Paris, H.-L. Delloye, 1841, in-8°, XL + 440 p., çà et là quelques rousseurs, avec signet, solide et élégante reliure romantique en demi-maroquin bleu marine à coins, dos richement estampé à la plaque, beau papier marbré caillouté ‘oeil-de-chat’ recouvrant une partie des plats, tranches marbrées, très bel exemplaire en parfait état.
Deuxième édition du chef-d'oeuvre oublié d'Alexandre Soumet, dans une magnifique reliure à l'état fleur de coins de provenance belge. “Quand le drame romantique s'impose et que la Révolution de 1830 le prive de ses emplois, le poète abandonne la scène et consacre dix années à composer une oeuvre grandiose, la «Divine épopée», qu'il publie en 1840. En douze chants et douze mille vers, imitant tour à tour le «Paradis perdu» de Milton et la «Messiade» de Klopstock, il chante la descente aux Enfers du Christ qui, en une nouvelle rédemption, ouvre aux damnés les portes ciel. Ce livre étrange, dantesque, émaillé de hardiesses bizarres et de mièvreries, plein de disparates, n'obtient qu'un succès d'estime: son caractère visionnaire et prophétique annonce cependant le Victor Hugo de l'exil.” Beaumarchais 2192; Quérard LFC VI/400. Image disp.
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