Editions hier et aujourd'hui. 1947. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Papier jauni. 461 pages.. . . . Classification Dewey : 947-Europe de l'Est, URSS
Collection essais et documents - Traduit de l'américain par Albert Germain. Classification Dewey : 947-Europe de l'Est, URSS
Ed. Hier et Aujourd'hui, 1947, fort in-12, 461 pp, traduit de l'américain, broché, bon état
"Un « chef d’œuvre » stalinien oublié." (Jean Jacques Marie, Cahiers du mouvement ouvrier) — "Si l'Histoire du Parti communiste (bolchevique) du temps de Staline est un monument durable du mensonge historique le plus meurtrier, il existe aussi, de l'histoire stalinienne, des versions libérales et érudites. “La Grande Conspiration contre la Russie” de M. Sayers et A. E. Kahn fut un modèle du genre, avec son jeu de références et ses notes bibliographiques, utilisant aussi au besoin des ouvrages interdits en Union soviétique, comme “Ma vie” de Trotsky, mais au service d'une vision entièrement orthodoxe de l'histoire russe, avec, par exemple, des perles comme celle-ci : « La mort de Trotsky ne laissait plus qu'un seul candidat vivant au rôle de Napoléon en Russie : Adolf Hitler ». Au lendemain de la guerre et du front populaire des États, j'ai été le témoin de l'efficacité de ce type de discours..." (Pierre Vidal-Naquet, Un Eichmann de papier, 1980) — "... Ceux qui veulent connaître dans tous ses détails la conspiration trotskiste, ceux qui veulent apprendre ce que signifia le trotskisme pour la Russie ; ceux qu’il intéresse de savoir à quelle source viciée les trotskistes actuels puisent leurs arguments et les motifs de leurs provocations, qu’ils lisent ce livre : ils y trouveront l’histoire complète, minutieuse de cet homme que Lénine appelait le « Judas de la Révolution russe », et de tous ses adeptes vendus comme lui aux fascistes allemands et japonais. Sayers et Kahn, pierre après pierre, élèvent sous nos yeux la Cinquième colonne, qui, à l’intérieur de l’URSS, cherchait à ébranler, puis à perdre le régime soviétique. Ils montrent Trotsky lançant ses campagnes de propagande meurtrière, “tenant bon”, espérant la mort de Staline, et se reposant sur Hitler du soin de préparer son effondrement, avec l’aide de ses disciples ; Trotsky en qui vinrent se fondre tous les venins de l’antibolchévisme, et qui servit le capitalisme de tout son pouvoir, jusqu’à sa mort." (Léopold Durand, Cahiers du Communisme, n° 10, octobre 1947)