Paris, Pierre Lecuire, 1966. In-4 (379 x 264 mm), 80 ff. n. ch., couverture rempliée, illustrée sur le premier plat d'une lithographie de N. de Staël, chemise, avec nom de l'auteur en pied, et étui cartonnés recouverts de papier bleu, auteur en pied, dos de la chemise et étui passés, un partie de l'étui est cassée (cartonnage de l'éditeur).
Édition originale des lettres de Nicolas de Staël à Pierre Lecuire. Cette édition contient cent lettres de Nicolas de Staël, publiées pour la première fois. Ces lettres représentent la totalité de la correspondance du peintre avec l'écrivain Pierre Lecuire. Une lithographie originale et inédite de Nicolas de Staël. La lithographie en couleurs sur la couverture de cet ouvrage reproduit un projet original inédit en papier collé de Nicolas de Staël, que le peintre destinait à une couverture de livres. Cet ouvrage a été tiré à 225 exemplaires. Celui-ci est un des 200 sur grand vélin de Mandeure, après 25 sur papier d'Auvergne. Une amitié exigeante. Nicolas de Staël, né le 5janvier1914 à Saint-Pétersbourg, mort le 16mars1955 à Antibes, est un peintre français originaire de Russie. Sa carrière s'étale sur quinze ans — de 1940 à 1955 —, à travers plus d'un millier d'œuvres, dans une violence de création et une passion rares, et une peinture en constante évolution. Des couleurs sombres de ses débuts, elle aboutit à l'exaltation de la couleur. Refusant les étiquettes et les courants, tout comme Georges Braque qu'il admire, il travaille avec acharnement, détruisant autant d’œuvres qu'il en réalise. Nicolas de Staël meurt en se jetant par la fenêtre de son atelier d'Antibes. Le poète français Pierre Lecuire représente un cas unique dans la création littéraire contemporaine. Il composa et édita lui-même ses livres, travaillant avec des artistes choisis par lui, des typographes, taille-douciers, papetiers. " Je ne fais pas mes livres pour abriter, cacher mes poèmes. Ce ne sont ni mes alibis, ni mes retraites. Ils sont l'expression dernière, monumentale, achevée du Poème." La rencontre de Nicolas de Staël et de Pierre Lecuire en mars 1945 à Paris fut déterminante pour l'œuvre du jeune poète à la recherche d'une forme d'expression personnelle. De cette exigeante amitié témoignent ces lettres adressées par Nicolas de Staël à Pierre Lecuire. Bel exemplaire.
Galerie Jeanne Bucher à Paris 1981, 1981. Book Condition, Etat : Bon broché In-4 1 vol. - 60 pages Contents, Chapitres : Anne de Stael : Esquisse d'un portrait - Jean-Luc Daval : Revoir Nicolas de Stael (une trentaine de pages de présentation) - 64 illustrations dont 7 en couleurs
RAY GAL
Paris, Pierre Lecuire, 1966. In-folio, non paginé, box noir signé P.-L. Martin, plats ornés d'une droite biseautée bleue et rouge creusée dans le box, dos lisse, titre doré au dos, doublure et gardes de veau velours noir, encadrement intérieur de box noir orné d'un filet doré, étui de demi-box à bande noire doublé de veau velours noir, étui bordé de box noir (minuscules frottements).
