Sabres 1er octobre 1975, 14,6x20,9cm, 1 page sur une feuille.
Lettre autographe signée de Claude Simon à René Wintzen de 15 lignes écrites à l'encre noire. Pliure inhérente à l'envoi postal. Lettre adressée à René Wintzen, ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes. Il est, au moment de l'envoi de cette lettre, le rédacteur en chef de la revue et de la maison d'édition « Vent debout » et organise des conférences. Claude Simon remercie son correspondant pour un article qu'il a écrit et dans lequel il a compris la volonté de Claude Simon de situer ses livres « dans l'histoire ». Avec ces remerciements, Claude Simon exprime également sa lassitude vis-à-vis des critiques qui ne comprennent pas son oeuvre, « contrairement à la plupart des critiques (mais lisent-ils ?) vous avez bien vu ». Il obtient néanmoins dix ans plus tard le prix Nobel de littérature qui consacre l'importance de son oeuvre en dépit d'un succès commercial et lui laisse l'occasion de répondre aux critiques lors de son discours :« Laissons de côté les griefs qui m'ont été faits d'être un auteur « difficile », « ennuyeux », « illisible » ou « confus » en rappelant simplement que les mêmes reproches ont été formulés à l'égard de tout artiste dérangeant un tant soit peu les habitudes acquises et l'ordre établi [...] le reproche fait à mes romans de n'avoir « ni commencement ni fin », ce qui, en un sens, est tout à fait exact, mais tout de suite je me plais à retenir deux adjectifs considérés comme infamants, naturellement ou, pourrait-on dire, corollairement associés, et qui montrent bien d'emblée où se trouve le problème : ce sont ceux qui dénoncent dans mes ouvrages le produit d'un travail « laborieux », et donc forcément « artificiel ». » Claude Simon conclut sa lettre en promettant à son correspondant de lui envoyer son dernier livre, Leçon de choses, et en s'excusant de ne pas pouvoir le lui dédicacer. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Éditions de Minuit, (15 septembre) 1960. 1 vol. (140 x 195 mm) de 314 p., [1], 2 et prière d'insérer. Broché, non coupé, chemise et étui (Buisson). Édition originale. Un des 87 premiers exemplaires sur pur fil (n° 27). Envoi signé : « pour Hubert Gros très cordialement. Claude Simon ».
Hubert Gros est cité dans le volume Claude Simon, une vie à écrire, lorsque sont évoqués les lettres qu'il a reçues, auxquelles il répondait toujours. Celle d'Hubert Gros, « ancien officier de l'armée française, combattant de la guerre d'Algérie » est citée, « émerveillé qu'il fut par la Route des Flandres [...] ma lecture de l'Acacia a également été pour moi un nouveau saisissement. La description de la campagne qui devient champ de mort, c'est l'image que je garde de la guerre fratricide d'Algérie » (lettre du 9 décembre 1993). C'est après avoir rencontré Alain Robbe-Grillet en 1956 que l'auteur intègre le fameux cercle des écrivains du Nouveau Roman. La Route des Flandres consacrera Claude Simon à l'âge de quarante-sept ans et le Nobel de Littérature couronnera son oeuvre un quart de siècle plus tard. Ce roman restitue son expérience de la guerre 1939-1945 avec, en filigrane, le souvenir de son père, officier de l'armée coloniale française tombé à Verdun, dès les premiers combats en 1914. Simon n'y raconte pas la guerre tout entière, mais évoque les sensations dramatiques ou grotesques qui laissent les images mentales composer un jardin de mémoire chaotique et douloureux. Les événements sont présentés de façon à rendre la reconstitution laborieuse, au travers d'une multitude de voix narratives et de lieux : l'histoire est tout d'abord vécue, brute, puis recomposée ; la construction de l'histoire par le lecteur se fait en même temps que celle qui se fait dans l'esprit du personnage principal, la première n'étant pas imaginable sans la seconde : « J'ai essayé de donner une image de l'imbrication des souvenirs les uns dans les autres. On pourrait dire que le livre est construit comme le portrait d'une mémoire, avec ses circonvolutions, ses associations, ses retours sur elle-même » explique-t-il. Ce parallélisme de construction, semblable à « un trajet fait de boucles qui dessinent un trèfle » caractérise ses oeuvres. Habile restauration en marge inférieure du premier plat de couverture.
