Grasset et fasquelle 1991 in8. 1991. broché. 266 pages. Prix Médicis 1991. Le monde d'aujourd'hui avec ses fractures ses drames politiques ses éruptions de liberté venues de l'Est. L'histoire de deux individus Simon et Marianne qui essaient d'inventer une histoire d'amour. Simon est un drôle de type : il a publié deux romans sous pseudonyme et il s'apprête à en publier un troisième mais écrit par un autre. Simon est un rêveur et d'étranges blessures habitent sa mémoire : ainsi on le devine obsédé par un fils qu'il aurait eu autrefois et qu'il n'a jamais vu... Avec Marianne il voudra retrouver le goût d'une passion qui ne s'use pas. D'autres personnages étranges : l'écrivain Kaspar George Becker (K.G.B.) qui écrit un roman dans lequel défilent toutes les convulsions de l'ancienne Europe ; une concierge excentrique qui s'appelle Madame Dior ; Rosa et Marcella et Lucien et Alice et tant d'autres qui se déplacent dans ce livre comme autant de somnambules. Peut-être ne sont-ils pas seulement les personnages du roman que l'on est en train de lire mais aussi ceux du roman que Simon le narrateur est en train d'écrire... C'est dire que ce livre voudrait être une fable sur l'époque mais aussi sur la création littéraire Bon Etat
Grasset 2001 20 4x12 6x2 4cm. 2001. Broché. 335 pages. Romancier et poète Yves Simon est l'auteur chez Grasset d'une oeuvre importante notamment de : Le Voyageur magnifique (Prix des Libraires 1988) La Dérive des sentiments (Prix Médicis 1991) Le Prochain amour (1996). Dans un Paris où se croisent chaque jour des êtres qui s'ignorent et s'esquivent une ville bruissante de paroles perdues un homme prend le temps d'écouter les autres de les confesser de leur pardonner. Andrea - l'atypique héros qu'à choisi Yves Simon - est un jeune prêtre sans paroisse qui roule à scooter pratique l'art de la confession l'oreille collée au portable : se verse alors en lui comme en un cérémonial où chaque aveu devient une « parenthèse délirante » le souffle de ses ouailles. « Je fus arpenteur d'âmes alors que tout aurait dû me conduire à en être l'archéologue » résume Andrea. Ce magnifique roman tisse ensemble les lambeaux de tous ces secrets arrachés à l'oubli à la solitude. Il y a Milos le peintre d'Europe centrale qui cicatrise à peine les blessures de l'exil et photographie son inexorable vieillissement. Il y a Luis l'aveugle amoureux d'une prostituée Lena qui n'ose pas lui avouer qu'elle hante les trottoirs de la périphérie. Il y a Ismalia une « beurette » infirmière qui cherche l'homme à étreindre Ismalia « frêle parmi les frêles luciole des cités une éphémère ». Il y a Frédéric le frère matérialiste d'Andrea si différent qui ne croit qu'à l'intimité des corps et à leur commerce. Il y a surtout Paris où la nuit s'enchaîne au jour où se lève pendant le temps où nous rencontrons ces personnages une tempête de sable ocre Paris sur Sahara dunes bouchant le périphérique nuages de boulevards pollen urbain. La voix perdue des hommes est l'un des plus beaux romans d'Yves Simon. On y retrouve son lyrisme inquiet son goût de l'errance urbaine une construction narrative originale en séquences façon « Short cuts » de Robert Altman mais en rupture avec ses autres livres il laisse apparaître ici une nostalgie de l'humanisme une civilisation enfouie sous les sables d'un désert dans la ville Etat Correct couverture salie
