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‎Deux lettres tapuscrites signées à l'écrivain Christian Maurel [2 juillet 1963 et 31 juillet 1963]‎

‎ 1963 Paris, 2 juillet 1963 et 31 juillet 1963. 2 pp. in-4, 11 et 8 lignes sur papier à en-tête du journal "L'Express".‎

‎A propos d'une table ronde organisée par L'Express sur "l'avenir des vacances" avec Gérard Blitz et Gérard Trigano. "Je viens de parler longuement avec Gérard Blitz et Gilbert Trigano de plusieurs projets que vous connaissez et auxquels, selon notre accord unanime, vous devez être largement associé. J'aimerais maintenant vous voir personnellement pour que nous examinions celà [sic] ensemble de plus près, et pour connaître vos idées." La seconde lettre salue son "attitude droite tout au long de nos récentes conversations avec vos amis du Club". "Les circonstances ont été très délicates pour vous, et j'en ai d'autant plus apprécié votre franchise." ‎

‎Lettre dactylographiée signée à Henry Torrès. Paris, 22 mars 1957. 1 p. in-4. En-tête de l’Express, (direction).‎

‎Importante lettre à propos d’un de ses articles paru dans l’Express pour lequel il remercie Torrès pour lui avoir exprimé son opinion. « C’est un encouragement qui est précieux dans la bataille qui est engagée… ». Il regrette de ne pouvoir lui écrire plus longuement, mais il est important qu’il sache, que « je serai toujours heureux de connaître vos réactions et vos critiques sur la suite de mes articles… ». Très certainement lié à la publication de l’article concernant le général français Jacques Pâris de la Bollardière qui avait dénoncé publiquement la torture en Algérie, par une lettre du 7 mars 1957, lettre adressée à son commandement et révélée plus tard dans l’Express, pour lequel, cette prise de position publique dans le quotidien, lui valut la sanction de soixante jours d’arrêt de forteresse. Cette publication donna lieu à une obligation du général à quitter son poste de commandement. J.J.S.S. publiera à la suite de cette expérience algérienne, son premier ouvrage, « Lieutenant en Algérie », ouvrage qui lui vaudra l’accusation d’atteinte au moral de l’armée. ‎