Édition originale, un des 25 exemplaires sur papier d'Auvergne du Moulin Richard-de-Bas, augmenté d'une épreuve de la couverture en couleurs, de quatre lettres de Nicolas de Staël en fac-similé tirées sur papier Canton de Richard-de-Bas, d'une enveloppe d'une lettre de Nicolas de Staël à Pierre Lecuire et d'une carte postale tricolore de Pierre Lecuire à Nicolas de Staël, toutes deux en fac-similés. Elle contient l'intégralité des lettres de l'artiste à l'éditeur rédigée entre 1949 et 1955, une biographie de leur relation de 1945 (date de leur rencontre) à 1955 (date du suicide de Nicolas de Staël) et des notes marginales explicatives. Bel exemplaire de ce livre d'artiste parfaitement établi par Pierre-Lucien Martin. * Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Jacques Dubourg, 1952. Un volume in-folio (365 x 282 mm), en feuilles sous couverture imprimée du titre, chemise originale illustrée dun bois en couleurs, étui carton noir peint dans l'esprit d'une œuvre de l'artiste. - UN BOIS ORIGINAL EN COULEURS (630 X 370 mm) illustrant l'étui. - 14 BOIS ORIGINAUX GRAVÉS PAR NICOLAS DE STAËL EN HORS-TEXTE, tirés en noir. Tirage : 120 exemplaires sur grand vélin d'Arches, numérotés et signés par le poète et le peintre. celui-ci le n° 60, bien signé au crayon par Char et de Staël. Sans conteste le plus bel ouvrage illustré par Nicolas de Staël, le plus important et le plus célèbre. Très rare. (Bibliographie: Garvey 290)
L'ouvrage tel que paru dans la chemise décorée d'un grand bois en couleurs et l'étui peint en noir avec reliefs de matière. Parfait état de conservation, avec les quelques faibles reports habituels et les charnières de l'étui légèrement frottées.
Paris s.d. (circa 1944), formats divers , 10 feuilles.
Ensemble de 8 photographies de la famille de Nicolas de Staël vers 1942-1944, en tirage argentique d'époque. Les clichés ont été pris vers 1944, deux ans après la naissance d'Anne de Stäel, fille du peintre et de sa compagne l'artiste Jeannine Guillou. En septembre 1943, la famille composée d'Anne et du petit Antek (futur écrivain connu sous le nom d'Antoine Tudal) fils d'un précédent mariage de Jeannine Guillou, arrive à Paris et s'installe grâce à l'amitié de la galeriste Jeanne Bucher au 54, rue Nollet, dans l'hôtel particulier de l'architecte Pierre Chareau.Staël transforme le grand salon du rez-de-chaussée en atelier où il se consacre entièrement à l'abstraction caractérisée par des lignes géométriques entrelacées, rythmant une toile sombre. - Portrait de la famille au complet (Nicolas de Staël, Jeannine Guillou portant Anne dans ses bras, Antek Teslar âgé de 14 ans), devant l'hôtel particulier de la rue Nollet - Jeannine Guillou et Anne dans le jardin de l'hôtel particulier de la rue Nollet - Jeannine souriant tenant Anne dans ses bras, rue Nollet. -Jeannine souriant tenant Anne dans ses bras devant un décor marocain, rue Nollet. - Reproduction de la photographie d'identité de Jeannine Guillou, de profil. - Vue de la façade intérieurede l'hôtel particulier de la rue Nollet. - Jeannine Guillou en costume de plage - Planche contact avec deux des précédentes photographies, ainsi que deux autres représentant Antek Teslar étudiant dans la mansarde de l'hôtel particulier (25,2x20,4cm). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Neuchâtel, Ides et Calendes, 1997. Fort in-4, 1264 pp., cartonnage éditeur de toile bleue, jaquette originale illustrée, étui cartonné (étui un peu défraîchi).
Catalogue raisonné de l'oeuvre peint de Nicolas de Staël. Il est abondamment illustré de reproductions en noir. Il comprend une biographie du peintre par Anne de Staël, sa correspondance commentée par Germaine Viatte et une présentation d'André Chastel. Bon exemplaire. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris. Transition Press. 1950. Grand in-8° broché. Couverture illustrée, rempliée. 24 pages + 4 planches photographiques. E.O. tirée à 500 exemplaires numérotés, tous sur vélin de Rives. Couverture lithographique illustrée sur le premier plat d'une composition de Nicolas de Staël.
Légères et pâles rousseurs éparses sur les bords de la couverture ; bon exemplaire cependant. Peu courant.
Paris, Les Editions du Temps. 1968. 4°. 407 p. Avec de nombreuses illustrations en noir et quelques en couleurs. Reliure d'édition pleine toile, jacquette.