Paris, Maeght Editeur, 1992, in-4 broché, couverture à rabats, illustrée, 141 pages. Edition originale. Préface de Denis Roche, texte de Claude Simon. 107 photographies bien reproduites hors texte en bichromie. Bel exemplaire.
[SIMON Claude]. STAROBINSKI Jean - RAILLARD Georges - DÄLLENBACH Lucien - DRAGONETTI Roger.
Reference : 9378
Editions de Minuit. 1987. In-8° broché. 121 pages. E.O. sur papier ordinaire. Bon état.
Etudes présentées comme communications au " Colloque Claude Simon " de l'Université de Genève les 14 et 15 novembre 1986.
[SAINT-SIMON, Claude-Henri de Rouvroy, comte de] – BRUNET (Georges).
Reference : 112758
(1925)
P., Les Presses françaises, 1925, in-12, 125 pp, broché, pt mque au 2e plat, bon état (Coll. Etudes romantiques). Edition originale
Etude sur Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760-1825), économiste et philosophe, fondateur de saint-simonisme. Table : Les « expériences » de Saint-Simon ; Les écrits de Saint-Simon : de la science à l'amour ; L'intuition de Saint-Simon.
Paris, Au Bureau de l’administration, 1817. 4 parties reliées en 2 vol. in-8 de 224 pp. ; 136 pp. ; (4)-104 pp. ; 346 pp., demi-veau vert, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale rare. Ex-dono autographe A Monsieur Lafond de la part de l'auteur (faux-titre du tome II).« En 1816, Saint-Simon, alors âgé de cinquante-six ans, lance une souscription pour financer la publication par livraisons de L’Industrie. Un polytechnicien de dix-neuf ans, Auguste Comte, va remplacer auprès de lui Augustin Thierry en qualité de secrétaire. C’est le début d’une collaboration intellectuelle entre deux grands esprits. (…Le volume III de L’Industrie, paru en septembre 1817, porte les traces de la main de Comte : y est soulignée, entre autres, la nécessité d’établir “une morale terrestre et positive”. Devant les protestations des souscripteurs, qui appartiennent pour la plupart à l’opposition libérale, Saint-Simon retourne dès le volume suivant à des doctrines plus convenables. Il fait état d’initiatives prises par son “élève” pour expliquer cette dérive » (Juliette Grange). « Henri de Saint-Simon (1760-1825) dut sa renommée à son analyse incisive de la société industrielle naissante et à son ardeur à réclamer que les "industrialistes" (par quoi il entendait tous les travailleurs utiles) s'emparent du pouvoir, au besoin par la force. La société serait donc organisée de manière méritocratique à travers des institutions industrielles ; le pouvoir scientifique y remplacerait les formes plus anciennes d'autorité spirituelle et militaire, tandis que le "système industriel", infiniment plus productif et efficace, supplanterait les formes antérieures de "système parlementaire". (…) une importance considérable du début des années 1830 jusqu'à la fin du siècle, le saint-simonisme contribua à populariser les notions de malaise culturel aussi bien qu'industriel, auquel pouvait se substituer un nouveau système d'organisation familiale, sociale, industrielle et politique » (Gregory Claeys).Un quatrième et dernier tome fut publié séparément en 1818 (Mori, n° 67). Bon exemplaire. Dos passé, rousseurs.Collation conforme à Hiroshi Mori, Bibliographie de Claude-Henri de Saint Simon, 53, 54 ; Walch, 92 ; Kress, B. 7038 (tome I seul) ; Mazzone, pp. 20-24 ; BNF, Le Siècle des saint-simoniens, p. 33 ; BNF, Utopie, p. 217.
Les Éditions de Minuit, 1947, 187 p. Broché. 11,8 x 18,9 cm.
