Le peintre Gustave Courbet, maître de l’art réaliste décède en exil en Suisse à La Tour‑de‑Peilz le 31 décembre 1877. Sa dépouille ne reviendra à Ornans, sa ville natale, qu’en 1919 dans un quasi-anonymat. Certains de ses tableaux trop « crus » et son anticléricalisme, sa participation aux événements de la Commune et sa responsabilité prétendue dans la chute de la colonne Vendôme sont encore présents dans les esprits : Gustave Courbet est rangé au purgatoire des artistes. <br data-mce-fragment="1"> À Ornans cependant, des initiatives sont prises pour revaloriser son œuvre, mais il faudra attendre 1971 pour qu’un musée lui soit dédié dans sa ville natale, une étape décisive dans la réhabilitation du peintre, franchie grâce aux actions menées par l’Association des Amis de Courbet – devenue aujourd’hui l’Institut Gustave Courbet. <br data-mce-fragment="1"> Ce « retour de Courbet au pays : de La Tour-de-Peilz à Ornans », nous avons souhaité l’éclairer par de nombreux documents inédits dans ce premier volume de la collection « Gustave Courbet, chronique d’une réhabilitation ». <br data-mce-fragment="1"> D’autres volumes suivront et permettront d’élargir le propos dans le temps et dans l’espace pour reconsidérer l’œuvre de l’artiste et son accueil, tant en France qu’à l’étranger. Milan, 2022 SilvanaEditoriale 192 p., illustrations couleur, broché. 17 x 23,5
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