s.d. 1 p. in 8°.
Elle lui a écrit plusieurs fois à Amsterdam sans avoir de réponse et est inquiète «que vous ne me croyez capable d’oublier les bons soins, et la complaisance avec laquelle vous nous avez secourus et accompagnés en Hollande.» Elle confie cette lettre à M. de Brett, «je n’y ajouterai rien ignorant si elle vous parviendra…»Adélaïde de Flahaut n’émigra qu’en septembre 1792, d’abord en Angleterre où elle connut une vie difficile avant que le succès de son premier roman Adèle de Senange ne la sorte quelque temps de ses difficultés financières. Ses ressources épuisées et trouvant la vie en Angleterre trop dispendieuse, en août 1794 elle partit en Hollande où elle vécut tout aussi difficilement. Elle ne regagna la France qu’en 1797.
Paris, Werdet et Lequien fils, 1827. 2 tomes en 1 vol. in-32, demi-veau rouge, dos à nerfs orné de fleurons dorés, de roulettes et de filets dorés, titre et tomaison noircies, tranches marbrées. 2 frontispices h.-t. et 2 titres gravés h.-t. ornés d'une vignette, (2) ff., 178 pp.; (2) ff., 190 pp. Rousseurs.[D40]
De la collection des meilleurs romans français, dédiée aux Dames. Madame de Souza fut l'une des plus significatives représentantes du "Sentimental Gothic", à l'opposé des horreurs contenues dans les romans de Radcliffe. Composé en 1793, ce roman avait paru pour la première fois en français chez Maradan en 1798. Vicaire II, 793.
Phone number : 02 47 97 01 40
1808 Paris : H. Nicolle,1808,- 2 vol. in-12 ,1/2 veau à coins ,dos un peu abimés (restaurable) ,182+161p. édition originale.,
texte frais ,dans l'état Edition Originale (Barbier, II, 322).
Paris, Maradan Impr. de Crapelet, Paris, Maradan Impr. de Crapeletan X - 1802 ; in-12, cartonnage bradel papier marbré vert, pièce brune, non rogné. (Goy et Vilaine) 155 pp.ÉDITION ORIGINALE du troisième roman de l’auteur, publié l’année où Madame de Flahaut, femme aux principes quelque peu instables, épouse le riche aristocrate portugais José Maria de Souza, ambassadeur du Portugal à Paris. “Dans cette charmante nouvelle, l’auteur semble avoir voulu imiter la manière de Sterne” dit Girault de St. Fargeau dans Revue des romans II, p. 317. C’est le journal de Charles Lenox, relatant ses pensées secrètes, ses actions. Orphelin de sa mère, il vit à la campagne avec son père. Ils font connaissance avec un seigneur du voisinage, lord Seymour, et ses trois filles. L’aînée aime les chevaux et la chasse, la seconde, élevée par un tante riche, fait la spirituelle et la savante. Charles devient amoureux de Marie, la plus jeune, la plus discrète. Il l’épouse après quelques incidents causés par la résistance de la famille et par une jalousie d’amant. “Aimable et bonne Marie, tu as vaincu mes préventions, détruit ma susceptibilité, calmé ma jalouse inquiétude ; je voulais te dominer, ta douceur m’a soumis.” Avec cet aveu s’achève le journal de Charles. Exemplaire finement relié à toutes marges, qq. mouillures marginales. Sur un plat de la couv. muette conservé, ex-libris manuscrit : Mde De Ste Colombe, née Courais.
Paris, Nicolle, Impr. des Frères Mame, Paris, Nicolle, Impr. des Frères Mame1808 ; 2 tomes en 1 vol. in-12, demi-basane fauve mouchtée, fil. dor., pièce rouge. (Reliure de l’époque) 2 ff., 182 pp. - 2 ff., 161 pp.ÉDITION ORIGINALE.“Eugène Rothelin est comme le roman de chevalerie du XVIIIe siècle. Le héros du livre est le modèle auquel aurait dû aspirer tout homme bien né de ce temps-là et qui, au milieu d’un monde de convenances et d’égards, a ses allégresses, ses douleurs et ses émotions...” Maricourt. Madame de Souza et sa famille p. 261 qui s’attarde sur le personnage de la vieille maréchale d’Estouville “délicieusement coquette sous ses cheveux blancs, raillant avec malice les jeunes qui entourent son fauteuil, elle est l’Expérience qui sourit doucement aux illusions de la jeunesse (...) Elle est enfin ce type accompli et disparu de la vieille femme qui savait se faire aimer et dont on respectait les arrêts comme des oracles...” - Girault de St. Fargeau II, p. 317-18 est séduit par ce roman où l’on ne trouve “ni des aventures tragiques, ni des guerres civiles, ni de grands crimes, ni des échafauds dressés. L’auteur a sagement pensé qu’un roman ne devait être autre chose que le tableau des mœurs domestiques, l’histoire de la famille et qu’il était au moins inutile d’y rappeler les grandes agitations, les révolutions des sociétés.”
Paris, Maradan, 1802 ; in-12 de 155 pp, reliure de l'époque demi-maroquin vert à coins, roulette dorée, dos lisse orné de faux nerfs et de fleurons, tranches marbrées.
Édition originale rare. L'auteur, peut-être fille de Louis XV, maîtresse de Talleyrand et grand-mère du duc de Morny, fut l'une des femmes de lettres en renom au début du XIXe siècle. Bel exemplaire. Ex-libris héraldique de Lady Elizabeth Whitbread, épouse d'un important membre de la chambre des Communes.
1808 Paris, Chez Nicolle, 1808, 2 tomes reliés en un volume in 12, demi-veau brun ancien, dos lisse orné de filets dorés, 182 et 161 pages ; cachet-ex-libris.
Edition Originale (Barbier, II, 322). ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69