Par J.C.L. Simonde de Sismondi.Édition originale. A Paris, chez Treuttel et Würtz, libraires. A Strasbourg, même Raison de Commerce - 1835 - vij, 440 et 440 pages. Ex-libris de la bibliothèque Marchal.Reliure bradel demi-vélin à coins de l'époque. Dos lisse orné et doré avec pièces de titre et de tomaison vertes. Tranches jaspées. Petits frottements aux plats. Rares rousseurs. Bonne condition pour cet exemplaire joliment relié. Format in-8°(21x13).Jean Charles Léonard Simonde de Sismondi (1773-1842), est un historien, essayiste politique et économiste suisse.
Genève, Alex. Julien, 1971, gr. in-8°, xi-211 pp, index, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Mémoires et documents publiés par la Société archéologique de Genève, t. XLIV)
"Lorsqu'en 1801 Chaptal décida un recensement général de la population, de nombreuses statistiques furent publiées par les préfets sur leurs départements. Celle du Léman, préparée par Sismondi, ne fut cependant pas présentée au gouvernement français, par suite de la mort du préfet, puis des obstacles politiques rencontrés à Genève. Le manuscrit passa dans la famille du fils adoptif de Sismondi, puis à la bibliothèque de Pescia, en Toscane. Dans sa présentation, P. décrit la Genève de l'époque, rappelle la genèse du texte de Sismondi, et en analyse les différents aspects. Pour lui, la Statistique n'apporte pas seulement une importante contribution à l'histoire de Genève et à la biographie intellectuelle de Sismondi, mais, en combinant la statistique, l'économie, la morphologie rurale et urbaine, ainsi que leur interprétation culturelle et sociologique, elle peut être considérée comme une des premières manifestations des sciences sociales naissantes. Influencé par Smith, Arthur Young et Sir John Sinclair, Sismondi traite, dans une première partie, du pays et de ses habitants (territoire et population, agriculture, industrie et commerce, beaux-arts, sciences, mœurs, instruction publique, histoire) et, dans une seconde, de son administration (justice, armée, finances, routes et navigation, hospices et hôpitaux). P. souligne l'importance de l'introduction où S. définit le champ de l'économie politique, qui doit recouvrir, selon lui, la totalité sociale, tout en reconnaissant qu'il ne possédera jamais la « science du gouvernement » telle qu'il la conçoit, et où il montre que le rôle de la science sociale est « d'opérer une révolution non pas dans la science, mais dans les choses »." (J. He., Population, 1973)
Paris, chez Treuttel et Würtz, 1822. 3 volumes in-12. VIII. 231pp. + 2ff. 228pp. 1f. + 2ff. 252pp. 1f. Demi-basane à coins, dos lisses ornés (Reliure de l'époque usagée: Plats supérieurs déreliés, petits manques de cuir au dos, plats et coiffes frottés). Rousseurs. Ouvrage sur le Moyen-Âge de l'économiste et historien, Simonde de Sismondi. Ex-libris héraldique de l'Écossais James Hill (1782-1867). Autre ex-libris de l'université de Keele.
Baden im Aargau, Hasler, Lith., 1871, Blattgr. 33x23 cm, Portrait + 2 Bl. Text in deutscher Sprache v. Alfr. Hartmann, 1 Blatt.
Aus: Gallerie berühmter Schweizer der Neuzeit. Bilder v. Fr. und H. Hasler. 2. Band.