Edition originale. - Jaquette au dos légèrement décolorée. - Bel exemplaire.
Paris, Éditions du Temps, 1968. In-4 de 407 pages, pleine toile noire d'éditeur, jaquette à rabats illustrée en couleurs, étui en toile noire, orné d'une composition en blanc sur chacun des deux plats.
Catalogue raisonné des peintures figurant 1059 oeuvres. Bel exemplaire.
Saint-Paul, Fondation Maeght, 1991, grand in 8° carré broché, 207 pages ; très nombreuses reproductions, la plupart en couleurs ; bibliographie sommaire in-fine ; couverture à rabats illustrée en couleurs (minuscule tache au plat inférieur) ; signature sur la première garde blanche, raturée au marqueur.
Textes par Jean-Louis Prat, Jorge Semprum, Georges Raillard, Anne de Staël, Nicolas de Staël. 96 numéros décrits. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Nicolas de Staël a vingt-trois ans quand il découvre le Maroc, où il voyagera de 1936 à 1937. Sont ici réunis pour la première fois un texte écrit pour une revue,</span><i data-mce-fragment="1">Les Gueux de l’Atlas</i><span data-mce-fragment="1">, diverses lettres à ses proches où se lisent les espoirs et errances d’un tout jeune homme et son cahier aux notes et dessins vibrants.</span><br class="autobr" data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">A Marrakech, Fès ou Télouet, il s’éprend de la population berbère, salue «leur grâce naturelle», leurs habits bleus qui «semblent faire partie du ciel».</span><br class="autobr" data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Ainsi que le souligne Marie du Bouchet dans sa présentation, «c’est un profond sentiment de la vie qui est exprimé dans ces pages, un œil qui perçoit déjà toutes les profondeurs de la lumière».</span> Paris, 2023 Arléa 192 p., illustré, broché. 12 x 20,5
Neuf
Paris 1990, photographie : 18x26,5cm ; feuille : 23,9x30,3cm, une feuille.
Portrait photographiqueen noir et blanc de Nicolas de Staël par Denise Colomb, en tirage argentique réalisé par la photographe dans les années 1990 d'après ses négatifs de 1954.Signature manuscrite de Denise Colomb en angle inférieur droit du cliché. Au dos du cliché mention "N. D. S. 1954" et envoi autographe signé de Denise Colomb adresséau photographe Serge Tamagnot : "Pour mon cher ami Serge/ Le roi des collages. Denise Colomb 7-5-2000 Bon anniversaire à Serge, je penserai à toi le 9 mai." Très beau cliché du peintre en grand format, les yeux perdus dans le lointain, dans son atelier de la rue Gauguet à Paris,un an avant sa fin tragique. Assis devant une de ses oeuvres, on aperçoit les amoncellements de toiles du peintre dans la pièce derrière lui. La photographie fut prise par Denise Colomb,grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, Giacometti, Picasso, Soulages et Miro. "On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville,Les Yeux de Milos). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (circa 1954), photographie : 14,5x20,4cm ; feuille : 18,2x24cm, une photographie.
Portrait photographique en noir et blanc de Nicolas de Staël par Denise Colomb, en tirage argentique d'époque. Superbe cliché du peintre aux yeux inquiets,dans son atelier de la rue Gauguet à Paris,un an avant sa fin tragique. La photographie fut prise par Denise Colomb,grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, Giacometti, Picasso, Soulages et Miro. "On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville,Les Yeux de Milos). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (circa 1954), photographie : 17,4x20,4cm ; feuille : 18,2x24cm, une feuille.
Portrait photographiqueen noir et blanc de Nicolas de Staël par Denise Colomb, en tirage argentique d'époque. Très beau cliché du peintre, pris sur le vif, s'aprêtant à parler, dans son atelier de la rue Gauguet à Paris,un an avant sa fin tragique. Assis devant une de ses oeuvres, on aperçoit les amoncellements de toiles du peintre dans la pièce derrière lui. La photographie fut prise par Denise Colomb,grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, Giacometti, Picasso, Soulages et Miro. "On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville,Les Yeux de Milos). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (circa 1954), photographie : 19,1x29cm ; feuille : 20,5x30,5cm, une feuille.
