PARIS. AUX BUREAUX DU PROGRES MEDICAL- LECROSNIER ET BABE. 1888-1889. 2 VOLUMES IN-8 BROCHES (14,5 X 22,5 X 7 CENTIMETRES ENVIRON) DE VII + 364 ET VI + (2) + 557 PAGES + CATALOGUE DE 16 PAGES, COUVERTURE VERTE, TITRE IMPRIME EN NOIR. PLAT INFERIEUR DE LA COUVERTURE DU TOME I REFIXE, SINON BON EXEMPLAIRE.
BARADUC. BERNARD FELIX. BINET M.-E. COTTET. FURET. PIATOT. SERSIRON. SIMON. TARDIF.
Reference : 2744
(1909)
PARIS. MASSON ET CIE, EDITEURS. 1909. IN-8 BROCHE (14 X 21 X 4 CENTIMETRES ENVIRON) DE X + 636 PAGES ET 32 PAGES DE CATALOGUE, COUVERTURE BLEUE, TITRE IMPRIME EN NOIR. EDITION ORIGINALE. BON EXEMPLAIRE.
RICHER HENRI. (1685-1743). GRESSET JEAN-BAPTISTE. (1709-1777). FAVART CHARLES-SIMON. (1710-1792). FONTAINE MARIE-PIERRE. (1712-1775).
Reference : 904
(1735)
1735-1759. 4 OUVRAGES IN-8 DE (2) + XVI + (2) + 80, (4) + 46, 72, ET 22 + (2) PAGES, EN UN VOLUME (12,5 X 19,5 CENTIMETRES ENVIRON), RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, TRANCHES ROUGES. EDITION ORIGINALE, POUR CHACUN DE CES 4 OUVRAGES. (BARBIER. IV. 509). PETITS DEFAUTS EXTERIEURS, DONT COINS USES, SINON BON EXEMPLAIRE.
PARIS. AUGUSTIN LEGRAND. SANS DATE. (1823). ETUI CARTONNE PLIABLE DE COULEUR BLEUE AVEC FERMETURE A LACETS (12 X 19 X 0,5 CENTIMETRES ENVIRON) REGROUPANT 8 PAGES DE TEXTE, ACCOMPAGNE D’UN FEUILLET GRAVE EN COULEURS, ET D’UN GLOBE PLIABLE EN COULEURS COMPOSE DE 8 PARTIES, PLATS ILLUSTRES DE VIGNETTES LITHOGRAPHIEES EN NOIR, TITRE DE MEME. (GUMUCHIAN 1993). TRES RARE LIVRE A FIGURE MOBILE EDUCATIF REALISE PAR AUGUSTIN LEGRAND. «L’OBJET DE CETTE PETITE MECANIQUE EST DE PRESENTER COMME UN JEU LA CONNOISSANCE DE LA TERRE, ET DE DONNER UNE PREMIERE IDEE DE SA DIVISION PHISIQUE (SIC) ET POLITIQUE». LE DOCUMENT EST ENREGISTRE DANS LA BIBLIOGRAPHIE DE LA FRANCE LE SAMEDI 4 JANVIER 1823. PETITS DEFAUTS EXTERIEURS SANS AUCUNE GRAVITE, SINON BEL EXEMPLAIRE.
A LAUSANNE. ET CHEZ LES PRINCIPAUX LIBRAIRES DE L'EUROPE. 1772. IN-12 (10,5 X 17 X 2 CENTIMETRES ENVIRON) DE XIV + 190 PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS LISSE ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, ROULETTE DOREE SUR COUPES, TRANCHES ROUGES. PETITES TRACES D'USURE EXTERIEURE SANS GRAVITE, SINON BEL EXEMPLAIRE.
LYON. AUDIN. 1948. IN-8 BROCHE DE (4) + 97 PAGES, COUVERTURE CREME REMPLIEE ILLUSTREE D'UNE VIGNETTE EN NOIR, TITRE IMPRIME EN ROUGE ET EN NOIR. AVEC UN TABLEAU GENEALOGIQUE ET 4 PLANCHES HORS TEXTE. TIRAGE LIMITE A 975 EXEMPLAIRES NUMEROTES SUR VELIN PUR CHIFFON DE JOHANNOT. CELUI-CI "EXEMPLAIRE NUMERO M, IMPRIME SPECIALEMENT POUR HENRI VERGNIOLLE, EN SOUVENIR DE BRANTÔME, EN GRATITUDE POUR SAINT-CLOUD. (SIGNE) PAUL-LOUIS COUCHOUD". BEL EXEMPLAIRE.
PARIS. P. ASSELIN, SUCCESSEUR DE BECHET JEUNE ET LABE. 1866. IN-8 (15 X 23 X 2,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE VIII + 268 ET (32) PAGES PAGES, RELIURE DE L'EDITEUR A LA BRADEL, PLEINE EPRCALINE VIOLINE, PLATS ORNES D'UN DECOR GEOMETRIQUE A FROID, TITRE DORE SUR DOS LISSE. EDITION ORIGINALE POSTHUME. BON EXEMPLAIRE.
Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Pleine percaline brune, titre estampé sur le plat sup. (traces de dorures). Tranches dorées. Légère mouillure marginale sur les 4 derniers feuillets. Bel exemplaire presque exempt de rousseurs.
Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois.
Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Chagrin vert sombre, titre doré sur le plat sup. Tranches dorées. Encadrement de dentelle dorées sur les contreplats. Début de fente à la charnière du plat sup. Bon exemplaire cependant, exempt de rousseurs.
Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois.
