Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Pleine percaline brune, titre estampé sur le plat sup. (traces de dorures). Tranches dorées. Légère mouillure marginale sur les 4 derniers feuillets. Bel exemplaire presque exempt de rousseurs.
Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois.
Vichy et Cusset, Bougarel Fils, sd. [1858] ; in-8, oblong (19,5 x 27,5 cm). Faux-titre - titre lithographié-titre typo.-40pp.-25 planches lithographiées en deux tons hors-texte. Chagrin vert sombre, titre doré sur le plat sup. Tranches dorées. Encadrement de dentelle dorées sur les contreplats. Début de fente à la charnière du plat sup. Bon exemplaire cependant, exempt de rousseurs.
Les exemplaires bien complets des 25 planches et du titre lithographiés sont rares. Au verso du faux-titre on trouve la mention de l'imprimeur : Moulins, imp. C. Dresrosiers. Le titre lithographié en deux tons, a également été réalisé à Moulins par A. Champagnat, pour le compte de la Maison Enaut (Moulins). Cette première planche représente les églises de Cusset, Abrest, Vesse (Bellerive), et Hauterive. On trouve ensuite : Rue Cunin-Gridaine (Clerget) ; Vieux Vichy et pavillon Sévigné (J. Simon, Deroy lith) ; Source de l'Hôpital (Simon, Dauzat lith.) ; Parc et établissement thermal (Simon, Deroy lith.) ; Grande Grille et galerie de l'établissement (Clerget) ; Rotonde et salon de l'établissement (Clerget) ; Nouvel établissement thermal (Clerget) ; Place Verrier (Simon, Cicéri lith.) ; Fontaine de la Chaume (Simon, Dauzat lith.) ; Source des Célestins (Clerget) ; Nouvel établissement des Célestins (Clerget) ; Source Lardy (Clerget) ; moulin de Presle (Simon, Cicéri lith.) ; Sainte-marie de Cusset (Simon, Dauzats lith.) ; Casino des Justices (Th. Gué, Clerget lith.) ; Place de Cusset (Simon, Cicéri lith.) ; Le Goure Saillant (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Busset (Clerget). ; Beffroi de Châteldon (Simon, Cicéri lith.) ; Costumes des environs de Vichy (Bertrand) ; Château de Billy (Simon, Cicéri lith.) ; Château de Randan, façade principale (Clerget) ; Randan façade sur jardin (Simon, Dauzats lith.) ; Château de Maulmont (Simon, Deroy lith.) ; Pont de Ris (Simon, Deroy lith.).Les planches ont été imprimées par Lemercier à Paris. Le texte est émaillé de petits bois gravés représentant des édifices vichyssois.
Paris, Au Bureau de l’administration, 1817. 4 parties reliées en 2 vol. in-8 de 224 pp. ; 136 pp. ; (4)-104 pp. ; 346 pp., demi-veau vert, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale rare. Ex-dono autographe A Monsieur Lafond de la part de l'auteur (faux-titre du tome II).« En 1816, Saint-Simon, alors âgé de cinquante-six ans, lance une souscription pour financer la publication par livraisons de L’Industrie. Un polytechnicien de dix-neuf ans, Auguste Comte, va remplacer auprès de lui Augustin Thierry en qualité de secrétaire. C’est le début d’une collaboration intellectuelle entre deux grands esprits. (…Le volume III de L’Industrie, paru en septembre 1817, porte les traces de la main de Comte : y est soulignée, entre autres, la nécessité d’établir “une morale terrestre et positive”. Devant les protestations des souscripteurs, qui appartiennent pour la plupart à l’opposition libérale, Saint-Simon retourne dès le volume suivant à des doctrines plus convenables. Il fait état d’initiatives prises par son “élève” pour expliquer cette dérive » (Juliette Grange). « Henri de Saint-Simon (1760-1825) dut sa renommée à son analyse incisive de la société industrielle naissante et à son ardeur à réclamer que les "industrialistes" (par quoi il entendait tous les travailleurs utiles) s'emparent du pouvoir, au besoin par la force. La société serait donc organisée de manière méritocratique à travers des institutions industrielles ; le pouvoir scientifique y remplacerait les formes plus anciennes d'autorité spirituelle et militaire, tandis que le "système industriel", infiniment plus productif et efficace, supplanterait les formes antérieures de "système parlementaire". (…) une importance considérable du début des années 1830 jusqu'à la fin du siècle, le saint-simonisme contribua à populariser les notions de malaise culturel aussi bien qu'industriel, auquel pouvait se substituer un nouveau système d'organisation familiale, sociale, industrielle et politique » (Gregory Claeys).Un quatrième et dernier tome fut publié séparément en 1818 (Mori, n° 67). Bon exemplaire. Dos passé, rousseurs.Collation conforme à Hiroshi Mori, Bibliographie de Claude-Henri de Saint Simon, 53, 54 ; Walch, 92 ; Kress, B. 7038 (tome I seul) ; Mazzone, pp. 20-24 ; BNF, Le Siècle des saint-simoniens, p. 33 ; BNF, Utopie, p. 217.
