Didier Imbert, 1995. In-4 broché (28 x 22,5 cm), illustré de 26 reproductions en couleurs hors-texte, texte en anglais de JORGE SEMPRUN. notices, biographie et bibliographie.- 400g.- Très bon état.
Z sera le troisième long métrage de Costa-Gavras, et son premier « film-dossier », un genre dont il va devenir le spécialiste dans la décennie suivante avec des fictions politiques conçues comme des films policiers ou des thrillers (de L'Aveu à Amen en passant par Missing). C'est Jorge Semprun qui se chargera de l'adaptation et des dialogues - à la demande de Costa-Gravas, faisant suite à celle de Vassilikos. Il s'agit ici de son jeu personnel de l'adaptation qu'il en proposa. Ivry-la-Bataille et Paris, 1967. 1 vol. (205 x 265 mm) de [1] et 91 f., couverture rose titrée « Z » par Semprun. Frappe originale de l'adaptation du roman pour le film de Costa-Gavras. Exemplaire Jorge Semprún. Il est corrigé par l’auteur, avec une centaine de notes, repentirs, ajouts et variantes qui parsèment le document. Plusieurs paperolles ont été contrecollées quand les corrections sont plus importantes. Le document est daté en fin, «Ivry-la-Bataille [Eure] et Paris, 1967».
Le film de Costa-Gavras raconte, en reprenant le roman de Vassilis Vassilikos, la période d’« incubation » du fascisme en Grèce, avant que la dictature militaire des colonels ne s’empare du pays. Le cinéaste accumule les témoins à charge, les pièces à conviction de ce brûlant dossier politique et déguise son réquisitoire en polar, sans négliger le suspense ni la tension dramatique. Z sera le troisième long métrage de Costa-Gavras, et son premier « film-dossier », un genre dont il va devenir le spécialiste dans la décennie suivante avec des fictions politiques conçues comme des films policiers ou des thrillers (de L’Aveu à Amen en passant par Missing). C’est Semprun qui se chargera de l’adaptation et des dialogues – à la demande de Costa-Gravas, faisant suite à celle de Vassilikos. Il s’agit ici de son jeu personnel de l’adaptation qu’il en proposa. Semprun connaissait Costa-Gavras sans jamais avoir travaillé avec lui : « nous faisions partie d’un même cercle d’amis où l’on retrouvait Yves Montand et Simone Signoret. Costa-Gavras avait été impressionné par le livre de Vassilikos sur ce député grec de gauche éliminé par le pouvoir militaire. Il m’a proposé de l’adapter avec lui. Nous avons respecté l’intrigue mais modifié la structure du récit. Dans le livre, il y avait beaucoup de monologues intérieurs, de lyrisme. Costa voulait donner au film un aspect plus policier […]. Quand le scénario a été écrit, en 1968, nous n’avons trouvé aucun producteur. Nous avons reçu de vagues promesses ainsi qu’une petite avance, qu’il nous a d’ailleurs fallu rendre car ce que nous avions écrit déplaisait. Par chance, Mai 68 est passé par là, et la politique, qui n’intéressait personne dans le métier, a commencé à être mieux perçue. Le scénario a finalement pu être tourné sans la moindre modification. Mais Jacques Perrin a dû tout de même remuer ciel et terre pour monter la coproduction. Et Z a été un énorme succès dans le monde entier… » (entretien avec Olivier de Bruyn, Télérama, juin 2011). Vassilikos avait fait parvenir un exemplaire à Semprun, dès l’été 1967, ainsi dédicacé : « à Jorge Semprun, la guerre commence. Avec toute mon amitié et mon estime. Vassilis Vassilikos ». Sitôt la proposition de Costa-Gavras acceptée, Semprun se met au travail de l’adaptation, à l’automne 1967. Elle sera peaufinée à plusieurs reprises en 1968, avant d’être tournée en fin d’année et de sortir sur les écrans le 26 février 1969. Costa-Gavras avait découvert le roman de Vassilikos lors d’un séjour en Grèce. Dès son retour, il obtient une avance de la United Artists et propose à Semprun d’écrire l’adaptation. Mais la United Artists, jugeant le scénario trop « politique », se retire du projet ; Costa-Gavras s’adresse alors à Éric Schlumberger et à Jacques Perrin – qu’il connaît depuis le film Compartiment tueurs de 1965 –, qui assurent alors une partie du financement et utilisent leurs contacts, en particulier en Algérie, où le film sera tourné puisque la dictature des colonels rendait évidemment impossible le tournage en Grèce. Le film croulera sous les distinctions : Oscar du meilleur film en langue étrangère, Grand Prix spécial du jury (à l’unanimité) du Festival de Cannes, Oscar du meilleur montage, Golden Globe du meilleur film en langue étrangère, Prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes (pour Jean-Louis Trintignant), British Academy Film Award de la meilleure musique de film, New York Film Critics Circle Award du Meilleur réalisateur et du meilleur film, National Award du meilleur film, Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur scénario de cinéma… En tête, tirage original argentique d’une photographie représentant Jorge Semprun et Yves Montand, en Grèce, lors du premier voyage des deux hommes dans ce pays : la dictature des colonels, dénoncée dans Z, vient de prendre fin en juillet, le 23 juillet. Quatre mois plus tard, le 8 décembre, un référendum est organisé pour le maintien de la république, mise en place à la fin de la dictature des colonels : la Troisième République est confirmée et les élections présidentielles auront lieu le 18 décembre. Ni Semprun ni Montand, très engagés, ne pouvaient manquer ce moment. La photographie est titrée, au verso, de la main de Semprun « Athènes, décembre 1974 ». Cachet « bibliothèque Jorge Semprún » au verso de la photo et aux feuillets liminaires du cahier. Exceptionnel ensemble.
