s.l. 9 janvier 1809, 11,7x18,3cm, deux pages sur un bifeuillet.
Lettre autographe signée de Germaine de Staël, datée de sa main du 9 janvier 1809 adressée à Julie Nigris, fille d'Elisabeth Vigée-Lebrun. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Adresse autographe au verso et traces de cachet portant ses armes, ainsi que des tampons postaux. Plis inhérents à l'envoidéchirure avec manque, sans atteinte au texte, sur le feuillet d'adresse, dû à l'ouverture du cachet. Publiée en addendum dans les Souvenirs de Madame Vigée Lebrun, 1837, t. III, pp. 264-265. Germaine de Staël s'impatiente de recevoir son portrait sous les traits de son héroïne Corinne, commandée à la célèbre portraitiste Elisabeth Vigée-Lebrun. La lettre est le maillon de la longue et fascinante histoire de ce portrait, que la baronne découvrira quelques mois plus tard. "J'ai renoncé Madame, à la gravure du portrait de Madame votre mère, c'est trop cher pour ma fantaisie et je viens d'éprouver un procès considérable qui m'oblige à des ménagements de fortune. Mais avez-vous la bonté de me dire quand le portrait de Corinne me sera remis par Mad. Le Brun ? Mon intention était de lui envoyer mille écus en le recevant mais n'ayant pas de ses nouvelles je ne sais pas du tout ce que je dois faire. Soyez assez bonne pour vous en mêler, et me négocier à cet égard ce que je désire. Une négociation qui me serait bien douce aussi c'est celle qui vous amènerait en Suisse cet été. Prosper dit qu'il y viendra. M. de Maleteste ne se laisserait-il pas séduire par cette réunion de tous ses amis ? J'ose me mettre du nombre. En le voyant une fois il m'a semblé que je rencontrais une ancienne connaissance" Germaine de Staël s'adresse à la fille de Vigée-Lebrun, Julie, en l'invitant ainsi que sa mère à égayer son exil. Elle tente également de rassembler à Coppet son propre amant ainsi que celui de Julie - Prosper de Barante et le marquis de Maleteste. Abhorrant la solitude, elle était résolue à inviter une foule de personnalités intéressantes. Deux ans plus tôt, Vigée-Lebrun avait commencé chez la baronne le portrait d'après nature de cette dernière sous les traits de l'héroïne de son dernier roman Corinne. L'artiste y avait rencontré les célèbres protagonistes du fameux groupe de Coppet : Frédéric de Prusse, Benjamin Constant et Juliette Récamier. Germaine avait déjà requis un changement auprès de Vigée Le Brun à peine la toile commencée et demandé un différent paysage de fond. Consciente de l'aspect ingrat de son modèle - ni elle ni la baronne ne s'en cachent - Vigée-Lebrun livrera un portrait ambitieux, à l'antique certes, mais à l'allure furieusement romantique, capturant le regard inspiré de la baronne au détriment de l'aspect néo-classique attendu.Malgré ses enthousiastes premières réactions, Germaine de Staël en commandera un autre à l'artiste local Firmin Massot. Ce dernier réalisera une piètre quoique fidèle copie de la composition originale, à l'exception du visage, et tout particulièrement du regard qu'il fait vide de toute émotion. La réaction de la baronne illustre le dilemme irréconciliable dont souffraient les femmes de lettres en ce début de XIXe siècle : tiraillées entre l'exercice d'un art intellectuel que Vigée-Lebrun avait magnifiquement capturé dans ce portrait, etles critères normatifs de la féminité auxquels Germaine de Staël voulait ressembler. Précieux feuillet de correspondance, quiréunit deux femmes illustres, la commanditaire et l'artiste dont les visions de la féminité s'affronteront bientôt de part et d'autre du chevalet. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. 8 février 1807, 11,6x18,5cm, deux pages sur un bifeuillet.
