Manuscrit autographe, au crayon, signé et daté « Georges Simenon, Shadow Rock Farm, Lakeville, 31 octobre 1950 ». Il se présente en deux blocs de correspondance, chacun numéroté en marge supérieure droite de la couverture « 1 » et « 2 ». Le premier contient les chapitres I à V, les 30 pages sont numérotées en marge supérieure droite ; le second contient la fin du chapitre V jusqu'au dernier chapitre (IX). Lakeville, 31 octobre 1950. 51 pages en 2 parties (204 x 255 mm) sur papier « R-B Big 10-Special Tablet » + 1 enveloppe de la marque « The American Paper Goods Company » (165 x 240 mm) avec notes à l’encre noire, au crayon de couleur rouge et à la mine de plomb. Manuscrit autographe, au crayon, signé et daté "Georges Simenon, Shadow Rock Farm, Lakeville, 31 octobre 1950". Il se présente en deux bloc de correspondance, chacun numéroté en marge supérieure droite de la couverture "1" et "2". Le premier contient les chapitres I à V, les 30 pages sont numérotées en marge supérieure droite ; le second contient la fin du chapitre V jusqu'au dernier chapitre (IX).
Juillet 1950 : Georges Simenon s’installe, avec sa femme Denyse et leur fils John, à « Shadow rock Farm », un ranch situé à Lakeville, dans le Connecticut. Il y restera cinq années, pendant lesquelles il va écrire certains de ses grands « romans durs » (outre Le Temps d’Anaïs, citons Une vie comme neuve, La Mort de Belle, Les Frères Rico, L’Escalier de fer, Feux rouges, L’Horloger d’Everton, Le Grand Bob, Les Témoins), ainsi que quelques-uns des meilleurs Maigret : Maigret au Picratt’s, Maigret et la Grande Perche, Maigret et l’Homme du banc, Maigret se trompe ou Maigret et la Jeune Morte. Le premier livre qu’il y rédige, savourant la douceur de son nouveau mariage avec Denyse et les joies de la paternité, est Le Temps d’Anaïs, trois mois après leur installation ; et ce n’est pas un hasard s’il situe ce roman à Ingrannes – pensant même nommer le roman L’Auberge d’Ingrannes –, un lieu où Simenon avait emménagé, presque jour pour jour, quinze ans auparavant : nous sommes fin 1934 et Tigy et Georges Simenon veulent quitter le château de Marsilly. Ils parcourent la France à la recherche de la perle rare, en vain, mais repèrent bientôt une abbaye attenant à un petit château, la Cour-Dieu, au cœur de la forêt. Ils logent pendant ce séjour à l’auberge toute proche du village d’Ingrannes. Simenon ne restera à la Cour-Dieu que le temps d’écrire trois romans (Faubourg, Quartier nègre et Les Demoiselles de Concarneau) et des nouvelles. Trois années dans l’Orléanais, où il arpente le territoire, rencontre ses habitants et épouse la géographie locale, afin de chercher la matière de son œuvre. Il sera également séduit par ses balades en bord de Loire et notamment par la ville de Meung-sur-Loire, où il installera la résidence secondaire de Maigret : le commissaire aimera venir s’y reposer et pêcher. La forêt d’Orléans et l’auberge d’Ingrannes lui reviennent en mémoire quinze plus tard, quand il rédige son premier roman dans la nouvelle maison de Lakeville. Le manuscrit autographe, complet, est rédigé entièrement au crayon, d’une écriture fine, nerveuse et sûre, rapide et très serrée, sans marge, occupant toute la page, au recto de 51 feuillets de deux blocs de papier vélin, avec son feuillet de papier ligné. Les manuscrits entièrement autographes de Georges Simenon, adepte de la machine à écrire, sont rares. Celui-ci a été rédigé en quelques jours, du 24 octobre au 1er novembre, presque d’une seule traite, et presque sans corrections, qui confirment et démontrent sa grande maîtrise. Un dactylogramme de 172 feuillets a été composé dans la foulée – Simenon avait pour habitude de dactylographier le chapitre du jour, chaque lendemain matin, avec beaucoup de changements, laissant ses manuscrits fort peu corrigés et de premier jet. Une enveloppe cachetée jaune (165 x 244 mm) lui a servi comme à l’accoutumée de conducteur où figure la liste des personnages du roman en cours de rédaction. Elle est ici exceptionnellement conservée. Seulement une vingtaine d’enveloppes de ce type sont