S.l.n.d. [Paris, été-automne 1963]. Cinq parties [cinq actes], de 59 pp., 25 pp., 40 pp., 26 pp., 17 pp. + 18 pp. du même acte V en copie corrigée ; sous chemise titrée par Semprun. Dactylogramme original, abondament corrigé, de la seule adaptation théâtrale du Vicaire, donnée par Jorge Semprun. Joint le livre.
Cette pièce de théâtre, écrite en 1959 est indissociable de nos jour du film de Costa-Gavras, "Amen". On connaît le thème du film : le silence jugé coupable du pape devant le massacre organisé des juifs dans les camps d'extermination nazis. La pièce est construite selon le plan classique en cinq actes. Dans sa version intégrale, elle dure huit heures ! Les représentations sont donc basées sur des adaptations, celle d'Erwin Piscator en allemand - montée la première fois à Berlin le 20 février 1963 -, et celle de Jorge Semprún en français, dont la première sera donnée la même année, le 9 décembre, au théâtre de l'Athénée : alors que la pièce vient à peine de commencer, une femme se lève et sort un sifflet à roulettes : " le son strident traverse la salle comble. Des hommes se dressent à leur tour, lancent des tracts, hurlent. "C'est du roman ! C'est une honte ! Vive Pie XII ! Caricature ! Interdiction ! Vive Pie XII, vive Hitler et vive le roi ! »" Le scandale du Vicaire vient de toucher la France. Cette oeuvre hybride, interminable, affirment certains, "un peu pesante mais passionnante", corrige Jorge Semprun, transforme l'Europe du théâtre en terrain d'affrontement idéologique. C'est que nous sommes en 1963. Eichmann vient d'être exécuté. Si les historiens commencent à détailler l'horreur nazie, personne ne s'intéresse encore à ceux qui ont choisi de détourner les yeux. Albert Camus et Paul Claudel se sont bien émus de ces silences assourdissants, Léo Ferré a poétiquement dénoncé le mutisme de "M. Tout-Blanc". Dans son Dictionnaire historique de la papauté (Fayard, 1994), Philippe Levillain l'indique sans détour : c'est "à partir du Vicaire que Pie XII, pontife vénéré de son vivant, devient le pape le plus critiqué du XXe siècle". Françoise Spira, directrice de l'Athénée, a mené l'affaire dans l'urgence. A la veille de l'été, elle a confié à Jorge Semprun le soin de couper et d'adapter le texte. Puis a choisi Peter Brook et François Darbon pour la mise en scène. "Ils ont commencé à répéter, je n'avais pas fini mon texte", se souvient Jorge Semprun. "Jusqu'à la première, j'avais l'impression de jouer une pièce comme une autre", résume Antoine Bourseiller, chargé du rôle-titre. Ça ne va pas durer. Le chahut du premier soir est retentissant. "Au premier cri, Alain Mottet, qui jouait le pape, filait dans sa loge, se souvient Jean-Luc Bideau, alors tout jeune comédien. Bourseiller se mettait de côté, protégé par sa soutane. Et nous, on y allait. Il y avait Pierre Decazes, militant communiste, Jacques Rispal, ancien porteur de valises, qui venait de sortir de prison. Et évidemment Michel Piccoli en chef de bande. Il venait de jouer Le Mépris, c'était une star. Mais il était resté sanguin. Pendant ces soirées, il a fait sauter quelques dents." Certains spectateurs viennent prêter main-forte aux comédiens. "Je me souviens d'un homme en smoking, au premier rang, témoigne Antoine Bourseiller. A côté de lui, il y avait une femme plus âgée, avec un chignon blanc. Je le vois relever ses manches. Je lui dis : N'y allez pas, c'est ce qu'ils veulent. Il me regarde, en larmes. "Mon père est mort là-bas, décapité." Et il a foncé dans le tas." La tension dépasse les murs du théâtre. Plusieurs comédiens