Genève; Paris, J. J. Paschoud; Maradan, 1798. 2 tomes en un volume in-12 de 240; 232-4 pages, demi-basane brune à coins, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre et tomaison beige et brun, tranches vertes, plats frottés. Ancienne inscription à l'encre "d'Ivernois, maire de Colombier", et étiquette "d'Ivernois, Maire de Colombier".
Adélaïde-Marie-Emilie Filleul, puis Adélaïde, comtesse de Flahault de la Billarderie, puis Adélaïde de Souza, désignée sous le nom de Madame de Flahault, puis de Madame de Souza, née le 14 mai 1761 à Paris et morte dans la même ville le 19 avril 1836, est une femme écrivain, moraliste féministe et salonnière française, nous dit wiki. De la bibliothèque de César d'Ivernois, ami de Mme de Charrière. "Par ailleurs, il est connu qu'Adèle de Senange, ou lettres de Lord Sydenham de Mme de Souza joue un grand rôle dans le roman d'Isabelle de Charrière [Trois Femmes] : Théobald s'identifie à un tel point à Lord Sydenham, que lors d'une lecture à voix haute d'une scène de bal où Adèle se laisse aller à danser avec un autre homme que le lord anglais, il s'emporte et jette le roman au feu" in Vivre libre et écrire: anthologie des romancières de la période révolutionnaire, 1789-1800, Huguette Krief.
1808 Paris : H. Nicolle,1808,- 2 vol. in-12 ,1/2 veau à coins ,dos un peu abimés (restaurable) ,182+161p. édition originale.,
texte frais ,dans l'état Edition Originale (Barbier, II, 322).
Paris, Alexis Eymery, 1821. 6 vol. in-8°, basane verte, dos lisses ornés de filets, roulettes et fleurons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, encadrement d'un filet et d'une roulette dorés sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches jonquille jaspées de rouge. Reliure de l'époque, dos légèrement insolés, une coiffe élimée, un coin émoussé. Agréable exemplaire. Ex-libris héraldique au contreplat de Mouchy. 10 fig. hors-texte de Julie Ribault gravées en taille-douce par Simonet, Courbe et Giraldon, (2) ff., 457 pp.; (2) ff., 396 pp.; (2) ff., 486 pp.; (2) ff., 412 pp.; (2) ff., 343 pp., (1) p. Rousseurs éparses.[C49]
Edition collective des oeuvres de Madame de Souza, illustrée de jolies gravures d'après Julie Ribault. Madame de Souza fut l'une des plus significatives représentantes du "Sentimental Gothic", à l'opposé des horreurs contenues dans les romans de Radcliffe. Cette édition comprend : Adèle de Sénange - Charles et Marie - Eugénie et Mathilde - Eugène de Rothelin - La comtesse de Farcy - Emilie et Alphonse - Mademoiselle de Tournon. Quérard IX, 236.
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Chez L. Deconchy., à Londres 1811, in-12 (10,5x18cm), (2) 257pp. et (2) 297pp. et (2) 279pp., 3 volumes reliés.
Cette édition est parue en même temps que l'édition originale de Paris, chez Shoell. Cette édition semble moins courante que la parisienne, et ne se trouve d'ailleurs que dans les catalogues anglais. Reliures en demi veau caramel à coins. Dos lisse à filets dorés. Pièce de titre en veau noir. 2 coiffes supérieurs légèrement élimées. Frottements. Madame de Souza fut une des femmes les plus intelligentes sous le règne de Louis XVI durant lequel elle tint salon, elle fut forcée de quitter la France en 1793, devint bientôt veuve (son mari fut guillotiné), puis se remaria en 1802. Ses romans, empreints de l'esprit et de la manière de la fin du XVIIIe connurent un franc succès. Ils sont malheureusement peu étudiés aujourd'hui et mériteraient une réhabilitation. « Dans Eugénie et Mathilde, où elle a peint l'impression des premiers événemens de la révolution sur une famille noble, il est permis de lui attribuer une part du sentiment de Mathilde, qui se dit ennuyée à l'excès de cette révolution, toutes les fois qu'elle n'en est pas désolée. on trouve dans celui d'Eugénie et Mathilde, qui parut seulement en 1811, des reflets non moins frappans de la nature du nord, des rivages de Hollande, des rades de la Baltique, où se prolongeait tristement l'exil de Mme de Flahaut (le premier mariage de Mme de Souza). Eugénie et Mathilde, que nous avons déjà beaucoup cité, est le plus long et le plus soutenu des ouvrages de l'auteur. L'auteur y a représenté au complet l'intérieur d'une famille noble pendant les années de la révolution. Dans Eugénie et Mathilde, Mme de Souza s'est épanchée personnellement plus peut-être que partout ailleurs. » (Extraits de Sainte-Beuve, Revue des deux mondes, T1, 1834). - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Maradan 1802 In-12 Broché Bon
Couverture de papier muet, vieux jaune de l'époque, étiquette manuscrite au dos, référence sur le plat ; 155pp ; Edition Originale de ce roman qui décrit les moeurs de la société britannique à travers le journal intime d'un homme de bonne famille. Adélaïde de Souza (1761-1836), née Filleul fut l'une des principales figures féminines de la littérature de son époque; ses oeuvres furent éditées après sa mort par Sainte Beuve en 1843, bonne condition, intérieur bien frais à toutes marges ; tache dans le bas sur les 3 premiers feuillets.
De l'Imprimerie de Crapelet. Paris. Maradan. An X - 1802. In-12 (100 x 162mm) dos lisse orné de fleurons et coins veau caramel, tranches marbrées, 155 pages. Pâles rousseurs aux dernières pages sinon bel exemplaire en reliure XIXe simple et élégante. Edition originale. Grand et bel ex-libris armorié avec la devise suivez raison, et l'adresse de Westport House, sans doute d'un membre de la famille de John Browne, pair d'Irlande.
Chénier a dit d'Adélaïde de Souza, qu'elle était de ces femmes qui figurent avec le plus de distinction parmi les romanciers modernes. Elle fut en effet une des principales femmes de lettres de son époque.
Paris, H. Nicolle, de l'impr. des frères Mame, 1808 2 volumes in-12 de (2)ff., 182pp. - (2)ff.,161pp., broché sous couvertures d'attente muettes vieux rose, pièces de titres imprimées, entièrement non rogné, étui dos de chagrin havane.
Édition originale. L'œuvre de Mme de Souza baigne dans la nostalgie d'une société raffinée détruite par la Révolution, mais sans pour autant l'idéaliser. Par exemple, orpheline, Mme de Souza avait conservé du couvent un plutôt bon souvenir, et cependant elle ne nous laisse jamais oublier que si la vie religieuse pouvait parfois constituer un refuge, c'était aussi l'épée de Damocles par quoi étaient contraintes les jeunes filles. Considéré avec Adèle de Sénange (1794) comme l'un des deux meilleurs romans de son auteure, Eugène de Rothelin reprend ses thèmes de prédilection: l'amour contrarié et les servitudes liées à la condition féminine. Bel exemplaire broché, sous couvertures d'attente de l'époque. Monglond, La France révolutionnaire et impériale, VII, 1243-1244.
1 volume in-8° relié demi-veau cacao, dos à nerfs décoré, pièce de titre de maroquin rouge. VII, 579 p. gravure sur acier hors-texte. Petites traces de frottement en reliure sans gravité. Rousseurs. Contient : Adèle de Sénange. Aglaé. Eugène de Rothelin. Charles et Marie. Émilie et Alphonse. - L'ouvrage est précédé d'un extrait des Portraits littéraires de Sainte-Beuve
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Paris, Nicolle, Impr. des Frères Mame, Paris, Nicolle, Impr. des Frères Mame1808 ; 2 tomes en 1 vol. in-12, demi-basane fauve mouchtée, fil. dor., pièce rouge. (Reliure de l’époque) 2 ff., 182 pp. - 2 ff., 161 pp.ÉDITION ORIGINALE.“Eugène Rothelin est comme le roman de chevalerie du XVIIIe siècle. Le héros du livre est le modèle auquel aurait dû aspirer tout homme bien né de ce temps-là et qui, au milieu d’un monde de convenances et d’égards, a ses allégresses, ses douleurs et ses émotions...” Maricourt. Madame de Souza et sa famille p. 261 qui s’attarde sur le personnage de la vieille maréchale d’Estouville “délicieusement coquette sous ses cheveux blancs, raillant avec malice les jeunes qui entourent son fauteuil, elle est l’Expérience qui sourit doucement aux illusions de la jeunesse (...) Elle est enfin ce type accompli et disparu de la vieille femme qui savait se faire aimer et dont on respectait les arrêts comme des oracles...” - Girault de St. Fargeau II, p. 317-18 est séduit par ce roman où l’on ne trouve “ni des aventures tragiques, ni des guerres civiles, ni de grands crimes, ni des échafauds dressés. L’auteur a sagement pensé qu’un roman ne devait être autre chose que le tableau des mœurs domestiques, l’histoire de la famille et qu’il était au moins inutile d’y rappeler les grandes agitations, les révolutions des sociétés.”