conservées au Fonds Simenon de Liège, principalement pour des manuscrits d’ouvrages parus chez Fayard et Gallimard : La Veuve Couderc, Les Demoiselles de Concarneau, Touriste de bananes, Le Suspect, Malempin, Le Haut Mal, Les Rescapés du Télémaque, Le Relais d’Alsace, Quartier nègre, Le Passager du Polarlys, L’Outlaw, Oncle Charles s’est enfermé, La Marie du port, Le Locataire, Il pleut, bergère… Seules deux enveloppes sont connues pour la période américaine : celle-ci et une autre pour le manuscrit de La Mort de Belle, strictement identique, sur le même papier. Les autres romans, directement dactylographiés, ne les ont pas. Pendant plus de trente ans, l’enveloppe jaune sera rituelle dans le travail de l’écrivain lorsqu’il débute un roman : première trace de son travail, il y inscrit les premiers éléments concrets qui l’aident à appréhender ses personnages et à guider son intrigue. Elle est ici titrée L’Auberge d’Ingrannes (Le Temps d’Anaïs) qui prouve bien que Simenon hésitait depuis le début entre ces deux titres. Elle porte également les mentions d’Orléans, Vitry-aux-Loges – commune de la forêt d’Orléans, non loin d’Ingrannes. Suivent, au recto, quelques personnages, leurs âges et adresses « romanesques », et d’abord le « héros » du roman, « Albert Bauche, 28 ans, [27 dans le livre], quai d’Auteuil, marié à Fernande (…) », « Serge Nicolas [la victime dans le roman, directeur de la] C.I.F. (Compagnie internationale du Film), Champs-Élysées (…) Raoul et Antoinette Bauche ([les parents d’Albert], droguerie en gros à Montpellier. Meurt à 52 ans. 1928, 52 ans, 19 ans pour Albert (…) etc.] ». Au verso, une longue liste d’autres personnages - une trentaine -, avec quelques autres notes sur leurs filiations. Ils ne seront pas tous caractérisés dans le roman. Le texte de L’Auberge d’Ingrannes - sous ce titre - sera d’abord publié en feuilleton dans Le Populaire de Paris, du 19 février au 4 avril 1951, puis, la même année aux Presses de la Cité, sous le titre Le temps d’Anaïs.
Sept lettres autographes signées + deux cartes voeux signées.
Ces lettres sont datées du 2 octobre 1952 au 6 juin 1953, toutes signées par Hyacinthe Dans : lequel, condamné à perpétuité en 1933 pour le meurtre de sa mère et de sa maîtresse, est un des premiers personnages réels dont Georges Simenon s'inspire pour l'un de ses romans, en l'occurrence Les trois crimes de mes amis. « Il y a quelques mois, le hasard d'une lecture dans une revue s'occupant de critique littéraire m'a fait connaître l'existence d'un livre que vous devriez acheter et qui traite de moi : Les trois crimes de mes amis. L'auteur n'est autre que mon ancien employé Georges Simenon, un Liégeois, ancien journaliste, actuellement millionnaire à Paris (Neuilly) et auteur de plus de 200 romans, livres, romans policiers, de voyages, etc... C'est une célébrité actuelle dans le monde des lettres. Evidemment, je n'ai pas lu ce livre. Mais vous pourriez y trouver de l'intéressant. Peut-être aussi Georges a-t-il un peu affabulé. Vous verrez bien ! « [Information fournie par M. Philippe Méré, dont Me Houba- l'avocat de Dans-était le grand-père maternel. Voir au sujet de ces documents et, plus largement sur Georges Simenon: www.reperages.ch, l'excellent site d'Yves Martina. Détails du contenu des lettres de Dans sur demande. Simenon considérait ce roman comme ''un roman autobiographique aussi vrai que Pedigree'' (P. Assouline, p. 348, folio). En effet dans les années 1920-1921, le petit Georges Sim collabora à un journal de chantage, La Nanesse, dont deux des propriétaires, Hyacinthe Dans et Ferdinand Deblauwe, deviendront meurtriers. Quant au troisième personnage qui inspira cet ouvrage, Le Fakir, illusionniste, Simenon le connut également lorsqu'il était jeune reporter à Liège. D'après Pierre Assouline, Georges Simenon fit parvenir en 1954 la somme de 500 francs belges à Hyacinthe Dans, condamné à la prison à perpétuité pour le double meurtre de sa mère et de sa maîtresse en 1933. Cette somme lui fut adressée par l'intermédiaire de Sven Nielsen à ''l'Etablissement de défense sociale de Tournai''.