sont escortés jusqu'à leur domicile après les représentations. La nuit, on les menace au téléphone. "Mes enfants restaient à la campagne, poursuit Bourseiller. J'avais franchement peur. Mais, en même temps, on ressentait tous une responsabilité très rare au théâtre. Il fallait aller jusqu'au bout." Enfin, aussi loin que possible. Bourseiller et Piccoli, engagés sur deux films, seront remplacés après la centième. Et la pièce sera jouée 343 fois à Paris, avant de partir en tournée en France. Le Vicaire est interdit à Rome le 16 février 1965 - en raison du concordat de 1929 signé avec Mussolini - mais poursuit sa carrière à Londres, à Bâle, à Bonn et Stockholm - montée par Ingmar Bergman. Rolf Hochhuth refusera toujours que sa pièce fût montée à l'Est : « Il est immoral pour un écrivain chrétien de faire jouer une pièce qui critique l'Eglise dans des pays où l'Eglise et les prêtres sont victimes de l'oppression.» Fantastique dactylogramme de travail, de premier frappe, avec d'abondantes corrections autographes de Jorge Semprunn, qui travailla à l'adapatation du Vicaire jusqu'aux dernières heures avant les premières répétitions. C'est surtout le premier travail littéraire de Jorge Semprun. Il coordonne, depuis 1953, la résistance communiste face au régime de Franco, faisant plusieurs longs séjours en Espagne sous différents pseudonymes, notamment celui de « Federico Sánchez ». Il est plus particulièrement chargé des relations avec les milieux intellectuels et c'est pendant la même période qu'il se met à l'écriture : il avait terminé l'écriture du Grand voyage pendant l'automne 1962 - centré sur son voyage en train de Compiègne à Buchenwald - qu'il propose à Gallimard. Le livre sera publié en début d'année et reçoit, le 3 mai, le prix Formentor, sortant son auteur de l'anonymat : Réaction quasi immédiate en Espagne dans les milieux franquiste dont le journal ABC dans un éditorial du 13 mai 1963 se fera l'écho : « Qui est ce Jorge Semprún ? C'est un exilé qui a quitté notre pays en 1939, a combattu dans la résistance française, collabore à la presse marxiste et milite avec un zèle enthousiaste au Parti communiste. » Pour François Spira, qui cherchait un adaptateur au Vicaire, Jorge Semprun se dévoile au bon moment.
Paris, Gallimard, Coll. « la bibliothèque Gallimard », 2003 1 vol. in-12 de 318 pp. Broché. De la bibliothèque personnelle de Jorge Semprun.
Tous ces exemplaires proviennent de la bibliothèque personnelle de l'écrivain Jorge Semprun. Ils comportent un envoi autographe signé à l'écrivain, certains, à lui et à son épouse Colette Semprun. Tous les exemplaires comportent le tampon de la Bibliothèque Semprun. Les livres présentés ici sont complets et en bon état, sauf mention contraire. En lecteur attentif qu'il était, Semprun avait pour habitude de prendre des notes, de souligner (le plus souvent à la mine de plomb) certains passages et de les marquer d'un signet. Parfois une lettre ou une carte qui lui a été adressé est conservée dans l'exemplaire. Ces annotations mettent en lumière sa réflexion du moment, souvent son engagement politique, et reflètent ses domaines de prédilection. Nombre des exemplaires présentés ici ont ces particularités, qui ne seront pas décrites plus avant. Il se peut que les volumes comportent d'autres types de corrections ou notes. Les visuels tiennent lieu de descriptifs de ces états et des éventuelles annotations de Jorge Semprun.
Frankfurt am Main, Suhrkamp, 2002 1 vol. (130 x 205 mm) de 202 pp. Cartonnage éditeur. De la bibliothèque personnelle de Jorge Semprun.