Nombre de critiques considèrent cette production Philippe Pigouchet - Simon Vostre comme le plus bel incunable européen illustré du temps. 22 août 1498. Petit in-4 gothique imprimé sur peau de vélin de (72) ff., a-i8, 33 lignes par page, marque de l’imprimeur sur le titre, bordures historiées pour chaque page, 21 grandes gravures à pleine page sans compter l’homme anatomique, nombreuses petites initiales enluminées à l’or sur fond rouge ou bleu. Plein maroquin havane entièrement décoré de motifs à froid avec mosaïque de maroquin brun foncé, dos à nerfs orné, coupes décorées à froid, double encadrement de filets dorés intérieurs, tranches dorées. Élégante reliure signée de Marius Michel. 208 x 145 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-Heures-Pigouchet.mp4"][/video] Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin à Paris par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre considérée par nombre de critiques comme le plus beau livre français illustré du temps. «Le verso du titre contient l’almanach de 1488 à 1508, le recto du 2ème f. l’homme anatomique, et le verso le saint Graal différent de celui de l’édition de 1497. Il y a dans le texte 21 figures, 6 de plus que dans celle de 1497, et parmi lesquelles on remarque l’Arbre de Jessé, le Combat où Uric fut tué, le Jugement dernier et la Messe de S. Grégoire. Plusieurs des anciens sujets ont été refaits sur de nouveaux dessins meilleurs que les premiers. Dans les bordures qui sont aussi fort belles, on remarque les Vertus théologales et cardinales, la Vie de J.-C. et de la Vierge Marie, Suzanne, l’Enfant prodigue, les 15 Signes, 48 sujets de la Danse des morts, et divers ornements répétés. Il y a des exemplaires qui n’ont que 18 grandes planches. Les sujets de la Dans des morts occupent les huit ff. du cahier f. Un exemplaire sur vélin est conservé dans le cabinet de M. Didot; c’est peut-être le même que celui qui a été vendu 399 fr. Le Prévost, en 1857; un autre se trouve à la Bibliothèque impériale.» (Brunet, V, 1582-1583). Peu de temps après qu’Udalric Gering et ses deux associés eurent introduit à Paris l'invention miraculeuse de Gutenberg, perfectionnée par Fust et Schoyffer et y eurent ainsi fait succéder la régularité du composteur et l'économique célérité de la presse au travail si lent, si peu exact, et surtout si dispendieux des scribes et des rubriqueurs, les libraires de cette capitale songèrent à exploiter à leur profit un art qui, en simplifiant d'une manière si sensible la fabrication des livres, leur offrait une moisson aussi abondante que facile à recueillir. Comme ils cherchèrent d'abord à appliquer la typographie à des ouvrages d'un débit rapide, il semble qu'ils auraient dû commencer par ces livres de prières à l'usage des fidèles de toutes les classes, que plus tard ils imprimèrent sous le titre d'Horæ et d'Officium, ou sous celui d'Heures et d'Office, et qui depuis longtemps formaient la principale branche de leur commerce ; mais voici la difficulté qui retarda quelque temps l'impression de ces sortes d'ouvrages. Les livres de prières dont on se servait alors étaient tous écrits sur vélin, décorés d'initiales peintes en or et en couleurs, et presque tous aussi enrichis de miniatures plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien exécutées. Au calendrier, c'était des petits sujets délicatement peints, où figuraient les travaux, les occupations et les jeux analogues à chaque mois de l'année ; aux fêtes mobiles, au propre des saints et à l'office des morts, se trouvaient de plus grandes miniatures représentant des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou relatifs au mystère que l'on célébrait, ou à la vie du saint qu'on invoquait ; on y voyait presque toujours figurer, par exemple, le Martyre de saint Jean l'évangéliste, la Salutation angélique, la Naissance de Jésus-Christ, la Vision des bergers, l'Adoration des mages, la Fuite en Égypte, le Massacre des innocents ordonné par Hérode, David et Betzabée, etc. On remarquait aussi dans une partie de ces manuscrits précieux des bordures plus ou moins variées, plus ou moins riches, qui en entouraient toutes les pages, et qui offraient ordinairement des fleurs, des oiseaux, des insectes et des arabesques gracieuses, où l'or se mariait habilement aux couleurs les plus vives. Ces riches volumes étaient avec raison considérés comme des bijoux de prix, et se transmettaient par succession dans les familles, de génération en génération. Accoutumé qu'on était alors à lire ses Heures dans des livres ainsi décorés, comment aurait-on pu accueillir de simples productions typographiques entièrement dépourvues de ces ornements devenus un accompagnement nécessaire de toute lecture pieuse ? Pour réussir dans ce genre de fabrication, il fallut donc emprunter le secours de la gravure sur bois qui commençait à se perfectionner, et reproduire autant que possible les dessins répandus dans les Heures manuscrites, et en décorer les imprimées. Si jusqu'ici les bibliographes n'ont pu tomber d'accord sur la véritable date du plus ancien livre d'Heures illustré qu'ait produit la presse, ils reconnaissent pourtant généralement que l’imprimeur Philippe Pigouchet et le libraire Simon Vostre furent les premiers à Paris qui surent allier avec succès la gravure à la typographie. Il est à croire que ces deux libraires avaient déjà pratiqué par eux-mêmes la taille sur bois, et qu'ils surent s'adjoindre des tailleurs assez habiles pour donner successivement à leurs petits bois le degré de perfection auquel ils les ont portés. C'est donc à des artistes anonymes de la fin du quinzième siècle, et non pas, comme l'a prétendu Papillon, à Mercure Jollat, venu trente ans plus tard, qu'il faut attribuer la principale part dans la gravure de ces Heures si remarquables par la beauté du vélin, la qualité de l'encre, et surtout par la variété des bordures, où, à des arabesques les plus agréables, à des sujets grotesques les plus singuliers, succèdent alternativement des chasses, des jeux, des sujets tirés de l’Écriture sainte, ou même de l'histoire profane et de la mythologie, et enfin ces Danses des morts, imitées de la Danse macabre des hommes et des femmes, qui était alors dans toute sa vogue, petites compositions dont on admire encore la piquante expression. Ces bordures, qui, ainsi qu'on peut en juger par les spécimens placés autour de ces pages, sont d'ailleurs plus remarquables pour le fini de la gravure que pour le dessin, se composaient de petits compartiments qui se divisaient, se changeaient, se réunissaient à volonté, selon l'étendue et le format du volume où elles devaient figurer ; en sorte que, tout en employant presque toujours les mêmes pièces, il était cependant si facile de donner aux différentes éditions qu’on publiait une apparence de variété, qu'à peine en trouve-t-on deux qui se reproduisent exactement page par page. Les grandes planches destinées à recevoir l’embellissement de la peinture sont en général moins terminées que les petites, mais on y reconnaît toujours un même faire. Laissons parler ici un bibliographe anglais, qui a consacré cent pages au moins du plus intéressant de ses ouvrages à décrire les anciennes Heures imprimées à Paris, et à en figurer, avec une exactitude scrupuleuse, les plus curieux ornements. Voici donc comme s’exprime T.