Lettre autographe signée de Germaine de Staël, datée de sa main du 9 janvier 1807adresséeà Edme Joseph Villetard, envoyée de "Meulan dep. de Seine et Oise". Deux pages sur un bifeuillet. Adresse autographe au verso et traces de cachet. Plis inhérents à l'envoidéchirure avec petit manque, sans atteinte au texte, sur le feuillet d'adresse, dû à l'ouverture du cachet. La baronne fait l'éloge de la pièce du traducteur et dramaturge auxerrois VilletardConstantin et la primitive église ou le fanatisme politique.On sent dans cette lettre toute l'amertume de la baronne, contrainte à un exil interminable par le palais Impérial. Comme l'indique la lettre, elle fera tout de même de cours séjours clandestins à Paris pour s'entretenir avec les grands esprits de son temps. "J'étais fort malade Monsieur, quand vous avez bien voulu m'envoyer votre tragédie du 4e siècle que depuis j'ai vainement cherché votre adresse pour vous écrire tout ce que je pensais de cette tragédieoù l'on voit ce me semble tous les sentiments et toutes les pensées d'un homme éclairé et énergique. J'espère que les circonstances me rapprocheront de Paris, et si j'ai l'honneur de vous voir Monsieur, je vous exprimerai ma reconnaissance pour le souvenir que vous avez bien voulu me faire parvenir dans le plus triste exil du monde, en véritéje ne me serais pas doutée qu'Auxerre eut jamais été la demeure d'un esprit aussi distingué que le vôtre". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris 22 Janvier 1815, 11,5x18,5cm, une page sur un double feuillet.
Lettre autographe signée N[ecker] de Staël adressée au naturaliste Joseph Philippe François Deleuze, professeur au Jardin des Plantes, 9 lignes à l'encre noire sur un double feuillet. Cachet de cire rouge et traces de pliures. La baronne de Staël adresse ces quelques mots aux allures galantes au professeur Deleuze : "J'ai des preuves de votre intérêt pour moi, monsieur, qui m'honorent sensiblement. Voulez-vous passer la soirée chez moi mercredi de 8 à 11 heures nous arrangerons un jour plus intime pour dîner et causer ensemble. Mille amitiés si vous me permettez ce mot". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Nicolle & Mame frères, 1814. Trois volumes in-8 (201 x 130 mm), 2 ff. n. ch., XVI pp., 348 pp.; 2 ff. n. ch., 387 pp.; 2 ff. n. ch., 415 pp. Veau blond glacé, plats encadrés d’une roulette de palmettes à froid et d’un filet noir avec pastilles dorées aux angles, dos à faux-nerfs orné de roulettes et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin brun, chaînette dorée sur les coupes et les chasses, tranches cailloutées, deux fines réparations en tête d’un volume (Simier R. du Roi).
Seconde édition française de ce plaidoyer en faveur de la culture allemande. L’édition originale, datée de 1810, avait été censurée par Napoléon Ier qui n’avait pas goûté le Portrait d’Attila dans lequel il s’était évidemment reconnu. Les exemplaires furent donc entièrement mis au pilon ou brûlés et il ne subsiste de cette première édition que quelques jeux d’épreuves. La baronne de Staël fit alors paraître son étude à Londres, où elle était exilée, en octobre 1813: le succès fut immédiat, et on s’empressa de réimprimer De l’Allemagne après la chute de l’empereur. L’ouvrage est divisé est trois parties: De l’Allemagne et des mœurs des Allemands, La littérature et les arts et La philosophie et la morale. "En faisant l’éloge de l’ailleurs, Mme de Staël dénonce avec vigueur l’épuisement et la stérilité des lettres françaises et fait l’apologie de l’enthousiasme sous toutes ses formes. Parce qu’elle prône la puissance du sentiment et donne congé à l’esthétique classique, elle livre un ouvrage résolument romantique" (Simone Balayé). C’est à la suite de cette publication que la vallée du Rhin devint un passage obligé pour les écrivains romantiques, depuis Chateaubriand jusqu’à Victor Hugo en passant par Alexandre Dumas et Gérard de Nerval. Séduisante reliure de Simier, le relieur du roi. René Simier (1772-1843), dit Simier père, originaire du Mans, fut d’abord le relieur de l’Impératrice Marie-Louise, puis"relieur du roi" sous la Restauration et ensuite sous Louis-Philippe. Il s’établit à Paris dès la fin du XVIIIe siècle. Il eut un impact considérable sur l’art de la reliure, techniquement et esthétiquement, en assurant la transition entre le Néo-classicisme et le Romantisme. Son matériel de dorure a été vendu aux enchères en juin 2010. Très bel exemplaire en reliure de l’époque signée. Escoffier, Le Mouvement romantique 1788-1850, n°234, p. 64. Quérard, La France littéraire, IX, pp. 251-252. Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, VII, col. 653. De l’Allemagne, éd. de Simone Balayé, Garnier-Flammarion, 1968. Fléty, Dictionnaire des relieurs français, p. 152.