Lakeville, Conn[ecticut], 1955. 1 vol. (215 x 280 mm) de 225 p. Reliure à spirales par l'auteur, chemise-étui. Édition originale. Tirage à compte d'auteur, à 100 [?] exemplaires numérotés et signés par l'auteur, miméographiés au stencil. Exemplaire de Bernard de Fallois, avec ce bel envoi : « à Bernard de Fallois, cet horrible bouquin en principe réservé à la famille - de sorte qu'il s'y trouve un peu inclus. En toute affection, Georges Simenon, Lakeville-Echandens, 1962 ».
Installé à Lakeville dans la ‘Shadow Rock Farm', Simenon écrit à un rythme impressionnant ses romans qu'éditent les Presses de la Cité. Trois titres connaissent une publication locale, en édition originale, sous la forme d'une édition miméographiée à tirage restreint, exclusivement diffusée aux French & European Publications du Rockfeller Center à New York : Maigret chez le ministre, Les Témoins et Maigret et le corps sans tête. « Peut-on imaginer, interroge Jean-Baptiste Baronian, qu'au cours de cet exil volontaire, il ait eu la nostalgie de ses jeunes années, lorsqu'il dénichait chez les bouquinistes de Liège des perles rares et des éditions princeps ? Est-ce là une des raisons pour lesquelles il a décidé un beau jour de réaliser lui-même [...] un tirage spécial à petit nombre de certains de ses romans ? Il est difficile de répondre à ces questions. Des motifs juridiques ont été invoqués, mais ils demeurent invérifiables [...]. Il ne devait conserver qu'une partie du tirage, juste de quoi distribuer quelques exemplaires autour de lui et faire plaisir à ses visiteurs. C'est dire si ces originales-là ne circulent guère et si elles sont fort rares sur le marché [...]. De là à penser que leur tirage, contrairement à ce qui est mentionné [100 exemplaires] serait fictif et ne se limiterait qu'à une vingtaine d'exemplaires ou que Simenon en aurait détruit une bonne partie... » Sans parler de la fragilité même du support : les stencils utilisés pour de telles éditions miméographiées, sur un papier de grande finesse, ne permettaient qu'un faible tirage avant qu'ils ne soient trop usés. Les différences d'encrage entre les exemplaires le montrent bien et il y a fort à parier que, si le tirage n'a pas dépassé la cinquantaine d'exemplaires tout au plus, c'est pour une raison simplement technique. Le fait est que, pour les trois éditions réalisées, nous n'avons à ce jour connaissance que d'exemplaires dont aucun n'est justifié à un nombre supérieur à 44 : n° 2, 4-7, 9-11, 14-17, 21-22, 24-25, 27, 29, 31, 34-36, 42 et 44. Appel aux collectionneurs qui en posséderaient car un relevé serait des plus intéressants. Sur ce même recensement, cinq autres exemplaires seulement sont dédicacés : un pour Maigret chez le ministre, deux pour Maigret et le corps sans tête et deux pour Les Témoins. Ce volume confirme le fait que Simenon a bien rapporté des États-Unis des exemplaires des éditions miméographiées, alors introuvables en France, pour les offrir. Maigret et le corps sans tête est le dernier des cinquante romans « américains » avant le retour définitif en Europe en mars 1955. Après quelques locations dans le sud de la France, Simenon s'installe en juillet 1957 dans sa première « demeure suisse », le château d'Échandens dans le canton de Vaud, à 17 km de Lausanne. Vingt-sept romans y verront le jour, jusqu'à décembre 1963 et le déménagement à Epalinges. Inutile de présenter davantage de Fallois, qui fut un ami proche de Georges Simenon et un fin connaisseur de son oeuvre, pour laquelle il se passionne dès les années 1950, publiant en 1961 un essai consacré à Simenon chez Gallimard (dans la collection « La Bibliothèque idéale » dirigée par Robert Mallet). Le premier, il osa mettre en lumière des évidences : « les "Maigret" devaient être considérés comme des romans à part entière, en dépit de