, , 1808. 1 page in-4, demi-chagrin rouge.
Les premiers travaux du comte de Saint-Simon font de lui un précurseur de la philosophie positiviste et de la science sociale (Lettres d'un habitant de Genève à ses concitoyens, 1803 ; Introduction aux travaux scientifiques du XIXe siècle, 1807). C'est plus tard, avec la création de la revue L'Industrie (1816), la publication de L'Organisateur avec Auguste Comte (1819 -1820) et Du Système Industriel (1820 -1822), que s'affirment les thèses de son industrialisme optimiste : effondrement de l'Ancien Régime, avènement de la société industrielle gérée par les producteurs, où s'harmoniseront spontanément les intérêts des chefs d'entreprise et des ouvriers. Avec cette lettre, datée 1808, le lecteur est plongé dans la période où Saint-Simon est ruiné ; il devient copiste au Mont-de-Piété pour mille francs par an, est hébergé chez Diard, qui le recueille et le nourrit. Pour publier et continuer son oeuvre (Esquisse d'une nouvelle Encyclopédie et Introduction aux travaux scientifiques du XIXe siècle) des aides sont indispensables ; il multiplie les démarches. Cette lettre, adressée à un puissant personnage de l'époque demeuré anonyme, en est l'exemple :« Monseigneur, Les moyens de prouver à Votre Excellence que je mérite les grâces que je sollicite d'Elle me manquent entièrement. Mes ressources sont épuisées ; et l'impression de mon Ouvrage arrêtée. Dans l'impuissance absolue de m'en procurer, je prends la liberté de prier Votre Excellence de vouloir bien me faire le prêt de 300 F. Je suis avec respect Monseigneur, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur. St. Simon, rue Saintonge n°9 chez M. Diard ».
Moulins, Aux Lys Bourbonnais, (Imprimerie Pottier), 1989 ; petit in-12 (12,5 x 16 cm), broché. 46 pp.-1f. Parfait état.
Edition originale tirée à petit nombre, du dernier livre publié par l'érudit et poète gannatois. Avec un envoi autographe de l'auteur. Bien que non numéroté on sais que Jean Simon ne faisait imprimer ses ouvrages qu'en nombre restreint d'exemplaire, et comme ici soigneusement imprimé en typographie, sur du papier de Richard-de-Bas, avec des feuillets de garde du même papier d'Auvergne à incrustations de fleurs des montagnes. Il s'intéresse ici à la fable de Psychée, à la légende bourbonnaise de "La jolie fille de la garde", et livre quelques méditations sur la mythologie gréco-romaine. (Virlogeux, Si Gannat... p. 100). Tous les livres de J. Simon sont des objets de bibliophilie bourbonnaise trop souvent ignorés des amateurs.
P., Hachette, 1857 ; in-122ff.-450pp. Demi-chagrin brun de l'époque, titre et filets dorés, filets à froid. Quelques pâles rousseurs. 2 cachets ex-libris sur le titre. Bon exemplaire.
