Berlin, Deutscher Verlag, impr. Curial-Archereau, Paris 1943 85 numéros. In-folio 36 x 27 cm. Agrafés, couvertures conservées, environ 46 pp. par numéro. Ensemble en très bon état.
Le magazine Signal était la plus importante publication allemande à destination de l’étranger pendant la Seconde Guerre mondiale. Bimensuel édité par la Wehrmacht du 15 avril 1940 jusqu’à mars 1945, en collaboration avec le ministère de la propagande et celui des affaires étrangères, exclusivement pour les publics hors d’Allemagne, et distribué dans toute l’Europe et au-delà, en plusieurs langues – entre 25 et 30 selon les sources. Son objectif était de diffuser une image positive de l’Allemagne nazie dans les pays sous domination allemande, ou neutres. L’édition française était la plus importante et la plus lue. Les échanges franco-allemands, notamment dans le domaine artistique font l’objet de plusieurs articles, qu’il s’agisse de la réception de Wagner en France (21/1943), de la collaboration des sculpteurs français et allemands dans une colonie d’artistes sous l’égide d’Arno Breker (15/1943), ou encore de l’intérêt pour l’histoire de Jeanne d’Arc sur les scènes théâtrales berlinoises (14/1943). l’inventeur et « grand savant français », « pionnier de la cinématographie [et de] la photographie » Louis Lumière (2/1943). Le magazine ouvre ses pages aux productions de Marcel Arland, « représentatif de l’esprit nouveau de la littérature française » (23-24/1942), de Colette, « la Citoyenne du Palais-Royal » (8/1943), et des caricaturistes Albert Dubout, Frick, Moisan et Pick (3/1943). Bon état d’occasion
Berlin 1944 92 numéros. In-folio 36 x 27 cm. Agrafés, environ 46 pp. par numéro. Bon état d’ensemble. On joint un précieux carnet manuscrit répertoriant les principaux articles par numéros. La plus importante publication allemande à destination de l’étranger pendant la Seconde Guerre mondiale. Bimensuel édité par la Wehrmacht du 15 avril 1940 jusqu’à mars 1945, en collaboration avec le ministère de la propagande et celui des affaires étrangères, exclusivement pour les publics hors d’Allemagne, et distribué dans toute l’Europe et au-delà, en plusieurs langues – entre 25 et 30 selon les sources. Cette vocation internationale impusle un ton modéré, l’objectif était de diffuser une image positive de l’Allemagne nazie dans les pays sous domination allemande, ou neutres. La grande majorité des articles et photographies portent sur le Front et sont réalisés par les PK, à la fois soldats et journalistes au sein des Propaganda Kompanien, munis du 24x36 Leica. Des articles de fond explique les choix stratégiques du Reich. Après Stalingrad les images de combats seront plus rares et les articles politiques plus fréquents. L’édition française était la plus importante et la plus lue. Les échanges franco-allemands, notamment dans le domaine artistique font l’objet de plusieurs articles, qu’il s’agisse de la réception de Wagner en France 21/1943, de la collaboration des sculpteurs français et allemands dans une colonie d’artistes sous l’égide d’Arno Breker 15/1943, ou encore de l’intérêt pour l’histoire de Jeanne d’Arc sur les scènes théâtrales berlinoises 14/1943. l’inventeur et « grand savant français », « pionnier de la cinématographie [et de] la photographie » Louis Lumière 2/1943. Le magazine ouvre ses pages aux productions de Marcel Arland, « représentatif de l’esprit nouveau de la littérature française » 23-24/1942, de Colette, « la Citoyenne du Palais-Royal » 8/1943, et des caricaturistes Albert Dubout, Frick, Moisan et Pick 3/1943.
Bon état d’occasion