la répugnance du goût français à admettre une oeuvre romanesque qui ne soit ni d'un styliste ni d'un écrivain à idées ». « Il écrit comme Monsieur-Tout-le-Monde », dit un jour de lui un Alexandre Vialatte de mauvaise humeur. À quoi un autre critique répondit, non sans humour : « Ce qui est tout de même curieux, c'est qu'à part Simenon per-sonne ne sait écrire comme Monsieur-Tout-le-Monde ». C'est Gaston Gallimard qui lui avait proposé à Bernard de Fallois de rédiger le volume de La Bibliothèque idéale : « J'avais publié quelques années plus tôt Jean Santeuil, Contre Sainte-Beuve et tenté d'expliquer la genèse de la Recherche. Mais à cette époque on avait fini par comprendre que Proust était le plus grand écrivain de ce siècle. Simenon, lui, n'était pas considéré comme un grand écrivain, l'égal de Balzac ou de Dostoïevski. Je voulais parler de lui comme cela, sans les réserves dont on usait toujours à son propos. Je lui ai demandé de le rencontrer pour savoir tout ce qu'il avait écrit avant de signer pour la première fois de son nom. À partir de là, nous sommes devenus très amis et, pendant plus de vingt ans, j'ai passé chaque année une semaine chez lui ». Preuve d'une amitié naissante, c'est quelques mois après la parution du volume de la « Bibliothèque idéale » que Simenon lui offre ce volume, « réservé à la famille - de sorte qu'il s'y trouve un peu inclus ». Parfait état, spirales complètes et couvertures impeccables. Jean-Baptiste Baronian, La Bibliophilie, une sanction, Lausanne, L'Age d'Homme, 2006, p. 23 et Bulletin de l'Académie Royale de Langue et de Littérature Française, tome LVXXXIII, 2010 ; Menguy, 183, p. 103.
Cartonnage pleine percaline saumon d'éditeur. Titre en blanc sur chaque plat.
Paris Librairie Arthème Fayard 1956-57 In-8. Cartonnés. Belle condition. 5 tomes. L'ombre chinoise. - La Nuit du Carrefour. La Guinguette à deux sous. ?II. Le Charretier de « La Providence ». - Pietr-le-Letton. - Au Rendez-vous des Terre-Neuvas. - III. M. Gallet, décédé. - Un Crime en Hollande. - Le Chien jaune. ?IV. Le Port des brumes. - L'Écluse n° 1. - Le Pendu de Saint-Pholien. ? V. Chez les Flamands. - Liberty bar. - L'Affaire Saint-fiacre.Chaque volume porte UNE DÉDICACE AUTOGRAPHE de Georges Simenon :1. « À l'ami n°1 Raymond Ziza qui a vu écrire ces livres il y a bien longtemps en affectueux souvenir Georges Simenon 1957 ». ? 2. « Doux souvenirs d'autrefois! Affectueusement à Ziza Sim 1929?1957 ». ? 3. « Aux Ziza affectueusement G. Simenon 1957 ». ? 4. « À Ziza et Ziza en toute affection Georges Simenon 1957 ». ? 4.« À Nelle (sic pour Nell) Ziza afin qu'elle partage un peu le temps où j'étais l'ami de son mari (déjà !) et où j'écrivais ces livres. Bien amical hommage Georges Simenon Cannes 1957 ».
4 vol. à savoir : Maigret se fâche, 1 vol. in-12 br., Edition russe avec titre en russe, longue préface d'Eléonore Schraiber en français et texte en français, 1980 - La Pipe de Maigret : Edition russe avec titre en russe, longue préface d'Eléonore Schraiber en français et texte en français, 1966 - Le Destin des Malou, 1 vol. in-8 cartonnage éditeur, coll. Lectures à domicile, préface en russe d'Eléonore Schraiber, texte en français, 1972, 162 pp. - Georges Simenon, 1 vol. in-8 cartonnage éditeur, Edition soviétique en russe, 1977
Rare lot autour de Georges Simenon, en éditions soviétiques en russe, toutes dédicacées par l'éditrice Eléonore Schraiber. Prix du lot, non séparable.
SIMENON (Georges)]. CAMUS (Jean-Christophe).
Reference : 77398
(1989)
ISBN : 9782218025723
Hatier 1989 1 vol. broché in-8, broché, 221 pp., bibliographie. Préface de Georges Simenon. Bon état général.
Bruxelles Les Amis de Georges Simenon, "Cahiers Simenon" n° 5 1991 1 vol. broché in-8, broché, 186 pp., photos en noir. Tirage limité à 400 exemplaires numérotés. Comme neuf.
