Paris, Chaigneau, 1824. 4 vol. in-8 brochés de (4)-VI-458 pp., 394 pp., 334 pp. et 278-39 pp., couvertures imprimées.
Édition originale. Bel exemplaire.Armand Seguin était chimiste et travaillait avec Lavoisier. Il fut l’un des découvreurs de la morphine. Né en 1767, esprit curieux, Armand Seguin ayant eu vent d’expériences en Angleterre, travailla à extraire le tannin des écorces pour en faire un agent concentré. La France révolutionnaire était en guerre avec toute l’Europe et les soldats avait besoin de chaussures… Le Comité de salut public lui versa une subvention de 18.000 francs en 1794 pour approfondir ses recherches. Séduite, la Convention mit à disposition de l’inventeur l’île du Pont de Sèvres ainsi que la Maison Brancas, bel hôtel particulier devenu la mairie de Sèvres. L’Etat s’engagea pour quinze ans à acheter les cuirs de Seguin, finança la tannerie par 350.000 francs de prêts. Armand Seguin, s’engagea à traiter 30.000 peaux de boeufs par an pour la seule armée. L’île devint très industrieuse (laverie, traitement à l’acide sulfurique, essorages, séchage).L’affaire Seguin était florissante et obtint le monopole de tous les abattoirs de la région parisienne. Voulant se diversifier, Seguin devint banquier et laissa dépérir la tannerie dont les cuirs étaient de moins bonne qualité que ceux traités traditionnellement.Napoléon prit ombrage et l'envoya en prison. Libéré à la Restauration, Armand Seguin abandonna la tannerie qui de 400 ouvriers sous la Révolution était tombée à une vingtaine d’employés. L’île retourna à ses friches et se dégrada au fil des ans, pendant qu’Armand Seguin s’adonnait aux arts de la musique et de la danse avant de mourir en 1835. Ses héritiers revendront l’Île Seguin et vivront pendant plusieurs générations de sa colossale fortune.
SEGUIN (Armand), PERIER (Casimir), LEVIS (Pierre-Marc-Gaston, duc de)
Reference : 37287
Ensemble de 21 documents en un volume in-8, pleine basane racinée de l'époque, dos lisse orné de caissons dorés, pièce de titre rouge, roulette dorée sur les coupes.
Recueil de 21 documents important pour l'histoire économique et financière de la période.Chimiste de formation, mais aussi médecin, homme d'affaires, industriel et financier, collaborateur de Lavoisier et inventeur d'un procédé de tannage novateur, Armand Séguin (1767-1835) fit fortune pendant la Révolution comme fournisseur des armées. Il fut l'un des bailleurs de fonds de Napoléon avait d'être disgracié et emprisonné sous l'Empire. Fort de son expérience, personnalité écoutée et influente, Seguin intervint publiquement à de nombreuses reprises sur les questions financières pendant la Restauration.Dos endommagé, défauts aux mors, coiffes et coins, rousseurs éparses.
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Paris, Guiraudet et Gallay, avril 1824 in-8, 238 pp., un f. vierge, [2] ff. mal chiffrés de table, demi-basane fauve, dos lisse orné de filets et larges fleurons dorés, coins en vélin, tranches citron (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Le chimiste et médecin Armand-Jean-François Seguin (1767-1835, qui donna son nom à l'actuelle Île-Seguin, où il avait installé une manufacture) fut aussi, en raison de l'importante fortune amassée par son activité de fournisseur aux armées, un homme d'affaires et financier (il fut l'un des banquiers de Bonaparte sous le Consulat). Relié avec 8 opuscules sur le même sujet (et l'indemnité aux émigrés) : I. PELEGRIN (P.) : Du Projet de réduction des rentes françaises, où l'on démontre que cette mesure n'est ni légale, ni profitable, ni nécessaire ; suivi d'un plan de degrèvement de soixante millions par an sur les contributions, et de la création d'un fonds destiné à fermer les dernières plaies de la révolution. Paris, Delaunay, avril 1824, 66 pp. - II. MALBOUCHE (Justin-Fortuné) : Opinion sur le remboursement de la rente. Paris, Imprimerie de Gaultier-Laguionie, 1824, [4]-26 pp. - III. Lettre à M. le comte de ***, Pair de France, sur le projet de loi relatif à la réduction des rentes. Par l'auteur de La Politique de M. de Villèle, et de la Lettre sur la septennalité. Paris, J. G. Dentu, 1824, 65 pp. - IV. De la Réduction des cinq pour cent, et de la facilité d'acquitter les dettes provenant des confiscations. Paris, Rapilly, Dondey-Dupré, 1824, 36 pp. - V. MOSBOURG (Jean-Antoine-Michel Agar, comte de) : Lettre à Son Excellence le comte de Villèle, ministre des finances, président du Conseil des ministres, etc., etc., sur le projet de remboursement ou de réduction des rentes. Paris, Delaunay, 1824, [4]-27 pp. - VI. Réponse au discours de S. Ex. M. le comte de Villèle, ministre des finances, sur le projet de remboursement des rentes. Paris, Imprimerie d'Hippolyte Tilliard, 1824, 23 pp. - VII. DU PLESSIS DE GRENEDAN (Louis) : Discours à la Chambre des Députés, sur le projet de loi proposé le 3 janvier 1825, afin d'accorder une indemnité aux propriétaires des biens-fonds confisqués et vendus en exécution des lois sur l'émigration. Paris, Anthelme Boucher, 1825, 92 pp. - VIII. [OILLIAMSON (Marie-Gabriel-Eléonor d') :] Réflexions sur les émigrés rentrés en France. [Paris], J. G. Dentu, s.d. [1825], 7 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, C. Thuau, 1827.
