Paris Ponthieu et Charles Gosselin 1823 Plaquette in-8, 68 pp. En tête et en fin d'ouvrage sont reliés les bulletins de souscription pour la seconde édition de l'Histoire de Paris de Dulaure, l'annuaire nécrologique 1822, la collection des mémoires écrits sur l'art dramatique et sur la représentation théatrale par les plus célèbres comédiens d'Europe (4 ff. non chiffrées) et les oeuvres complètes de Walter Scott (4 ff. non chiffrées). Sous sa couverture brochée d'attente.
Quelques salissures à la couverture, piqures. Le Duc de Rovigo, après une carrière militaire au plus près de Bonaparte fut son ministre de la police de 1810 à 1814, succédant à Fouché. Le 10 mars 1804, Bonaparte décide de faire arrêter le duc d'Enghien, prince du sang de la Maison de Condé, alors émigrés en Allemagne, suspecté d'avoir participé au complot de Cadoudal. Les hypothèses divergent sur les motifs du Premier Consul : on ne sait pas avec certitude s'il s'agit de soupçons réels, frappe destinée à faire peur aux royalistes ou de la simple volonté de se redonner une filiation révolutionnaire, peu avant son propre couronnement impérial. En tout cas, dans la nuit du 15 mars 1804, un détachement de dragons sous les ordres du général Ordener pénètre illégalement en territoire allemand et enlève le duc à Ettenheim pour le ramener à Strasbourg. Le 20 mars 1804, le duc est transféré à Vincennes et jugé le soir même, sans témoins, par une commission militaire présidée par le général Hulin, commandant des grenadiers de la garde consulaire. Savary, qui dirige des troupes de la gendarmerie d'élite réunies à Vincennes, ne fait pas partie de la commission, mais assiste aux délibérations. La présence d'un proche du Premier Consul constitue indéniablement une pression sur la commission. Après un court interrogatoire où le duc nie le complot, mais se targue courageusement de combattre la République, il est condamné à mort. Il semble qu'à la demande de l'accusé, le général Hulin ait envisagé de suggérer à Bonaparte, avant l'exécution, d'organiser une entrevue entre eux. Hulin aurait par la suite déclaré qu'un homme (Savary ?), qui s'était constamment tenu dans la salle du conseil, lui avait arraché la plume des mains en déclarant « Votre affaire est finie, maintenant cela me regarde. ».Le duc d'Enghien est alors conduit dans les fossés du château de Vincennes et fusillé, sur ordre de Savary, par un piquet de gendarmes d'élite. Savary consacre plusieurs pages de ses mémoires au récit des événements ayant conduit à cette exécution et s'y donne un rôle très secondaire. (source wikipedia) Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris, Ponthieu, 1823, 1 br. in-8 de (8) pp., f.t., titre, 68-(8) pp., exemplaire à pleines marges ;
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Larousse Paris, Bossange 1829. 8 volumes in-12 reliés demi-chagrin chocolat. Dos à nerfs. Titres et tomaisons dorés. Général et homme politique français, né à Marcq (Ardennes) le 26 avril 1774, mort à Paris le 2 juin 1833. Nommé officier dordonnance de Pichegru, puis de Moreau, Savary se fit remarquer par sa bravoure au passage du Rhin, à Freiberg en Saxe, et obtint alors le grade de chef descadron (1797). Desaix, avec qui il se lia à cette époque, layant pris pour aide de camp, il laccompagna dans toutes ses campagnes, à larmée du Rhin, en Egypte (1798-1800) et en Italie, sur le champ de bataille de Marengo. Savary devint lhomme de confiance de Napoléon ; Il fut chargé notamment de découvrir les auteurs de lenlèvement du comte Clément de Ris et daller secrètement en Vendée pour y découvrir les complices de Cadoudal. Nommé, en 1800, colonel et commandant de la gendarmerie délite, chargé de veiller à la sûreté du premier consul, il devint en même temps directeur dun bureau de police secrète. Savary présida à lexécution du duc dEnghien et sopposa, au rapport du général Hulin, à ce que le duc eût, selon son désir, un entretien avec Bonaparte. Général de division et grand officier de la Légion dhonneur en 1805, il fit avec Napoléon les campagnes de 1805 et de tantôt comme général, tantôt comme diplomate. Il fut appelé à succéder à Fouché comme ministre de la police. Investi, à la fin de 1831, du commandement en chef des troupes françaises en Algérie, il resta dans ce pays jusquà ce que la maladie à laquelle il succomba leût obligé à revenir en France en 1833 (Larousse XIXeme). Seconde édition. Rousseurs éparses, néanmoins el ensemble, complet.
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Paris, A. Bossange, 1828. 8 vol. in-8, demi-chagrin vert, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale. Publiée dans la Collection des Mémoires relatifs à la Révolution française. « Mémoires très importants dont le retentissement fut considérable en raison de la personnalité de l'auteur, aide de camp du Premier Consul, mêlé étroitement à l'exécution du duc d'Enghien, ambassadeur auprès du Tsar, après Tilsit, successeur de Fouché au ministère de la police générale en 1810 ». Dos passés et tachés, pâles rousseurs et cernes clairs mais bon exemplaire. Tulard 1322.
Paris, Bossange, 1828, 13 X 21 cm., relié, 487 pp. Première édition de cet ouvrage d'histoire contemporaine. Demi-veau à dos lisse au motif floral, pièces de titre et de tomaison rouges, tranches mouchetées. Coiffe supérieure manquante, mors supérieur fragile, mors inférieur fendu sur quatre centimètres, plats en papier usagés. Discrète mouillure en marge de queue des derniers feuillets, fente en marge de tête des deux derniers. Intérieur majoritairement propre.
Aide de camp du premier consul, l'auteur fut mêlé à l'assassinat du duc d'Enghien.
Paris, Bossange, 1828, 13 X 21 cm., relié, 491 pp. Première édition de cet ouvrage d'histoire contemporaine. Demi-veau à dos lisse au motif floral, pièces de titre et de tomaison rouges, tranches mouchetées. Plats en papier usagés. Intérieur majoritairement propre.
Aide de camp du premier consul, l'auteur fut mêlé à l'assassinat du duc d'Enghien.
Paris, Bossange, 1828, 13 X 21 cm., relié, 476 pp. Première édition de cet ouvrage d'histoire contemporaine. Demi-veau à dos lisse au motif floral, pièces de titre et de tomaison rouges, tranches mouchetées. Plats en papier usagés, manque sur la dernière garde blanche. Intérieur majoritairement propre.
Aide de camp du premier consul, l'auteur fut mêlé à l'assassinat du duc d'Enghien.
Paris, Bossange, 1828, 13 X 21 cm., relié, 422 pp. Première édition de cet ouvrage d'histoire contemporaine. Demi-veau à dos lisse au motif floral, pièces de titre et de tomaison rouges, tranches mouchetées. Plats en papier usagés. Intérieur majoritairement propre.
Aide de camp du premier consul, l'auteur fut mêlé à l'assassinat du duc d'Enghien.
Paris, Bossange, 1828, 13 X 21 cm., relié, 412 pp. Première édition de cet ouvrage d'histoire contemporaine. Demi-veau à dos lisse au motif floral, pièces de titre et de tomaison rouges, tranches mouchetées. Coiffe supérieure manquante, plats en papier usagés. Intérieur majoritairement propre.
Aide de camp du premier consul, l'auteur fut mêlé à l'assassinat du duc d'Enghien.
Paris, Bossange, 1828, 13 X 21 cm., relié, 425 pp. Première édition de cet ouvrage d'histoire contemporaine. Demi-veau à dos lisse au motif floral, pièces de titre et de tomaison rouges, tranches mouchetées. Plats en papier usagés, discrète mouillure sur les pages de titre et de faux titre, petite fente également sur la page de faux titre. Intérieur majoritairement propre.
Aide de camp du premier consul, l'auteur fut mêlé à l'assassinat du duc d'Enghien.
pour servir à l’histoire de l’Empereur Napoléon. Huit volumes in 8 (13x21cm) demi-cuir fauve à nerfs, titre et tomaison dorés sur fond noir. Roulette, filets, palmette dorés, fers, roulette, filets à froid. Tranches marbrées. BOSSANGE, MAME et DELAUNAY 1828. Bon ensemble
Mémoires très importants dont le retentissement fut considérable en raison de la personnalité de l’auteur, aide de camp du premier consul, mêlé étroitement à l’exécution du Duc d’Enghien, ambassadeur auprès du Tsar après Tilsit, successeur de FOUCHE au ministère de la police générale en 1810. Né à Marcq (Ardennes) le 26 avril 1774. Général il prit part aux guerres de la Révolution, combattit ensuite à Austerlitz, à Iéna, à Eylau, à Friedland, commanda en chef l’armée d’Espagne e, 1808, condamné à mort par la Restauration, en 1816, pour avoir fait exécuter le Duc d’Enghien en 1804, il s’enfuit en Autriche, revint et fut acquitté. Commandant de l’armée d’Algérie en 1831, décède à Paris le 2 juin 1833