Portrait photographiqueen noir et blanc de Nicolas de Staël par Denise Colomb, en tirage argentique d'époque. Petite déchirure en partie inférieure de la feuille, sans atteinte à la photographie. Spectaculaire cliché du peintre en grand format, les yeux perdus dans le lointain, dans son atelier de la rue Gauguet à Paris,un an avant sa fin tragique. Assis devant une de ses oeuvres, on aperçoit les amoncellements de toiles du peintre dans la pièce derrière lui. La photographie fut prise par Denise Colomb,grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, Giacometti, Picasso, Soulages et Miro. "On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville,Les Yeux de Milos). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (circa 1954), 24,2x31,1cm, une feuille.
Photographie de l'atelierde Nicolas de Staël en noir et blanc, par Denise Colomb, en tirage argentique d'époque. Traces de plis, infimes manques dans le coin inférieur gauche. Superbe "nature morte" en large format de l'atelier du peintre, au 7 de la rue Gauguet à Paris, prise un an avant sa fin tragique. Ses chefs d'oeuvres sont entreposés pêle-mêle avec le bois de chauffage et les nombreux pots de peinture. La photographie fut prise par Denise Colomb,grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, ainsi que les artistes Giacometti, Picasso, Soulages et Miro dans leurs ateliers. "On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville,Les Yeux de Milos). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (circa 1954), photographie :17,3x12,2cm ; feuille : 24x18,2cm, une feuille.
Photographie de l'atelier de Nicolas de Staël par Denise Colomb, en tirage d'époque. Petite trace de rouille au coin supérieur droit. Beau cliché de l'atelier du peintre, au 7 de la rue Gauguet à Paris, prise un an avant sa fin tragique. On peut apercevoir sa palette ainsi que deux de ses toiles : une issue de sa célèbresérie d'une vingtaine d'huiles intituléeFleurs, réalisée de1952à1953,ainsi qu'une composition abstraite sur la droite. La photographie fut prise par Denise Colomb,grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, ainsi que les artistes Giacometti, Picasso, Soulages et Miro dans leurs ateliers. "On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville,Les Yeux de Milos). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (circa 1954), photographie :17,3x12,2cm ; feuille : 24x18,2cm, une feuille.
Photographie de l'atelier de Nicolas de Staël par Denise Colomb, en tirage d'époque. Admirable détail de l'atelier du peintre, au 7 de la rue Gauguet à Paris, pris un an avant sa fin tragique. La photographe a mis en opposition la palette de l'artiste et ses nombreux pinceaux, avec le bois de chauffage sur le même plan. Au second plan, on aperçoit une de ses toiles issue de sa célèbresérie d'une vingtaine d'huiles intituléeFleurs, réalisée de1952à1953. La photographie fut prise par Denise Colomb,grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, ainsi que les artistes Giacometti, Picasso, Soulages et Miro dans leurs ateliers. "On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville,Les Yeux de Milos). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris s.d. (circa 1954), formats divers 18x23,9cm (7 photographies) ; 21x27,2cm (4 photographies), une feuille.
Ensemble de 11 photographies originales autour de l'atelier de Nicolas de Staël par Denise Colomb, en tirage d'époque. Petites traces de plis aux coins de certains clichés. Superbes vues de la bâtisse abritant l'atelier du peintre, au 7 de la rue Gauguet à Paris, pris un an avant sa fin tragique. Les murs lézardés et texturés ressemblent de manière frappante à sa "peinture brossée, voir maçonnée" (Marcelin Pleynet et Michel Seuphor), ces aplats au couteau qui eurent une influence considérable sur la peinture abstraite de la seconde moitié du siècle. Les photographies furent prises par Denise Colomb,grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, et réalisa des vues spectaculaires des ateliers de Giacometti, Picasso, Soulages et Miro. "On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville,Les Yeux de Milos). - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., Galerie Jeanne Bucher, 1958 ; plaquette in-8 (18 x 20 cm), brochée. 6ff. de texte sur papier vergé brun et 16 planches en noir hors-texte. Couverture noire imprimée du titre en rouge. Très bon état.
