à Scoropolis, et se trouve à Paris, chez Baillieu, Libraire, 1873 ; [Lille, impr. Six-Horemans], A Paris, en tous lieux, 1870, à Paris, et en tout lieu 1870- Deux volumes reliés en un, in-8 demi-chagrin vert, dos lisse orné de filets à froid, couvertures conservées pour les deux titres, VI-161- 1 pp. Quatre eaux-forte sur Chine par Chauvet ; VII-160- 6 pp. Une eau-forte sur Chine par Blondeau et 26 figures dans le texte. Les deux volumes non rognés. Reliure légèrement frottée, rousseurs marginales et quelques attaques de ver en pied. Ex-libris Félix Durosier.
Les deux titres sur Chine avec un double état des eaux-fortes, noir et sanguine. Seconde édition du célèbre poème de Rémard consacré à l'art de chier (1806). D'après Barbier, Charles Rémard (1766-1828) était conservateur à la bibliothèque du château de Fontainebleau. Nouvelle version du fameux Merdiana de Martainville (1803) contenant des textes de Rabelais, Grosley & Lefèvre, les spirituels membres de l'Académie de Troyes, J. Swift, etc. Bon état d’occasion
A Scoropolis et à Paris chez Merlin 1806 In-12, demi-maroquin brun, plats de papier marbré, titre de l'ouvrage poussé or sur le dos à nerfs orné de filets à froid; doublures et gardes de papier peigne.Edition originale de ce poème didactique en quatre chants consacré à l'art de chier, un des plus célèbres poèmes scatologiques. L'ouvrage, publié anonymement, s'ouvre par une Epître dédicatoire aux bons chieurs de tout rang, de tout âge, et de tout sexe. Le ton est donné, et tout le texte est à l'avenant: ... Sans être un grand docteur, je dirai dans mon livre, pour chier aisément, quel régime il faut suivre. D'abord j'expliquerai quelle innovation amena parmi nous la constipation: quel excès la font naître, et comment nos faiblesses nous empêchent souvent de desserrer les fesses (...) Mais il est temps, au jour révélons nos lumières, et que ma bouche enfin débouche les derrières. On fit l'Art de péter et l'Eloge du pet: partant l'Art de chier n'est pas plus indiscret (extraits du premier chant, pages 5 et 8). D'après Barbier, Charles Rémard, était conservateur à la bibliothèque du château de Fontainebleau (Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, Paris, Daffis, 1872, tome 1, colonne 583/f).