1820 Firenze, Presso Guglielmo Piatti, 1820-1821; 20 livres en 10 tomes reliés en 2 volumes in-12 de 69 - 94- 77 - 110 - 72pp.; 86 - 85 - 129 - 98 - 100pp. Les 10 pages de titres sont comprises dans la pagination. Reliure de plien velin de l'époque, dos lisse orné de chainettes dorées, titre et tomaison dorés sur la même pièce de titre de maroquin vert soulignée de palettes dorée, tranches jaunes.
Ex-libris manuscrit à l'intérieur des plats "Jane Alcock Rome". Velin un peu poussiérieux, quelques rousseurs. Plaisant exemplaire de cette édition de poche en italien.( Reu-Bur)
[STAEL-HOLSTEIN Germaine Necker] NECKER DE SAUSSURE Albertine-Adrienne:
Reference : 18488
(1820)
Paris, Strasbourg, Londres, chez Treuttel et Würtz, 1820. In-8 de [4]-CCCLXXI-[1] pages, demi-chagrin aubergine, dos lisse orné d'entrenerfs estampés à froid et de roulettes dorées.
Orné d'un portrait-frontispice de la baronne de Staël-Holstein par H.C. Müller. Édition originale enrichie d'un ex-dono manuscrit de l'auteur au dos du faux titre: "de la part de Mde Necker". Albertine de Saussure qui fut la fille du naturaliste Horace-Bénédicte de Saussure, elle épousa le botaniste Jacques Necker, neveu du ministre de Louis XVI du même nom, devenant ainsi une parente directe à Germaine de Staël, qui l'invita régulièrement dans son château de Coppet. Elle connaîtra la notoriété grâce à son ouvrage publié en trois volume entre 1828 et 1838: L' éducation progressive. Quelques rares et pâles rousseurs. Quérard, VI, 392.
s.l. 9 janvier 1809, 11,7x18,3cm, deux pages sur un bifeuillet.
Lettre autographe signée de Germaine de Staël, datée de sa main du 9 janvier 1809 adressée à Julie Nigris, fille d'Elisabeth Vigée-Lebrun. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Adresse autographe au verso et traces de cachet portant ses armes, ainsi que des tampons postaux. Plis inhérents à l'envoidéchirure avec manque, sans atteinte au texte, sur le feuillet d'adresse, dû à l'ouverture du cachet. Publiée en addendum dans les Souvenirs de Madame Vigée Lebrun, 1837, t. III, pp. 264-265. Germaine de Staël s'impatiente de recevoir son portrait sous les traits de son héroïne Corinne, commandée à la célèbre portraitiste Elisabeth Vigée-Lebrun. La lettre est le maillon de la longue et fascinante histoire de ce portrait, que la baronne découvrira quelques mois plus tard. "J'ai renoncé Madame, à la gravure du portrait de Madame votre mère, c'est trop cher pour ma fantaisie et je viens d'éprouver un procès considérable qui m'oblige à des ménagements de fortune. Mais avez-vous la bonté de me dire quand le portrait de Corinne me sera remis par Mad. Le Brun ? Mon intention était de lui envoyer mille écus en le recevant mais n'ayant pas de ses nouvelles je ne sais pas du tout ce que je dois faire. Soyez assez bonne pour vous en mêler, et me négocier à cet égard ce que je désire. Une négociation qui me serait bien douce aussi c'est celle qui vous amènerait en Suisse cet été. Prosper dit qu'il y viendra. M. de Maleteste ne se laisserait-il pas séduire par cette réunion de tous ses amis ? J'ose me mettre du nombre. En le voyant une fois il m'a semblé que je rencontrais une ancienne connaissance" Germaine de Staël s'adresse à la fille de Vigée-Lebrun, Julie, en l'invitant ainsi que sa mère à égayer son exil. Elle tente également de rassembler à Coppet son propre amant ainsi que celui de Julie - Prosper de Barante et le marquis de Maleteste. Abhorrant la solitude, elle était résolue à inviter