Après les six exemplaires sur alfa-bouffant des papeteries Navarre, édition originale sur papier courant du deuxième roman de Claude Simon. Achevé d’imprimer le 8 avril 1947 pour les Éditions du Sagittaire. Les Éditions de Minuit ont racheté en 1951 les Éditions du Sagittaire. Jérôme Lindon a repris dans le stock les invendus des deux premiers romans de l’écrivain et remplacé les couvertures. Claude Simon a toujours refusé la réédition de ce titre. Petite déchirure, sans manque, au haut du 4e plat de couverture. Trace de pliure au coin supérieur du 4e plat de couverture. Dos bruni. Bon état intérieur.
Les Editions de Minuit, Paris 1960, 14x19,5cm, broché.
Edition originale, un des 87 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre un des 7 hors commerce, seuls grands papiers. Pensée autographe manuscrite signée de Claude Simon correspondant à un passage de la page 306 : "Mais comment savoir, que savoir ?" Rare tirage de tête enrichi d'un autographe de Claude Simon. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Tirage argentique d'époque (23 x 17 cm), vers 1960, sous passe-partout. Beau portrait dédicacé par l'écrivain en marge basse du passe-partout à Philippe Delatte.
Paris Revue des Sciences Humaines - RSH 1990 1 vol. broché in-8, broché, couv. illustrée, 232 pp. Textes de Guy Neumann, Alastair Duncan, Jean Rousset, Jean-Pierre Vidal, etc. Très bon état.
Paris Les éditions de Minuit 1960 Un volume in-8 pleine toile noire et verte, titre doré sur le dos et le plat supérieur, portrait de l'auteur par Yvonne Ducuing en frontispice, 314 pages. Couverture légèrement frottée, l'un des 2500 exemplaires numérotés (le 1047) pour les "Amis de l'Express", envoi de Claude Simon.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Paris, Editions de Minuit, 1971 In-12, broché, non coupé.
Édition originale. Un des 97 exemplaires de tête numérotés sur pur fil Lafuma, seul tirage sur grand papier avec 92 exemplaire sur bouffant sélect réservés à la Librairie des Éditions de Minuit. Envoi autographe signé de Claude Simon : Pour Henri Rouffauche / Hommage de l'auteur / Claude Simon Exemplaire à l'état de neuf. Henri Vignes, Bibliographie des Éditions de Minuit, n° 616.
Editions de Minuit, 1962, pt in-8°, 230 pp, broché, couv. blanche imprimée en noir et bleu, broché, bon état. Première édition sur papier courant (Vignes, 407)
Une évocation de la Révolution espagnole, à laquelle Claude Simon avait pris part à Barcelone en 1936. Claude Simon décrit l'attente du combat pour un groupe de volontaires républicains à Barcelone durant la guerre d'Espagne, alors que la ville était agitée par les conflits entre anarchistes et républicains. L'observateur est immobile, le plus souvent dans la chambre d'un palace abandonné, en compagnie d'un Italien, d'un instituteur, d'un Américain. La présence de la guerre est donc saisie indirectement par des signes, fusils, portraits d'hommes politiques, slogans, etc.
Paris Editions de Minuit 1962 1 vol. Broché. in-8, broché, 230 pp. Edition originale de cette évocation de la Révolution espagnole, à laquelle Claude Simon avait pris part à Barcelone en 1936. Un des 87 exemplaires de tête numérotés sur pur fil. En excellent état.
Paris Editions de Minuit 1958 1 vol. Broché in-8, broché, 262 pp. Edition originale avec un envoi de l'auteur. On joint le programme de "La Séparation", une adaptation théâtrale de "L'Herbe", par Claude Simon lui-même, présentée au Théâtre de Lutèce vers 1963 (plaquette in-8 agrafée, 12 pages, portraits). Couverture un peu tachée. - Vignes, 322.
Actes du Colloque de Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, 2000. In-8 broché, 137 pages. Très bon état.
2 Teile in 1 Band. Frankfurt und Leipzig, bey Philipp Ludwig Klaffschenckel. 1746. 8°. 3 n.n. Bl., 264 S., 319 S., 1 S.Anzeige. Kalblederband der Zeit mit rotem goldgeprägtem Rückenschild, reicher floraler Rückenvergoldung und blindgeprägter Deckelfiletierung.
