Belfond, 1983, gr. in-8°, 221 pp, qqs documents reproduits, broché, couv. illustrée, bon état
Au procès de Nuremberg, Albert Speer – l'un des plus hauts dignitaires du IIIe Reich, architecte favori du Führer qui en fit son ministre de l'armement – réussit à convaincre ses juges qu'il n'était pas responsable des effroyables crimes dont on l'accusait et échappa à la pendaison : simple technocrate, il n'aurait fait qu'obéir aux ordres, il n'avait jamais trempé dans l'horreur. Faux, usage de faux, démontre l'historien allemant Matthias Schmidt. Aidé de son collaborateur et ami Wolters, Albert Speer a falsifié la chronique qui retraçait au jour le jour les activités de son ministère. Un historien a retrouvé dans une bibliothèque anglaise l'original de ce texte qui prouve de manière éclatante et irréfutable la participation active de Speer aux atrocités qu'il a toujours approuvées. Dans ses Mémoires rédigés durant ses vingt ans de détention (Au coeur du IIIe Reich, Journal de Spandau), Speer a post-fabriqué une image de lui en tous points contraire aux faits. Grâce à Matthias Schmidt, un mythe enfin s'écroule.
Fribourg, Academic Press / Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 2006, gr. in-8vo, XII + 229 S., Abb. + 3 Bl., orig. publisher’s illustrated red cloth. Spines sunned, else a fine set.
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