une foule de personnalités intéressantes. Deux ans plus tôt, Vigée-Lebrun avait commencé chez la baronne le portrait d'après nature de cette dernière sous les traits de l'héroïne de son dernier roman Corinne. L'artiste y avait rencontré les célèbres protagonistes du fameux groupe de Coppet : Frédéric de Prusse, Benjamin Constant et Juliette Récamier. Germaine avait déjà requis un changement auprès de Vigée Le Brun à peine la toile commencée et demandé un différent paysage de fond. Consciente de l'aspect ingrat de son modèle - ni elle ni la baronne ne s'en cachent - Vigée-Lebrun livrera un portrait ambitieux, à l'antique certes, mais à l'allure furieusement romantique, capturant le regard inspiré de la baronne au détriment de l'aspect néo-classique attendu.Malgré ses enthousiastes premières réactions, Germaine de Staël en commandera un autre à l'artiste local Firmin Massot. Ce dernier réalisera une piètre quoique fidèle copie de la composition originale, à l'exception du visage, et tout particulièrement du regard qu'il fait vide de toute émotion. La réaction de la baronne illustre le dilemme irréconciliable dont souffraient les femmes de lettres en ce début de XIXe siècle : tiraillées entre l'exercice d'un art intellectuel que Vigée-Lebrun avait magnifiquement capturé dans ce portrait, etles critères normatifs de la féminité auxquels Germaine de Staël voulait ressembler. Précieux feuillet de correspondance, quiréunit deux femmes illustres, la commanditaire et l'artiste dont les visions de la féminité s'affronteront bientôt de part et d'autre du chevalet. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Treuttel et Würtz, 1820-1821. 17 volumes in-8 demi-basane brune, dos lisse, orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre/tomaison verte, tranches teintées jaune. Dos uniformément passés. Étiquette de la bibliothèque du château de Bessinge, signature de Charles R. Tronchin sur quelques pages de titre et ex-libris H. Tronchin sur quelques volumes.
Portrait de l'auteur dessiné par Gérard et gravé par Maillet. Première édition des oeuvres complètes, en partie originale. « Mise au point par le baron Auguste-Louis de Staêl-Holstein (1790-1827) et le duc Achille-Charles-Léonce-Victor de Broglie (1785-1870), l'un, fils ainé, et l'autre, gendre de Mme de Staël, cette collection des oeuvres complètes est bien composée, soigneusement imprimée et sans fautes. Elaborée avec une véritable piété filiale et un respectueux esprit de famille, cette édition présente, du point de vue littéraire, le meilleur texte de la version définitive de chacune des oeuvres authentiques de Mme de Staël ». « La première et la meilleure des éditions collectives des Oeuvres complètes de Mme de Staël » (Longchamp). Vicaire VII, 655 ; Lonchamp, 131.
Plon-Nourrit et Cie Broché D'occasion état correct 01/01/1904 427 pages
1809 A Londres: chez M. Peltier, no 7, Duke-Street [le volume I porte: Steet], Portland-Place, 1809. Trois volumes in-12° (115 x 180 mm) de [4]+383+[1] / [4]+423+[1] / [4]+442+[2] pages. Les volumes I et II sortent de limprimerie de R. Juigné, 17, Margaret Street , Cavendish Square, et le volume III de celle de P. Da Ponte, 15, Poland Street, Oxford Street. Reliures en demi-basane maroquinée verte de lépoque, dos ornés, pièces de titre rouges. Dos quelque peu insolés et ayant viré au bleu, accrocs sur les papiers marbrés des plats; autrement, un ouvrage en parfait état. Ex-libris manuscrit au volume III: «J. Voruz» (Vaud, XIXe siècle).