Lib. stéréotipe chez H. Nicolle, Paris 1807, 13x20cm, 2 volumes reliés.
Deuxième édition parue la même année que l'originale. Reliure en demi basane noisette, dos lisse orné de frises, pointillés et motifs typographiques dorés comportant des petites traces de frottements, une coiffe frottée en tête, plats de cartonnage vieux rose comportant de petites taches de décoloration, coins renforcés, gardes marginalement ombrées sans gravité, reliure de l'époque. - Photos sur www.Edition-originale.com -
J.J. Paschoud, Genève An XIII (1804), 12,5x20cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi chagrin maroquiné sapin, dos à quatre nerfs sertis de filets à froid, armes et initiales dorées en queue, un petit manque sur la coiffe supérieure, plats de papier marbré. Agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Charpentier, Paris 1858, 11,5x18,5cm, relié.
Nouvelle édition. Reliure en demi basane caramel, dos lisse orné de motifs floraux dorés, pièce de titre de basane bleu marine, frises florales dorées en tête et en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées. Quelques rousseurs, ex-dono manuscrit d'un précédent proporiétaire sur une garde blanche. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Treuttel et Würtz, 1820-1821. 17 volumes in-8 demi-basane brune, dos lisse, orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre/tomaison verte, tranches teintées jaune. Dos uniformément passés. Étiquette de la bibliothèque du château de Bessinge, signature de Charles R. Tronchin sur quelques pages de titre et ex-libris H. Tronchin sur quelques volumes.
Portrait de l'auteur dessiné par Gérard et gravé par Maillet. Première édition des oeuvres complètes, en partie originale. « Mise au point par le baron Auguste-Louis de Staêl-Holstein (1790-1827) et le duc Achille-Charles-Léonce-Victor de Broglie (1785-1870), l'un, fils ainé, et l'autre, gendre de Mme de Staël, cette collection des oeuvres complètes est bien composée, soigneusement imprimée et sans fautes. Elaborée avec une véritable piété filiale et un respectueux esprit de famille, cette édition présente, du point de vue littéraire, le meilleur texte de la version définitive de chacune des oeuvres authentiques de Mme de Staël ». « La première et la meilleure des éditions collectives des Oeuvres complètes de Mme de Staël » (Longchamp). Vicaire VII, 655 ; Lonchamp, 131.
A Paris, chez H. Nicolle, à la librairie Stéréotype, 1814. 3 vol. in-8 de (4)-XVI-348 pp. ; (4)-387 pp. ; (4)-415 pp., basane racinée vert, dos lisse orné, roulette dorée d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque).
Deuxième édition française. Après avoir voyagé dans toute l'Europe, en Allemagne, en Russie, en Suède, Mme de Staël, dès la mi-septembre 1813, séjourna en Angleterre, où, toujours pourchassée par Napoléon Ier, elle fut l'hôte de Lord Lansdowne. Ayant alors, dans sa fuite, emporté l'un des exemplaires d'épreuves de De l'Allemagne, Mme de Staël, après l'avoir corrigé et muni d'une préface datée du premier octobre 1813, publia à nouveau son ouvrage chez John Murray à Londres. « En fait, à défaut de l'édition parisienne de 1813, dont il ne reste que cinq exemplaires, l'édition de Londres, 1813, est la "véritable" édition originale, car, en 1814, la deuxième édition française de Nicolle ne fera, avec d'insignifiantes corrections d'orthographe, que reproduire intégralement le texte de l'édition de 1813 et non pas celui de l'édition imprimée en 1810 ».Bel exemplaire. Escoffier, 234 ; Schazmann, 47 ; Lonchamp, 95.
Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818. 3 vol. in-8 de (8) pp. de catalogue, (III)-X-440 pp. ; (2)-424 pp. ; (2)-395-(2) pp., errata, demi-veau olive, dos lisses ornés, pièce de titre en maroquin brun (reliure moderne à l'imitation).
Édition originale posthume publiée sur le manuscrit original. La publication de cet ouvrage inspirait quelques craintes à Auguste de Staël. Voici la lettre qu'il adressait alors à l'éditeur : « Monsieur, Mr de Launay, mai 1818 le 20... Voici, Monsieur, la petite moitié du 3e vol. Je vous donnerai la 6e partie dans peu de jours ; mais je vous prie instamment de vouloir bien recommander à l'imprimerie une extrême discrétion. Je crois que vous feriez mieux de ne donner que cahier après cahier... ». Les faux-titres n'ont pas été conservés par le relieur.Longchamp, 117 ; Schazmann, 55.
Paris, "Au temple de la Vertu", 1789. 1 vol. in-8°, demi-vélin Bradel, titre en long sur pièce de basane verte. Non rogné. Reliure du XIXe siècle défraîchie. Ex-libris au contreplat de Guillaume Bodinier (Angers XIXe s.) 118 pp.
Edition parue un an après l'édition originale. Celle-ci n'avait été tirée qu'à une vingtaine d'exemplaires au format in-12. Bien que vivement impressionnée par l'oeuvre du philosophe de Genève dont elle retient essentiellement l'idée que la raison ne peut être dissociée du sentiment, la baronne de Staël conteste les idées de Rousseau concernant le rôle des femmes dans la société ou la théorie de l'homme naturellement bon perverti par la société. Quérard IX, 253.
Phone number : 02 47 97 01 40
A Lausanne en Suisse, chez Jean Mourer ; Hignou et Comp., 1796. In-8 de 376-(2) pp., demi-veau blond à petits coins de vélin, dos lisse, pièce de titre en veau rouge (reliure de l'époque).
Edition originale de deuxième émission, avec les dernières corrections. Mme de Staël avait tout juste trente ans lorsqu'elle publia cet important ouvrage, le premier de ceux qui allaient fonder sa réputation littéraire. L'ouvrage devait compter deux parties ; celle-ci, sur le bonheur des individus, et la seconde, sur le bonheur des Nations, qui ne fut jamais composée.« A peine l'ouvrage venait-il d'être publié que Mme de Staël décidait d'y apporter quelques indispensables modifications d'élocution, lesquelles entraînèrent pour l'éditeur la constitution de six cartons, en sorte que son édition se trouve représentée en deux « états » différents, bien qu'ils comportent, tous deux, le même nombre de pages et qu'ils soient agrémentés, tous deux, du même errata ».Très bon exemplaire, coiffe restaurées.Escoffier, 80 ; Schazmann, 22 ; Longchamp, 29.
Paris, , 1814-1819. 15 vol. in-8, demi-basane fauve, plats de basane marbrée, encadrement d’un filet et d’une roulette dorés, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison rouge, tête mouchetée, tranches marbrées (reliure de l’époque).
Agréable ensemble en reliure uniforme des oeuvres de Mme de Staël reconstituées par un amateur, avec une tomaison suivie de I à XV :Considérations sur les principaux événemens de la Révolution françoise, ouvrage posthume. Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818. 3 volumes. Seconde édition, publiée la même année que l’originale.Corinne ou l’Italie. Paris, Nicolle, 1818.De la Littérature considérée dans ses rapports avec les Institutions sociales. Paris, Maradan, 1818.De l’Allemagne. Paris, Nicolle, 1818.De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des Nations. Paris, Maradan, 1818.Delphine. Paris, Nicolle, 1819.Réflexions sur le suicide, suivies de La Défense de la Reine, publiée en août 1793 ; et de Lettres sur les écrits et le caractère de J.J. Rousseau. Paris, Nicolle, Mame frères, 1814. Portrait-frontispice de Mme de Staël, par Gérard. Quelques coiffes usées.