Grasset 2001 20 4x12 6x2 4cm. 2001. Broché. 335 pages. Romancier et poète Yves Simon est l'auteur chez Grasset d'une oeuvre importante notamment de : Le Voyageur magnifique (Prix des Libraires 1988) La Dérive des sentiments (Prix Médicis 1991) Le Prochain amour (1996). Dans un Paris où se croisent chaque jour des êtres qui s'ignorent et s'esquivent une ville bruissante de paroles perdues un homme prend le temps d'écouter les autres de les confesser de leur pardonner. Andrea - l'atypique héros qu'à choisi Yves Simon - est un jeune prêtre sans paroisse qui roule à scooter pratique l'art de la confession l'oreille collée au portable : se verse alors en lui comme en un cérémonial où chaque aveu devient une « parenthèse délirante » le souffle de ses ouailles. « Je fus arpenteur d'âmes alors que tout aurait dû me conduire à en être l'archéologue » résume Andrea. Ce magnifique roman tisse ensemble les lambeaux de tous ces secrets arrachés à l'oubli à la solitude. Il y a Milos le peintre d'Europe centrale qui cicatrise à peine les blessures de l'exil et photographie son inexorable vieillissement. Il y a Luis l'aveugle amoureux d'une prostituée Lena qui n'ose pas lui avouer qu'elle hante les trottoirs de la périphérie. Il y a Ismalia une « beurette » infirmière qui cherche l'homme à étreindre Ismalia « frêle parmi les frêles luciole des cités une éphémère ». Il y a Frédéric le frère matérialiste d'Andrea si différent qui ne croit qu'à l'intimité des corps et à leur commerce. Il y a surtout Paris où la nuit s'enchaîne au jour où se lève pendant le temps où nous rencontrons ces personnages une tempête de sable ocre Paris sur Sahara dunes bouchant le périphérique nuages de boulevards pollen urbain. La voix perdue des hommes est l'un des plus beaux romans d'Yves Simon. On y retrouve son lyrisme inquiet son goût de l'errance urbaine une construction narrative originale en séquences façon « Short cuts » de Robert Altman mais en rupture avec ses autres livres il laisse apparaître ici une nostalgie de l'humanisme une civilisation enfouie sous les sables d'un désert dans la ville Bon Etat
1929 1929 Collection Le Paon Blanc. à Paris à la Revue Française. Alexis Redier Editeur. ( s.d) ( 1929 ). Exemplaire broché. non coupé. sous papier cristal époque et sous chemise cartonnée et emboîtage éditeur gris. couverture rempliée illustrée. Illustré de 8 Eaux-Fortes de Jacques Simon. Exemplaire N° 10 / 10 sur Japon. 322 pages. Ex libris de Joseph Eugène Brizon. VOLUME A L' ETAT NEUF.
PROMOTION FIN D'ANNNE 20% de remise sur le prix marqué. frais de ports en sus.
France-Loisirs 1995 in8. 1995. Relié. 323 pages. Très Bon Etat
Le livre de poche 1993 poche. 1993. Broché. 219 pages. Qu'en est-il de nos passions ? Dans ce roman courent les bruits de notre monde ses éruptions de liberté. On y entend surtout l'amoureuse mélodie de Marianne et de Simon deux êtres qui essaient d'inventer une passion inusable. Armé d'étranges blessures qui lui tiennent lieu de mémoire Simon le rêveur aime les villes au crépuscule. Marianne elle voudrait retrouver le goût des sentiments solennels et immobiles. Mais leurs sentiments comme les continents dérivent... La Dérive des sentiments est aussi une variation mélancolique sur la création littéraire où le narrateur veut croire que les histoires qu'il imagine pourront transformer la vie et les êtres qui les traversent Bon Etat intérieur propre
London: The Folio Society 2008.Un volume relié (24,5 x 33 cm) de 114 pages. Reliure pleine toile d'éditeur sous emboitage. Ouvrage en très bon état.