Lonchamp: «Luvre imprimé de Madame Germaine de Staël», Genève, 1949, no 66.9: réimpression page pour page et ligne pour ligne de lédition de 1808 chez les mêmes imprimeurs (66.8). Lédition originale de louvrage parut à Paris, sans nom déditeur, en février 1807 en deux volumes petit in-8° (58.1), suivie dune seconde édition «officielle» en mai 1807, A la Librairie stéréotipe [sic], chez H. Nicolle, en deux volumes in-8° (59.2). Inspiré par une histoire damour impossible suggérée par un opéra vu à Weimar en février 1804, «La Saalnix», puis par les souvenirs exaltés dun voyage effectué en Italie entre décembre 1804 et juin 1805, louvrage commence par une rencontre fortuite à Rome, celle de Corinne, poétesse admirée pour sa plume, et dOswald, lord anglais de passage. La fascination est immédiate. Lesprit et la grâce de Corinne sont irrésistibles, et Oswald en tombe éperdument amoureux. Son père soppose, comme de juste, au mariage; sensuit un dénouement évidemment fatal, qui tient le lecteur en haleine. Au-delà de la fiction romanesque, les tourments amoureux de lhéroïne et sa prétention à la gloire littéraire renvoient au vécu souvent pénible et aux ambitions peut-être excessives de la fille de Necker dans le contexte de son époque.
Paris, Victor Attinger, puis Soc. des études staëliennes, 1962 2003 49 vol. in-8 brochés, collection complète du N 1 de 1962 au n 54 de 2003 dont 6 vol. doubles, + complet du vol. d'index, pour la période 1962-1978. Très belle condition.
Rare série sur près de 40 ans, de revue de la Société des études staëliennes, une des plus anciennes sociétés d’auteur (fondée en 1929) qui a permis la redécouverte de l’œuvre de Germaine de Staël et du Groupe de Coppet. Elle coordonne les manifestations, les études et les travaux des chercheurs et spécialistes, et s’adresse à tous les lecteurs éclairés et enthousiastes de Germaine de Staël. Très bon état d’occasion
A Paris, chez H. Nicolle, à la librairie Stéréotype, 1814. 3 vol. in-8 de (4)-XVI-348 pp. ; (4)-387 pp. ; (4)-415 pp., basane racinée vert, dos lisse orné, roulette dorée d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque).
Deuxième édition française. Après avoir voyagé dans toute l'Europe, en Allemagne, en Russie, en Suède, Mme de Staël, dès la mi-septembre 1813, séjourna en Angleterre, où, toujours pourchassée par Napoléon Ier, elle fut l'hôte de Lord Lansdowne. Ayant alors, dans sa fuite, emporté l'un des exemplaires d'épreuves de De l'Allemagne, Mme de Staël, après l'avoir corrigé et muni d'une préface datée du premier octobre 1813, publia à nouveau son ouvrage chez John Murray à Londres. « En fait, à défaut de l'édition parisienne de 1813, dont il ne reste que cinq exemplaires, l'édition de Londres, 1813, est la "véritable" édition originale, car, en 1814, la deuxième édition française de Nicolle ne fera, avec d'insignifiantes corrections d'orthographe, que reproduire intégralement le texte de l'édition de 1813 et non pas celui de l'édition imprimée en 1810 ».Bel exemplaire. Escoffier, 234 ; Schazmann, 47 ; Lonchamp, 95.
Paris, Charpentier 1882 In-12 18 x 11,5 cm. Reliure de l’époque demi-chagrin noir, dos à nerfs, 463 pp., table des matières. accrocs en tête et en pied de dos, mors fendillés, intérieur légèrement et uniformément jauni.
Importante notice à caractère biographique qui avait été commandée par les enfants de Mme de Staël (200 pages), et cinglant réquisitoire contre l’empereur Napoléon Ier. Bon état d’occasion
Sans lieu, Sans mention d'éditeur, 1795. In-8 - 14x20,5cm. Reliure postérieure à la bradel en demi-vélin crème, dos lisse, pièce de titre bordeaux, titre doré en long. VIII,64pp. Première édition avec le nom de l'auteur, un an après l'originale publiée anonymement (introuvable). Il est vraisemblable que cette rare édition fut en vente à Paris, chez Michel, ou publiée par ce libraire lui-même. Lonchamp 25, 2; Monglond III, 495; Martin W. 31986; Quérard IX, 250.