Paris, Maradan Impr. de Crapelet, Paris, Maradan Impr. de Crapeletan X - 1802 ; in-12, cartonnage bradel papier marbré vert, pièce brune, non rogné. (Goy et Vilaine) 155 pp.ÉDITION ORIGINALE du troisième roman de l’auteur, publié l’année où Madame de Flahaut, femme aux principes quelque peu instables, épouse le riche aristocrate portugais José Maria de Souza, ambassadeur du Portugal à Paris. “Dans cette charmante nouvelle, l’auteur semble avoir voulu imiter la manière de Sterne” dit Girault de St. Fargeau dans Revue des romans II, p. 317. C’est le journal de Charles Lenox, relatant ses pensées secrètes, ses actions. Orphelin de sa mère, il vit à la campagne avec son père. Ils font connaissance avec un seigneur du voisinage, lord Seymour, et ses trois filles. L’aînée aime les chevaux et la chasse, la seconde, élevée par un tante riche, fait la spirituelle et la savante. Charles devient amoureux de Marie, la plus jeune, la plus discrète. Il l’épouse après quelques incidents causés par la résistance de la famille et par une jalousie d’amant. “Aimable et bonne Marie, tu as vaincu mes préventions, détruit ma susceptibilité, calmé ma jalouse inquiétude ; je voulais te dominer, ta douceur m’a soumis.” Avec cet aveu s’achève le journal de Charles. Exemplaire finement relié à toutes marges, qq. mouillures marginales. Sur un plat de la couv. muette conservé, ex-libris manuscrit : Mde De Ste Colombe, née Courais.
Paris, Werdet et Lequien fils, 1827. 2 tomes en 1 vol. in-32, demi-veau rouge, dos à nerfs orné de fleurons dorés, de roulettes et de filets dorés, titre et tomaison noircies, tranches marbrées. 2 frontispices h.-t. et 2 titres gravés h.-t. ornés d'une vignette, (2) ff., 178 pp.; (2) ff., 190 pp. Rousseurs.[D40]
De la collection des meilleurs romans français, dédiée aux Dames. Madame de Souza fut l'une des plus significatives représentantes du "Sentimental Gothic", à l'opposé des horreurs contenues dans les romans de Radcliffe. Composé en 1793, ce roman avait paru pour la première fois en français chez Maradan en 1798. Vicaire II, 793.
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s.d. 1 p. in 8°.
Elle lui a écrit plusieurs fois à Amsterdam sans avoir de réponse et est inquiète «que vous ne me croyez capable d’oublier les bons soins, et la complaisance avec laquelle vous nous avez secourus et accompagnés en Hollande.» Elle confie cette lettre à M. de Brett, «je n’y ajouterai rien ignorant si elle vous parviendra…»Adélaïde de Flahaut n’émigra qu’en septembre 1792, d’abord en Angleterre où elle connut une vie difficile avant que le succès de son premier roman Adèle de Senange ne la sorte quelque temps de ses difficultés financières. Ses ressources épuisées et trouvant la vie en Angleterre trop dispendieuse, en août 1794 elle partit en Hollande où elle vécut tout aussi difficilement. Elle ne regagna la France qu’en 1797.
