Manuscrit achevé le 14 Octobre 1900. Pages de titre poussiéreuses. Sans doute pièce unique. 3 Cahiers petits in-f°(210 x 315mm) sans couvertures de 24, 24 et 14 pages couvertes d'une écriture très lisible. Dans les 2 premiers cahiers l'auteur se livre à une description enthousiaste des merveilles qu'il a pu observer concernant essentiellement le métier de serrurier en accordant une large place aux serrures. Le 3e cahier fait un tour d'horizon de la condition ouvrière dans les divers pays participant à l'Exposition, notant le retard de la France en matière de sécurité sociale, mais en indiquant les différents patrons qui ont associé plus ou moins les ouvriers aux bénéfices de l'etreprise. Enfin il met en garde les patrons égoïstes: Dailleurs qu'ils le veuillent ou non, tôt ou tard, ce grave problème se résoudra et s'ils s'y opposent, ils seront entraînés et engloutis par le courant social.
Je demeure convaincu que le salariat ne sera pas plus éternel que ne le furent le servage et l'esclavage, et que la propriété, sans laquelle il ne saurait exister pour l'individu de liberté véritable, sera un jour attribuée sous la forme que comportent le développement du machinisme et la concentration des capitaux, c'est-à-dire sous soune forme sociale, à tous les hommes sans exception. Manuscrit inédit.