Edition originale (imprimée par Charles Lahure, Paris. La deuxième édition, la même année comporte 488pp.). L'éditeur avait engagé le philosophe à publier les leçons qu'il avait données en décembre 1856 à Gand. Simon avait blâmé le coup d'état de Napoléon III et avait été révoqué de son poste de professeur à la Sorbonne et de ses Conférences à l'Ecole Normale Supérieure. Retiré à Nantes, il rédigeait des ouvrages en opposition au Second empire (Le Devoir, 1854 - La religion naturelle, 1856 - La Liberté, 1859...).Dans les quatre leçons qu'il donne au public, Jules Simon revient sur l'évolution historique de la notion de liberté de conscience, il met en évidence les persécutions contre celle-ci menées dans les milieux relgieux et politique. Ses idées ont une indéniable raisonnance contemporaine : "La liberté de conscience comprend la liberté de penser, la liberté de prier, la liberté d'enseigner, et le droit d'user de cette triple liberté sans souffrir aucune diminution dans sa dignité d'homme et de cytoyen. La liberté de penser est inattaquable en elle-même, et dans un esprit mûr, fortifié par l'étude, durigé par une volonté ferme ; mais elle peut être attaquée par des voies détournées, par le sophisme, la séduction et la menace. Elle est le fondement de toutes les autres libertés ; on ne peut, sans impiété, attenté sur elle... Elle appartient à l'homme par un droit inprescriptible, et ne peut lui être vendue au prix de ses droits civils ou de ses droits politiques" (p. 241).
Paris, Dentu, 1865 - 1869 ; 23 tomes reliés en 13 volumes in-8°, demi-veau blond de l'époque, dos à nerfs, filet doré sur les nerfs, compartiments entièrement ornés de fers ondulés dorés à répétition, titre doré sur étiquette vert foncé, tomaison dorée sur étiquette rouge. Inscription manuscrite sur le faux-titre " Ces 13 volumes ont été écrits par Laurent " (de l'Ardèche), sur le feuillet en regard : ex-libris manuscrit " Albin Mazon" et inscriptions antérieures " Lire St Simon et le St Simonisme par Paul Janet. Paris, Germer-Baillère, 1878".
Rare réunion, en reliure uniforme de l' époque, des 23 premiers volumes parus, l'ensemble comptera 47 volumes en 1878. Cf BNF. ( Reu-CO1 ) Plusieurs manques aux coiffes, manques de cuir aux dos de 2 volumes ( ceux renfermant les tomes VII-VIII et les Tomes XIX -XX), rares piqûres ou taches rousses.
Paris, , Nicolas Crapart, 1772. 4 parties en 2 vol. petit in-8 de XXIV-(2)-287-(1) ; (2)-300 ; XXXVI-300 ; (2)-303-(1) pp., basane marbrée, dos ornés à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en basane noire, tranches rouges (reliure de l'époque).
4 frontispices gravés, 4 titres gravés, nombreux culs-de-lampe et bandeaux, musique gravée sur bois.Notices des cantiques qui ont paru depuis 1586 jusqu'en 1772. Deux pièces sont dédiées à Louise de France, elles sont imprimées en caractères de civilité. « Cet ouvrage en quatre parties a été recueilli par l'abbé Simon de Doncourt et contient plusieurs belles gravures au burin sans nom de graveur. La musique à une, deux, trois voix, porte un cachet particulier avec des fioritures en usage à l'époque. La préface très développée sur les cantiques offre un intérêt particulier [...] Cet ouvrage qui sort des presses de M. Granger à Paris est un des livres les plus importants musicalement parlant de son temps » (Edouard G.J. Gregoir).Très bon exemplaire malgré de menus défauts.
Hambourg, Malpigi, 1799. In-12 (2)-130 pp., maroquin rouge du Levant, dos orné à nerfs, filet à froid sur les plats, fleurons dans les angles, tranches dorées (Vogel).
Édition originale tirée à 50 exemplaires sur papier vélin avec mention fictive d'édition.Simon-Pierre Mérard de Saint-Just (1749-1812), maître d'hôtel du comte de Provence, frère de Louis XVI, quitte sa charge en 1782 ; riche, il fait tirer certains de ses ouvrages à très peu d'exemplaires, pour l'intérêt des bibliophiles. Il écrivait en vers et en prose sur des sujets mondains, avec facilité, fantaisie, agrément, mais sans ce qui assure un succès durable. Dans son Manuel de Bibliophilie, Christian Galantaris, parmi les sept exemples de bibliomanes qui illustrent cette typologie, cite Mérard de Saint-Just, justifiant son choix par l'analyse des Réflexions préliminaires qui ouvrent le catalogue. « Bibliomane, Mérard de Saint-Just s'en défend comme d'une maladie (…). Cependant l'examen des 521 ouvrages (en partie inventés ?) de 1783 montre une autre forme de bibliophilisme outré qui n'est rien de moins que de la bibliomanie (…) ». Exemplaire de l'auteur avec quelques additions de sa main (pages 52 à 62) dans une reliure en maroquin du Levant signée Vogel. Petites rousseurs.Un seul exemplaire recensé par le Catalogue Collectif de France (BnF).Gay, III, 98 ; Galantaris, Manuel de Bibliophilie, I, 65.