A la fin de la Terreur, Mme de Staël a confiance en un avenir de rapprochement entre les partis, pourvu que la guerre cesse d'entretenir les fureurs. C'est pour y préparer et y amener l'opinion publique qu'elle publie alors ses Réflexions sur la paix adressées à M. Pitt et aux Français. Intérieur particulièrement frais dans une reliure récente très soignée. Très bel exemplaire. Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding.
Phone number : +33 6 18 71 03 67
DE STAEL-HOLSTEIN Germaine (& DE BROGLIE du & DE STAEL baron, publ.)
Reference : G86707
(1818)
Paris, Delaunay & Bossange et Masson 1818 Complet en 3 tomes: x,440 + 424 + 395pp., 2e édition, 21cm., reliures cart. uniformes (plats marbrés, dos en cuir vert avec titre et décorations dorées, petit tou de ver au dos du 3e t.), feuilles de garde marbrées, rousseurs (texte toujours bien lisible), G86707
Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818. 3 vol. in-8 de (8) pp. de catalogue, (III)-X-440 pp. ; (2)-424 pp. ; (2)-395-(2) pp., errata, demi-veau olive, dos lisses ornés, pièce de titre en maroquin brun (reliure moderne à l'imitation).
Édition originale posthume publiée sur le manuscrit original. La publication de cet ouvrage inspirait quelques craintes à Auguste de Staël. Voici la lettre qu'il adressait alors à l'éditeur : « Monsieur, Mr de Launay, mai 1818 le 20... Voici, Monsieur, la petite moitié du 3e vol. Je vous donnerai la 6e partie dans peu de jours ; mais je vous prie instamment de vouloir bien recommander à l'imprimerie une extrême discrétion. Je crois que vous feriez mieux de ne donner que cahier après cahier... ». Les faux-titres n'ont pas été conservés par le relieur.Longchamp, 117 ; Schazmann, 55.
Paris, Delaunay / Bossange et Masson, 1818. 3 volumes in-8 de X-440; [4]-424 et [4]-395-[3] pages, cartonnage mabré, étiquettes de titre tabac. Accrocs aux 3 coiffes supérieures, nom de possesseur aux faux-titres, ex-libris.
Edition originale posthume de cet ouvrage, en premier tirage, avec le feuillet d’errata. Mme de Staël avait d’abord conçu ce livre comme un écrit à la gloire de son père, le ministre Necker; mais, peu à peu il devint une vaste étude sur la Révolution française dans son ensemble, le régime napoléonien et le système gouvernementale anglais, modèle selon l’auteur, de toute démocratie. Il fut publié par les soins du baron Auguste de Staël, son fil, et du duc de Broglie, mari de sa fille, Albertine. Schazmann, Bibliographie des oeuvres de Mme de Stael, 55.
s.l. 8 février 1807, 11,6x18,5cm, deux pages sur un bifeuillet.
Lettre autographe signée de Germaine de Staël, datée de sa main du 9 janvier 1807adresséeà Edme Joseph Villetard, envoyée de "Meulan dep. de Seine et Oise". Deux pages sur un bifeuillet. Adresse autographe au verso et traces de cachet. Plis inhérents à l'envoidéchirure avec petit manque, sans atteinte au texte, sur le feuillet d'adresse, dû à l'ouverture du cachet. La baronne fait l'éloge de la pièce du traducteur et dramaturge auxerrois VilletardConstantin et la primitive église ou le fanatisme politique.On sent dans cette lettre toute l'amertume de la baronne, contrainte à un exil interminable par le palais Impérial. Comme l'indique la lettre, elle fera tout de même de cours séjours clandestins à Paris pour s'entretenir avec les grands esprits de son temps. "J'étais fort malade Monsieur, quand vous avez bien voulu m'envoyer votre tragédie du 4e siècle que depuis j'ai vainement cherché votre adresse pour vous écrire tout ce que je pensais de cette tragédieoù l'on voit ce me semble tous les sentiments et toutes les pensées d'un homme éclairé et énergique. J'espère que les circonstances me rapprocheront de Paris, et si j'ai l'honneur de vous voir Monsieur, je vous exprimerai ma reconnaissance pour le souvenir que vous avez bien voulu me faire parvenir dans le plus triste exil du monde, en véritéje ne me serais pas doutée qu'Auxerre eut jamais été la demeure d'un esprit aussi distingué que le vôtre". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Zurich, Impr. Berichthaus, 1968. In-8, broché, couv. rempliée, non paginé, qq. fac-simulés de lettres reproduites en caractères monotype Walbaum, un des 300 ex. destinés aux amis bibliophiles sur papier Römerturm.