-F. Dibdin, à la page 7 de la seconde journée de son Bibliographical Decameron: «Let us howerer… suppose that some spirited Collector, or a select committee of the Roxburghe Club, should unite their tastes and purses, to put forth, from the Shakespeare press, an octavo volume of prayers from the liturgy, decorated in a manner similar to what we observe in the devotional publications just alluded to – do you think the attempt would be successful? In other words, where are the ink and vellum which can match with what we see in the Missals of old? The doubtful success of such an experiment would render it extremely hazardous; even were it not attended with, what may be called, an immensity of expense. Welcome therefore, again, I exclaim, the rich and fanciful furniture which garnishes the texts of early printed books of devotion…. » « Ces impressions parisiennes, dont les étrangers sont les premiers à reconnaître toute la supériorité…». Philippe Pigouchet a non seulement imprimé presque toutes les Heures publiées par Simon Vostre de 1488 à 1502, ainsi que plusieurs autres Heures pour Pierre Regnault, libraire de Caen, et pour Guillaume Eustache, libraire de Paris, dont on trouvera plus bas l’article; mais avant d’avoir mis sa presse au service de ces trois libraires, il avait déjà publié sous son seul nom et pour son propre compte plusieurs livres d’Heures, dont l’Almanach, indiquant les dates de Pâques, commence à l’année 1488. Le nom de Simon Vostre, qui commence à paraître l’année 1488 au plus tard, ne se trouve plus après 1520. C’est dans ce genre de publication que Simon Vostre l’a emporté sur tous ses concurrents. Nous devons à son goût éclairé les charmantes bordures en arabesques qui décorent toutes ses Heures, et les jolies petites figures qu’offrent ces mêmes bordures. D’abord peu variées, mais déjà fort remarquables dans les éditions données par lui vers 1488, ces bordures présentaient dès lors une suite de petits sujets, qui, peu à peu se multiplièrent assez pour qu’il pût enfin se dispenser de répéter plusieurs fois de suite les mêmes planches, comme il avait été obligé de le faire dans l’origine, et même pour qu’il fût possible de les varier d’une édition à l’autre. Toutes ces suites sont ordinairement accompagnées d’un texte fort court, en latin, ou de quelques vers français d’une naïveté remarquable, et où se lisent des mots qu’on est fort surpris de trouver dans un livre de piété, des mots qu’on n’oserait plus imprimer en toutes lettres maintenant, même dans les ouvrages les plus mondains. Voilà peut-être ce qui contribue le plus à faire rechercher aujourd’hui ces singulières productions, et ce qui en augmentera le prix à mesure que nous nous éloignerons davantage de l’époque de leur publication. Les exemplaires les plus curieux, à notre avis, sont ceux qui renferment un plus grand nombre de ces pieux quatrains, et qui réunissent la plus grande partie des petites suites que nous venons de signaler. Pour le choix des épreuves, pour la variété des arabesques, pour la beauté du tirage, les éditions données vers 1498 l’emportent sur les dernières. C’est là un avantage que ne négligeront ni les artistes ni les amateurs d’anciennes gravures sur bois, et qu’ils trouveront surtout dans les exemplaires en grand format, que nous leur conseillons de choisir non enluminés. «Il est un fait certain, c'est que les Heures de Pigouchet, exécutées pour Simon Vostre ont fait de tout temps l'admiration des bibliophiles et des connaisseurs. Elles portent le cachet artistique de la vieille École française. Le dessinateur, dit J. Renouvier, est entré d'emblée dans le plan de l'iconographie gothique ; il place aux premières pages les représentations que le sculpteur mettait aux marches de l'église, sur les côtés du portail, et il ajoute de son gré des motifs plus familiers et plus gais, de petits sujets de mœurs dont la gentillesse nous touche d'autant plus que nous en voyons la tradition fidèlement observée par les campagnards et par les enfants. On n'a rien fait de semblable à l'étranger ; c'est de l’art français par excellence. En tournant ces feuillets, on se croirait transporté sous les nefs de nos vieilles cathédrales gothiques. On sent vibrer, dans ces images de la vie du Christ, des Sacrements, des Signes de la fin du Monde et de la Danse macabre, la foi naïve et robuste de nos pères. Outre les bordures dont nous avons présenté des échantillons, la plupart des livres d'heures exécutés pour Simon Vostre dans la seconde manière de Pigouchet, en contiennent d'autres figurant la Danse macabre des Hommes et des Femmes. Le cycle complet de la Danse des Morts se compose de soixante-six sujets ; trente scènes sont contenues dans dix bordures pour la Danse des Hommes, et trente-six scènes en douze bordures pour la Danse des Femmes. Ce sont les mêmes personnages qui figurent dans la Danse macabre de Guy Marchant. Le dessinateur dispose adroitement ses couples dans un petit espace. Il drape la Mort d'un bout de linge, lui donne pour instruments le pic et la pelle, plutôt que la faux qui tiendrait trop de place, et il la fait grimacer comme un singe en présence d'un partenaire merveilleusement signalé par son costume. C'est un vif dialogue, une mimique piquante qu'ont avec la Mort, le Bourgeois, l’Usurier, le Médecin, l'Enfant, la Reine, la Chambrière, la Mignote, la Femme de village, tous entraînés vers la danse finale.» (A. Claudin). Claudin (Histoire de l'imprimerie en France) consacre 20 pages et de nombreuses reproductions à cette édition que l’on peut considérer comme l’une des plus belles de l’imprimerie incunable d’Occident et qui constitue une date importante dans l'évolution de l'ornementation : «des personnages fantastiques accompagnent dans leur chevauchée des chimères de toutes sortes, le tout brochant sur une flore incomparable : telles sont ces bordures d'une exquise conception » Claudin 44. Superbe exemplaire imprimé sur peau de vélin de ce livre d’heures incunable si important dans l’histoire de l’imprimerie en France, entièrement rubriqué à l’or sur fond rouge et bleu alterné. La pureté de son tirage est telle qu'il entra dans la collection du grand amateur Georges Wendling avec ex-libris. En 2004, Pierre Berès décrivait et cataloguait 130 000 € les Heures de 1498 de Simon Vostre reliées au XIXe siècle. (Réf: Pierre Berès, 15-28 septembre 2004, n°2).