[], , 1602-1604-1598-1599. 6 vol. petit in-8, vélin à petits rabats, dos lisses orné de filets et fleurons dorés (reliure de l'époque).
Rare collection complète de l'ouvrage de Goulart. Simon Goulard l'Aîné (1543-1628), théologien et controversiste protestant établi à Genève depuis 1566, commença à publier en 1587-1590 un Recueil des choses mémorables advenues sous la Ligue qui s'est faite et élevée contre la religion réformée.Comprenant au départ trois volumes, ces Petits mémoires sur la Ligue s'augmentèrent régulièrement de nouvelles pièces à mesure que la révolte se développait ; ils finirent par constituer une collection de six volumes allant jusqu'au traité de Vervins. « Goulart a voulu, en collectionnant ces mémoires, presque tous déjà publiés, préparer des matériaux pour un futur historien, et ainsi inspirer aux gens de bien des deux partis l'horreur des forfaits devant lesquels il n'a pu retenir son indignation. Il précise dans l'exposé par lequel s'ouvre le premier volume : le souvenir récent de la Saint-Barthélemy fait désirer “que la déloyauté des auteurs de ces massacres ne demeure cachée ». Il résume les événements postérieurs à l'édit de janvier, dans un esprit hostile à la fois aux Guise et à Catherine de Médicis, et expose la théorie de la préméditation". Outre le fait d'avoir inséré dans son recueil la Briesve & chrestienne remonstrance aux François revoltez dont il est l'auteur ou la Response de Stanislas Elvidius [J. Camerarius] dont il est le traducteur, il rapporte des pièces sur Marie Stuart, le mariage de Henri de Navarre avec Marguerite de Valois, les préparatifs de la Saint-Barthélemy, les diverses déclarations royales qui s'en suivirent, les massacres dans les villes et les régions, les troubles en Languedoc, en Dauphiné ou à La Rochelle, l'élection du duc d'Anjou, futur Henri III, à la tête du royaume de Pologne, les traités sur la guerre des Politiques, le procès des favoris La Molle et Annibal de Coconas, ou les obsèques de Charles IX. De plus, le second volume comporte la réimpression de la traduction qu'avait faite Goulart en 1574 de la Franco-Gallia du jurisconsulte François Hotman (1524-1590) qui y prône le recours à des Etats généraux réguliers pour combattre l'arbitraire monarchique.Provenance : bibliothèque de Guyot ainé, imprimeur à Orléans (étiquette sur chaque volume).Bon exemplaire. Traces de mouillure au tome I, quelques trous de vers.
MONTGERONT (Louis Basile Caré de) - [HERVIEUX DE LA BOISSIERE (Simon) - LA MOLERE (Abbé)].
Reference : 13160
S.l., s.n., 1749 et 1750 ; 2 tomes en 1 vol. in-12. 236 pp. - 455 pp.-(1) p. Veau blond, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, filets dorés sur les coupes et roulettes dorées sur les chasses, tranches marbrées. Coins et coiffes un peu frottées. Bon exemplaire cependant.
La première partie de l'ouvrage est une réédition (augmentée de quelques nouveaux cas advenus depuis 1748) de "La vérité des miracles de M. de Pâris démontrée contre M. l'Archevêque de Sens", paru en 3 volumes en 1737, 1741 et 1747. Louis Basile Carré de Montgeron avait eu une révélation devant la tombe du diacre Pâris et était devenu un défenseur enragé des convulsionnaires de Saint-Médard et de la cause janséniste. Le premier volume de "La vérité" imprimé sans autorisation et illustré de gravures lui valut d'être embastillé puis incarcéré dans diverses prisons jusqu'à sa mort. Il parvint quand-même à poursuivre secrêtement ses publications. Dans ces dernières il décrit les cas de convultions et comment les convulktionnaires étaient sortis de leur état par le "secours" de violences physiques parfois abominables. La seconde partie, attribuée à Simon Hervieux de La Boissière (curé de Saint-Jacques à Corbeil) et à l'abbé de la Molère, est une réfutation de l'intervention divine dans ces cas de fièvres hystériques et les auteurs invoquent à plusieurs reprises la main du démon plus que celle de dieu.
