Caen Chalopin fils s.d. [1824] in-8 broché, couverture imprimée
27 pp., une petite collette d'errata, 5 planches hors-texte.Frère II, 533. Tirage limité à 300 exemplaires. Deuxième édition de la Description de la chasuble de S. Regnobert, avec l'explication d'une inscription arabe, à Bayeux (1820, avec seulement deux planches). Ce vêtement, conservé dans une cassette d'ivoire recouverte d'inscriptions arabes, fait partie du trésor de la cathédrale de Bayeux.John Spencer Smith (1769-1845) séjourna 25 ans à Caen et publia de nombreuses monographies en français, sur des sujets régionaux, ou autres
Caen A. Hardel 1838 in-18 demi-basane bouteille, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, tranches mouchetées [Rel. de l'époque]
[4]-viii-160-vi pp.Seulement deux exemplaires de cette édition au CCF (Caen et Bayeux). Tirage limité à 500 exemplaires. La première édition de ce petit manuel était parue en 1819 ; l'ouvrage fut réimprimé en 1825, 1838 et encore en 1855. Mais le début du XIXe siècle fut réellement l'apogée de ce jeu, qui vit l'apparition de nombreuses variantes et formes dérivées.John Spencer Smith (1769-1845) séjourna 25 ans à Caen et publia de nombreuses monographies en français, sur des sujets régionaux, ou autres.Belle vignette ex-libris gravée par A. Hardel, contrecollée sur les premières gardes
Bruxelles, Société typographique belge / Ad. Wahlen et Cie, 1837. Un vol. a format gd in-16 (156 x 107 mm) de 177 pp. Reliure de l'époque de demi-veau glacé fauve à petits coins, dos lisse orné de filets en pointillés dorés, doubles filets dorés et à froid, fleurons dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, tranches mouchetées.
''Le but de cet ouvrage est de réunir sous un même point de vue toutes les lois du Whist, que l'on peut appeler invariables, telles qu'elles se trouvent dans les plus anciennes autorités, et telles qu'elles sont encore en vigueur dans les clubs ou salons de jeu en Angleterre ; de donner les règles de convention répandues dans un grand nombre de livres, d'ajouter les changements et éclaircissements nécessaires pour rendre faciles aux commençants les meilleures maximes de ce jeu''. De la bibliothèque de Nils Gyldenstolpe ; avec son ex-libris armorié contrecollé au revers du premier plat. Barbier II, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 997 - Quérard IX, La France littéraire, p. 196. Angles légèrement élimés. Papier très légèrement oxydé. Du reste, très belle condition. Peu courant.
Caen Hardel 1838 in-18 br., couv. impr
2 ff.n.ch., VIII, 160 et VI pp. de bibliographie. Très rare. Bon exemplaire
In-8, demi chagrin, dos à nerfs, titre doré. 1er ouvrage: Caen, Chalopin, sans date (circa 1825). 27 pp. Seconde édition illustrée de 5 planches hors texte (à noter que 2 de ces planches sont en double, on les retrouve au début et à la fin du 2ème ouvrage). Tirage limité numéroté à 300 exemplaires, celui-ci portant le numéro 35. Envoi autographe signé de l'auteur en dessous de la justification du tirage et mention manuscrite sur 1 feuillet blanc entre le faux-titre et le titre "Monsieur de Gerville, membre de plusieurs académies, Valognes, Normandie". cette mention est certainement écrite par la même main. Ouvrage truffée d'une lettre autographe signée de l'auteur, adressée à Mr de Gerville. 1 p in-8. 2ème ouvrage: Caen, 1824, Chalopin. 8 pp. 3ème ouvrage: Caen, Chalopin; Paris, Lance, 1827. 40 pp. Tirage limité numéroté à 300 exemplaires, celui-ci portant le numéro 87. Envoi autographe signé de l'auteur à Mr. de Gerville sous la justification du tirage. Ouvrage truffé d'une lettre autographe signée, adressée à Mr. de Gerville, 3 pp in-8. 4ème ouvrage: Caen, Chalopin, 1827. 14 pp. Tirage limité numéroté à 200 exemplaires, celui-ci portant le numéro 36. Envoi autographe signé de l'auteur à Mr. de Gerville sous la justification du tirage. 1 coin tordu, brunissures au de la page 9 à 27 du 1er ouvrage, mouillure au 2ème ouvrage, quelques rousseurs.
Charles du Hérissier de Gerville (1769-1853), à qui appartenait cet exemplaire, est né à Gerville-la-Forêt dans une famille de la vieille noblesse cotentine, Gerville émigre en 1792 pour rejoindre les armées du duc de Bourbon. Rapidement démobilisé, il se lie en Angleterre avec plusieurs savants et s’initie auprès d’eux aux sciences naturelles et à l’archéologie. Revenu en Normandie en 1801, il s’établit à Valognes en 1811 et entreprend alors de vastes recherches sur la géologie, la faune et la flore, sur les antiquités romaines et les monuments du Moyen-âge. Menant d’incessantes excursions dans le département de la Manche, il en étudie les églises et les châteaux et fonde sur ce terrain les premières bases méthodologiques de la science archéologique française. Maître du jeune Léopold Delisle, ami et correspondant d’Arcisse de Caumont, il contribue à l’essor des sociétés savantes et diffuse largement par leur intermédiaire le fruit de ses recherches. On suit en particulier à travers ses écrits la formation, puis la diffusion, du qualificatif d’art « roman« , terme devenu universel pour désigner les créations artistiques et littéraires des XIe et XIIe siècles de l’Europe occidentale.