Les Presses Francaises , Etudes romantiques Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1925 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise In-8 1 vol. - 127 pages
1ere édition, 1925 Contents, Chapitres : Les expériences de Saint-Simon - Les écrits de Saint-Simon : De la science à l'amour - L'intuition de Saint-Simon - Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon, né à Paris le 17 octobre 1760 et mort le 19 mai 1825, est un militaire, économiste et philosophe français, fondateur du saint-simonisme. Ses idées ont eu une postérité et une influence sur la plupart des philosophes du XIXe siècle. Il est le penseur de la société industrielle française, qui était en train de supplanter la société d'Ancien Régime. L'historien André Piettre le décrit par la formule : « le dernier des gentilhommes et le premier des socialistes ». Il est le cousin éloigné du duc de Saint-Simon, célèbre mémorialiste de la cour de Louis XIV et de la Régence. - La doctrine s'appuie sur la notion de réseau et de capacité. La relation entre les êtres humains dépend de la capacité du réseau à établir le lien. Elle procède par métaphore avec les réseaux organiques des êtres humains (réseau sanguin, système nerveux...), selon les idées en vogue en physiologie à cette époque. C'est Saint-Simon qui est à l'origine de la philosophie des réseaux selon Pierre Musso. Dès les années 1820, Saint-Simon voit dans le début de l'industrialisation le moteur du progrès social. Pragmatique, il prône un mode de gouvernement contrôlé par un conseil formé de savants, dartistes, dartisans et de chefs dentreprise et dominé par le secteur primaire qu'il convient de planifier pour créer des richesses et améliorer le niveau de vie de la classe ouvrière. Il est du devoir des industriels et des philanthropes d'uvrer à l'élévation matérielle et morale des prolétaires, au nom de la morale et des sentiments. L'appellation de Nouveau Christianisme repose sur des considérations morales, le culte et le dogme n'étant là que pour fixer l'attention des fidèles sur la morale qui est axée sur la fraternité et sur le progrès matériel et spirituel de l'espèce humaine. Le Nouveau Christianisme a pour but l'accroissement du bien-être général de la société et de participer à l'avènement du paradis sur terre. C'est pourquoi on peut parler de religiosité, à l'instar d'Olivier Pétré Grenouilleau. (source : Wikipedia) bel exemplaire, frais et propre, couverture impeccable, intérieur frais et propre, exemplaire non coupé
SIMON Honoré-Richard. Le Grand dictionnaire de la Bible. ou explication littérale et historique de tous les mots propres du Vieux et du Nouveau Testament ; avec la vie et les actions des principaux personnages, tirés de l'Écriture et de l'Histoire des Juifs ; celles des patriarches, juges, roys, et princes de cette nation, le tems de leur élévation sur le trône, de leur règne & de leur mort ; la vie des prophètes, et des souverains sacrificateurs, de puis la consécration d'Aaron, & de tous ceux qui lui ont succédé, jusqu'à l'entière ruine du Temple, & de la ville de Jérusalem ; la naissance, la vie, les miracles, et la mort de Jésus-Christ, le tems de la vocation de ses apôtres, et de ses disciples, l'année & le lieu de leur martyre, avec le jour de leur fête ; l'explication des noms des animaux purs et impurs, desquels il étoit défendu ou permis de manger, avec leurs bonnes, ou mauvaises qualités, & où ils se trouvent en plus grande abondance ; l'explication des douze pierres précieuses, qui étoient sur le rational du Grand Prêtre, & des deux qui étoient sur ses épaules ; les noms des fêtes et des solemnités des hébreux, et de leurs sacrifices ; celuy des provinces, régions, villes, et bourgs, montagnes, plaines, fleuves, & rivières les plus remarquables ; les noms dont on les appelle aujourd'huy, avec leurs degrez de longitude & de latitude, pour sçavoir où ils sont placés, & les trouver avec plus de facilité dans la carte ; le nom des poids et des mesures, leur capacité avec la valeur des monnoyes de ce tems-là, réduites à celuy d'à présent, & de plusieurs choses très difficiles, & très curieuses qui se rencontrent dans la Bible. Complet en deux volumes folio, 38x27, reliés basane époque, dos à nerfs, frottements et cuir râpés, corps des ouvrages sont solides, l'intérieur est bien frais; Tome 1. A-Ko (90-755 p.), Tome II.L-Z (746 p.) Illustrés par bandeaux historiés au début des lettres A et L, Bandeau allégorique au début de l'abrégé chronologique du tome 2, lettrines ornées, culs-de-lampe, vignettes. à Lyon, chez Jacques CERTE, rue Mercière, à la Trinité, 1740 Plus d'informations sur cet ouvrage : Honoré-Richard SIMON, curé de Sainte-Uze en Dauphiné, résigne son bénéfice pour raison de santé et vient s’installer à Lyon où il entreprend de rédiger un Dictionnaire de la Bible destiné à éclairer le public sur les personnages, les termes et les lieux cités dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Après un travail de rédaction de dix ans, le livre est publié pour la première fois à Lyon en 1693. Il reçoit un accueil favorable, ce qui encourage son auteur à mettre en chantier une seconde édition beaucoup plus complète qui paraît sous le titre légèrement modifié de Le grand dictionnaire de la Bible. Les décennies suivantes, l’ouvrage sera réédité à plusieurs reprises, en particulier dans une édition en deux volumes de 1740 : il s’agit de la version ici présentée. Ce dictionnaire sera surclassé plus tard par le Dictionnaire historique et critique de la Bible de dom CALMET qui reconnaîtra pourtant que le livre de SIMON lui a servi de source d’inspiration. Élaboré pour faciliter la lecture et la compréhension de la Bible, ce dictionnaire s’efforce de reconstituer en détail l’histoire et l’organisation sociale et sacerdotale des Hébreux. L’ouvrage présente de nombreuses chronologies et généalogies récapitulatives qui épargnent au lecteur de fastidieuses recherches dans le corps de l’ouvrage. À sa lecture nous découvrons que les Juifs ont été en relation avec de très