Hachette 1927 in12. 1927. reliure demi-basane rouge. exemplaire de la bibliotheque de garnison de marseille avec tampon et reliure numerotée. du tome 2 a 15 inclus sur 20 tomes/ le prix prend en compte le fait que cette edition est incomplete Bon Etat publiés par cheruel et regnier fils et collationnes de nouveau pour cette edition sur le manuscrit autographe avec un notice de sainte beuve
Fleuve editions 2009 21x16x2cm. 2009. Broché. non pagé pages. Bon Etat
Jean de bonnot 1967 in8. 1967. Reliure editeur. Très Bon Etat des livres
Livre de poche 1981 11 1cm x 16 5cm x 1cm. 1981. broché. 215 pages. "Leurs adolescences derrière eux Antoine et Angéla marchaient beaux et uniques sur un morceau de monde. Lueurs des rues de Paris ils mangeaient des blinis à la crème écoutaient des saxophones rageurs écrivaient des mots d'amour sur les murs d'aujourd'hui. Plutôt qu'une vie sans rien ils allaient s'offrir le luxe de pouvoir la perdre et de ne pas en souffrir. Nous sommes des étoiles qui tombons Qui tombons l'amour dans l'âme Vers la nuit et les rochers d'océan". Simon Yves Bon Etat
Le Livre de Poche 2003 in12. 2003. Broché. 317 pages. Liturgie au 18eétage d'une tour à Bagnolet. Andréa est prêtre. Prêtre hors les murs. Prêtre de sa cité: Paris. Téléphone portable scooter Andréa est le trait d'union de fidèles épars et d'histoires intègres: vieil artiste à l'affût de sa fin; aveugle en attente dans un bar du boulevard Beaumarchais; prostituée lasse Porte de La Chapelle; romance d'enfants sous la table du banquet d'un mariage croato-portuguais… "Cette ville m'est nécessaire: qu'elle s'enroule autour de moi et vienne grossir mon dictionnaire humain." Ainsi parle le romancier qui n'en finit pas de dire Paris de traquer la ville dans ses recoins ses venelles ses échos les plus ténus sa génétique sa minéralité même. Et ses personnages eux n'en finissent pas de se dire de dire leurs corps leurs humeurs de s'avouer au monde au-delà de leurs confessions. Yves Simon est à l'écoute de son temps sans pour autant sacrifier à aucun effet de mode. Il travaille le dépouillement du verbe et raffine jusqu'à l'essentiel. Paris vaut bien une messe! --Bertrand Gosselin Très Bon Etat
Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Pleine percaline brune, titre estampé sur le plat sup. (traces de dorures). Tranches dorées. Légère mouillure marginale sur les 4 derniers feuillets. Bel exemplaire presque exempt de rousseurs.
Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois.
Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Chagrin vert sombre, titre doré sur le plat sup. Tranches dorées. Encadrement de dentelle dorées sur les contreplats. Début de fente à la charnière du plat sup. Bon exemplaire cependant, exempt de rousseurs.
Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois.
Nombre de critiques considèrent cette production Philippe Pigouchet - Simon Vostre comme le plus bel incunable européen illustré du temps. 22 août 1498. Petit in-4 gothique imprimé sur peau de vélin de (72) ff., a-i8, 33 lignes par page, marque de l’imprimeur sur le titre, bordures historiées pour chaque page, 21 grandes gravures à pleine page sans compter l’homme anatomique, nombreuses petites initiales enluminées à l’or sur fond rouge ou bleu. Plein maroquin havane entièrement décoré de motifs à froid avec mosaïque de maroquin brun foncé, dos à nerfs orné, coupes décorées à froid, double encadrement de filets dorés intérieurs, tranches dorées. Élégante reliure signée de Marius Michel. 208 x 145 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-Heures-Pigouchet.mp4"][/video] Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin à Paris par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre considérée par nombre de critiques comme le plus beau livre français illustré du temps. «Le verso du titre contient l’almanach de 1488 à 1508, le recto du 2ème f. l’homme anatomique, et le verso le saint Graal différent de celui de l’édition de 1497. Il y a dans le texte 21 figures, 6 de plus que dans celle de 1497, et parmi lesquelles on remarque l’Arbre de Jessé, le Combat où Uric fut tué, le Jugement dernier et la Messe de S. Grégoire. Plusieurs des anciens sujets ont été refaits sur de nouveaux dessins meilleurs que les premiers. Dans les bordures qui sont aussi fort belles, on remarque les Vertus théologales et cardinales, la Vie de J.