La transcriptions des lettres et les notes proviennent de l'Ed. publiée par P. Usteri et E. Ritter. Très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris 22 Janvier 1815, 11,5x18,5cm, une page sur un double feuillet.
Lettre autographe signée N[ecker] de Staël adressée au naturaliste Joseph Philippe François Deleuze, professeur au Jardin des Plantes, 9 lignes à l'encre noire sur un double feuillet. Cachet de cire rouge et traces de pliures. La baronne de Staël adresse ces quelques mots aux allures galantes au professeur Deleuze : "J'ai des preuves de votre intérêt pour moi, monsieur, qui m'honorent sensiblement. Voulez-vous passer la soirée chez moi mercredi de 8 à 11 heures nous arrangerons un jour plus intime pour dîner et causer ensemble. Mille amitiés si vous me permettez ce mot". - Photos sur www.Edition-originale.com -
A Lausanne en Suisse, chez Jean Mourer ; Hignou et Comp., 1796. In-8 de 376-(2) pp., demi-veau blond à petits coins de vélin, dos lisse, pièce de titre en veau rouge (reliure de l'époque).
Edition originale de deuxième émission, avec les dernières corrections. Mme de Staël avait tout juste trente ans lorsqu'elle publia cet important ouvrage, le premier de ceux qui allaient fonder sa réputation littéraire. L'ouvrage devait compter deux parties ; celle-ci, sur le bonheur des individus, et la seconde, sur le bonheur des Nations, qui ne fut jamais composée.« A peine l'ouvrage venait-il d'être publié que Mme de Staël décidait d'y apporter quelques indispensables modifications d'élocution, lesquelles entraînèrent pour l'éditeur la constitution de six cartons, en sorte que son édition se trouve représentée en deux « états » différents, bien qu'ils comportent, tous deux, le même nombre de pages et qu'ils soient agrémentés, tous deux, du même errata ».Très bon exemplaire, coiffe restaurées.Escoffier, 80 ; Schazmann, 22 ; Longchamp, 29.
Paris, Nicolle & Mame frères, 1814. Trois volumes in-8 (201 x 130 mm), 2 ff. n. ch., XVI pp., 348 pp.; 2 ff. n. ch., 387 pp.; 2 ff. n. ch., 415 pp. Veau blond glacé, plats encadrés d’une roulette de palmettes à froid et d’un filet noir avec pastilles dorées aux angles, dos à faux-nerfs orné de roulettes et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin brun, chaînette dorée sur les coupes et les chasses, tranches cailloutées, deux fines réparations en tête d’un volume (Simier R. du Roi).