1820 Paris Nicolle a la librairie stereotype 1818, 4 volumes in12, demi chagrin vert, dos lisses, titres et filets dorés, (reliure de l'époque, (il est annoncé sur la page de titre un portrait mais mon exemplaire n(en possede pas
joli petit exemplaire
P. Maradan, 8 (1800). 2 vol. in-8, 2 ff.-LVI pages.(introd.)335 pages. 2 ff. 281 pages. Basane de l'époque, dos lisses richement orné, plats très rapés avec manque de cuir, 1 coiffe usée, coupes usées.
Edition originale très rare. (Vicaire la cite sans l'avoir vue, non citée par Carteret). Livre capital pour l'histoire du romantisme. Excepté ces plats détériorés, les dos sont en bel état et l'intérieur sans piqûres ni rousseurs.
PARIS. LIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOT FRERES. 1844. 2 OUVRAGES EN UN FORT VOLUME IN-12 (12 X 18 X 5,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + 495 ET 592 PAGES RELIURE D'EPOQUE 1/2 VEAU VERT, DOS LISSE ORNE DE FILETS ET DE FLEURONS DORES, TITRE DORE, TRANCHES MARBREES. ILLUSTRE DU PORTRAIT DE L'AUTEUR EN FRONTISPICE, LITHOGRAPHIE PAR DELPECH. LE DOS A UNIFORMEMENT VIRE AU MARRON, SINON BON EXEMPLAIRE.
Sans Mention Paris 1788 In-12 broché ( 180x110 mm ) de IV-123 pages. La liasse est insérée dans une chemise cartonnée demi skivertex bordeaux, le tout dans un étui cartonné avec liseret bordeaux.Exemplaire non rogné, mouillure marginale sur l'ensemble de l'ouvrage.Le premier ouvrage de l'auteur alors agée de 22 ans.
STAEL, Madame la Baronne de (Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, connue sous le nom de Madame de Staël).
Reference : 111105
Treuttel et Würtz, Editeurs, 1841, 2 volumes in-8 de 235x150 mm environ, Tome 1. faux-titre, frontispice, titre avec vignette, 425 pages, 1f. (table), - Tome 2. faux-titre, titre avec vignette, 504 pages, 1f. (table), demi maroquin à coins cerise, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, cuir souligné d'un filet doré, tranches de tête dorée, gardes marbrées. Des rousseurs et mouillure très claire, petits frottements sur les coupes et le cartonnage au centre des plats, cahiers 57 (p. 457-461) et 58 (p. 449-456) inversés, infime manque de papier marbré sur le dernier plat du tome 1. Complet du frontispice de Godard, enrichi de nombreuses illustrations, vignette, lettrines et culs-de-lampe par divers artistes, gravées sur bois.
Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, connue sous le nom de Madame de Staël, est une romancière, épistolière et philosophe genevoise et française née le 22 avril 1766 à Paris où elle est morte le 14 juillet 18174. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
NECKER, Jacques (1732-1804) & STAEL-HOLSTEIN, Anne Louise Germaine Baronne de (1766-1817):
Reference : 112820aaf
Genève, J.J. Paschoud, an XIII (1804), in-8°, IV + 153 p. (+ 1 Note) + 354 p. + 1 ff. (Errata), avec signet, ex-libris ‘Guiseppe del Bon’, solide reliure en plein veau d’époque, dos à la grecque un peu passé, double encadrement doré sur les plats, pièce de titre en maroquin rouge au dos.
Edition originale. La mort de Jacques Necker, le ministre des finances de Louis XVI, avait profondément affecté sa fille unique, la baronne de Staël. Revenue à Coppet de son séjour allemand, elle mit de l'ordre dans les papiers de son père et composa une biographie «Du caractère de Mr. Necker et de sa vie privée», qui figure en première partie de notre ouvrage, datée du 25 octobre 1804. Suivent une nouvelle version, remaniée par Necker en 1803, de son fameux «Sur la législation et le commerce des grains» (1775), et une série de courtes pièces intitulées «Esquisse de pensées». Le récit «Suites funestes d'une seule faute» (pp. 225-347) serait une supercherie réalisée par Mme de Staël elle-même. Lonchamp, L'Oeuvre imprimée de Madame Germaine de Staël, p. 40, n° 54; De Montet DBGV II/230; II/54; Cioranescu 47927.