Tous ces exemplaires proviennent de la bibliothèque personnelle de l'écrivain Jorge Semprun. Ils comportent un envoi autographe signé à l'écrivain, certains, à lui et à son épouse Colette Semprun. Tous les exemplaires comportent le tampon de la Bibliothèque Semprun. Les livres présentés ici sont complets et en bon état, sauf mention contraire. En lecteur attentif qu'il était, Semprun avait pour habitude de prendre des notes, de souligner (le plus souvent à la mine de plomb) certains passages et de les marquer d'un signet. Parfois une lettre ou une carte qui lui a été adressé est conservée dans l'exemplaire. Ces annotations mettent en lumière sa réflexion du moment, souvent son engagement politique, et reflètent ses domaines de prédilection. Nombre des exemplaires présentés ici ont ces particularités, qui ne seront pas décrites plus avant. Il se peut que les volumes comportent d'autres types de corrections ou notes. Les visuels tiennent lieu de descriptifs de ces états et des éventuelles annotations de Jorge Semprun.
Paris, Panama, 2005 1 vol. in-4 de 194 pp. Broché. Envoi signé. De la bibliothèque personnelle de Jorge Semprun.
Tous ces exemplaires proviennent de la bibliothèque personnelle de l'écrivain Jorge Semprun. Ils comportent un envoi autographe signé à l'écrivain, certains, à lui et à son épouse Colette Semprun. Tous les exemplaires comportent le tampon de la Bibliothèque Semprun. Les livres présentés ici sont complets et en bon état, sauf mention contraire. En lecteur attentif qu'il était, Semprun avait pour habitude de prendre des notes, de souligner (le plus souvent à la mine de plomb) certains passages et de les marquer d'un signet. Parfois une lettre ou une carte qui lui a été adressé est conservée dans l'exemplaire. Ces annotations mettent en lumière sa réflexion du moment, souvent son engagement politique, et reflètent ses domaines de prédilection. Nombre des exemplaires présentés ici ont ces particularités, qui ne seront pas décrites plus avant. Il se peut que les volumes comportent d'autres types de corrections ou notes. Les visuels tiennent lieu de descriptifs de ces états et des éventuelles annotations de Jorge Semprun.
Tous ces exemplaires proviennent de la bibliothèque personnelle de l'écrivain Jorge Semprun. Ils comportent un envoi autographe signé à l'écrivain, certains, à lui et à son épouse Colette Semprun. Tous les exemplaires comportent le tampon de la Bibliothèque Semprun.
Les livres présentés ici sont complets et en bon état, sauf mention contraire. En lecteur attentif qu'il était, Semprun avait pour habitude de prendre des notes, de souligner (le plus souvent à la mine de plomb) certains passages et de les marquer d'un signet. Parfois une lettre ou une carte qui lui a été adressé est conservée dans l'exemplaire. Ces annotations mettent en lumière sa réflexion du moment, souvent son engagement politique, et reflètent ses domaines de prédilection. Nombre des exemplaires présentés ici ont ces particularités, qui ne seront pas décrites plus avant. Il se peut que les volumes comportent d'autres types de corrections ou notes. Les visuels tiennent lieu de descriptifs de ces états et des éventuelles annotations de Jorge Semprun.
1 vol., relié. Tous ces exemplaires proviennent de la bibliothèque personnelle de l'écrivain Jorge Semprun. Ils comportent un envoi autographe signé à l'écrivain, certains, à lui et à son épouse Colette Semprun. Tous les exemplaires comportent le tampon de la Bibliothèque Semprun.
Les livres présentés ici sont complets et en bon état, sauf mention contraire. En lecteur attentif qu'il était, Semprun avait pour habitude de prendre des notes, de souligner (le plus souvent à la mine de plomb) certains passages et de les marquer d'un signet. Parfois une lettre ou une carte qui lui a été adressé est conservée dans l'exemplaire. Ces annotations mettent en lumière sa réflexion du moment, souvent son engagement politique, et reflètent ses domaines de prédilection. Nombre des exemplaires présentés ici ont ces particularités, qui ne seront pas décrites plus avant. Il se peut que les volumes comportent d'autres types de corrections ou notes. Les visuels tiennent lieu de descriptifs de ces états et des éventuelles annotations de Jorge Semprun.
Alberti, Jorge Semprún, Juan Rejano, José Herrera Petere, Wenceslao Roces, Blas de Otero, Antonio Gavina, Max Aub, Corrales Egea, María Teresa León, Marcos Ana.