Paris, Maradan, 1802 ; in-12 de 155 pp, reliure de l'époque demi-maroquin vert à coins, roulette dorée, dos lisse orné de faux nerfs et de fleurons, tranches marbrées.
Édition originale rare. L'auteur, peut-être fille de Louis XV, maîtresse de Talleyrand et grand-mère du duc de Morny, fut l'une des femmes de lettres en renom au début du XIXe siècle. Bel exemplaire. Ex-libris héraldique de Lady Elizabeth Whitbread, épouse d'un important membre de la chambre des Communes.
s.d. 1 p. in 4° et 1 p. in 8°.
— «Dans la lettre que vous m’avez écrit, Monsieur en l’an 7, vous m’avez mandé avoir envoyé précédemment à Deboff quatre cents exemplaires d’Emilie et Alphonse. — Si vous voulez me donner des livres pour leur valeur à choisir sur votre catalogue ainsi que monsieur Quatremère me le propose de votre part, je serai très satisfaite de cet arrangement. Je vous prie de croire, monsieur, à tous les sentiments d’estime et d’intérêt que vous m’avez inspirés et que je conserverai toujours.»— «Je reconnais avoir reçu du citoyen Pougens libraire et membre de l’Institut, la somme de cent trente neuf livres à Paris 19 fructidor an 7. J’irai vous voir […] au premier jour. En attendant je maudis grandement votre Deboffe et vous valez bien mieux.»
[Charpentier] - SOUZA, Madame de ; [ DE SOUZA Comtesse de FLAHAULT DE LA BILLARDERIE, Adélaïde ]
Reference : 64646
(1840)
Nouvelle édition, précédée d'une Notice sur l'Auteur et ses Ouvrages par M. Sainte-Beuve, 1 vol. in-12 reliure plein maroquin rouge, dos ) 5 nerfs dorés richement orné, filets dorés d'encadrement et riche décor aux petits fers en plats, double filet doré en plats, chasses richement ornées, toutes tranches dorées, reliure signée de Thompson, Charpentier, Paris, 1840, 2 ff., XIX-477 pp. et 1 f. n. ch.
Superbe exemplaire relié par Thompson, enrichi d'un billet autographe signé de l'auteur : "attendez moi encore quatre ou cinq jours monsieur et je vous arrive triomphante. mais je n'oublierai jamais toutes vos complaisances et obligeances pour moi soyez-en bien persuadé". La mère d'Adélaïde de Souza aurait été un maîtresse de Louis XV ; ayant tôt perdu ses parents, Adélaïde de Souza (1761-1836) fait ses études au couvent et épouse à sa sortie le comte Charles-François de Flahaut de la Billarderie. Elle réside alors au Louvre et commence à y écrire "Adèle de Sénange", roman d'une jeune fille mariée à un homme beaucoup plus âgée qu'elle. Adélaïde sera pendant dix ans la maîtresse du jeune Talleyrand, de 1783 à 1792, et son salon accueillera bien des personnalités du temps. Au début de la Terreur, elle s'enfuit en Angleterre, alors que son mari le comte de Flahault est guillotiné après s'être rendu lui-même au Tribunal révolutionnaire pour épargner son avocat qui avait permis son évasion. Pour vivre en exil et pourvoir à l'éducation de son fils Charles (dont la paternité est généralement attribuée à Talleyrand), elle publie "Adèle de Sénange" qui connaît un grand succès. Rentrée en France en 1797 grâce à Talleyrand, elle épouse en 1802 un riche veuf portugais, José Maria de Sousa. Elle fréquente les salons et favorise la liaison de son fils Charles avec Hortense de Beauharnais, dont naîtra Charles de Morny. A la fin de sa vie, elle se consacrera à l'éducation de son petit-fils, future éminence grise de Napoléon III. Bel exemplaire (la notice sur Madame de Souza a été placé par erreur entre le premier et le second cahier, qq.rouss., parfait état par ailleurs). Vicaire,VII, 637, ; Fléty, 168
1808 Paris, Chez Nicolle, 1808, 2 tomes reliés en un volume in 12, demi-veau brun ancien, dos lisse orné de filets dorés, 182 et 161 pages ; cachet-ex-libris.
Edition Originale (Barbier, II, 322). ...................... Photos sur demande ..........................
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