nombreux peuples comme les Babyloniens, les Perses, les Égyptiens, les Romains, ou avec les multiples États du Proche-Orient. Le livre brosse un tableau de la tumultueuse histoire politique et culturelle de la région sous l’Antiquité. Dans les thèmes repris par l’auteur figurent la minéralogie, la zoologie et la botanique, l’auteur évoquant entre autres l’émeraude, « quatrième fondement des murs de la Jérusalem céleste », l’ibis, « oiseau immonde semblable à la cigogne », la grenouille, dont Dieu se servit « pour punir la dureté & l’opiniâtreté de Pharaon », ou encore le mulet, le renard et le coton. Tous les noms et les expressions cités dans la Bible sont soigneusement répertoriés par SIMON, même s’ils ne désignent qu’une simple colline, un modeste village ou des personnages insignifiants, comme ABGATHA, l’un des sept eunuques d’ASSUÉRUS, ou ÉLIHOREPH, obscur conseiller de SALOMON. L’auteur émaille son discours de références et de renvois qui aident à retrouver les citations dans le texte d’origine. Ponctuellement, l’auteur rentre également dans des explications étymologiques, en particulier à propos des termes hébraïques. À noter qu’il prend soin d’indiquer la latitude et la longitude des villes et des villages, pour que le lecteur puisse les situer sans difficulté sur une carte. Soucieux d’élargir la période chronologique afin de donner une vision plus complète de l’histoire des Hébreux et de la Terre sainte, SIMON se fonde sur les écrits de FLAVIUS JOSÈPHE pour traiter de la période allant des royaumes hellénistiques jusqu’à la chute de Massada en 74. Se lançant parfois dans des digressions, il n’hésite pas à reprendre des récits et des témoignages datant des croisades ou de l’époque ottomane. Certains personnages centraux, comme MOÏSE, DAVID, JOSEPH et, bien sûr, JÉSUS-CHRIST, ou des lieux emblématiques tels que JÉRUSALEM, donnent lieu à de longs exposés, parfois subdivisés en dissertations et en chapitres. L’édition présentée comprend une Introduction à l’histoire sainte d’une centaine de pages dans laquelle nous trouvons une chronologie basée sur le calendrier juif, des explications sur les monnaies, les poids et les mesures, les fêtes et l’organisation de la justice chez les Hébreux, et même une table récapitulative des chapitres à lire les dimanches et les jours fériés. Une chronologie de l’histoire sainte selon le calendrier chrétien, placée en fin du deuxième tome, permet de découvrir que l’histoire du monde est divisée en sept âges, le dernier débutant avec la naissance de Jésus pour s’achever au jour du jugement dernier. Du fait d’une quasi-homonymie, la biographie de l’auteur du Dictionnaire de la Bible est souvent éclipsée, dans les dictionnaires et les encyclopédies par son contemporain, l’oratorien Richard SIMON, avec lequel il peut être confondu. Ce dernier, exégète français, s’est rendu célèbre en son temps par ses polémiques avec Bossuet et les jansénistes de Port-Royal. Il est l’auteur d’une Histoire critique de la Bible qui a engendré des remous chez les protestants comme chez les catholiques. Si son dictionnaire a connu un certain retentissement, Honoré-Richard SIMON ne fera guère plus parler de lui après 1703, au point que l’on ignore la date de son décès. Il reste que son livre est toujours considéré comme un ouvrage fondateur dans l’exégèse moderne de la Bible en France.
Paris René Kieffer 1920 -in-4 bradel un volume, reliure bradel pleine percaline verte grand in-quarto Editeur (30 x 23,7 cm) (hard-back percale in-quarto), dos long (spine without raised bands), titre, auteur et illustrateur frappés or (gilt title) verticalement, pièce de titre sur fond vert foncé avec filet "or" de part et d'autre, tête lisse, gouttière et tranche de queue non-rognées, couverture jaune imprimée en vert foncé et vert clair conservée, Edition Numérotée, Tirage Limité à 550 exemplaires, un des 480 exemplaires sur Vélin à la forme (N° 344), second papier après 70 sur vélin, orné de 30 illustrations in-texte aquarellés à la main en couleurs par Lucien SIMON, 55 +[4] pages, 1920 Paris, René Kieffer Editeur,
Lucien Simon, né à Paris le 18 juillet 1861 et mort à Sainte-Marine le 13 octobre 1945, est un peintre, aquarelliste, dessinateur et lithographe français. (peintre officiel de la Marine en 1933)Lucien Simon se passionne pour la Bretagne, et principalement pour le Pays Bigouden (Finistère). Il séjourne régulièrement, plusieurs mois par an dans le sémaphore quil y a acheté. Il observe et peint les bretons et les bigoudens, quil voit à la messe, dans les fêtes religieuses, à la fête foraine, sur le port ou dans les champs derrière sa maison. Lucien Simon peint les paysages bretons : lembouchure de lOdet, le port de Sainte-Marine, la mer. Il sintéresse aussi aux scènes de la vie quotidienne : le ramassage des pommes de terre, les ramasseurs de goémon, les pêcheurs. Il est dabord attiré par la rudesse triste de ce peuple.......Edition Originale........SUPERBE EXEMPLAIRE.....SUPERBEMENT ILLUSTRE...............RARE....en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Doctrine de Saint-Simon. Exposition, 1ère année 1829, seconde édition, au bureau de l’Organisateur et chez A. Mesnier 1830, 431 pages. Sont reliées à la suite les « Réflexions sur la doctrine de Saint-Simon » par A. F. Ozanam, chez Perisse frères à Lyon, 1831, 94 pages. Dos demi-basane verte avec filets dorés en place des nerfs. Plats papier marbré. Tranches jaunes avec jaspures rouges. Rousseurs peu importantes par endroits. La doctrine de St Simon comprend une introduction pages 5 à 57, par Enfantin, suivie de la « Lettre à un catholique sur la vie et le caractère de St-Simon » extraite de l’Organisateur du 19 mai 1830. Suit l’exposition de la doctrine en 17 séances. Les « Réflexions sur la doctrine … » sont en 2 parties. 1 « Du système historique ou critique de St-Simon », appréciation de l’Antiquité, du Christianisme, de l’Epoque actuelle. 2 « Du système dogmatique et organique de St-Simon » considéré en lui même, dans son origine, dans son application. 120€, 5€.