Phone number : 41 (0)26 3223808
[Treuttel et Würtz] - SIMONDE DE SISMONDI, Jean Charles Léonard
Reference : 64246
(1821)
31 vol. in-8 reliure de l'époque demi-veau blond, dos lisse, Treuttel et Würtz, Paris, 1821-1844
Rare exemplaire bien complet des 31 tomes (le tome 31 étant la table alphabétique générale) de l'impressionnante "Histoire des Français" de l'économiste et historien suisse Jean de Sismondi (1773-1842). Influencé dans ses débuts par Adam Smith et Ricardo, il s'en distingue en 1819 en publiant ses "Nouveaux principes d'économue politique", dans lesquels il critique un libéralisme générateur de crises de surproduction affectant durement les populations. S'étant intéressé à l'histoire des Républiques italiennes au moyen-âge, Sismondi fut ensuite conduit à se tourner vers l'histoire de la France qui influença tant l'histoire de l'Europe. Protestant, il se veut rationaliste et critiquera l'Histoire de France de Jules Michelet auquel il écrira : "Je n'ai pas besoin de vous dire que je suis protestant et reste rationaliste en sorte que l'avidité de foi qui vous fait adopter avec d'autant plus d'ardeur, d'autant plus d'émotion une croyance qu'elle est plus mystique, est une disposition toute contraire à celle avec laquelle j'ai considéré les mêmes faits". Etat satisfaisant (manques de cuir en dos de volumes, bon état par ailleurs).
Paris, Michel Lévy frères, 1863 in-12, [4]-IV-407 pp., broché.
Contient essentiellement la correspondance de l'historien avec la comtesse d'Albany, de 1807 à 1823, éditée d'après un manuscrit appartenant à la bibliothèque du Musée Fabre de Montpellier. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Chez J. J. Paschoud, à Genève 1803 (An XI), in-8 (12x20cm), (4) LXXXV (1bc.) 348pp. et (4) 448pp., 2 volumes reliés.
Rare édition originale. Reliures de l'époque en pleine basane blonde racinée. Dos lisses ornés de deux fers et deux caissons à la grotesque. Pièces de titre en maroquin rouge. Pièces de tomaison à la cire noire, mais très frottées et décolorées. Coiffes de tête et de queue très finement restaurées, ainsi que les mors en tête et queue et les coins. Estafilade sur un plat. Bel exemplaire bien frais. uvre d'économie politique, discipline que l'auteur considère comme la plus haute des sciences, puisqu'elle est - selon lui - destinée au bonheur de l'individu. Initialement commentaire systématique de l'uvre d'Adam Smith afin que ses principes et axiomes soient appliqués en France, l'ouvrage dépasse par son envergure son propre propos en cherchant les grandes lois qui régulent le commerce et le capital. Mark Blaug (1927-2011), économiste anglais, considère Sismondi comme le premier critique du capitalisme industriel dans La Pensée économique. Ce dernier invente une nouvelle manière de réguler les changes, utilisant des modèles mathématiques pour expliquer les phénomènes économiques. Sa vision de la balance commerciale est également nouvelle, l'auteur expliquant les effets des importations excédentaires ou des exportations excédentaires. Il démontre également combien une économie fermée diffère d'une économie libérale, basée sur les échanges internationaux. L'essentiel de ce travail se base sur la thèse fondamentale d'Adam Smith du travail comme force productive, la tâche du gouvernement étant de libérer ce travail afin d'accroître les richesses. Tampon bleu en bas de la page de titre: Carles A. S. Alfonso. Tampon noir sur le premier feuillet de préface: Ex-libris Vieira Pinto. Rare exemplaire de cet ouvrage fondamental pour l'histoire de l'économie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Genève, Paschoud, 1801 ; in-8, broché ; XIV, (1) f. (avec étiquette de titre), 327 pp. , 1 planche dépliante gravée sur cuivre.
