Paris, Nicolas Le Gras, 1682. In-12, [6]-530 pp., veau havane, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre de veau blond, tranches rouges (1 mors fendus, minuscules épidermures, quelques ff. rognés un peu courts, 1 minuscule manque de papier au titre, rousseurs souvent marginales, petite mouillure angulaire).
Nouvelle édition de ce recueil de discours. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Exemplaire très pur conservé dans son vélin de l’époque. Paris, Augustin Courbé, 1649.In-4 de (10) ff., 328 pp., petite galerie de vers dans la marge blanche des pp. 143 à 150 et 293 à 308. Vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre inscrit à l’encre en tête. Reliure de l’époque. 168 x 220 mm.
Rare édition originale de ce recueil de poésies de Georges de Scudéry, dédié au duc de Richelieu. Tchemerzine, V, 775; Brunet, V, 250. «Un exemplaire relié en veau fauve a été vendu seul 37 fr. 50 c. Giraud» (Brunet), prix considérable pour l’époque. Ce recueil poétique esquisse le parcours et les amitiés de l’auteur, on y trouve ainsi des textes dédiés à des lieux qui lui sont chers ou des vers inspirés de personnalités de l’époque telles queMlle de Clermont D’Antragues, Me la Marquises de Rambouillet, feu Mr le Marquis de Pisani, Mr le Duc de Richelieu… «Lorsqu’en 1649 Georges de Scudéry fait imprimer ses ‘Poésies Diverses’, il donne la production de sa pleine maturité poétique: par les thèmes traités ainsi que par la maîtrise de la versification, il donne la preuve d’une longue expérience de vie et d’écriture poétique. La sensibilité du poète et sa constante attention aux goûts raffinés de son public font de ce recueil un des mieux réussis de son époque et placent l’auteur, au jugement de ses contemporains, et quoi que Boileau en dise par la suite, parmi les versificateurs les meilleurs de la première moitié du siècle.» (Travaux de Littérature. Libr. Droz). Plusieurs des poésies contenues dans ce Recueil obtinrent un vif succès, notamment l’Amour tyrannique. Georges de Scudéry (1601-1667) quitta à trente ans l’état militaire pour se consacrer à la littérature. Il revient à Paris où il entame une carrière littéraire, mais ses prétentions ne sont pas moindres: Il est peu de beaux arts ou je ne fusse instruit; En prose comme en vers mon nom fit quelque bruit Et par plus d’un chemin je parvins à la gloire. «Scudéry a beaucoup plus que Voiture le sens de la poésie. On doit le ranger, avec Colletet et Théophile parmi les derniers ronsardisants qui gardent un souffle de vrai lyrisme (…). La situation de Scudéry, que Chapelain nommait l’Apollon du Marais était alors assez brillante, pour que ce matamore des lettres se crût autorise à déclencher la plus fameuse des querelles littéraires; la querelle du Cid. Compatriote et ami du rouennais Corneille, ayant débuté en même temps au théâtre, il avait d’abor salué l’astre naissant “Le soleil s’est levé, disparaissez, étoiles.” Mais après le succès éclatant du Cid, “l’astre lui fait mal aux yeux”, dira Corneille, Scudéry lance ses ‘Observations sur le Cid’. Richelieu six mois plus tard, fait arbitrer l’affaire Corneille Scudéry par l’académie. Chapelain rédige ‘les Sentiments de l’Académie sur le Cid’, jugement mesquin, qui évitait de faire trop pencher la balance en faveur de l’un des adversaires.» (Dictionnaire des lettres françaises. Le XVIIe siècle, p. 1665). Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin souple de l’époque. Provenance: de la bibliothèque P. Bourgeois. D. M. M avec ex libris gravé, autre ex libris formé d’initiales entrelacées non identifié.