Parmi tous les exemplaires en vente sur les sites de librairies, je n’en ai trouvé aucun avec les réflexions d’Ozanam à la suite. Il s’agit certainement d’une reliure amateur d’époque. Le texte d’Ozanam est également difficile à trouver seul. Ozanam était un intellectuel (enseignant) catholique du XIXème siècle « défenseur d’une sorte de « catholicisme de gauche, de justice sociale». Par contre la « Lettre aux députés » d’Eichtal ne figure pas dans le volume. Religion. Catholicisme. Utopie.
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Henri-Jean-Victor de Rouvroy de Saint-Simon (1782 - 1865), vicomte de Saint-Simon, puis grand d'Espagne, marquis de Saint-Simon et "pair de France", est un général et homme politique français. A partir de 1842, il se fait appeler "duc de Saint-Simon". Il est à l'origine, en 1829 et 1830, de la première édition complète des Mémores de son lointain parent, Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon (1675 - 1755). (cité d'après Wikipédia).
Phone number : 41 (0)22 800 17 04
Chez Buisson, Rue Haute-feuille / Chez Jean Mossy 12,5 x 20,5 Londres, Se Trouve à Paris et à Marseille 1789 Sept volumes in-8, reliure demi-basane à petits coins de l'époque, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre de maroquin marron, tomaison en queue dans un ovale doré de 1 à 3 et de 4 à 7. Seconde édition datée de 1789 pour les trois premiers volumes de "L'observateur véridique"; les quatre volumes du "Supplément copié fidèlement sur le manuscrit original" également datés de 1789. Soit, [2]-396, [2]-332, [2]-379 et [4]-VIII-474, [4]-495, [4]-515, [4]-492 pp. ce dernier volume comprenant in fine une importante "Table générale et raisonnée des matières" pour l'ensemble des 7 volumes. De nombreuses copies des manuscrits des "Mémoires" du duc circulèrent après le séquestre royal de 1760, qui suivit la mort de l'évêque de Metz, Claude de Saint-Simon, cousin et légataire du défunt (1755) Louis de Rouvray, duc de Saint-Simon. Des extraits et des anecdotes furent publiés au début des années 1780. L'abbé Soulavie (1752-1813), qui travaillait alors à la rédaction des Mémoires du maréchal de Richelieu, fut le premier en 1788 à faire paraitre une compilation très arrangée en citant le nom de Saint-Simon. Notre exemplaire en est la seconde édition datée de 1789, complétée par les quatre volumes de "Supplément" qui parurent en 1789. Ensemble intéressant et peu fréquent, qui inaugure la longue et passionnante gestation de l'édition des "Mémoires" de Saint-Simon. Reliure frottée et usagée, mouillure sur les 16 premières pages du tome I des Mémoires et du Supplément, rousseurs éparses, notations manuscrites sur la page de garde, tampon encre bleu sur les pages de titre ou suivantes "Bureau général des journaux - Bordeaux, J. Dumenieu".(VeiB82). PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Exécutée par l’atelier au « Pecking Crow » travaillant pour Grolier. Paris, Simon de Colines, 1543. In-4 de 176 ff. (a-y8), 14 planches gravées à pleine page. Texte imprimé en rouge et noir. Almanach pour 1543-1568. Titre imprimé dans un encadrement architectural, toutes les pages bordées d'encadrements composites, 14 bois à pleine page avec bordures architecturales spécialement conçues pour chaque scène, et grandes lettres ornées à fond criblé. Plein veau brun foncé, plats recouverts d'un décor à la Grolier composé de filets dorés, entrelacs géométriques peints en noir et fleurons dorés, dos orné entre chaque nerf d'un petit fleuron doré, coupes décorées, tranches dorées et ciselées, ancienne restauration au bas du plat supérieur. Étui. 233 x 164 mm.