Edition originale du premier ouvrage d'économie publié par cet économiste suisse né à Genève (il publia, la même année, une Statistique du département du Léman). D'abord favorable au libéralisme économique de Smith, il va ensuite le critiquer sévèrement dans ses «Nouveaux principes d'économie politique» où pour la première fois, un économiste préconise une nécessaire redistribution des richesses car le libéralisme économique n'assure pas matériellement le bien être des peuples mais ne fait qu'enrichir les riches ; ses travaux sur le progrès technique en font un précurseur de Schumpeter. Traité de chef du «socialisme petit bourgeois» par Karl Marx, ses thèses sur le travail, la production, la valeur et le capital seront largement reprises par l'auteur du «Capital». Son tableau de l'agriculture toscane, région qu'il affectionne tout particulièrement et dont il est membre correspondant de l'Académie royale des Georgofiles, est le résultat d'un long et minutieux travail de terrain, éclairé par des remarques fort judicieuses, Sismondi montre déjà sa capacité à partir des réalités (il a exploité une ferme pendant cinq ans sur place) et de l'observation pour développer des thèses économiques de bon sens. Les sols, l'eau, les techniques, la vigne, le murier et l'industrie du ver à soie, l'olivier et l'huile, les grains, les arbres fruitiers, la condition des paysans, etc. Les chapitres sur la vigne et le vin sont très importants. Exemplaire à toutes marges, tel que paru, avec sa première couverture unie bleu pâle et une étiquette manuscrite. Petit travail de ver aux feuillets de la table, sans gêne aucune. (INED-4222).
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Paris, Treuttel et Würtz, 1826 16 vol. in-8, demi-veau cerise, dos lisse orné, tranches marbrées (rel. de l'époque). Ex-libris de la Bibliothèque du château de Loupy. Bel exemplaire.
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Paris, Delaunay, 1827 2 vol. in-8, [4]-XXIV-514 et [4]-506 pp., demi-basane brune, dos lisse, filets dorés (rel. de l'époque). Dos frotté, rousseurs.
La première édition parut en 1819 : les modifications apportées par l'auteur au texte à la suite de la crise économique de 1820-1825 en font un ouvrage substantiellement différent de l'original. L'ouvrage eut une influence non négligeable sur les vues développées par Malthus dans son Economie politique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Treuttel et Würtz, 1826 16 vol. in-8, demi-veau prune, dos lisse orné, tranches mouchetées (rel. de l'époque). Qqs taches au dos de certains volumes mais bon exemplaire.
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Chez Treuttel et Würtz, à Paris 1839 - 1844, In-8 (12,5x21cm), 566pp. et 540pp. et 660pp., 3 volumes reliés.
Edition originale. Exemplaire aux armes du lyçée impérial Napoléon. C'est aujourd'hui le lyçee Condorcet, qui portait le nom de Napoléon, celui de Bonaparte durant la restauration, puis à nouveau Napoléon sous le second Empire. Reliure en pleine basane camel d'époque. Dos lisse à faux nerfs plats orné de caissons et roulettes. Pièce de titre de basane ornage, pièce de tomaison de basane noire. Grande plaque ornementale sur les plats, armes centrales avec couronne de laurier et palmes. Tranches dorées. Dos frottés. Petit manque en tête du tome 2. Estafilades sur le plat supérieur du tome 1. 3 coins émoussés. Rousseurs éparses. Ultime ouvrage de ce célèbre économiste et historien, offrant dans cet ouvrage la synthèse de sa monumentale histoire des Français.Le tome III, posthume, a été rédigé par Edmond Robinet et publié en 1844 chez Jules Labitte. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, H. Nicolle [et] Treuttel et Würz, 1809 - 1818. 16 volumes in-8, plein veau raciné brun, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièces de titre et tomaison vertes. Les reliures des cinq derniers volumes comportent quelques menues différences. Agréable exemplaire bien relié.
Première édition parisienne et intrégrale. Quatre volumes furent publiés à Zurich entre 1807 et 1808. L'auteur, membre du groupe de Coppet, outre son oeuvre d'historien fut un économiste qui, en précurseur, évoqua une nécessaire redistribution des richesses dans son ouvrage "Nouveaux principes d'économies politiques".
