Petit in-4 (125 x 200 mm), broché, couverture de papier fort, tranches mouchetées (rel. moderne), 48 p. A Paris, chez Prault, 1760.
Edition originale de premier tirage. Plusieurs éditions in-12° parurent à la suite, la même année.Ami de Diderot dont il reprend ici les principes, c'est en homme des Lumières que Saurin inscrit son action dans l'histoire romaine pour renverser les poncifs classiques en exaltant la révolte d'un plébéien contre la tyrannie au pouvoir.Voltaire a souligné la qualité de la pièce et a rapproché sa versification de celle de Corneille.Avocat, poète, chansonnier, Bernard-Joseph Saurin (1706-1781) fut lami de Voltaire, Montesquieu, Saint-Lambert, Turgot, Helvétius, etc. ; il fréquenta le salon de Mme Necker, les cafés littéraires et fut membre du Caveau. Il avait 40 ans lorsqu'il débuta au théâtre. Il obtint son premier succès avec cette pièce qui fut ovationnée à la Comédie française et qui lui ouvrit les portes de l'Académie française.(Soleinne, 'Bibliothèque dramatique', III, 134, 1760).Page de titre légèrement grisée. Petites auréoles en marge du dernier feuillet.
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LE BLANC DE GUILLET Antoine, CHAMPFORT Sébastien Roch-Nicolas de, HOUDART DE LA MOTTE Antoine, LA HARPE Jean François de, SAURIN Bernard Joseph
Reference : 2880
(1783)
1783 Recueil in-8 de 5 tragédies, la plupart en édition originale, relié plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons dorés à motifs floraux, pièce de titre bordeaux marquée "recueil de tragedies", tranches rouges, très bon état
_Antoine Blanc, dit Antoine Le Blanc de Guillet, homme de lettres né à Marseille en 1730 et mort en 1799._Bernard-Joseph Saurin, avocat, poète, chansonnier, goguettier et auteur dramatique né à Paris en 1706 et mort dans la même ville le 16 novembre 1781
Paris, Chez la Veuve Duchesne, Libraire, 1783, gr. in-8vo, pages. n.num., env. 300 p. par volume, reliure en demi-cuir au oins.
1) Essais fur la vie de M. