Intéressante correspondance à son « parrain littéraire » qui aurait « bien dû me douer comme faisaient les fées, et donner, comme talisman, à sa filleule l’intérêt puissant et dramatique de ses romans ». Elle lui envoie comme il le souhaitait, une invitation pour le fils d’un avocat célèbre, « on ne lui demandera pas de prêter serment, mais de danser vaillamment la Polka, la Rédowa, les lanciers, voire même le Cotillon » en revanche pas d’invitation pour lui, « je vous dirai confidentiellement ce qui m’a retenue : ma belle- sœur à un ressentiment contre vous deux : vous êtes accusés à son tribunal de n’avoir pas répondu depuis fort longtemps à ses invitations.... ». Pendant le siège de Paris, elle est à Dieppe en compagnie de Mme Gonzalès. « Mon mari » qui est à Paris, « vous remettra un feuilleton que je lui envoie, et qui a paru dans la Vigie de Dieppe ; il vous donnera une idée de la vie que nous avons mené dans l’exil... ». Enfin, de la Ferme Notre-Dame, à Cheniers (Marne) où elle se trouve en juin 1875, elle n’a pu se rendre « un bienheureux dimanche » pour lui dire de vive voix « merci et encore merci ! Mon mari me pressait pour faire mes préparatifs de départ ; il vient de m’enlever et de me transporter en Champagne. Je ne suis pas champêtre, et quoique membre de la Société protectrice des animaux, je n’ai qu’une passion très modérée pour les moutons [...] Dès que je serai de retour à Paris, je ferai don de la Vie de Feu à notre bibliothèque des gens de lettres. En attendant, soyez assez bon pour insérer dans La Chronique, dans la liste des ouvrages qui peuvent être reproduits, la petite note suivante : La Vie de Feu, roman, un volume, chez Dentu. Les Trois Femmes de Henri Smirt, roman (Gaulois) 4 270 lignes... ».