Seconde édition française de ce plaidoyer en faveur de la culture allemande. L’édition originale, datée de 1810, avait été censurée par Napoléon Ier qui n’avait pas goûté le Portrait d’Attila dans lequel il s’était évidemment reconnu. Les exemplaires furent donc entièrement mis au pilon ou brûlés et il ne subsiste de cette première édition que quelques jeux d’épreuves. La baronne de Staël fit alors paraître son étude à Londres, où elle était exilée, en octobre 1813: le succès fut immédiat, et on s’empressa de réimprimer De l’Allemagne après la chute de l’empereur. L’ouvrage est divisé est trois parties: De l’Allemagne et des mœurs des Allemands, La littérature et les arts et La philosophie et la morale. "En faisant l’éloge de l’ailleurs, Mme de Staël dénonce avec vigueur l’épuisement et la stérilité des lettres françaises et fait l’apologie de l’enthousiasme sous toutes ses formes. Parce qu’elle prône la puissance du sentiment et donne congé à l’esthétique classique, elle livre un ouvrage résolument romantique" (Simone Balayé). C’est à la suite de cette publication que la vallée du Rhin devint un passage obligé pour les écrivains romantiques, depuis Chateaubriand jusqu’à Victor Hugo en passant par Alexandre Dumas et Gérard de Nerval. Séduisante reliure de Simier, le relieur du roi. René Simier (1772-1843), dit Simier père, originaire du Mans, fut d’abord le relieur de l’Impératrice Marie-Louise, puis"relieur du roi" sous la Restauration et ensuite sous Louis-Philippe. Il s’établit à Paris dès la fin du XVIIIe siècle. Il eut un impact considérable sur l’art de la reliure, techniquement et esthétiquement, en assurant la transition entre le Néo-classicisme et le Romantisme. Son matériel de dorure a été vendu aux enchères en juin 2010. Très bel exemplaire en reliure de l’époque signée. Escoffier, Le Mouvement romantique 1788-1850, n°234, p. 64. Quérard, La France littéraire, IX, pp. 251-252. Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, VII, col. 653. De l’Allemagne, éd. de Simone Balayé, Garnier-Flammarion, 1968. Fléty, Dictionnaire des relieurs français, p. 152.
Paris : H. Nicolle, Mame, 1814 Trois volumes in-8, (4)-XVI-348-(4)-387-(4)-415 pages. Basane racinée de l'époque, dos lisse orné.
Joli exemplaire. Seconde édition originale française. Elle fut "publiée par les éditeurs et imprimeurs de 1810, qui ont cherché à faire une réplique de l'édition supprimée [i.e. la très rare édition originale]. [...] En réalité, par la suite de l'édition de Londres [1813], celle-ci, de Paris, 1814, serait la troisième ou la quatrième [...]. Car, Mme de Staël, dès qu'elle connut la chute de Napoléon (4 avril), expédia son fils à Paris ; elle-même débarquait à Calais le 8 mai ; le 12 mai elle était dans la capitale ; l'édition de Mame-Nicolle s'imprimait et dû paraître assez rapidement, puisque les articles de Dussault dans le Journal des Débats sont publiés en date de 18 et 21 juin, 2 et 18 juillet.[...] L'édition de 1814... est nécessairement à sa place dans la moindre collection romantique". (Escoffier n° 234)."La première édition fut saisie en entier et brûlée ou mise au pilon : il n'en est échappé que quelques exemplaires. Madame de Staël fit réimprimer son livre à Londres en 1814. Il le fut encore une fois à Genève 1814, avant que la seconde édition française put paraître". (Quérard IX, 252). Vicaire VII, 653.
P., Charles Pougens, An VI (1798). In-8 broché sous couv. d'attente rose, VII-106 pp.
Cette édition contient un "Avertissement" qui ne semble pas être de la main de Mme de Staël. Auguste de Staël a sans doute été de cet avis, car le texte de cette sorte d'introduction, pour une "seconde édition", n'a pas été repris dans les Oeuvres complètes. La réimpression de la "Préface de la première édition" (pp.V-VII) présente elle-même quelques variantes avec le texte primitif de 1788. Dos renforcé de papier brun, fendu et lacunaire en tête, intérieur généralement frais, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, , 1814-1819. 15 vol. in-8, demi-basane fauve, plats de basane marbrée, encadrement d’un filet et d’une roulette dorés, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison rouge, tête mouchetée, tranches marbrées (reliure de l’époque).