Genève J. J. Paschoud 1807 petit in-8 dérelié
51 pp.Sur Paul-Henri Mallet (1730-1807), célèbre homme de lettres, économiste et diplomate genevois, auteur de nombreuses synthèses historiques. L'économiste Simonde de Sismondi était encore à cette époque dans sa période d'adhésion aux principes de Smith
Genève J. J. Paschoud 1807 petit in-8 dérelié
51 pp.Sur Paul-Henri Mallet (1730-1807), célèbre homme de lettres, économiste et diplomate genevois, auteur de nombreuses synthèses historiques. L'économiste Simonde de Sismondi était encore à cette époque dans sa période d'adhésion aux principes de Smith
Genève, J. J. Paschoud, An XI (1803) 2 volumes in-8 de (2) ff., LXXXV, 348 pp. - (2) ff., 448 pp., demi-basane havane à coins, dos lisses orné de filets dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin caramel, tranches paille (reliure de l'époque).
"Édition originale de cette profession de foi libérale. C'est par cet ouvrage dans lequel il s'affirme comme un disciple fervent d'Adam Smith, que l'économiste et historien genevois, Jean Charles Léonard Simonde de Sismondi (1773-1842) se fait connaître et s'ouvre le salon de Mme de Staël et de son cercle. Dans De la Richesse commerciale, Sismondi aborde la question des capitaux, au sein desquels il considère le travail comme la première source. Il traite de la circulation des capitaux, des importations et exportations, du capital immatériel, etc. Dans une deuxième partie, l'auteur s'intéresse au prix - numéraire et réel -, ainsi qu'aux effets de l'impôt sur lui. Enfin, Sismondi se prononce contre tous les monopoles, dénonce les maux causés par les douanes en France, l'apprentissage, les maîtrises professionnelles, ou les compagnies commerciales. Après avoir été un zélateur de la ""secte libérale"", le publiciste genevois se convertira en 1819, dans ses Nouveaux Principes d'Économie politique, à interventionnisme de l'État, protecteur du faible contre le fort. Très bel exemplaire en demi-reliures de l'époque. De la bibliothèque du château de Sergy avec ex-libris du docteur A. Beauvois. I.N.E.D., 4221- Kress, B 4734."
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Paris, chez Delaunay, 1819. 2 vol. in-8 de (4)-VIII-437 pp. et (4)-442 pp., basane racinée, dos lisse orné, pièces de titre en veau rouge et de tomaison en veau noir (reliure de l'époque).
Édition originale. Les Nouveaux principes marquent une étape importante de la pensée de Sismondi, qui adopte un ton plus critique vis à vis du libre commerce et du capitalisme industriel. A l'exception de Malthus, la plupart des économistes qui ont connu Sismondi (Ricardo et Say) ou qui l'ont cité, ont condamné ses théories ; Malthus et plus près de nous Keynes, ont subi une influence incontestable. Bel exemplaire. Infime accroc à une coiffe. Einaudi 5307 ; Kress C427.
Genève, J. J. Paschoud, 1801. In-8 de XIV-327 pages, demi-veau beige, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre rouge et de bibliothèque verte. Bel exemplaire, à toutes marges.
Illustré d'une planche dépliante à la fin. Edition originale. Le Tableau de l'agriculture toscane est le premier ouvrage publié par Sismondi à son retour d'Italie en 1801 et contient en germe les principes de la pensée de l'économiste-historien genevois. A côté de considérations purement agronomiques, plusieurs observations économiques: sur la population, sur le mariage, sur les avantages comparés des grandes et des petites exploitations, sur la condition des cultivateurs, généralement peu opulents; et, enfin sur l'agriculture: ce n'est pas elle qui a enrichi l'Italie, mais la liberté et le commerce, alors que le despotisme l'a ruinée et dépeuplée. De la bibliothèque du Château d'Hauteville (ex-libris). I.N.E.D. 4222.
SISMONDI (Jean Charles Léonard Simonde de) –Précis de l’Histoire des Français.
Reference : 9008
"Trois volumes in 8 de (4)-566 pp.; (4)-540 pp.; (4)-660 pp. demi-chagrin, dos lisses ornés, tranches marbrées (reliures de l’époque)."
Edition originale du dernier ouvrage écrit par le grand historien et économiste suisse. Le Tome III, posthume, a été rédigé par Edmond Robinet et publié en 1844 chez Jules Labitte.