Plaquette éditée à l'occasion de l'exposition des dessins de Nicolas de Staël à la Galerie Jeanne Rucher, du 21 février au 22 mars 1958.
Antibes, Musée Picasso, été 1986 ; plaquette in-8 (24 x 22 cm), brochée. 56pp. Couverture couleurs. Illustrations in-texte dont 17 en couleurs. Parfait état.
Catalogue de l'exposition consacrée à Nicolas de Staël, 30 ans après son ultime séjour à Antibes au cour duquel il s'est donné la mort (16 mars 1955). 4 beaux portraits pleines pages de l'artiste.
[Nicolas de Staël ] - STAËL (Nicolas de) par Jean-Louis PRAT et la fondation P. GIANADDA.
Reference : AUB-4241
(1995)
Martigny, fondation P. Gianadda 1995. Bel exemplaire relié, couv. ornée d'éd., pet. in-4 carré, 232 pages.
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Ensemble des lettres du peintre N. de Staël, témoignage de la vie de l'artiste, de ses voyages, de ses amitiés, mais également de ses questionnements. Sont évoqués les années de formation en Espagne et au Maroc, le succès et ses relations avec des personnalités comme R. Char ou P. Lecuire.</span> Paris, 2023 Editions Le Bruit du Temps 740 p., broché. 13 x 20
Neuf
Paris s.d. (circa 1954), deux nus : 33x23cm ; fleurs et nu seul : 24x30,5cm, une feuille.
Ensemble de 3 vues photographiques originales d'oeuvres de Nicolas de Staëlpar Denise Colomb, en tirage d'époque. Traces de plis et petites déchirures aux extrémités du cliché des deux nus. Discrète décharge d'un papier dactylographié en marge du cliché de la toile desFleurs. Traces sombres et plis en marge du cliché de la toile représentant un nu seul. Clichés représentant trois toiles prises dans l'atelier du peintre, au 7 de la rue Gauguet à Paris, un an avant sa fin tragique. On y retrouve une toile de sa célèbre sérieFleurs, réalisée entre 1953 et 1954, ainsi que deux toiles représentant des nus, un sujet devenu l'une des clés de voûte de son travail sur le rapport entre le fond et la figure à partir de 1951 et jusqu'à sa mort en 1955. Les photographies furent prises par Denise Colomb,grande portraitiste du XXe siècle, qui immortalisa Antonin Artaud, et réalisa des vues spectaculaires des ateliers de Giacometti, Picasso, Soulages et Miro. "On dit que son atelier était une caverne de potier paléontologique. A sédiments, couches du paléo... Un creuset, un grand puits matériel, criblé de pigments, de pinceaux, de pots de truelles plâtrées, de seaux, de chiffons. Dans une forte odeur de térébenthine. Un atelier gorgé, souillé, empanaché de crasses, des pâtes de la maçonnerie. Son envergure, sa force, sa hauteur de hunier s'élançent dans ce cratère de Vésuve. Légèrement déboussolé, il incline, il verse. Peindre, pour lui, c'est être en proie au vertige, à des bifurcations imprévisibles d'accident, de hasard." (Patrick Grainville,Les Yeux de Milos). - Photos sur www.Edition-originale.com -
1966 Editions Galerie Beyeler Basel - 1966 - In-4, cartonné sous jaquette illustrée de l'éditeur, sous rhodoïd - 72 pages - Très nombreuses illustrations et reproductions photographiques en N&B et en couleurs in texte et contrecollées hors texte
Bon état - Menus frottements sur la jaquette