Einzige deutsche Übersetzung der 1739 erstmals erschienenen "roman faiblement et négligement écrit, et dénué d'imagination" (Dessessarts, Les siècles littéraires, vol. 6, p.129). - Claude-François Simon (1710-1767) war ein Pariser Buchhändler, Drucker, Verleger und Schriftsteller. Er veröffentlichte mehrere unaufgeführte Theaterstücke, versah sich mit mehreren Titeln. Er verfasste die Artikel über den Buchdruck für die grosse Enzyklopädie von Diderot und d'Alembert. - Der vorliegende Roman, ein Sittengemälde seiner empfindsamen Zeit, wird mit einem Vorwort des anonymen Übersetzers eingeleitet: "ob unter diesen seltsamen Begebenheiten eine wahrhafftige Geschichte verborgen stecket, oder ob solche erdichtet seyn, davon können wir nichts gewisses melden. Der Frantzösische Verfasser hat hiervon geschwiegen, und also schweiget auch der Ubersetzer, welcher sich glücklich schätzen wird, wenn er seinem Zweck erreichet hat, nehmlich dem Leser einen angenehmen Zeit-Vertreib zu verschaffen. Man wird zwar einwenden, dass heutiges Tages an Romanen mehr ein Uberfluss als Mangel zuspüren, und dass man Zeit-Vertreib genug finden werde, wennschon diese neue Geburth eines müssigen Gehirns die Welt nicht erblickt hätte; allein ein jeder urtheilet nach dem Maass seines Verstandes ..." - Titel in Rot und Schwarz gedruckt. - Die Rückenvergoldung stellenweise oxydiert. Handschriftlicher Besitzvermerk auf dem Titel. Durchgehend mässig gebräunt. - Selten.
In-8, broché, couverture imprimée, 11 p. Paris, Imprimerie centrale de Napoléon Chaix, 1848.
Deuxième édition, publiée par Olinde Rodrigues, de la célèbre "Parabole" de Saint-Simon publiée initialement dans le périodique "L'Organisateur" en 1819. Saint-Simon imagine que la France perde subitement ses cinquante meilleurs représentants dans les arts, les sciences et lindustrie et oppose ce malheur irréparable à la perte, sans conséquence, de cinquante officiers de la Couronne, ministres, fonctionnaires, ecclésiastiques et propriétaires fonciers "qui vivent noblement". Il note, non sans malice, que le peuple en serait certes affligé parce que "ces hommes sont bons", mais quil nen résulterait aucun mal pour lÉtat."Cette 'parabole' du Comte de Saint-Simon pourrait être relue avec nos lunettes d'aujourd'hui si on veut bien faire l'effort de changer les mots et les vocables qui appartenaient à la société de Louis XVIII" (Vingtras, Club de Mediapart).(Mazzone, n°71, 8, p. 29. Walch-Gerits, 410).Petits accrocs de papiers à la couverture, sinon bon exemplaire. Rare.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
SAINT-SIMON (Claude-Henri de Rouvroy, Comte de), ENFANTIN (Barthélémy-Prosper).
Reference : 234005
Paris-Leipzig, Victor Masson, 1858 grand in-8, XXI-[3]-487 pp., demi-veau blond, dos à nerfs orné de pointillés et caissons richement ornés, pièce de titre cerise, double filet doré sur les plats, tranches peigne jaspées (reliure de l'époque). Important manque de cuir en queue du dos, coiffe supérieure rognée.
Édition originale de l'avant-dernier ouvrage théorique d'Enfantin (qui devait mourir le 31 août 1864), pour la première partie. On y trouvera également, en seconde partie, la réédition de deux textes de Saint-Simon, inédits au moment de leur rédaction : Mémoire sur la science de l'homme (janvier 1813) ; Travail sur la gravitation universelle (décembre 1813).Walch, 330. Rosanvallon, 23. Cf. Fournel, 13 (pour les deux textes de Saint-Simon, auxquels il attribue la date de 1811). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
SAINT-SIMON (Claude-Henri ROUVROY de) - DECARIS (Albert, ill. de).