1699 Paris, Pierre de Launay, 1699; in-12 de (4) ff.( titre Epistre, Approbation) - 300pp.; plein veau gratiné brun de l'époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, titre-doré sur étiquette de maroquin vieux-rouge, tranches mouchetées de rouge.Par Simon Gueullette d'après Barbier. L'Epistre est adressée "Aux enfans de qualité".
Ex-libris manuscrit ancien et cachet humide 19e au titre. Reliure frottée, coins émoussés, manque de cuir au caisson de tête.(GrG)
Amsterdam, [], 1768. In-4 de 164-(4) pp., 15 pp. de catalogue et 10 planches, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Quand Mme de Pompadour, souhaita embellir les jardins de Versailles, elle choisit la jacinthe hollandaise qui devint ainsi la plante d’ornement la plus demandée par l’aristocratie qui en fit le symbole du luxe. Installé dans les environs d'Utrecht, le marquis Maximilien-Henri de Saint-Simon (1720-1799) publia au plus fort de l'engouement un traité complet assorti d'un remarquable catalogue des 2000 variétés connues en 1767.Large vignette gravée sur le titre par Kiltrop et 10 planches numérotées illustrées de bulbes et fleurs de jacinthes. Bel exemplaire.Provenance : bibliothèque du Marquis de Vichy avec ex-libris armorié. Pritzel 7996 ; Nissen 1718.
A Amsterdam, , 1753. 4 parties en 2 vol. in-12 de (4)- XIV-(2)- LX-123 pp. ; (4)-204 pp. ; (4)-204 pp. ; (4)-232 pp., maroquin rouge, dos lisses ornés de pièces d'armes dorées, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, jolie dentelle dorée encadrant les plats, armes au centre, coupes et bordures intérieures décorées, doublures et gardes de papier dominoté doré, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Première édition illustrée, augmentée par Dupuy-Demportes. Quatre figures et quatre vignettes de Le Lorrain gravées par Fessard.Cet ouvrage, qui fut un temps attribué au philosophe anglais George Berkeley, est en réalité l'oeuvre d'un prêtre catholique anglais, Simon Berington ; il connut un grand succès et de nombreuses rééditions au XVIIIe siècle (notamment dans les Voyages imaginaires, songes, visions et romans cabalistiques). Présenté sous la forme d'un interrogatoire, l'ouvrage est le récit d'un voyage imaginaire en « Mezzoranie », pays utopique dont les habitants seraient des descendants des anciens Égyptiens.« La traduction de Milz et du chevalier de Saint-Germain, de cette utopie anglaise paru en 1738 dans sa version originale, est tellement remaniée qu'elle appartient en propre à la littérature utopique française. L'édition augmentée qui parut en 1753 par les soins de Dupuy-Demportes en témoigne. Il s'agit d'une imitation de l'Histoire des Sévarambes, mais l'ouvrage est aussi tributaire de More et Campanella, et peut avoir été inspiré par les récits sur les tribus du Niger ».Bon exemplaire, en maroquin décoré de l'époque.Provenance : Guillaume II de Lamoignon (1683-1772), chancelier de France en 1750.Oliver-Hermal-Roton, planche 2018, fer n°1 ; Versins, p. 108 ; Lichtenberger, Le Socialisme au XVIIIe siècle, pp. 45-47 ; Dorbon, Bibliotheca esoterica, 1832 ; Cohen-De Ricci, 697 ; Hartig et Soboul, p. 50 ; Catalogue des Livres de la Bibliothèque de Feu M. de Lamoignon, Garde des Sceaux de France (1791), n°3220.
Paris, Imprimerie Impériale, 1812. In-4 de VII-329 pp., 4 planches repliées, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition originale rare illustrée de 4 plans repliés :1 et 2. Plan général du sol de Paris sur lequel le relief du terrain est indiqué.3. Plan général de la distribution des Eaux du Canal de l'Ourcq dans l'Intérieur de Paris.4. Plan général de la distribution des eaux fournies aux fontaines de Paris, par les acqueducs de Belleville, des Prés St. Gervais et d'Arcueil, les Machines hydrauliques de la Samaritaine et du Pont Notre-Dame, et les Pompes à feu de Chaillot et du Gros Caillou.Pierre-Simon Girard (1765-1836), ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, participa à l'expédition d'Égypte dont il rapporta un important mémoire sur l'agriculture, le commerce et l'industrie du pays. Directeur des eaux de Paris en 1807, il dirigea 18 années durant les travaux du canal de l'Ourcq.Bel exemplaire malgré quelques menues restaurations à la reliure..Très bon exemplaire grand de marges.
