Amsterdam, Uytwere, Amsterdam, Uytwere1754 ; in-12, veau fauve marbré, dos orné. (Rel. de l’époque). XLIV pp., 4 ff. n. ch., 407 pp.La traduction est de Pierre Restaut. Solipse est un terme injurieux pour qualifier les jésuites soit Soli ipsi (pour eux-seuls). Les bibliographes hésitent à attribuer cette satire qui fit grand bruit lorsqu’elle parut en latin en 1645 au jésuite hongrois Inchhofer, un savant bizarre qui écrivit contre Copernic. Elle serait plus vraisemblablement de Scoti, un jésuite infidèle à sa Compagnie. L’ouvrage “sent plutôt le dépit et l’esprit de rancune que l’amitié sévère et le goût d’une sage réforme. On devine que les Solipses ont dû attribuer ce terrible livre à Scoti, c’est-à-dire à un apostat (...) Le grammairien Restaut, qui a traduit la satire, ne doute pas qu’elle soit d’Inchhofer.” Du Roure II 224-32 21 chapitres dans lesquels sont fustigés le gouvernement des jésuites, la façon insinuante dont ils recrutent, les fables qui courent à leur sujet, leur goût pour les nouveautés, leurs méthodes pédagogiques, leurs moeurs, leurs missions étrangères et leurs revenus, leurs mensonges.
1754 Amsterdam, Herman Uytwere, Amsterdam, 1754, in 12, de XLIV-(8)-407 pp., rel. d'ép. plein veau brun granité, dos à nerfs ornés de fers dorés, pièce de tite de maroquin rouge, manques aux coiffes, petits trous de vers dans les marges intérieures, sinon bon ex.
Célèbre et importante satire contre les jésuites, écrite par l'un d'entre-eux, infidèle à sa compagnie. L'auteur serait Jules-Clément Scoti, et non Inchhofer comme le pensait le grammairien Restaut, traducteur du texte. Solipse est un terme injurieux pour qualifier les jésuites soit Soli ipsi (pour eux-seuls).