Reference : 21166
(1946)
Paris, Editions d'Omphale / Henri Creuzevaut, 1946. Un fort vol. au format in-4 (327 x 252 mm) de 251 pp., en feuilles, sous couverture titrée à rabats rempliés et étui-chemise cartonné.
Tirage unique à 350 exemplaires : 50 sur vélin de Rives et 300 sur vergé de Montval. Celui-ci comptant parmi les exemplaires de collaborateurs de vélin de Rives, ici imprimé nominativement pour Pierre Bricage. Lequel a réalisé la typographie de l'ouvrage. Outre les nombreuses compositions in et hors-texte qu'il se doit de contenir, l'ouvrage est enrichi au premier feuillet d'une dessin aquarellé signé d'Albert Decaris avec cet envoi autographe signé en marge inférieure droite de la composition : ''à Madame et / pour Pierre Bricage / très cordialement / [signature]''. Est contenue sous une chemise muette, une suite de l'ensemble des compositions figurant dans l'ouvrage. Exemplaire par ailleurs truffé de trois papillons manuscrits signalant des erreurs dans le texte, de deux autres établissant la nomenclature des planches et illustrations figurant dans l'ouvrage, d'un document autographe rédigé à la mine de plomb constituant le brouillon de ce qui deviendra le colophon (sans doute de la main d'Henri Creuzevault), de deux calques (dont un avec instruction et envoi autographe de Decaris, d'un bon à tirer constitué d'un feuillet de texte et d'une gravure à pleine-page signé à la mine de plomb par l'illustrateur, d'une lettre autographe signée du même à l'encre : ''Paris Mardi / Cher Monsieur / Creuzevault me donne ce matin le texte / de son achevé d'imprimer qu'il vous / envoie aussitôt car c'est très urgent me dit-il. / Vous trouverez également ma maquette de / [???]. Si vous pouviez la suivre, / j'en serais très heureux. Merci d'avance / et bien amicalement à tous deux / Decaris''. Enfin, un avis au relieur, volant et imprimé. ''Decaris commença à graver à l'Ecole Estiene et fut le premier élève de Fernand Hertenberger. D'une virtuosité inouïe, il grave sur de grandes planches, sans se reprendre, des portraits, des paysages ruraux et urbains pris en France et à l'étranger, sans oublier ses beaux motifs sur la vigne et le vin''. (in Baillly-Herzberg). ''Maître d'un graphisme sévère au service d'une riche imagination, Décaris a réalisé de nombreuses illustrations de livres. Il fut prix de Rome en 1929 [...]''. (in Bénézit). ''Détrônant le cardinal de Retz au panthéon des mémorialistes, les Mémoires de Saint-Simon constituent une source historique majeure pour le règne de Louis XIV. En outre, leur auteur gagna au travers de cette entreprise le titre de véritable écrivain. Et les admirateurs de sa prose sont nombreux parmi les littérateurs, tels Stendhal ou Proust. En effet, Saint-Simon est l’un des rares mémorialistes à être lu pour son style. Et, ne gâtant rien, il se fait ici habile conteur, narrant avec clarté et minutie des histoires souvent embrouillées, sachant ménager ses effets et son suspense, transformant une anecdote mineure en véritable comédie. Enfin, Saint-Simon se distingue par la fougue de son discours. Il a l’indignation facile, l’insulte retorse et la plume bien aiguisée. Aussi, bien peu trouvent grâce à ses yeux... Ainsi offre-t-il au lecteur un panorama parfois injuste, mais souvent réjouissant de la cour de Louis XIV...'' Bénézit III, Dictionnaire des peintres, p. 417 - Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 89. Coupes de l'étui fendillées. Lequel présente par ailleurs un éclat légèrement altéré. Très rares et claires rousseurs dans le corps d'ouvrage (davantage marquées aux premiers et derniers feuillets). Du reste, très belle condition.
, , 1808. 1 page in-4, demi-chagrin rouge.