-C. et de la Vierge Marie, Suzanne, l’Enfant prodigue, les 15 Signes, 48 sujets de la Danse des morts, et divers ornements répétés. Il y a des exemplaires qui n’ont que 18 grandes planches. Les sujets de la Dans des morts occupent les huit ff. du cahier f. Un exemplaire sur vélin est conservé dans le cabinet de M. Didot; c’est peut-être le même que celui qui a été vendu 399 fr. Le Prévost, en 1857; un autre se trouve à la Bibliothèque impériale.» (Brunet, V, 1582-1583). Peu de temps après qu’Udalric Gering et ses deux associés eurent introduit à Paris l'invention miraculeuse de Gutenberg, perfectionnée par Fust et Schoyffer et y eurent ainsi fait succéder la régularité du composteur et l'économique célérité de la presse au travail si lent, si peu exact, et surtout si dispendieux des scribes et des rubriqueurs, les libraires de cette capitale songèrent à exploiter à leur profit un art qui, en simplifiant d'une manière si sensible la fabrication des livres, leur offrait une moisson aussi abondante que facile à recueillir. Comme ils cherchèrent d'abord à appliquer la typographie à des ouvrages d'un débit rapide, il semble qu'ils auraient dû commencer par ces livres de prières à l'usage des fidèles de toutes les classes, que plus tard ils imprimèrent sous le titre d'Horæ et d'Officium, ou sous celui d'Heures et d'Office, et qui depuis longtemps formaient la principale branche de leur commerce ; mais voici la difficulté qui retarda quelque temps l'impression de ces sortes d'ouvrages. Les livres de prières dont on se servait alors étaient tous écrits sur vélin, décorés d'initiales peintes en or et en couleurs, et presque tous aussi enrichis de miniatures plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien exécutées. Au calendrier, c'était des petits sujets délicatement peints, où figuraient les travaux, les occupations et les jeux analogues à chaque mois de l'année ; aux fêtes mobiles, au propre des saints et à l'office des morts, se trouvaient de plus grandes miniatures représentant des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou relatifs au mystère que l'on célébrait, ou à la vie du saint qu'on invoquait ; on y voyait presque toujours figurer, par exemple, le Martyre de saint Jean l'évangéliste, la Salutation angélique, la Naissance de Jésus-Christ, la Vision des bergers, l'Adoration des mages, la Fuite en Égypte, le Massacre des innocents ordonné par Hérode, David et Betzabée, etc. On remarquait aussi dans une partie de ces manuscrits précieux des bordures plus ou moins variées, plus ou moins riches, qui en entouraient toutes les pages, et qui offraient ordinairement des fleurs, des oiseaux, des insectes et des arabesques gracieuses, où l'or se mariait habilement aux couleurs les plus vives. Ces riches volumes étaient avec raison considérés comme des bijoux de prix, et se transmettaient par succession dans les familles, de génération en génération. Accoutumé qu'on était alors à lire ses Heures dans des livres ainsi décorés, comment aurait-on pu accueillir de simples productions typographiques entièrement dépourvues de ces ornements devenus un accompagnement nécessaire de toute lecture pieuse ? Pour réussir dans ce genre de fabrication, il fallut donc emprunter le secours de la gravure sur bois qui commençait à se perfectionner, et reproduire autant que possible les dessins répandus dans les Heures manuscrites, et en décorer les imprimées. Si jusqu'ici les bibliographes n'ont pu tomber d'accord sur la véritable date du plus ancien livre d'Heures illustré qu'ait produit la presse, ils reconnaissent pourtant généralement que l’imprimeur Philippe Pigouchet et le libraire Simon Vostre furent les premiers à Paris qui surent allier avec succès la gravure à la typographie. Il est à croire que ces deux libraires avaient déjà pratiqué par eux-mêmes la taille sur bois, et qu'ils surent s'adjoindre des