A Genève, 1778. 42 pages. (1 feuillet blanc). (18x11,5 Cm). Broché. Couverture d'origine en papier blanc. Couverture tachée avec manques. Petits accrocs. Quelques traces de mouillures. Plis et traces de plis. Violent pamphlet contre Voltaire parodiant l'ouvrage de ce dernier sur la mort de Berthier. Ce pamphlet parue sous le pseudonyme de Jacques Dubois, décrit comment, lorsque le philosophe, après s'être confessé, commence à perdre conscience, se fait emporté par le Diable pour se faire rôtir en enfer. Publiée initialement en 1761, la brochure connut un certain succès et fut plusieurs fois réimprimée. Nicolas-Joseph Sélis, est un homme de lettres français qui fut notamment l'auteur d'opuscules satiriques. Exemplaire non rogné.
1761 In-12, broché, couverture papier bleu ancien (rel. postérieure), 47 p., (1) f. bl., titre inclus. Geneve, s.n., 1761.
Edition publiée un an après l'originale de cette imitation facétieuse de la 'Relation de la mort du P. Berthier' par Voltaire, composée par Nicolas Joseph Sélis. (Cf. Bengesco, IV, p. 343. Quérard, IX, 9, p. 39).Quelques rousseurs.Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris Garnery , l'An 1 er de la Liberté (1790), un volume in-12 de VIII-123 pages, demi basane à coins dos orné
"Lettres qui racontent un noviciat, tout en evoquant des themes religieux et histoire du monastère. Il y a un certain effort de mises en scène : des personnages sont presentés dans des dialogues ..."Ray L1*
Londres 1761 in-12 dérelié
62 pp., texte dans un double encadrement noir.Quérard IX, 39. Cioranescu, XVIII, 59 932. Edition originale de cette satire féroce de la superficialité française : "Ni les maladies secrètes, ni la petite vérole, ne firent jamais tant de ravages parmi nous que la frivolité".Très anti-voltairien, Nicolas-Joseph Sélis (1737-1802), ami de Gresset et de l'abbé Delille, fustigeait le déclin français perceptible déjà dans les défaites de la Guerre de Sept ans : en substance, qu'on ne s'étonne pas que la France soit devenue la fable des nations dès lors que ses soldats posent des tapis dans les tranchées et ne savent plus distinguer entre la poudre à canon et la poudre de toilette
Paris, Antoine Fournier, 1776. 1 vol. in-8°, basane écaille, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre verte, encadrement d'un triple filet doré sur les plats, tranches bleues jaspées de blanc. Reliure de l'époque, épidermure sur le plat sup. Bon exemplaire. lix-246 pp., (3) pp. 2 ff. rognés en biais en gouttière.
Edition originale, agréablement imprimée, de cette traduction, accompagnée d'abondantes notes explicatives et philologiques et d'une importante préface dans laquelle le traducteur donne des détails sur la vie de Perse et sur son style, fait un état de la critique littéraire sur le poète satirique et sur les différentes traductions qu'on en a faites. Le texte latin est imprimé en regard de la traduction (en prose). Cette traduction fit l'objet d'une polémique entre Sélis et l'abbé Le Monnier qui avait donné une traduction du même auteur en 1771. Quérard VII, 74; Cioranescu, 59937.
Phone number : 02 47 97 01 40
Genève, s.n., 1761 in-12, 34 pp., dérelié.
Édition parue l'année de l'originale (qui comprend 70 pages). L'ouvrage forme évidemment une supercherie, plaisamment imitée de la Relation de la maladie du Jésuite Berthier, qui est une pièce de Voltaire lui-même. Le narrateur supposé, Dubois, est présenté comme un valet de chambre de l'écrivain, et il raconte la journée du 26 mars 1760, date à laquelle Voltaire aurait succombé. Le style est piquant, bien sûr, et donne une satire des travers du vieux philosophe : " Mon maître jouissait depuis longtemps d'une santé parfaite : il sembloit guéri pour toujours de sa dissenterie, de son épilepsie, de sa pulmonie, de sa phtisie, de son enrouement, de son crachement de sang, de sa pierre, & de sa goute. Il n'était plus nécessaire, pour exciter sa bonne humeur, de louer devant lui ses ouvrages ..."Cf. Bengesco IV, p. 343 (sub 2385). Cioranescu, XVIII, 59933. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Nicolas-Joseph Sélis (1737-1802), professeur de poésie au Collège de France, membre de l'Institut.
Reference : 015209
Nicolas-Joseph Sélis (1737-1802), professeur de poésie au Collège de France, membre de l'Institut. P.A. (poème), 12 octobre 1790, 1p in-4 oblong. « Écrivain courageux, citoyen plein de zèle, D'un trop injuste oubli lui seul ne se plaint pas : En faisant des heureux, il a fait des ingrats : Mais l'amitié lui fut fidèle ». Peu commun. [374]