Reference : 20231
éditions CERCLE D'ART 1964 gd.in4 carré br;couv.rempliée; illustrations ht de Picasso, Mentor, etc en lithographie, textes de Rafael ALBERTI,SEMPRUN , etc.1a Edición Textos de Alberti, Jorge Semprún, Juan Rejano, José Herrera Petere, Wenceslao Roces, Blas de Otero, Antonio Gavina, Max Aub, Corrales Egea, María Teresa León, Marcos Ana... . Traducción de Claude Couffon et Robert Marast. Textos en francés y español. Litografía de Fernand Chenot. Dibujos de Picasso, Ripollés, Semper, Victoria, Vivancos, Aguayo, Alcalde, Arroyo, Ceballos, Colmeiro, Fenosa, Lobo y otros.Conserva papel de seda protector. Muy buen ejemplar. 30,5x28. Sin paginar.
couverture rempliée ;bon etat
Sans date. Ecran 74 N°27 juillet: Alain Resnais Jorge Semprun et Stavisky- Coppola-Altman . Ecran 74 N°27 juillet: Alain Resnais Jorge Semprun et Stavisky- Coppola-Altman
Très bon état
[Paris], novembre 2004. 1 tirage original noir et blanc (300 x 400 mm). Épreuve originale justifiée et signée par le photographe : « Novembre 2004. 1/2, respectueusement. Emmanuel Berry ».
Beau portrait de Jorge Semprun, réalisé dix ans après la parution en septembre 1994 de L'Ecriture ou la vie. Un livre qui aura mis cinquante ans à être conçu : « Il était devenu très clair que j'avais remplacé l'écriture, qui était la mémoire et le passé, par l'aventure politique, qui était nourrie d'espoir et d'avenir, par définition, surtout la politique communiste puisqu'elle se propose de changer la société. Alors, il n'y avait rien de plus efficace pour ne pas être lié au passé et se projeter en avant (...). J'ai lu alors Une journée d'Ivan Denissovitch de Soljenitsine. Et quand le livre est paru, je me suis dit : "II faut revenir et tu n'as pas le droit de rester dans cette innocence" » (Entretien de Paul Alliès avec Jorge Semprun, Pôle Sud, n°1, 1994, p.23-34). Ancien élève de Serge Gal, Emmanuel Berry se spécialise tôt dans la photographie en grand format et le laboratoire noir et blanc ; il rencontre en 1992 Robert Frank, et participe auprès de lui à la réalisation et au montage de plusieurs courts métrages. Il reçoit en 1994 le prix Ilford.
Gallimard Broché D'occasion état correct 01/01/1969 434 pages
Gallimard Broché D'occasion état correct 01/01/1969 434 pages
Paris, Gallimard, (28 avril) 1969. 1 vol. (140 x 215 mm) de 432 p. et [1] f. Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, date en pied, couvertures et dos conservés (reliure signée de Hélène Level). Édition originale. Un des 25 premiers exemplaires sur pur fil (n° 17).
Roman antistalinien, couronné par le Prix Femina, conçu au cours d'un séjour à La Haye alors que Semprun siège encore au comité central du Parti communiste espagnol en exil, « tous les éléments épars qui trottaient dans mon imagination depuis plusieurs semaines, toutes ces obsessions et tous ces rêves (se) cristallis(ant) avec la soudaineté d'un éclair silencieux pour (en) former de manière irréfutable, élaborée jusque dans ses moindres détails, la trame ». À travers la guerre réinventée de Ramon Mercader, cet agent du NKVD assassin de Trotsky en 1940, qu'il imagine retrouvé « suicidé » dans sa chambre d'hôtel, Semprun revient sur son propre passé et les événements survenus entre la guerre d'Espagne et la mort de Staline.
Couverture souple imprimée à rabats. En partie coupé.
Paris Gallimard 1998 249 pp. In-8 Broché. Parfait état. 1 volume. EDITION ORIGINALE. Un des 40 exemplaires numérotés sur vélin pur chiffon de Lana, seul grand papier.Adieu, vive clartéest un récit roman autobiographique deJorge Semprunqui se déroule pendant la période précédant son départ dans le camp de concentration de Buchenwald. Il retrace les premières années d'adolescence et d'exil, depuis le débarquement de la famille Semprún à Bayonne jusqu'à l'éclatement de la Seconde Guerre Mondiale.Le titre du récit de Semprun est emprunté à la première partie du deuxième vers du poèmeChant d'automnede Charles Baudelaire: «Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;Adieu, vive clartéde nos étés trop courts!»
1983 1983. 2 Jorge Semprun: Montand la vie continue / Denoel/Joseph Clims 1983
Comme neuf
1985 1985. Montand La vie continue - Jorge Semprun (1985)
Très bon état
1983 1983. 5 Jorge Semprun - Montand La vie continue / Loisirs 1983
Très bon état
Flammarion, Collection Climats, janvier 2010. In-8, broché, couverture contre pliée, 328 pages, bel exemplaire, complet de la bande éditeur.
L'histoire de notre XXe siècle peut se lire comme un roman. Comme un roman, elle s'est construite sur des rencontres, des luttes, des trahisons: Heidegger supprimant la dédicace de son livre, Être et Temps, à son ancien professeur de philosophie, Edmund Husserl, parce que ce dernier était juif; Freud conversant avec Mahler dans les rues de Leyde, une nuit d'été de 1910 ; Husserl appelant à lutter, en mai 1935, contre la chute de l'Europe "dans la haine spirituelle et dans la barbarie". C'est cette même conférence que devait découvrir Jorge Semprun, alors interné à Buchenwald, par l'entremise d'un autre détenu, Felix Kreisler, au cours des heures de discussions dominicales volées à l'enfer du camp auprès de Maurice Halbwachs. Des années quarante à la chute du communisme, à la réunification allemande et à la construction européenne, ce livre lucide et passionné est le témoignage d'un intellectuel européen sur les épisodes les plus marquants de notre histoire. Au "siècle des totalitarismes", Jorge Semprûn oppose le siècle des émancipations. Au "devoir de mémoire" des camps nazis et du Goulag, le " laboratoire intellectuel " de notre avenir commun. Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
JULLIARD. FEVRIER 1963. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1345 à 1536.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JUAN GOYTISOLO. - La ChancaJORGE SEMPRUN. - Le grand voyage (II)FRANCIS JEANSON. - Algérie à la une.EXPOSÉSMONCEF CHELLI. — Conscience arabe et conscience occidentaleHENRI GUILLEMIN. - Notes sur Musset.CHRONIQUESRENÉ MICHA. — Une forme ouverte du langageRENÉE SAUREL. — Shakespeare et grand mécanisme.JEAN-LOUIS FERRIER. — Sur la peinture d’Hélène de Beauvoir . GÉRARD BONNOT. - Le procès ou la métamorphose. . . .NOTEÉMILE COPFERMANN. — Le théâtre révolutionnaire d’Erwin Piscator.LE COURS DES CHOSES par JACQUES-LAURENT BOST Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Grasset, 1980, gr. in-8°, 388 pp, broché, couv. illustrée, état correct. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier)
Un récit autobiographique de Jorge Semprún qui se déroule dans le camp de concentration de Buchenwald. « Avais-je rêvé ma vie à Buchenwald ? Ou bien, tout au contraire, ma vie n'était-elle qu'un rêve depuis mon retour de Buchenwald ? » "Quel beau dimanche", que Semprun tient pour son livre "essentiel", sera cette vertigineuse recherche d'identité d'un double rescapé du nazisme et du stalinisme. Ici, l'ancien dirigeant du Parti communiste espagnol clandestin, en homme presque suspect à lui-même, cherche à dire, à comprendre quelle fut son histoire dans l'histoire du siècle. Inspiré, et même commandé par la lecture d' "Une journée d'Ivan Denissovitch" de Soljenitsyne, ce livre est aussi une réflexion irréductible sur la mort de la Révolution.
Micro-Climats Broché 10x20cm env,élégante couverture rempliée 123 pages,bel et bon ensemble.
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P., Gallimard, 1964. In-12 broché, 233 pp., [1] f.
Edition parue quelques mois après l'originale de ce premier livre de Jorge Semprun écrit directement en français. Touchant envoi autographe signé de l'auteur, à Francia (?) et Christian Negrin, "qui savent de quoi j'essaie de parler ici". Le propos de l'ouvrage s'inspire du trajet de Jorge Semprun vers les camps de concentration. Qq. rousseurs et légères salissures sur la couv., bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Gallimard, Paris 1998, 14x20,5cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé de Jorge Semprun à l'acteur et producteur de cinéma Pierre-Henri Deleau : "... que j'ai connu et apprécié dans les lieux biarrots et bayonnais que j'évoque ici..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85