tailleurs assez habiles pour donner successivement à leurs petits bois le degré de perfection auquel ils les ont portés. C'est donc à des artistes anonymes de la fin du quinzième siècle, et non pas, comme l'a prétendu Papillon, à Mercure Jollat, venu trente ans plus tard, qu'il faut attribuer la principale part dans la gravure de ces Heures si remarquables par la beauté du vélin, la qualité de l'encre, et surtout par la variété des bordures, où, à des arabesques les plus agréables, à des sujets grotesques les plus singuliers, succèdent alternativement des chasses, des jeux, des sujets tirés de l’Écriture sainte, ou même de l'histoire profane et de la mythologie, et enfin ces Danses des morts, imitées de la Danse macabre des hommes et des femmes, qui était alors dans toute sa vogue, petites compositions dont on admire encore la piquante expression. Ces bordures, qui, ainsi qu'on peut en juger par les spécimens placés autour de ces pages, sont d'ailleurs plus remarquables pour le fini de la gravure que pour le dessin, se composaient de petits compartiments qui se divisaient, se changeaient, se réunissaient à volonté, selon l'étendue et le format du volume où elles devaient figurer ; en sorte que, tout en employant presque toujours les mêmes pièces, il était cependant si facile de donner aux différentes éditions qu’on publiait une apparence de variété, qu'à peine en trouve-t-on deux qui se reproduisent exactement page par page. Les grandes planches destinées à recevoir l’embellissement de la peinture sont en général moins terminées que les petites, mais on y reconnaît toujours un même faire. Laissons parler ici un bibliographe anglais, qui a consacré cent pages au moins du plus intéressant de ses ouvrages à décrire les anciennes Heures imprimées à Paris, et à en figurer, avec une exactitude scrupuleuse, les plus curieux ornements. Voici donc comme s’exprime T.-F. Dibdin, à la page 7 de la seconde journée de son Bibliographical Decameron: «Let us howerer… suppose that some spirited Collector, or a select committee of the Roxburghe Club, should unite their tastes and purses, to put forth, from the Shakespeare press, an octavo volume of prayers from the liturgy, decorated in a manner similar to what we observe in the devotional publications just alluded to – do you think the attempt would be successful? In other words, where are the ink and vellum which can match with what we see in the Missals of old? The doubtful success of such an experiment would render it extremely hazardous; even were it not attended with, what may be called, an immensity of expense. Welcome therefore, again, I exclaim, the rich and fanciful furniture which garnishes the texts of early printed books of devotion…. » « Ces impressions parisiennes, dont les étrangers sont les premiers à reconnaître toute la supériorité…». Philippe Pigouchet a non seulement imprimé presque toutes les Heures publiées par Simon Vostre de 1488 à 1502, ainsi que plusieurs autres Heures pour Pierre Regnault, libraire de Caen, et pour Guillaume Eustache, libraire de Paris, dont on trouvera plus bas l’article; mais avant d’avoir mis sa presse au service de ces trois libraires, il avait déjà publié sous son seul nom et pour son propre compte plusieurs livres d’Heures, dont l’Almanach, indiquant les dates de Pâques, commence à l’année 1488. Le nom de Simon Vostre, qui commence à paraître l’année 1488 au plus tard, ne se trouve plus après 1520. C’est dans ce genre de publication que Simon Vostre l’a emporté sur tous ses concurrents. Nous devons à son goût éclairé les charmantes bordures en arabesques qui décorent toutes ses Heures, et les jolies petites figures qu’offrent ces mêmes bordures. D’abord peu variées, mais déjà fort remarquables dans les éditions données par lui vers 1488, ces bordures présentaient dès lors une suite de petits sujets, qui, peu à peu se multiplièrent assez pour qu’il pût enfin se dispenser de répéter plusieurs fois de suite les mêmes planches, comme il avait été obligé de le faire dans l’origine, et même pour qu’il fût possible de les varier d’une édition à l’autre. Toutes ces suites sont