A Paris, chez Antoine-Augustin Renouard, 1821. In-8 de (4)-XX-311 pp., basane fauve, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. C"est la réunion de lettres dont les unes furent lithographiées et les autres imprimées, dans lesquelles Saint-Simon expose sa célèbre conception sociale. Cette correspondance est précédée d'une préface et suivie de l'Adresse aux Philantropes.Du Système industriel marque un moment important dans la pensée saint-simonienne : la partie intitulée Considérations sur les mesures à prendre pour terminer la Révolution articule puissamment les questions politique, économique et sociale. Cet ouvrage forme à son tour la première partie d'un ensemble, car elle fut complétée l'année suivante, en 1822, par un second volume reprenant le contenu de 7 brochures également publiées séparément, mais d'une diffusion extrêmement confidentielle.Bon exemplaire en reliure du temps.
Gannat, "Le Réveil gannatois", Imprimerie Gentil, 1953 ; in-4 agrafé (21,5 x 19 cm). Petites tâches et 1 pli sur la couverture.
Opuscule tiré à petit nombre, comme toutes les publications du gannatois Jean Simon (1909-1992). La première partie de cette étude avait déja été publiée dans "Notre Bourbonnais" à l'occasion de la mort d'Emile Guillaumin (27 septembre 1951)
Paris, Galerie de Bossange père, 1825. In-8 de (8)-392 pp., demi-vélin moderne.
Édition originale de l'avant dernier livre de Saint-Simon publié quatre mois avant sa mort survenue le 19 mai 1825.Écrit en collaboration avec les premiers disciples (J. B. Duvergier, Léon Halévy et Olindfe Rodrigues), les Opinions annoncent L'âge d'or, qu'une aveugle tradition a placé jusqu'ici dans le passé, est devant nous (épitaphe). « L'étude des capacités acquises par le prolétariat figure dans le recueil collectif (Opinions...). La Révolution dans sa période la plus sanglante, a rendu les prolétaires bons administrateurs d'entreprises agricoles, commerciales ou manufacturières, à la place des chefs d'industrie qui fuyaient la Terreur ».Maitron III, 374 ; Walch, 100 ; Walch-Gerits, 404.
P., René Kieffer, 1920 ; in-4, broché. 56pp.-2ff. - 30 dessins en couleurs in-texte. Transferts d'encre d'une planche sur le texte en regard, si non très bon état.
Edition tirée à 550 exemplaires, un des 490 sur vélin à la forme. Edmond Haraucourt, poète, romancier, journaliste, parolier... également conservateur du musée du Trocadéro puis de celui de Cluny à Paris, possédait une maison sur l'ile de Bréhat. C'est dans cet environnement breton qu'il place sa nouvelle, en partie inédite. Anne-Marie, veuve depuis peu d'un maçon alcoolique, s'embarque sur le bateau de Toussaint, avec trois autres amies pour assister aux fêtes du Pardon de Saint-Tudy. Mais ils sont pris en mer par l'orage... Lucien Simon était aussi très attaché à la Bretagne, où il avait acquis un ancien sémaphore à Sainte-Marine dans le Finistère (où il est enterré). Peintre de grand renon, il a consacré de nombreuses oeuvres à sa région d'adoption.
A Paris, chez Léopold Colin, 1808. 3 vol. in-8 de (4)-308-LXXXVI pp. ; (4)-440 pp. ; (4)-328 pp., demi-veau blond, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque).
Édition originale. Très bon exemplaire. « La correspondance avec le comte de Durazzo représente la plus grande partie d’un recueil de Mémoires et Correspondances de Favart publié en 1808. Elle naît du besoin du comte de Durazzo de connaître la réalité théâtrale parisienne. Le noble, d’origine génoise, avait pensé s’adresser à Favart, le considérant comme un homme assez discret et modéré ainsi qu’un véritable intellectuel et mondain parisien. Ces lettres restent une bonne source d’informations sur les spectacles parisiens et sur les Querelles littéraires de l’époque. Favart inaugura, d’ailleurs, le cycle des réadaptations d’œuvres mineures de Voltaire et entretint avec lui des relations épistolaires qui attestent de l’évolution de leur rapport au fil du temps. Les correspondances de Favart demeurent une source importante concernant ses relations internationales (Goldoni, Garrick, Monnet) elles permettent d’analyser certains détails sur les spectacles de Favart et sur l’art théâtral au XVIIIe siècle » (Flora Mele, L’Atelier dramatique de Charles-Simon Favart).