Bruxelles Les Amis de Georges Simenon, "Cahiers Simenon" n° 9 1996 1 vol. broché in-8, broché, 186 pp., portrait-frontispice, photos en noir. Tirage limité à 400 exemplaires numérotés. Comme neuf.
Paris, Presses de la Cité, (30 juillet) 1966. 1 vol. (145 x 220 mm) de 251 p., [1] et 1 f. En feuilles, sous chemise et étui de l'éditeur. 1 vol. (145 x 220 mm) de 251 p., [1] et 1 f. Cartonnage éditeur, jaquette originale à rabats, sous étui-chemise de demi-box noir, titre doré. Édition originale. Un des 70 premiers exemplaires « de luxe » (n° 57). [avec] : Édition originale. Premier tirage. Envoi signé : « à Claude Menguy, créateur des Mousquetaires. En toute amitié, Georges Simenon, 1985 ».
« Mousquetaire » est le nom que Simenon se plaisait à donner à ses bibliographes, Claude Menguy et Pierre Deligny. Ce dernier, correcteur de métier, s'intéressera à l'oeuvre de Simenon à partir de 1967, par une inlassable quête de coquilles dans les textes, avant de se pencher avec Menguy sur sa bio-bibliographie. Sa bibliographie parue en 2004 est aujoud'hui l'ouvrage de référence sur l'oeuvre de Simenon. Le tapuscrit original (sur papier blanc ; 168 feuillets ; corrections de l'auteur à l'encre noire, signé et daté de : Epalinges, le 17 mars 1966) est conservé au Fonds Simenon (Liège, Belgique). L'enveloppe jaune, sur laquelle figurent les notes préparatoires de l'auteur, est intitulée Les belles-soeurs ; titre barré au profit de La Mort du père puis La Mort d'Auguste. Bel ensemble. Menguy, 227.
S.n., Ingrannes 25 juin 1935, 21x26,5cm, une feuille.
Lettre dactylographiéeet signée par Georges Simenon adressée à Frédéric Lefèvre le 25 juin 1935, journaliste aux Nouvelles littéraires et qui a interviewé le père du commissaire Maigret. Ils doivent se revoir début juillet. Georges Simenon a barré deux mors de lettre dactylographiée et a ajouté ces mots : "J'irai vous". Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, taches au verso de la lettre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Presses de la Cité, oct. 1981, fort in-8°, 756 pp, broché, couv. illustrée, tranche salie, sinon bon état. Edition originale pour laquelle il n'a pas été imprimé de grands papiers
Edition originale peu courante (octobre 1981). L'ouvrage sera retiré de la vente suite à une décision judiciaire du tribunal de Grande Instance de Paris du 9 novembre 1981, à la demande de Mme Denyse Simenon-Ouimet, et réimprimé avec des passages supprimés et une note de Simenon concernant la suppression de ces passages pages 495, 496, 719 et 721 (31 lignes supprimées en tout, dont 25 de Marie-Jo). — "Une chose paraît évidente : Simenon a voulu écrire une suite à 'Pedigree', et, sans la moindre pudeur, se mettre à nu. Il livre toute sa vie, qu'il raconte à Marie-Jo et à ses trois fils, Marc, Johnny et Pierre. Cette vie, il la raconte « la mémoire enfin débarrassée du sordide » et avec une stupéfiante précision. Les lieux, les gens, l'atmosphère, tout est noté. Tel quel. Ce n'est pas le romancier qui tient la plume, mais l'ethnologue. L'ethnologue de la tribu Simenon. Femmes et enfants en tête, bien sûr, mais aussi gouvernantes, nurses, chauffeur, secrétaires, amis et amies, animaux, maisons, voitures. Désormais, n'importe qui ayant lu ces Mémoires pourra parler de Simenon comme s'il avait partagé sa vie. Tout y est dit. Des bobos aux troussages de dames et de demoiselles. Car Simenon, chacun le sait, n'a pas pêché par manque d'amour envers son prochain, surtout pas au féminin pluriel. L'étonnant, c'est que malgré la crudité des détails, le récit n'a rien du déballage. Simenon n'analyse ni ne dilue. Il aligne les faits d'une vie ordinaire. Pas d'argent, mais une folle envie de vivre ! Simenon a été petit journaliste et grand reporter, secrétaire d'un marquis, conteurs sous différents pseudonymes. Il a essayé la boxe en salle, s'est marié une première fois à dix-neuf ans, a roulé sur une grosse moto américaine sur la route des Ardennes et réalisé lui-même les plans de sa somptueuse maison d'Epalinges (Vaud, Suisse). Mémoires intimes, c'est encore le récit des rencontres avec ses grands amis : Pagnol, Cocteau, les frères Kessel, Pierre Lazareff, Picasso, Chaplin, Fellini... L'accablant témoignage des rapports passionnels, puis de plus en plus tumultueux, avec Denyse, sa seconde femme, qui rêve de se hisser à la hauteur de son mari, de briller et de dominer, mais qui boit et sombre dans la dépression nerveuse... Le cri de douleur ; l'hommage à Marie-Jo, sa fille adorée, qui mythifie son père, rêve d'un amour incestueux, lit tous ses livres, cherche désespérément sa voie et, malgré les soins prodigués par d'éminents psychiatres, perd peu à peu son équilibre mental... Le dialogue entre le père et la fille devient pathétique ; c'est pour elle que Simenon, pour clore ses Mémoires, ouvre le Livre de Marie-Jo : la reproduction des lettres, des poèmes et des cassettes qu'elle lui a adressés. Des pages brûlantes d'une tendresse excessive, d'amour de la vie, de larmes, de supplications..."