Première édition. "Hélas ! Si le roi savait ! " Une violente critique du plan financier du ministère de Villèle, par Armand Seguin (1765 - 1835), chimiste, membre de l'Académie des Sciences et économiste. Exemplaire aux armes du roi Charles X, très certainement celui que lui a offert l'auteur. La garde de moire du second plat manque. Très bel exemplaire. Kress 25318.32. /// In-8 de (4), 80 pp. Maroquin bleu, dos orné, encadrement doré sur les plats, armes au centre, tranches dorées. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Imprimerie de Cosson, Paris, Janvier 1831, in-8, 25-[2] pp, Plaquette tel que parue, Seconde édition de cette étude pour la suppression de l'impôt sur le sel par Armand Séguin, la première ayant paru l'année précédente. Il propose, chiffres à l'appui, quatre projets de remplacement pour le Trésor fiscal et après quelques observations propose une loi pour appliquer sa réforme. Petits manques à la couverture. Couverture rigide
Bon 25-[2] pp.
Paris, Ambroise Vollard, 1904. Un vol. au format pt in-4 (254 x 188 mm) de xxiii - 310 pp., en feuilles, sous couverture titrée.
Un des 100 exemplaires numérotés du tirage sur Chine (deuxième papier après les 20 de tête sur Japon) de cette ''in téressante publication''. (in Carteret). Il s'agrémente - ici en premier tirage - de délicates compositions par Armand Séguin (213 dessins gravés par Tony, Jacques et Camille Beltrand). ''Cet artiste, épigone de Gauguin, ne connut pas durant sa brève existence, le succès ou, tout du moins, l'attention des amateurs qu'il pouvait espérer. Son activité artistique s'accomplit surtout dans la région de Pont-Aven. Gauguin l'encouragea, allant jusqu'à écrire la préface de son exposition en 1895. Il participa à la fondation et aux premières manifestations du groupe des Nabis. Il illustra Gaspard de la nuit et Manfred de Byron''. (in Bénézit). Considéré comme l'inventeur du poème en prose, Gaspard de la nuit demeure l'oeuvre qui fit passer Bertrand à la postérité.Avec Sainte-Beuve, auteur d'une notice, David d'Angers se chargea de la publication de Gaspard de la nuit, qui aboutit enfin en novembre1842. Le 15janvier1843, la Revue des Deux Mondes fit paraître une critique de Paul de Molènes qui signalait un certain charme et de la nouveauté, mais laissait transparaître le scepticisme de son auteur, au contraire d'Émile Deschamps, qui, dans La France littéraire, évoqua l'ouvrage avec enthousiasme. Cependant, cette édition originale, établie à partir d'une copie plus ou moins fautive du manuscrit original déposé par Bertrand chez Renduel et réalisée par l'épouse du sculpteur, comportait de nombreuses erreurs. En 1925, une nouvelle édition, de Bertrand Guégan, établie sur une copie réalisée par ses soins sur un manuscrit original - peut-être celui qu'Élisabeth Bertrand vendit à Jules Claretie -, corrigea les erreurs les plus flagrantes. En 1980, Max Milner reprit le texte de l'édition Guéguan, enrichi de «pièces détachées», d'«appendices» et d'un solide appareil critique. Ce n'est qu'à partir de 1992, avec l'acquisition par la Bibliothèque nationale d'un manuscrit calligraphié par l'auteur, qu'il fut permis de publier un volume conforme aux vœux du poète, tant du point de vue de la mise en page que de l’illustration de l’œuvre, et, par ses variantes, qu'il s'agisse de ratures ou d'ajouts, d'apprécier son travail de création. «D'un caractère formel novateur, d'une esthétique remarquable, et d'une valeur littéraire inestimable, ce manuscrit peut être à juste titre considéré comme une véritable œuvre d'art, influencée par les motifs religieux du Moyen Âge et sa mystique». En 1862, Charles Baudelaire expliqua, dans sa lettre-dédicace à Arsène Houssaye du Spleen de Paris:«J'ai une petite confession à vous faire. C'est en feuilletant, pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit, d'Aloysius Bertrand (un livre connu de vous, de moi et de quelques-uns de nos amis, n'a-t-il pas tous les droits à être appelé fameux?) que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue, et d'appliquer à la description de la vie moderne, ou plutôt d'une vie moderne et plus abstraite, le procédé qu'il avait appliqué à la peinture de la vie ancienne, si étrangement pittoresque.» Par ces lignes, Baudelaire a contribué à attribuer la paternité du poème en prose à Bertrand, que d'autres auteurs donnent plutôt à Maurice de Guérin. C'est lui, de même, qui décida Charles Asselineau à réimprimer, avec Poulet-Malassis, Gaspard de la Nuit en 1868.Les Symbolistes achevèrent de faire