Plon, 1897, in-8°, xvi-398 pp, introduction bibliographique, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), un mors lég. frotté, bon état. Edition originale (Prix Marcelin Guérin 1898 de l'Académie française)
"Un socialiste rare : il tient plus qu'il ne promet ; au moins dans ce livre si attachant, “Etudes sur Ferdinand Lassalle”, où M. Ernest Seillière nous raconte la vie du révolutionnaire allemand. M. Seillière a la générosité de ne pas nous arrêter trop longtemps sur la philosophie de Fichte, la « Théorie des droits acquis » et autres matières rébarbatives ; il prend dans cette vie singulière ce que la légende en retiendra : l'aventure et le romanesque. Livre décourageant pour les romanciers ! Où est-il, l'inventeur qui oserait et saurait montrer dans ses fictions les âmes déconcertantes d'un Lassalle et d'une Hélène de Dœnniges ? On les connaissait déjà, très imparfaitement, par les Mémoires de cette étrange fille, devenue la baronne de Rakowitza. Ils parurent en Allemagne, il y a vingt ans ; un article de Valbert les signala aux lecteurs français. L'héroïne du drame y racontait comment Lassalle se fit tuer pour elle. Mais ce récit était fort suspect : les faits s'y accommodaient complaisamment à la physionomie que la narratrice voulait se donner. M. Seillière a réuni tous les éléments de contrôle : versions des récents biographes allemands, lettres de Lassalle et de ses amis. Il ne plaide pas, il met sous nos yeux les pièces du procès ; il nous laisse toute liberté de juger les deux frénétiques engagés dans ce duel de passion et d'orgueil. (...) C'était en 1846, à ce tournant du siècle où le socialisme littéraire et métaphysique des précurseurs devenait une doctrine positive, mûre pour les applications pratiques. Cette évolution trouvait en Lassalle un guide désigné par les contradictions mêmes de son humeur et de son intelligence. Avec le sens des réalités l'agitateur apercevait nettement le terrain où l'on pouvait grouper les associations des travailleurs et les lancer à l'assaut du vieux monde. Il donnait un programme à ses troupes, il en prenait le commandement. Mais ce démagogue réaliste restait un romantique par le tour de son éloquence, un dandy par ses habitudes de vie ; l'élégance de son byronisme révolutionnaire rassurait les cercles dirigeants ; il y faisait, accepter sa personne et tolérer ses idées. Comme notre Eugène Sue, auquel il ressemblait par plus d'un trait, Lassalle estimait que le premier devoir social est de porter des bottes vernies et des habits irréprochablement coupés. Est-ce à dire qu'il n'y eût aucune sincérité dans les revendications démocratiques de cet affamé des jouissances aristocratiques ? Problème délicat, où les jugements tout d'une pièce sont iniques. L'ambitieux se suggère les convictions qu'il défend. On croit toujours un peu à la thèse dont on attend de grands profits et Lassalle entendait bien profiter de la sienne. Il ne cachait pas son but, la présidence de la République allemande. Le rêve de l'entrée solennelle à Berlin revient sans cesse dans les entretiens avec la future présidente, Mlle de Doenniges. « Ma blonde enfant, devenue la première femme de l'Allemagne, sera traînée par six chevaux blancs. Ferdinand, l'Elu du Peuple! ils m'appelleront ainsi, si je réussis. Ne crois-tu pas que la puissance, le pouvoir souverain nous siéra bien ? Vive la République et sa présidente aux boucles d'or ! » Henri Heine, qui appréciait le tribun, disait de lui « M. Lassalle est un enfant de l'époque présente. Il porte la marque de ce temps qui ne veut plus entendre parler de renoncement. Cette nouvelle race d'hommes veut jouir, et se procurer ce qui est solide. » Le regard aigu de M. de Bismarck a plongé jusqu'au fond de cette âme, au temps des coquetteries entre le ministre et le chef révolutionnaire. « Le caractère de Lassalle m'attirait extraordinairement en tant qu'homme privé. C'était un des hommes les plus spirituels et les plus aimables que j'aie connus, un ambitieux de grand style, tout l'opposé d'un républicain. Le but vers lequel il tendait était l'empire allemand, et nous,avions là un point de contact... Il hésitait peut-être à prononcer si l'empire allemand serait fait avec la dynastie Hohenzollern ou la dynastie Lassalle, mais son esprit était profondément monarchique. »..." (E. M. de Vogüé, Le Figaro, 25 mai 1897)
Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Critique, 1934 ; in-12, 253 pp., broché. Ernest Seillière a publié de nombreux essais de critique littéraire (Gobineau, Nietzsche, Proust, Flaubert, Zola). Il fut élu à l'Académie française. Il est également le grand-père du patron des patrons. Ernest Seillière publie ici, un livre critique sur Anatole France, qu'il classe parmi les mystiques socialisant, avec une tendance au mysticisme passionnel. Anatole France était un écrivain de la fin du XIXème et du début du XXème siècle. Il a reçu le Prix Nobel de littérature, en 1921. Il a accompagné la Troisième République aussi bien en tant qu'écrivain qu'en tant que critique littéraire. Il a pris part à la demande de révision du procès de Dreyfus. Anatole France avait une conscience sociale développée, il était proche de la SFIO, mais reste critique envers le parti communiste. Il a publié de très nombreux ouvrages. État moyen.