Riche reliure de l’époque exécutée par l’un des ateliers parisiens travaillant pour Jean Grolier, le « Pecking Crow » atelier. Harvard II, 306 ; Brunet, V, 1661-1662 ; Renouard, pp. 378-379 ; Rothschild, vol. 3 n° 2537 ; Brun p. 233, 8è éd ; Bernard pp. 209-212 ; Bohatta n° 1212 ; Lacombe 426, 426 bis ; Pichon cat 1897 ; Rahir 1931 ; Mortimer 306 ("First Colines quarto edition") ; Schreiber ; Simon de Colines 206. L’un des plus beaux spécimens de l’art des Heures historiées au XVIe siècle. (Firmin Didot). Premier livre d'heures publié par Simon de Colines en format in-quarto, et premier emploi de ces bois très importants dans l’histoire de l’illustration. Décorée sur chacune des pages, l'édition fait usage de 16 beaux bois d'encadrement de texte (répétés) d'une grande variété et de 14 bois à pleine page (scènes du Nouveau Testament). Schreiber, tout en les rapprochant des productions de Tory pour ses livres d'Heures, en souligne également les différences : d'une finesse et d'un détail peu communs, les bois de Simon de Colines portent des effets d'ombre particulièrement minutieux et des détails trop nombreux pour être coloriés. La publication en 1543 était l'aboutissement d'un projet de longue durée : certains des bois sont datés de 1536, 1537, et de 1539 ; sept sont signés de la croix de Lorraine. Première occurrence d'un encadrement architectural à décor de termes sur la page de titre d'un livre parisien, due au génial inventeur qu'est Simon de Colines. Brunet insiste sur la beauté de ces encadrements « parmi lesquels se font surtout remarquer les noirs. Ils ne portent pas la marque de Tory mais ils sont tout à fait dignes de lui être attribués... Les grandes initiales fleuronnées sont de la plus grande beauté ». Didot, dans l'analyse qu'il consacra à ce grand livre écrit : « Toutes les pages sont entourées de riches bordures en arabesques, tantôt en noir, tantôt en clair et toujours sur fond blanc. Ce beau livre paraît avoir été fait en concurrence avec les heures de Maillard de 1542 et l'on doit, je crois, le restituer entièrement à Simon de Colines ». « Les figures sont au nombre de 14, la première représentant Saint-Luc écrivant est la seule qui soit dessinée au simple trait ; les autres sont légèrement ombrées. Elles sont généralement attribuées à Geoffroy Tory mais, bien qu'elles soient dans sa manière, elles offrent cependant une très grande différence d'exécution avec celles parues avant 1536, date de sa mort ». (Brun, Le livre français illustré de la Renaissance). Ces 14 grandes figures, y compris leur encadrement, mesurent environ 210 x 130 mm. Trois d'entre elles, la Visitation, l'adoration des Mages, le roi David, sont marquées de la ‡ ; ce sont d'ailleurs les plus belles. Le célèbre portrait en médaillon de François Ier, inséré dans la bordure de la gravure de la résurrection de Lazare (f. mi) est d'un tirage très pur. Précieux exemplaire, réglé, grand de marges (233 x 164 mm), imprimé en caractères ronds, orné de capitales rubriquées en rouge, issu du tout premier tirage avec de nombreux encadrements à la date de 1536, revêtu d’une reliure parisienne de l’époque, issue de l’un des ateliers parisiens travaillant alors pour Jean Grolier, le « Pecking Crow » atelier. Pour les fers utilisés par le « Pecking Crow » atelier, voir Needham 12 Centuries n°54, Nixon PML n°17 et Foot Davis Gift I, pages 129-138. Le catalogue Harvard (II, n° 306) présente, sur le même livre, une reliure semblable. « Cette reliure emprunte aux « deux foyers de stimulation » de cet art, analysé par Jean Toulet dans l'Histoire de l'édition française. François Ier et Jean Grolier en sont les initiateurs. François Ier s’installe à Fontainebleau à partir de 1530 et décide d’y réunir une importante bibliothèque. Pour la première fois en France on y voit se définir un véritable programme de reliures. Le choix se porte alors sur des couvrures de veau brun très foncé ou noir. Jean Toulet décèle dans cette tonalité sombre une intention de dignité en accord avec celle de la bibliothèque royale conçue comme un réceptacle de textes antiques et humanistes et un lieu d'études. Le second foyer de stimulation est celui de la bibliothèque de Jean Grolier qui découvre la reliure comme mode de distinction sociale. « Ses reliures, d'une grande qualité de facture substituent à l'ornementation ponctuelle par fers et aux encadrements de filets, un décor constitué par des entrelacs qui structurent la surface rectangulaire des plats ». L’apport des couleurs peintes (ici le noir) met en évidence les jeux d’entrelacs et les formes de fers évidés. L'impact de ces couleurs atténue celui des dorures d'autant plus que se généralisent les fers azurés. Ainsi les reliures à entrelacs géométriques, essentiellement œuvres de Claude de Picques, ouvrent elles la voie à des recherches formelles nouvelles. La Librairie Patrick Sourget a catalogué et vendu deux autres exemplaires de ce livre d’Heures : en 1995, en reliure de Claude de Picques, 600 000 FF (91 500 €) (Ref. Deux cents Livres Précieux, n°24) et en 1999, il y a 22 ans, une autre reliure de l’atelier au Pecking Crow, 250 000 FF (37 500 €) (Ref. Manuscrits et livres précieux. Catalogue XIX, n°22). Provenance : acquis en 1934 chez Desombes.
1926 Paris, La Revue Mondiale, (à partir du 15 février 1926), plaquette de 57 pp., reliure d'époque de demi-veau jaune à coins, dos à nerfs, bon ex.
Edition originale de cet ensemble qui a paru en 4 fois dans la Revue Mondiale de 1926. Son auteur, Gustave Simon, écrivain et journaliste est le fils de l'homme politique Jules Simon (1814-1896). Dans cette publication biographique, l'auteur intègre également quelques textes de son père, ainsi que des correspondances. Notre exemplaire est enrichi d'un envoi manuscrit de l'auteur de 25 lignes à sa fille. Il est joint 4 pages manuscrites autographes signées de Jules SIMON concernant la fondation de l'Institut. Il est joint également 9 pages manuscrites signées d'un Monsieur Régnier sur le même sujet.
Sabres 1er octobre 1975, 14,6x20,9cm, 1 page sur une feuille.