Les premiers travaux du comte de Saint-Simon font de lui un précurseur de la philosophie positiviste et de la science sociale (Lettres d'un habitant de Genève à ses concitoyens, 1803 ; Introduction aux travaux scientifiques du XIXe siècle, 1807). C'est plus tard, avec la création de la revue L'Industrie (1816), la publication de L'Organisateur avec Auguste Comte (1819 -1820) et Du Système Industriel (1820 -1822), que s'affirment les thèses de son industrialisme optimiste : effondrement de l'Ancien Régime, avènement de la société industrielle gérée par les producteurs, où s'harmoniseront spontanément les intérêts des chefs d'entreprise et des ouvriers. Avec cette lettre, datée 1808, le lecteur est plongé dans la période où Saint-Simon est ruiné ; il devient copiste au Mont-de-Piété pour mille francs par an, est hébergé chez Diard, qui le recueille et le nourrit. Pour publier et continuer son oeuvre (Esquisse d'une nouvelle Encyclopédie et Introduction aux travaux scientifiques du XIXe siècle) des aides sont indispensables ; il multiplie les démarches. Cette lettre, adressée à un puissant personnage de l'époque demeuré anonyme, en est l'exemple :« Monseigneur, Les moyens de prouver à Votre Excellence que je mérite les grâces que je sollicite d'Elle me manquent entièrement. Mes ressources sont épuisées ; et l'impression de mon Ouvrage arrêtée. Dans l'impuissance absolue de m'en procurer, je prends la liberté de prier Votre Excellence de vouloir bien me faire le prêt de 300 F. Je suis avec respect Monseigneur, de Votre Excellence, le très humble et très obéissant serviteur. St. Simon, rue Saintonge n°9 chez M. Diard ».
SAINT-SIMON (Claude-Henri de Rouvroy, Comte de), THIERRY (Augustin-Jules-Gilbert).
Reference : 235340
Paris, Les Presses françaises, 1925, in-12, XLVI pp., un f. n. ch., 100 pp., un f. n. ch., avec un portrait-frontispice et 2 fac-similés en dépliant, broché.
Un des 300 exemplaires numérotés à la presse sur papier d'Arches (87/300), seul grand papier. Édition du "centenaire".Première réédition. L'ouvrage, le premier à être co-signé par le disciple attentif et "fils adoptif" qu'était alors Augustin Thierry, sera assez généralement oublié au XIXe siècle, comme ne reflétant pas les préoccupations habituelles de l'auteur, et sera réédité seulement dans notre édition par Alfred Pereire. C'est une méditation sur le sort des nations européennes après les bouleversements napoléoniens, composée au début du Congrès de Vienne. Saint-Simon y "prophétise" qu'un jour viendra où les peuples européens comprendront que leurs intérêts communs doivent l'emporter sur la poursuite de finalités particulières. Le temps n'en était pas encore arrivé à ce point de maturation en 1814 ...Mazzone, 32. Fournel, p. 14. Walch, 84 & Supplément, 416. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Maeght, Paris 12.1967. En feuilles 38 x 28, couverture lithographiée en 5 couleurs. 2 lithographies en couleurs de Miro.
Pour le lancement de deux livres: "Femmes" de Claude Simon et "Haï-Ku" traduit par Philippe Jaccottet. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Gringoire, 12 avril 1935. (GJ27C)
Article paru dans Gringoire, relatif à une traduction inédite de Don Quichotte par F. de Miomandre. Il a été collé sur des ff. in-12, sous chemise rose, avec envoi à Simone Duval (Simone Martin-Chauffier) "tu auras été ma marraine pour me permettre de louer Berthold dans cette ordure de "Gringoire" - idée qui ne me serait d'ailleurs pas venue toute seule : j'avais écrit l'article sur l'initiative de son éditeur. Tortueusement tien, Simon" [en fait, Claude Aveline].
S.l., Maeght Editeur / Coll. ''Photo-Cinéma'', (1992). Un vol. au format pt in-4 (280 x 221 mm) de 141 pp., broché, sous couvertures à rabats rempliés.
''Comme tout le monde, j'ai commencé par photographier des parents, des amis, parfois des paysages pittoresques. Lentement, ce genre de motivation affective a cédé la place à une autre qu'il est difficile, sinon impossible, de définir avec précision''. Deux petites altérations superficielles au dernier plat. Du reste, très belle condition.