Paris La Nouvelle Revue Critique, coll. "Essais critiques" 1927 1 vol. broché in-12, broché, 221 pp. Edition originale. Ex-libris manuscrit Barbier Sainte Marie. Quelques rousseurs.
[Librairie Plon, Plon Nourrit et Cie] - SEILLIERE, Ernest
Reference : 61075
(1905)
1 vol. grand in-8 br., coll. La Philosophie de l'Impérialisme, II, Librairie Plon, Plon Nourrit et Cie, 1905, XXVI-364 pp.
Après avoir étudié Gobineau, Ernest Seillière s'attaque dans ici au grand philosophe Friedrich Nietzsche. Etat très satisfaisant (très nombreuses annotations et soulignements au crayon)
NRC ( Nouvelle Revue Critique). 7ème édition Broché D'occasion état correct 01/01/1930 150 pages
Paris Plon Nourrit 1897 Un volume in-8 demi veau glacé marron, dos à cinq nerfs orné d'un chiffre couronné, pièce de titre, tranches jaspées, 399 pages. Très bel exemplaire.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Boivin & Cie, Paris 1936, 14x19,5cm, broché.
Edition originale. Envoi autographe signé d'Ernest Seillière à (Maurice) Paléologue. Une déchirure en marge du second plat marginalement décoloré. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Boivin 1936 1 vol. broché in-8, broché, 152 pp. Dos très légèrement décoloré, sinon bon état.
Boivin, "Nouvelle bibliothèque littéraire" 1936 1 vol. broché in-12, broché, XVIII-282 pp. Dos légèrement bruni en pied, couverture un peu frottée. Bon état intérieur.
Paris, Grasset, 1931. In-12, broché, couverture illustrée d'un portrait, 349 pp.
Photos sur demande.
Paris, Librairie Armand Colin, "Âmes et Visages", 1931. In-8, broché, non coupé, 270 pp.
Photos sur demande.
P., Armand Colin, 1931, in-8, br., non rogné, 270 pp. (GI4A)
Dos insolé. Collection Âmes et visages.
P., Éd. de la Nouvelle Revue Critique, 3ème mille, 1934, in-12, br., 254 pp. (DE8)
Collection Les Essais critiques, n° 44.
P., Éd. de la Nouvelle Revue Critique, n° 46, in-12, br., 256 pp. (DE16)
broché - 12x18,5 - 291 pp - 1909 - éditions PLON -NOURRIT et cie, Paris.Avec un portrait.Collection "études de psychologie romantique".
Couverture souple. Broché. 314 pages. Rousseurs.
Livre. Ouvrage orné de portraits. Librairie académique Perrin, 1924.
Couverture rigide. Reliure demi-basane. 299 pages.
Livre. Les éditions de France (Collection : Ecrivains immortels), 1944.
Couverture souple. Broché. 250 pages. Manque au dos.
Livre. Editions de la Nouvelle Revue Critique (Collection : Essais critiques), 1930.
Paris, Plon, 1897 in-8, [5]-XVI-398 pp., bibliographie, broché.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Champion, 1927 gr. in-8, 311 pp., broché. Des feuillets brunis. Envoi.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
BRETON (André). BLANCHE (Jacques-Emile). FORT (Paul). SEILLIERE (Ernest). GIRAUDOUX (Jean). REEVES (Francis).
Reference : 45007
Paris, éditions Emile-Paul. Directeurs: Emile-Paul et Maurice Martin du Gard. Comité de rédaction: Edmond Jaloux, Valery Larbaud, André Germain et Philippe Soupault. Gérant: Paul Budry. Fascicule 16,6x25,2cm broché de 62 pages. Rousseurs en couverture sinon bon état. Exemplaire protégé sous papier cristal.
Bonne revue littéraire (60 livraisons jusqu'en 1922), fondée par l'écrivain, critique et éditeur Paul Budry et soutenu par le mécène André Germain. "Bénéficiant de la présence de Philippe Soupault au comité de rédaction, Louis Aragon et André Breton apportèrent à la revue une contribution régulière, entretenant de l’évolution des préoccupations de la jeune génération et des derniers exploits en date du mouvement dada." (Lacroix, catalogue revues, février 2019. n°207).
P., Félix Alcan, [1922], demi-chagrin havane à coins, dos à nerfs, filets à froid, tr. mouchetées, couv. et dos cons., 106 pp. (SS89)
Introduction d'Henri Bergson. Dos épidermé et pâli. Bien relié.
Paris, Alcan, 1918 .In 8 de 394 pages. Reliure demi toile amateur. Bon Etat
Paris Librairie Garnier frères (Bibliothèque d'histoire littéraire et de critique) 1921 458 pages in-8. 1921. broché. 458 pages. In-8 broché (202x143 mm) III-458 pages. Couverture en bon état général un peu salie avec un coin corné et des petites coupures aux mors. Intérieur propre un peu jauni. Poids : 560 gr