Lettre autographe signée de Claude Simon à René Wintzen de 15 lignes écrites à l'encre noire. Pliure inhérente à l'envoi postal. Lettre adressée à René Wintzen, ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes. Il est, au moment de l'envoi de cette lettre, le rédacteur en chef de la revue et de la maison d'édition « Vent debout » et organise des conférences. Claude Simon remercie son correspondant pour un article qu'il a écrit et dans lequel il a compris la volonté de Claude Simon de situer ses livres « dans l'histoire ». Avec ces remerciements, Claude Simon exprime également sa lassitude vis-à-vis des critiques qui ne comprennent pas son oeuvre, « contrairement à la plupart des critiques (mais lisent-ils ?) vous avez bien vu ». Il obtient néanmoins dix ans plus tard le prix Nobel de littérature qui consacre l'importance de son oeuvre en dépit d'un succès commercial et lui laisse l'occasion de répondre aux critiques lors de son discours :« Laissons de côté les griefs qui m'ont été faits d'être un auteur « difficile », « ennuyeux », « illisible » ou « confus » en rappelant simplement que les mêmes reproches ont été formulés à l'égard de tout artiste dérangeant un tant soit peu les habitudes acquises et l'ordre établi [...] le reproche fait à mes romans de n'avoir « ni commencement ni fin », ce qui, en un sens, est tout à fait exact, mais tout de suite je me plais à retenir deux adjectifs considérés comme infamants, naturellement ou, pourrait-on dire, corollairement associés, et qui montrent bien d'emblée où se trouve le problème : ce sont ceux qui dénoncent dans mes ouvrages le produit d'un travail « laborieux », et donc forcément « artificiel ». » Claude Simon conclut sa lettre en promettant à son correspondant de lui envoyer son dernier livre, Leçon de choses, et en s'excusant de ne pas pouvoir le lui dédicacer. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1947 Illustrations de Jacques Simon. Chartres, 1947, in-12, en feuille, sous couverture rempliée et imprimée, sous étui cartonné beige, 84 pages, table.
Un des 225 exemplaires numérotés sur vélin d'arches. Dans cet ouvrage dédié à la Chartre, Jacques Simon illustre par des lithographies les textes de René Gobillot décrivant les différents quartier et monuments de la ville. Jacques Simon (1875-1945), est un peintre, graveur et décorateur français. Fils de l'orientaliste aquarelliste Ernest Constant Simon (1848-1895), Jacques Simon reçut une formation de peintre. Il fut l'élève de Bouguereau, ami de son grand-père. A l'âge de vingt ans, il visita l'Egypte puis le Sud tunisien et le Maroc, découvrant à travers ces voyages la lumière qui allait éclairer sa peinture. En 1908, il s'initie à la gravure à l'eau-forte, voie dans laquelle Charles Cottet l'encourage. Il a gravé plusieurs albums de paysages du Vexin, de Kabylie, de Normandie. Il a exposé des aquarelles à la galerie Simonson en janvier 1924. On lui doit également des cartons de vitraux et de tapisserie. (Osterwalder, Dictionnaire des illustrateurs, p.1081). Légéres piqures et tâches.
Londres, et se trouve à Paris, Buisson, Marseille, Jean Mossy, 1788-1789 deux séries en 7 vol. in-8, basane fauve marbrée, dos à nerfs [volumes I-III] ou lisses [vol. IV-VII], cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison cerise et bouteille [vol. IV-VII], hachures ou flets dorés sur les coupes, tranches marbrées ou rouges (reliure de l'époque). Dos insolés.
Il s'agit de la troisième publication d'extraits des Mémoires de Saint-Simon, donnés par l'infatigable polygraphe Jean-Louis Giraud de Soulavie, après les Pièces intéressantes (1781-90, 8 volumes in-12) et la Galerie de l'ancienne Cour (1786, 3 volumes). Sa source immédiate fut une copie résumée effectuée par l'abbé de Voisenon sur le manuscrit déposé, comme l'on sait, aux archives des Affaires étrangères. La qualité d'édition "princeps" des célèbres Mémoires, revendiquée par certains bibliographes (et bibliophiles), ne se pose à notre avis pas : toutes ces publications d'extraits, globalement informes et mal disposées, n'ont que peu de rapport avec une édition, même partielle, du texte du petit Duc. Signalons quand même, que, dans notre exemplaire, l'adresse de Buisson est rue Hautefeuille, et non rue des Poitevins, ce qui indiquerait un état de second tirage d'après l'argumentation de Formel, reprise en partie d'un article de Niel faisant le départ entre les nombreux tirages de ce texte en 1788. Collation : I. [2]-396 pp. - II. [6]-328 pp. (les deux feuillets de table ont été reliés par erreur après le titre et non à la fin du volume). - III. [2]-379 pp. - IV. [4]-VIII-474 pp. - V. [2]-495 pp. - VI. [4]-515 pp - VII. [4]-492 pp.Coirault-Formel, Bibliographie de Saint-Simon, p. 266 sq. Formel, Bibliographie descriptive des Mémoires de Saint-Simon, pp. 105-131. Tchermerzine-Scheler V, 656-59.Exemplaire de la bibliothèque du château de Cirey, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
, Hatje Cantz, 2016 Hardcover in decorative slipcase , 2 volumes, 1076 pages, ENG, 310 x 210 x 100 mm, NEW !!, packed with fine illustrations in colour / b/w, truly a collector's item.. ISBN 9783775741408.
Simon's Birds of the West Indies is a two-part body of work, whose title is taken from the definitive taxonomy of the same name by the American ornithologist James Bond. Ian Fleming, an active bird watcher, appropriated the author's name for his novels' lead character. He found it "flat and colourless," a fitting choice for a character intended to be "anonymous? a blunt instrument in the hands of the government." The first element of Simon's work is a photographic inventory of the women, weapons and vehicles of James Bond films made over the past fifty years. This visual database of interchangeable variables used in the production of fantasy examines the economic and emotional value generated by their repetition. In the second element of the work, Simon casts herself as the ornithologist James Bond, identifying, photographing, and classifying all the birds that appear within the 24 films of the James Bond franchise. Simon's discoveries often occupy a liminal space between reality and fiction; they are confined within the fictional space of the James Bond universe and yet wholly separate from it.
L. Hachette Broché D'occasion état correct 01/01/1854 289 pages
Jules Tallandier Broché D'occasion état correct 01/01/1928 150 pages
Paul Simon 1969
Très bon état Grand format Guitare,Piano