Paris, Jean Petitpas, 1615; in-8, 74 pp., un f. n. ch. d'approbation, cartonnage de papier bouteille à la Bradel (rel. du XIXe). Coiffes et coins abîmés.
Unique édition de cette harangue prononcée (ou non) dans le contexte des États généraux de 1614-1615, qui s'étaient saisis de cette question, à l'initiative du clergé, dès la deuxième séance du 4 novembre 1614. Les États n'obtinrent que la publication, et non sa réception comme loi de l'État : source de tensions entre l’ecclésiologie romaine et l’ecclésiologie gallicane, le Concile ne sera jamais reçu officiellement en France en raison de l’opposition irréductible du Parlement de Paris, mais il fut appliqué par les évêques français dès les années 1580. L’assemblée du clergé de 1615, elle, prit collégialement la décision de l’accepter.Sinon, étrange personnage que ce Georges de Soulas, dit Sovisse ou de Sovisse (un surnom probablement), né vers 1574, et qui fut pasteur réformé de la communauté protestante de Bois-le-Roi. Ayant quitté son église "sans congé" régulier dans l’automne 1610, il fut déposé par le Synode national de Privas, abjura (il était en négociations sur le sujet depuis 1606), et reçut de l’Assemblée du clergé une pension de 400 livres. Il écrivit ensuite une Déclaration sur le sujet de sa conversion (1613) .Ce fut en outre le père du célèbre acteur Floridor (Josias de Soulas, 1608-1671). Cioranescu, XVII, 63 493. Cf. Haag IX, 295. Absent de Welsh comme de SHF.Ex-libris manuscrit d'Auguste Le Chevallier (à la page 74). Exemplaire de la bibliothèque de Van der Mulhen, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. La vente de cette collection eut lieu en janvier 1852. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT