Genève, de l'Imprimerie de Lador, 1827, in-4, 2 parties en 1 vol, [2]-XIX-178-91 pp, 1 tabl. depl, Broché, couverture imprimée de l'éditeur, L'ouvrage comporte deux parties ; la lettre adressée par Sellon à "l'un de ses honorables collègues du Conseil Souverain", suivie des Lois et ordonnances sur l'organisation militaire fédérale, avec un grand Tableau général des échelles légale, judiciaire et militaire. Le conte de Sellon (1772-1839), philanthrope suisse, émule de Beccaria et militant pacifiste, s'est illustré en tant qu'adversaire acharné de la peine de mort. Cet ancien chambellan de Napoléon Ier, membre du conseil souverain du canton de Genève, lance, en 1826, un concours en faveur de la suppression absolue de la peine capitale. Notons que Sellon était aux première loges pour observer la guillotine, dressé sur la Place de la Porte de neuve durant l'époque française, au pied des terrasses de son hôtel particulier familial. La couverture est ornée d'un médaillon représentant la Justice repoussant la Mort, armée de la hache du bourreau, et portant locution latine et devise de Genève "Post tenebras lux" (après les ténèbres, la lumière). Exemplaire non rogné. Accroc en première de couverture en petit manque angulaire au second plat. Couverture rigide
Bon 2 parties en 1 vol.,
Genève, De l'Imprimerie Gruaz, 1831 in-12, 245 pp., broché.
Suivi de :- Récapitulation sommaire des observations de M. de Sellon sur l'ouvrage de M. Urtis, intitulé Nécessité du maintien de la peine de mort, pouvant servir de table raisonnée des matières. Genève, 1831, 33 pp.Jean-Jacques de Sellon (1782-1839) est l'un des précurseurs de l'esprit de Genève. Enfant, il part en Italie où très tôt, il est frappé par le fait que l'abolition de la peine de mort en Toscane n'ait pas augmenté le nombre de crimes commis. A son retour d'Italie, il étudie la littérature juridique et théologique sur la peine de mort. Après la restauration de la République de Genève (1814), il entre au Conseil représentatif et souverain en 1816 où il pense pouvoir y défendre sa cause. Il veut aussi sensibiliser l'opinion publique en publiant de nombreux ouvrages et en 1826, il organise un concours sur la question de l'abolition de la peine capitale.Convaincu de "l'inviolabilité de la vie humaine", il lutte également contre l'esclavage et pour le maintien de la paix entre les nations. En 1830, il crée la Société de la paix. Il meurt en 1839. En 1871, le Grand Conseil Genevois vote l'abolition de la peine de mort. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Genève, Chez P. G Le double, libraire, 1826. In-8 broché de 166 pages, couverture illustrée d'une vignette.
Envoi autographe de l'auteur au Pasteur Naville. Très rare. Rousseurs, couverture usée. Illustré XXe