Genève, éJ.J. Paschoud, Libraire, (l’An) IX, (de l’imprimerie de Luc Sestié), (1801), in-8vo, 219 p., entièrement non rogné, légères rousseurs sur les tranches et couverture, brochure grise d’attente.
Première édition et première biographie du célèbre savant et alpiniste genevois. Le grand naturaliste et géologue suisse était mort dans sa propriété de Conches le 22 janvier 1799. Cet éloge a été donné par le littérateur genevois Jean Senebier [1742-1809], l'un des plus illustres savants de son pays et de son temps. "Doué d'une intelligence vive, d'une mémoire tenace, assidu au travail et se délassant de l'étude par l'étude même, Senebier s'appliqua avec un zèle égal à des recherches fort différentes ; on le vit passer sans effort comme sans lassitude de la théologie à la botanique, du classement des livres à l'observation microscopique, de la physique à l'histoire. Chacun de ses travaux dénote de l'exactitude, de la méthode, un talent sérieux et réfléchi". Cf. Hoefer Ward-Carozzi 2026; Margerie 2940, Oettinger II/1614 et Quérard IX/54 (adresse du titre porte: "Genève et Paris"); Perret 4012. Image disp.
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Genève, Paschoud, IX. In-8 de 219 pages, pleine basane brune totalement épidermée, dos orné de filets et fleurons dorés, demi pièce de titre rouge. Intérieur sans aucun défaut.
Edition originale de cette première biographie de l'illustre savant et alpiniste genevois, rédigée par un non moins célèbre naturaliste et météorologue genevois. Peu commun. A noter la façon dont le nom de Saussure est écrit, probablement l'influence de 1789, Genève étant alors encore française...
Archinard (Margarida) sur Jean André de Luc, Jean Senebier et Horace Bénédict de Saussure
Reference : 100700
(1980)
Musée d'Histoire des Sciences de Genève Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1980 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur marron, illustrée d'un hygromètre à cheveu de Saussure grand In-8 1 vol. - 32 pages
10 illustrations représentant des hygromètres et des appareils de mesure de l'humidité 1ere édition, 1980 "Contents, Chapitres : Jean André de Luc, Jean Senebier et Horace Bénédict de Saussure - Jean André Deluc, né le 8 février 1727 à Genève et mort le 7 novembre 1817 à Windsor, est un physicien, géologue et philosophe suisse, qui fut l'un des premiers savants à explorer la haute montagne. Dès les années 1760, il perfectionne le thermomètre de Réaumur en remplaçant l'esprit-de-vin par le mercure, puis invente un hygromètre à ivoire. Il consacre près de vingt ans à l'étude des phénomènes atmosphériques, et en particulier à la détermination des hauteurs à l'aide d'un baromètre. Ses premiers articles scientifiques, en l'occurrence quatre mémoires sur le phlogistique et la nature de la lumière, sont publiés dans les Observations sur la physique des années 1776-79. Dès cette époque, Senebier s'intéresse à l'hygromètre, à l'eudiomètre et aux conferves, trois sujets qui préfigurent ses travaux ultérieurs sur la météorologie, la chimie et la physiologie végétale. - Jean Senebier (ou Sénebier) (6, 7 ou 25 mai 1742, Genève 22 juillet 1809, Genève) est un naturaliste et météorologue genevois, auteur de nombreux travaux sur la physiologie végétale, notamment sur l'influence de la lumière sur les végétaux, phénomène aujourd'hui connu sous le nom de photosynthèse. Ses premiers articles scientifiques, en l'occurrence quatre mémoires sur le phlogistique et la nature de la lumière, sont publiés dans les Observations sur la physique des années 1776-79. Dès cette époque, Senebier s'intéresse à l'hygromètre, à l'eudiomètre et aux conferves, trois sujets qui préfigurent ses travaux ultérieurs sur la météorologie, la chimie et la physiologie végétale. - Horace Bénédict de Saussure est un physicien, géologue et naturaliste genevois, né le 17 février 1740 à Conches, dans la commune de Chêne-Bougeries, près de Genève, où il est mort le 22 janvier 1799. Il est aussi considéré comme l'un des fondateurs de lalpinisme. Ses recherches eurent notamment pour cadre les Alpes, et plus particulièrement le massif du Mont-Blanc. L'hygromètre à cheveu permet de mesurer l'humidité de l'air. Il s'utilise avec un cheveu tendu par un fil et attaché au pourtour d'un cylindre avec une aiguille au bout pour voir le tracé. Si le cheveu rétrécit, cela signifie que l'air dans lequel se trouve le cheveu est peu humide. S'il s'allonge, alors l'humidité de l'air est plus grande. Mais avant de subir une telle préparation, le cheveu doit être choisi avec soin : « Les cheveux destinés à former des hygromètres doivent être fins, doux, non crêpés, la couleur est indifférente ; il m'a cependant paru qu'en général les blonds réussissent mieux que les noirs ; mais ce qui est essentiel, c'est qu'ils aient été coupés sur une tête vivante et saine5. » Il est entre autres inutile que les cheveux aient plus d'un pied de longueur et il est même rare qu'on en emploie d'aussi longs." bel exemplaire, frais et propre