S.n., Lausanne 1986, 14,5x10,5cm, une feuille.
Carte de visite imprimée de Georges Simenon à son adresse lausannoise présentant ses bons voeux pour l'année 1986 à son ami Paul Guth. Agréable exemplaire. "Avec mes voeux bien amicaux, mon cher Paul Guth. / Georges Simenon. 1986". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Lausanne 1978, 14,7x10,5cm, une carte.
Carte autographe signée de Georges Simenon sur une carte à en-tête comportant ses nom et adresse : "Cher Monsieur Handwerk, Je vous remercie vivement de vos voeux. Cependant je me sens un peu écrasé par votre comparaison aux trois de mes grands maîtres. Je fais seulement ce que je peux ! Cordialement. Georges Simenon 1978" Une petite trace d'adhésif en marge gauche de la carte. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Presses de la Cité, 1975. In-8 br. Maquette Pierre Faucheux. Des traces de pas est une oeuvre autobiographique de Simenon. Texte dicté par l'auteur à différentes dates entre 1973 et 1974. E.O. sur papier d'édition. Sympathique envoi autographe de Georges Simenon.
Photographe anonyme, s.d. [probablement années 60]. Photographie originale, tirage argentique 17,8 x 12,5 cm. Simenon lisant des cartes de France et atlas.
JULLIARD. AVRIL 1991. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 224 pages. Ouvrage de bibliothèque avec une couverture plastique transparente sur la couverture originale.Tampons de bibliothèque sur la page de titre. Une étiquette de code en pied du dos.. . . . Classification Dewey : 843.0873-Simenon
Préface par Francis LACASSIN. COLLECTION LA SECONDE CHANCE. Classification Dewey : 843.0873-Simenon
Editions Presses de la cité 1948. Fort in-8 cartonnage éditeur souple, à marges, de 516 pages au format 14,5 x 5 x 23 cm. Couverture avec titre imprimé. Dos carré avec titre. Plats et intérieur frais malgré une légère trace de pliure au coin inférieur droit du 1er plat. Intérieur frais malgré des rousseurs, importantes en pages de garde, puis plus légères sur les 15 premières pages et des pages 512 à la fin. Rousseurs sur la tranche supérieure. Complet de la belle et rarissime jaquette illustrée. Cette dernière présente de petits frottis, de petits plis et de très légers manques épars. La jaquette n'a subi aucune restauration. Un des 200 exemplaires numérotés sur Velin Alfama des Papeteries du Marais ( n° 149 ), seul grand papier. Très rare édition originale non expurgée achevée d'imprimer le 15 octobre 1948. Ce texte considéré par certains comme le chef-d'oeuvre de Simenon, fut écrit entre 1941 et 1943, suite au choc d'un diagnostic médical, erroné, qui condamnait l'auteur à une mort certaine à brève échéance. Ce roman autobiographique où Georges Simenon réglait quelques comptes, lui vaulut des poursuites judiciaires, qui conduisirent l'éditeur à rééditer le roman dans une version expurgée.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Bruxelles. Salles des Beaux-Arts. In-4 br. Vente organisée le 18 avril 2007 par l'étude Pierre Bergé. Édition bilingue. Préface de M. Lemoine. Beau catalogue de la collection de C. Menguy consacrée à G. Simenon. Importante iconographie en couleurs. Description détaillée des 179 lots. E.O.