passer Bertrand du statut de «petit romantique» à celui d'auteur culte: Auguste Villiers de l'Isle-Adam publia dès 1867 plusieurs pièces de Gaspard dans sa Revue des lettres et des arts ; Stéphane Mallarmé témoigna toute sa vie d'une grande révérence à l'égard de cet auteur, qu'il avait découvert à vingt ans; Jean Moréas poussa son admiration jusqu'à regretter que Verlaine ne l'ait pas inclus parmi ses «poètes maudits». Autre figure du monde poétique français de la seconde moitié du xixesiècle, Théodore de Banville cita, dans sa préface de La Lanterne magique (1883), Bertrand et Baudelaire comme ses modèles. Toutefois, la reconnaissance de son œuvre n'intervint qu'au xxesiècle. C'est Max Jacob qui, après Baudelaire, contribua le plus à attirer l'attention sur Bertrand, qu'il présenta comme l'inventeur du poème en prose. Par la suite, les surréalistes contribuèrent largement à la popularité de Bertrand, décrit comme un «poète cabalistique». André Breton le qualifia ainsi dans son Manifeste du Surréalisme (1924) de «surréaliste dans le passé».Maurice Ravel mit en musique, pour le piano, les poèmes Ondine, Le gibet et surtout Scarbo, pièce de virtuosité unique (Gaspard de la nuit, 1908). Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 71 - Bénézit IX, Dictionnaire des peintres, p. 506 - Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 297. Dos légerement ridé. Rousseurs sur les plats ; très rares dans le texte. Nonobstant, très belle condition. Exemplaire non coupé. Bulletin de souscription conservé.
Paris, imp. Henry, 1825, 1 broché. in-8 de 20 pages, exemplaire non rogné ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris Imprimerie de Leblanc septembre 1822 in-8 dérélié
2 ff.n.ch., 51 pp.Mennessier de La Lance II, 501. Unique édition ce cet opuscule qui se rattache aux écrits du chimiste, homme d'affaires et financier excentrique Armand Seguin (1767-1835), ancien collaborateur de Lavoisier, sur les courses de chevaux : il traite ici surtout des questions du poids requis pour être admis à concourir.C'est lui qui avait transformé l'île de Sèvres, située sur la Seine entre les rivages de Sèvres et ceux de Billancourt, en un superbe haras d'une centaine de pur-sang. Cette île sera dès lors appelée l'île Seguin et sera industrialisée bien plus tard (en 1925) par le constructeur automobile Renault qui y construira une gigantesque usine
Paris Guiraudet et Gallay, imprimeur et libraire. Juillet 1824 1182 in 8 (19x12,5) 1 volume broché, couverture muette de papier ancien, faux-titre, titre, 32 pages. A la.suite du même: MEMENTO ET BARÊME DE LA PERSPECTIVE DE NOTRE AVENIR FINANCIER, en cas de naufrage au port (Paris, imprimerie de A. Henry, Mars 1825, 119 pages). Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon
Paris, Chaignieau, 1824, in-8, 458, 394, 334 & 278pp, broché, Cachets de bibliothèque, dos des vol. 1 & 3 partiellement manquant, dos fragile, sinon bel exemplaire de ce rare ouvrage! A relier! 458, 394, 334 & 278pp
Paris : Imprimerie de d'Hautel, 1820 In-8, (2)-34 pages. Broché, couverture muette d'origine (déchirure au dos et manque angulaire de papier sur le premier plat).
Paris, Ant. Beraud 1825, 220x140mm, 120pages, broché. Couverture d’origine.
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Paris, Impr. de Leblanc, sept. 1822. In 8°, broché, couverture muette. [2 ff.], 51 pp.
ÉDITION ORIGINALE et unique édition. Chimiste et financier, Séguin (1765-1835) s'intéressa aux chevaux vers 1818. Il transforma notamment l'île de Sèvres, du côté de Billancourt, pour y installer un haras. Cette île, qui porte désormais son nom, deviendra célèbre au XXe siècle suite à la construction de l'usine automobile Renault. Dans cette brochure. Séguin publia plusieurs brochures dans lesquelles il développe ses idées, parfois loufoques, pour l'amélioration des chevaux français. Dans celles-ci il traite surtout des questions de poids, variables suivant la provenance des chevaux, et des celles des comparaisons de vitesse. Mennessier de La Lance II 501. Bon exemplaire.
Musée de Pont-Aven (1 janvier 1989)
Livre à l'état de neuf, très frais sans annotations ni défauts dissmulés.
[Armand Lepaumier] - SEGUIN, Jean - Illustrations de Armand Lepaumier.
Reference : 17278
Avranches, Chez l'auteur - 1938 - Grand in-8 - Seconde édition - Reliure 1/2 basane verte légèrement frottée - - dos à faux nerfs - Couverture conservée - Illustrations de Armand Lepaumier - 152 pages - Exemplaire non coupé - Très propre.
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