1654
Belle et rare lettre littéraire du poète et romancier Georges de Scudéry (1595-1674), évoquant successivement le poète Jean Chapelain (1595-1674), la reine Christine de Suède et son livre Alaric, ou Rome vaincue, poème héroïque paru cette année 1654 (imprimé pour la première fois le 2 mars), dédié à la reine de Suède.Nous avons pu établir que cette lettre était adressée à Jean Sirmond, fils du poète néo-latin et académicien portant le même nom de Jean Sirmond (vers 1589-1649). C’est lui que se chargea de publier les poésies latines de son père en 1654, qu’il dédia, comme l’ouvrage de Scudéry, à la reine de Suède.Scudéry remercie Jean Sirmond de la « civilité » dont il a fait preuve envers lui dans une lettre écrite à leur « illustre amy Mr Chapelain » : « i’en serois absolument indigne si ie ne vous en rendois graces tres humbles, avec toute la reconnoissance possible. Je ne serois pas du Monde, si ie ne scavois le rang que Mr vostre pere et vous y tenez entre les personnes que les belles Lettres ont rendues fameuses. » Scudéry fait référence ensuite au recueil de poèmes de Jean Sirmond dédié à la reine de Suède : « Je la scay donc, Mons(ieur) [ces dernières lettres manquantes à cause d’une déchirure] cette haute reputation : et il m’est fort doux de me voir obligé par un homme que i’estime. Il ne me l’est pas moins de voir la conformité qui est entre nous, à honnorer la Reyne de Suede : et vous cedant en toutes choses, ie ne vous disputeray que celle cy. Il est vray qu’il n’est pas de l’amitié comme de l’amour : puis que l’on souffre des Rivaux en cette premiere, et que l’on voudroit que tout le monde estimast ce que l’on estime. »Il termine en faisant référence à son ouvrage Alaric ou Rome vaincue : « Au reste, Monsieur, ayant apris par vostre Lettre, que vous alliez commencer de lire mon Alaric, i’attens avec beaucoup d’impatience, le iugement que vous en ferez : s’il m’est avantageux, ce sera ma plus haute gloire. »Petite déchirure sur un bord, avec perte de quelques lettres.Provenance : Alfred Sensier (vente 11-13 février 1878, n° 484) – Benjamin Fillon (vente 15-19 juillet 1878, VII, n° 956).
Paris, C. Barbin 1668. kl. in-8vo, 2 ff., 139, (+1 p.) avec vignette de titre gravée sur bois, reliure en veau d’epoque dos à cinq nerfs orné or.
Barbier, Suppl. 112. Cioranescu 61826. - Édition originale de ce poème burlesque imité de la "Batrachomyomachia" (Bataille des grenouilles et des rats) d'Homère. Attribué à Scarron (1610-1660) par l'abbé Goujet ("Bibliothèque françoise"), à G. de Scudéry (1601-1667) par des travaux plus récents. (v. Giraud, "Scudéry auteur burlesque ? La "Guerre comique" de 1668", en: "Les trois Scudéry." Actes du colloque du Havre, Paris 1993, p. 549 ff.) Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Genève, Minkoff Reprint 1973 In-8 reliure éditeur skivertex 22,7 cm sur 15,5. 230 pages. Bon état d’occasion.
Réimpression de l’édition de Paris, 1646 Bon état d’occasion
Paris : Nicolas Boisset et Jean Brunet, 1649 In-4, 18-8 pages. Broché.
« Naudé revient trois fois sur cette lettre dans le Mascurat, pages 11, 199 et 208 ; et toujours il la cite comme un des plus remarquables pamphlets. Guy Patin la range parmi les meilleurs. » Moreau 2099.
[Société des Texte Français Modernes] - SCUDERY, Georges de ; Dutertre, Eveline ; Moncond'Huy, Dominique
Reference : 66595
(1992)
édition critique publiée par Eveline Dutertre et Dominique Moncond'Huy, 1 vol. in-12 rel. demi-chagrin rouge, dos à 5 nerfs, une couverture conservée, STFM Société des Texte Français Modernes, Paris, 1992, XXVII-398 pp.
Très bel exemplaire. Peu courant en relié, particulièrement dans un aussi bon état.
Paris, Gabriel Quinet, 1663 in-12, [3] ff. n. ch. (titre, tables), [649] pp. mal chiffrées 651 (il y a saut de chiffrage de 477 à 480), avec un frontispice gravé, basane brune, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Charnière supérieure frottée.
Première édition in-12 (l'originale, parue en 1647, était de format in-4).Ce recueil de 20 Discours dédiés à Mazarin forme évidemment un morceau de bravoure rhétorique, dans lequel toutes les pièces sont des fictions, censées avoir été prononcées en diverses circonstances critiques par des Princes européens (ou turcs, cf. le Discours de Mehmet II aux Janissaires). Mais il n'en exprime pas moins une idéologie politique proche des doctrines qui triompheront dans Hobbes et son Léviathan : l'Etat est une "grande et merveilleuse machine", dont le Souverain sait faire fonctionner les ressorts.Cioranescu, XVII, 61 990. Tchermerzine-Scheler V, 775 (pour l'originale et sa réimpression de 1648). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
La Haye, Van Ellinckhuysen, 1685, 10 X 16 cm., relié, 340 pages. Suivant la copie de Paris. Exemplaire bien complet du portrait, du frontispice et des dix planches gravées. Accompagné de bandeaux et lettrines. Plein veau, dos à nerfs orné, tranches marbrées. Coiffe de tête manquante, épidermures, mors supérieur fragile, coins émoussés. Rares mouillures ou rousseurs.
S. l. : 1649 In-4, 8 pages. Broché.
Identification de l’auteur d’après une note de Hubert Carrier sur la pochette.« Bonne, excellente pièce ». Moreau 2582.
Paris : Veuve A. Musnier, 1649 4 pages in-8. Broché, couverture muette postérieure.
Mouillure marginale. Première édition. Moreau 3081.