ordinairement accompagnées d’un texte fort court, en latin, ou de quelques vers français d’une naïveté remarquable, et où se lisent des mots qu’on est fort surpris de trouver dans un livre de piété, des mots qu’on n’oserait plus imprimer en toutes lettres maintenant, même dans les ouvrages les plus mondains. Voilà peut-être ce qui contribue le plus à faire rechercher aujourd’hui ces singulières productions, et ce qui en augmentera le prix à mesure que nous nous éloignerons davantage de l’époque de leur publication. Les exemplaires les plus curieux, à notre avis, sont ceux qui renferment un plus grand nombre de ces pieux quatrains, et qui réunissent la plus grande partie des petites suites que nous venons de signaler. Pour le choix des épreuves, pour la variété des arabesques, pour la beauté du tirage, les éditions données vers 1498 l’emportent sur les dernières. C’est là un avantage que ne négligeront ni les artistes ni les amateurs d’anciennes gravures sur bois, et qu’ils trouveront surtout dans les exemplaires en grand format, que nous leur conseillons de choisir non enluminés. «Il est un fait certain, c'est que les Heures de Pigouchet, exécutées pour Simon Vostre ont fait de tout temps l'admiration des bibliophiles et des connaisseurs. Elles portent le cachet artistique de la vieille École française. Le dessinateur, dit J. Renouvier, est entré d'emblée dans le plan de l'iconographie gothique ; il place aux premières pages les représentations que le sculpteur mettait aux marches de l'église, sur les côtés du portail, et il ajoute de son gré des motifs plus familiers et plus gais, de petits sujets de mœurs dont la gentillesse nous touche d'autant plus que nous en voyons la tradition fidèlement observée par les campagnards et par les enfants. On n'a rien fait de semblable à l'étranger ; c'est de l’art français par excellence. En tournant ces feuillets, on se croirait transporté sous les nefs de nos vieilles cathédrales gothiques. On sent vibrer, dans ces images de la vie du Christ, des Sacrements, des Signes de la fin du Monde et de la Danse macabre, la foi naïve et robuste de nos pères. Outre les bordures dont nous avons présenté des échantillons, la plupart des livres d'heures exécutés pour Simon Vostre dans la seconde manière de Pigouchet, en contiennent d'autres figurant la Danse macabre des Hommes et des Femmes. Le cycle complet de la Danse des Morts se compose de soixante-six sujets ; trente scènes sont contenues dans dix bordures pour la Danse des Hommes, et trente-six scènes en douze bordures pour la Danse des Femmes. Ce sont les mêmes personnages qui figurent dans la Danse macabre de Guy Marchant. Le dessinateur dispose adroitement ses couples dans un petit espace. Il drape la Mort d'un bout de linge, lui donne pour instruments le pic et la pelle, plutôt que la faux qui tiendrait trop de place, et il la fait grimacer comme un singe en présence d'un partenaire merveilleusement signalé par son costume. C'est un vif dialogue, une mimique piquante qu'ont avec la Mort, le Bourgeois, l’Usurier, le Médecin, l'Enfant, la Reine, la Chambrière, la Mignote, la Femme de village, tous entraînés vers la danse finale.» (A. Claudin). Claudin (Histoire de l'imprimerie en France) consacre 20 pages et de nombreuses reproductions à cette édition que l’on peut considérer comme l’une des plus belles de l’imprimerie incunable d’Occident et qui constitue une date importante dans l'évolution de l'ornementation : «des personnages fantastiques accompagnent dans leur chevauchée des chimères de toutes sortes, le tout brochant sur une flore incomparable : telles sont ces bordures d'une exquise conception » Claudin 44. Superbe exemplaire imprimé sur peau de vélin de ce livre d’heures incunable si important dans l’histoire de l’imprimerie en France, entièrement rubriqué à l’or sur fond rouge et bleu alterné. La pureté de son tirage est telle qu'il entra dans la collection du grand amateur Georges Wendling avec ex-libris. En 2004, Pierre Berès décrivait et cataloguait 130 000 € les Heures de 1498 de Simon Vostre reliées au XIXe siècle. (Réf: Pierre Berès, 15-28 septembre 2004, n°2).