Lausanne, L'Âge d'Homme, 1980. 15 x 23, 295 pp., quelques illustrations, broché, bon état.
1937. Sous chemises transparentes, et emboîtage signé Thérèse Treille.Ce texte est le récit de la genèse du premier long roman de Simenon, Le Testament Donadieu, parut chez Gallimard en 1937 ; Simenon livre ses premières confidences sur son travail et sur cette "aventure" qu'est la création littéraire.Il l'avait prononcé au théâtre des Célestins à Lyon, en 1937, au moment de la parution du roman. Le jeune Frédéric Dard, qui était venu l'écouter, lui avait alors demandé l'autorisation de publier cette conférence. Ce tapuscrit est celui remis par Simenon au jeune éditeur pour la publication ; il porte cet envoi autographe signé qui confirme le feu vert : "Copie brute non corrigée. Avec toute mon amitié. Georges Simenon. Taillez-bien dedans ! Merci". Avec quelques corrections à l'encre rouge, et notes marginales au crayon (dont ces commentaires : "j'aime pas", p. 5 ; "tu oublies le mot indien "p. 42 ; "insiste" p. 52).On joint la première édition de ce texte complet, dans un numéro de la revue Les Étincelles, Éditions de Savoie, 1945. In-12, broché, chemise et étui (Thérèse Treille).
Paris, Presses de la Cité, 1959 1 vol. (153 x 200 mm), en ff., de 96 pp., sous couverture de moire crème et étui-chemise éditeur. Édition originale. Un des 1500 exemplaires (n° 33) du tirage unique. Envoi signé : « à mon vieux Marc, ce petit livre qu'il ne lira sans doute pas jusqu'au bout. My love, Dad, Echandens, 1960 ».
Exemplaire de Marc Simenon. Premier fils du romancier, il était né en 1939, à Nieul-sur-Mer, près de la Rochelle. Lui succèderont, avec comme mère Denyse Ouimet, trois demi-frères et soeurs : Jean (dit John), Marie-Georges (dite Marie-Jo) et Pierre, en 1959. Édition rare : elle fut retirée du commerce avant même sa diffusion, sur demande expresse de l'auteur, pour deux raisons : la couverture moirée ne lui convenait pas, qui donnait au livre un "emballage de pâtissier" déplaisant ; un accent aigu s'est retrouvé sur le dos du volume, donnant un "Siménon" fort peu apprécié. C'était beaucoup, et Simenon demanda le retrait pur et simple de la totalité du tirage, en n'en conservant que quelques exemplaires au titre de service de presse ou cadeau, non sans avoir préalablement gratté le disgracieux accent avant de les offrir. Un nouveau tirage, corrigé pour l'étui (sans accent) et dans un papier gris plus neutre, sera réalisé l'année suivante, dans le même tirage initial de 1500 exemplaires. Rare exemplaire dans le strict état d'origine, puisqu'il a conservé le fameux "é" imprimé fautivement au dos de la chemise. Pour la télévision, Marc Simenon réalisera en 1968 l'adaptation des nouvelles du recueil de son père, Les Dossiers de l'agence O. C'est pendant ces tournages qu'il rencontre l'actrice Mylène Demangeot, qu'il épousera quelques mois plus tard, en septembre. Il avait participé, comme assistant-réalisateur, à plusieurs long métrages : avec Jean Renoir, dans Le Déjeuner sur l'herbe, puis avec Jean Girault (la série des Gendarmes, avec Louis de Funès, ou Les Gorilles).
FRANCE LOISIRS / GEORGES SIMENON. 1975. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 253 pages - jaquette en bon état.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 843.0873-Simenon
ROMAN. Classification Dewey : 843.0873-Simenon
FRANCE LOISIRS / GEORGES SIMENON. 1975. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 251 pages - Jaquette en bon etat.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 843.0873-Simenon
Classification Dewey : 843.0873-Simenon
Presses de la cité. Octobre 1980. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 191 pages.. . . . Classification Dewey : 843.0873-Simenon
Classification Dewey : 843.0873-Simenon
Paris, Presses de La Cité, 1980. 12 x 20, 302 pp., broché, bon état.