Ratisbonne, , 1798. In-4 de (4)-160-220-159-(1) pp., demi-cuir de Russie vert à coins, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale tirée à petit nombre ; absent des bibliothèques françaises. Deuxième mémoire du baron autrichien Pfaffenhoffen, le "persécuteur" de Charles X.Établi en Angleterre, il prêta d'importantes sommes d'argent aux princes en exil, futurs Louis XIII et Charles X, et aida à la formation de l'armée de Condé et des régiments pour le roi d'Angleterre. Les dettes contractées par le gouvernement anglais et par les Bourbons ne furent jamais acquittées et le comte de Pfaffenoffen fit de nombreux procès pour recouvrer son argent. Avec beaucoup d'opiniâtreté, il poursuivit Charles X jusque dans son deuxième exil en Angleterre et en Bohême. Terrible sort pour un roi : un huissier et une révolution.L'ouvrage est divisé en trois parties : exposé des faits, le texte est en français avec la traduction en allemand en regard ; 227 pièces justivicatives dont deux tableaux dépliants : Arbres généalogique de la maison de Pfaff de Pfaffenhoffen.Provenance : bibliothèque E. A. Naville, avec ex-libris armorié gravé. Des rousseurs.
Rotterdam, Reinier Leers, 1690. In-4 de (10)-539 pp., veau brun granité, dos orné à nerfs orné (reliure de l'époque).
Édition originale. Le Père Richard Simon (1638-1712) fondateur de la critique et de l'exégèse biblique, né à Dieppe d'une famille modeste, fit ses études surtout chez les oratoriens de la ville. Étant entré à l'Oratoire provisoirement en 1659, puis définitivement en 1662, il fut ordonné prêtre en 1670. Il suivit avant son sacerdoce, des cours de philosophie, de théologie, d'écriture sainte, et lui-même il enseigna ; il se montra très indépendant de ses maîtres. Il publia divers écrits sur les Juifs ; parce qu'à eux avait été confié le dépôt de la tradition ; il ne voulait pas qu'on les calomniât, mais il critiquait fort leurs commentateurs de la Bible. En 1678 parut l'Histoire critique du Vieux Testament, le principal de ses ouvrages et qui a fait le plus de bruit dans lequel l'auteur annonçait que les auteurs de la sainte Écriture « pour être prophètes n'ont pas cessé d'être hommes : « Le livre rencontre des adversaires chez les protestants et les catholiques : Bossuet fut sévère, Nicole et les jansénistes aussi. En 1683, l'ouvrage fut mis à l'index. En 1689, à Rotterdam, il fait paraître l'histoire critique du texte du Nouveau Testament ; il suffit dit-il que l'Écriture soit inspirée quant à la substance ; on ne doit entendre par inspiration qu'une direction de l'Esprit saint qui a empêché les auteurs sacrés de tomber dans l'erreur. Il publie ensuite l'histoire critique des versions du Nouveau Testament, à nouveau contrariée par Bossuet.Grente, p.1182. Brunet, V, 394. Quelques rousseurs. Bel exemplaire.
, , 1615. Petit in-8 broché de 15 pp.
Denis-Simon de Marquemont (1572-1626), canoniste de formation, fit partie de la délégation chargée de négocier l’absolution de Henri IV auprès du Pape Clément VIII. En 1603 il fut ordonné prêtre du diocèse de Paris, nommé archevêque de Lyon en 1612 et sacré évêque à Rome. Il prit possession de son siège l’année suivante. Il fut nommé en 1617 par le Roi Louis XIII chargé d’affaires auprès du Pape Paul V. Il mourut à Rome en 1626.Exemplaire copieusement annoté à l'encre du temps, des passages biffés, taches d'encre anciennes, petit trou dans le dernier feuillet avec perte de quelques lettres. Bourgeois et André, VI, 4311.