In-8, broché, couverture papier bleu fort (rel. moderne), (4), iv, 91 p. Paris, Strasbourg, Treuttel et Würtz, An X - 1801.
Première et unique traduction française de 'Saggio sopra il commercio generale delle nazioni d'Europa'. Historien et économiste, Saverio Scròfani (Modica 1756 - Palerme 1835) était un adepte convaincu des Physiocrates dont on retrouve les doctrines dans cet essai, particulièrement en matière de liberté du commerce des grains. Alors professeur d'agriculture à Venise et surintendant de l'agriculture et le commerce avec le Levant., lauteur passa à Paris, puis à Naples où il devint directeur de la statistique (1814-22), poste dont il fut démis pour ses opinions libérales. Tableaux statistiques.(Coquelin & Guillaumin, II, 601. Goldsmiths-Kress, n°18239.17).Larges auréoles et traces de mouillures. Accrocs et manques de papier aux 3 premiers feuillets sans perte de texte.
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1807 br. sans couvertures (débroché d'un recueil) in-8, 95pp., P. Léopold Collin 1807
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Naples Simone 1807 in-8 demi-basane Bradel blonde à coins, dos lisse orné de guirlandes dorées, pièce de titre cerise, tranches citron [Rel. de l'époque], plats cartonnés un peu frottés
2 ff.n.ch., pp. 5-60.Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Poitiers et Rouen, uniquement pour l'édition de 1806). Seconde édition, mais la première imprimée en Italie : l'originale était parue dès 1806 à l'adresse de Paris, Gratiot, avec un titre plus explicite, La Guerra de'tre mesi, o l'Ultima campagna di S. M. l'Imperatore Napoleone. A la différence des autres ouvrages de l'auteur, ce titre ne connut pas de traduction française. Il est très rare dans toutes ses sorties.Il s'agit d'une évocation lyrique, voire un peu exaltée, de la Campagne de 1806 contre la Prusse, et ses débuts fulgurants. L'historien et économiste sicilien l'abbé Saverio Scrofani (1756-1835), déjà francophile depuis la Révolution, vint se fixer à Paris après la disparition de la République de Venise, et y fut nommé membre correspondant de l’Institut. Il y reprit avec ardeur ses études favorites et publia plusieurs ouvrages qui ajoutèrent à sa réputation d’historien et d’économiste. En 1809, il rentra dans le Royaume de Naples ; mais tant que Murat resta sur le trône, il n’obtint aucun emploi