Phone number : 41 (0)26 3223808
NECKER, Jacques (1732-1804) & STAEL-HOLSTEIN, Anne Louise Germaine Baronne de (1766-1817):
Reference : 113096aaf
Genève, J.J. Paschoud, an XIII (1804), in-8°, IV + 153 p. (+ 1 Note) + 354 p. + 1 ff. (Errata), avec signet, ex libris gravé héraldique ‘Charles Daubeny’, solide reliure en cuir, dos à la grecque passé, double encadrement doré sur les plats, tranches marbrées.
Edition originale. La mort de Jacques Necker, le ministre des finances de Louis XVI, avait profondément affecté sa fille unique, la baronne de Staël. Revenue à Coppet de son séjour allemand, elle mit de l'ordre dans les papiers de son père et composa une biographie «Du caractère de Mr. Necker et de sa vie privée», qui figure en première partie de notre ouvrage, datée du 25 octobre 1804. Suivent une nouvelle version, remaniée par Necker en 1803, de son fameux «Sur la législation et le commerce des grains» (1775), et une série de courtes pièces intitulées «Esquisse de pensées». Le récit «Suites funestes d'une seule faute» (pp. 225-347) serait une supercherie réalisée par Mme de Staël elle-même. Lonchamp, L'Oeuvre imprimée de Madame Germaine de Staël, p. 40, n° 54; De Montet DBGV II/230; II/544.
Phone number : 41 (0)26 3223808
1820 Paris, Treuttel et Würtz, 1820-1821, 17 tomes en 17 volumes, reliure de l'époque de demi-veau glacé havane, dos lisses ornés filets et roulettes dorées en pieds et en têtes, fleurons à froid, pièces de titres et de tomaisons de veau vert sombre, une charnière fendue au tome X, coiffes parfois frottées, les page de faux-titre et de titre du tome I manquent, sinon bon exemplaire, peu de rousseurs.
La première et la meilleure des éditions collectives des Oeuvres complètes de Mme de Staël. Vicaire (VII, 655).
STAËL-HOLSTEIN (Anne-Louise Germaine, Baronne de). NON ILLUSTRE.
Reference : 4228
(1818)
Paris NICOLLE 1818 3 Septième édition revue et corrigée. Paris, Nicolle, à La Librairie Stéréotype, 1818. 3 volumes in-12, basane fauve, dos lisse orné de trophées dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, roulette sur les coupes, tranches mouchetées, 305, 337 et 349 pp.
Madame de Staël, écrivain français (Paris 1766-1817) est la fille du banquier Necker, ministre de Louis XVI. Elle brille dans les salons, écrit des nouvelles et des romans. Elle épousa le baron de Staël, ambassadeur de Suède à la cour de France. Corinne ou l'Italie conte l'histoire d'une poétesse, Corinne (Madame de Staël ?), qui inaugure le débat sur la condition féminine, sur le droit de la femme à vivre en être indépendant et à exister en tant qu'écrivain. A l'aube du romantisme ce roman est considéré le symbole de l'amour, un traité d'esthétique et un guide de voyage puisque l'histoire se passe en Italie, en France et en Angleterre. Reliures usés, trou de vers au mors du volume 3.
STAEL Madame de, Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein
Reference : 5386
(1820)
1820 Paris, Treuttel et Würtz, 1820, 3 volumes in-12 reliés demi veau de l'époque, dos lisses ornés d'un long fer romantique dorés, titre auteur et tomaison dorés, très bon état
Edition en partie originale, avec la fin que Mme de Stael n'avait pas voulu publier de son vivant
[Chez H. Nicolle, à la Librairie Stéréotype, Chez Mame Frères] - STAEL HOLSTEIN, Mme la Baronne de ; [ DE STAEL, Germaine ]
Reference : 64638
(1814)
Seconde édition, 3 vol. in-8 cartonnage bradel rouge de l'époque, Chez H. Nicolle, à la Librairie Stéréotype, Chez Mame Frères, Paris, 1814, 2 ff., frontispice, XVI-348 pp. ; 2 ff., 387 pp. ; 2 ff. 415 pp.
Bon exemplaire dans son cartonnage d'origine, avec un portrait ajouté en frontispice (petits frott. en coiffes et coupes, bon exemplaire par ailleurs). Vicaire, VII, 653