Agréable ensemble en reliure uniforme des oeuvres de Mme de Staël reconstituées par un amateur, avec une tomaison suivie de I à XV :Considérations sur les principaux événemens de la Révolution françoise, ouvrage posthume. Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818. 3 volumes. Seconde édition, publiée la même année que l’originale.Corinne ou l’Italie. Paris, Nicolle, 1818.De la Littérature considérée dans ses rapports avec les Institutions sociales. Paris, Maradan, 1818.De l’Allemagne. Paris, Nicolle, 1818.De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des Nations. Paris, Maradan, 1818.Delphine. Paris, Nicolle, 1819.Réflexions sur le suicide, suivies de La Défense de la Reine, publiée en août 1793 ; et de Lettres sur les écrits et le caractère de J.J. Rousseau. Paris, Nicolle, Mame frères, 1814. Portrait-frontispice de Mme de Staël, par Gérard. Quelques coiffes usées.
Paris, Treuttel et Würtz, Libraires, 1820-1821. 17 volumes in-12 (17,2 cm) de 350 à 575 pages par volume, illustré d’un frontispice gravé au 1er tome. Reliures d’époque demi-basane, dos plats ornés de filets dorés, plats cartonnés marbrés, tranches mouchetées. Pièces de titre de maroquin noir. Reliures frottées avec pertes de cuir en coiffes des tomes 1, 9 et 11 et perte totale du dos du tome 16. Quelques mors fendillés, rares rousseurs à l’intérieur. Nom d’un ex-proprio : « Lieut Colonel Lemmers, Bruxelles 1822 » au revers de quelques plats.
Bon exemplaire malgré les défauts de reliure. Quérard X, 253. Vicaire VIII, 655 mentionne : « Édition complète en partie originale ».
3 Bände. Paris, Delaunay et Bossange et Masson. 1818. 8°. X S., 440 S.; 2 Bl., 424 S.; 2 Bl., 395 S., 1 S. Errata. Himbeerfarbene Kalbshalblederbände der Zeit mit goldgeprägtem Rückenschild und reicher Rückenvergoldung.
Lonchamp 117. - Vicaire VII, 654. - Goedeke VI, 13, 46 (für A.W.Schlegel). - Erste Ausgabe. Exemplar auf Velinpapier. Neben dem Sohn und dem Schwiegersohn war August Wilhelm Schlegel massgeblich an der Bearbeitung des Manuskripts beteiligt. Madame de Staëls persönlich gefärbte historische Analyse der Französischen Revolution über die Rolle ihres Vaters, Jacques Necker, Finanzminister des Königs. - Papier vereinzelt leicht stockfleckig. Neueres Exlibris auf den Innendeckeln. Dreiseitig vollkommen unbeschnittenes Exemplar der Vorzugsausgabe auf Velin in schönen Einbänden der Zeit. Edition originale sur Velin. En dehors du fils et du gendre August Wilhelm Schlegel participa apparemment au manuscrit. Analyse personnelle de la Revolution française, du rôle de son père, Jacques Necker, ministre des finances auprès du Roi. - Papier par endroits avec de légères rousseurs. Un ex-libris assez récent sur le contre-plat. Exemplaire non-coupé de l'édition sur vélin dans une belle reliure d'époque.
Delauney- Bossange et Masson 1818 3 volumes in-8, cartonnage bradel original, dos lisse, filets dorés, pièces de titre et fleurons de tomaison, X- 440- 424- 395 pp. Menus frottements, coins usés. Quelques rousseurs éparses. Bon exemplaire. Édition originale posthume, éditée par le fils et le gendre de Mme de Staël. Un essai qui fit date ; à l'origine du premier grand débat intellectuel sur la Révolution
Bon état d’occasion
S. l., s. n. 1789 In-8 rel. demi-basane olive à coins moderne, dos lisse, pointillés dorés, 4- 92 pp. Bel exemplaire.
Edition parue un an après l'édition originale, tirée qu'à une vingtaine d'exemplaires. Deux autres éditions ont été relevées en 1789. De format in-12, elles ne présentent d'autres différences que de simples variantes dans la disposition et les coupures des principaux mots du grand titre et peuvent être considérées comme l'oeuvre de contrefacteurs, nombreux à l'époque (Lonchamp). Bon état d’occasion