Les Presses Francaises , Etudes romantiques Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1925 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise In-8 1 vol. - 127 pages
1ere édition, 1925 Contents, Chapitres : Les expériences de Saint-Simon - Les écrits de Saint-Simon : De la science à l'amour - L'intuition de Saint-Simon - Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon, né à Paris le 17 octobre 1760 et mort le 19 mai 1825, est un militaire, économiste et philosophe français, fondateur du saint-simonisme. Ses idées ont eu une postérité et une influence sur la plupart des philosophes du XIXe siècle. Il est le penseur de la société industrielle française, qui était en train de supplanter la société d'Ancien Régime. L'historien André Piettre le décrit par la formule : « le dernier des gentilhommes et le premier des socialistes ». Il est le cousin éloigné du duc de Saint-Simon, célèbre mémorialiste de la cour de Louis XIV et de la Régence. - La doctrine s'appuie sur la notion de réseau et de capacité. La relation entre les êtres humains dépend de la capacité du réseau à établir le lien. Elle procède par métaphore avec les réseaux organiques des êtres humains (réseau sanguin, système nerveux...), selon les idées en vogue en physiologie à cette époque. C'est Saint-Simon qui est à l'origine de la philosophie des réseaux selon Pierre Musso. Dès les années 1820, Saint-Simon voit dans le début de l'industrialisation le moteur du progrès social. Pragmatique, il prône un mode de gouvernement contrôlé par un conseil formé de savants, dartistes, dartisans et de chefs dentreprise et dominé par le secteur primaire qu'il convient de planifier pour créer des richesses et améliorer le niveau de vie de la classe ouvrière. Il est du devoir des industriels et des philanthropes d'uvrer à l'élévation matérielle et morale des prolétaires, au nom de la morale et des sentiments. L'appellation de Nouveau Christianisme repose sur des considérations morales, le culte et le dogme n'étant là que pour fixer l'attention des fidèles sur la morale qui est axée sur la fraternité et sur le progrès matériel et spirituel de l'espèce humaine. Le Nouveau Christianisme a pour but l'accroissement du bien-être général de la société et de participer à l'avènement du paradis sur terre. C'est pourquoi on peut parler de religiosité, à l'instar d'Olivier Pétré Grenouilleau. (source : Wikipedia) bel exemplaire, frais et propre, couverture impeccable, intérieur frais et propre, exemplaire non coupé
Corinne Simon Frédéric Mistral Pierre Devoluy
Reference : 100116721
(2008)
ISBN : 2844981275
Aubéron 2008 16x3x21 8cm. 2008. Broché. 343 pages. Comme neuf
Denoel 1985 in4. 1985. broché. 95 pages. nombreuses photographies en noir et couleurs Bon Etat intérieur propre
Tabraham C. J. Simon David Fulton Bill
Reference : 100114788
(1995)
ISBN : 0748012613
TSO 1995 19 05x0 508x12 446cm. 1995. Broché. 48 pages. Très bon état
Petite bibliotheque payot 1967 poche. 1967. broché. 155 pages. Bon état
Pré-aux-clercs paris / Essais 2005 in8. 2005. Broché. 199 pages. Bon Etat intérieur propre
Editions de Minuit 1982 11x17x2cm. 1982. Poche. 315 pages. Bon Etat intérieur propre
Grimaldi Simon Peretti Jean-Christian Erbalunga Paule
Reference : 100113266
(2002)
ISBN : 2744903140
Geocolor 1978 in4. 1978. Relié jaquette. 94 pages. Bon Etat intérieur propre
Presses Universitaires de France - PUF 1965 fort in8. 1965. broché jaquette. 800 pages. Bon Etat intérieur propre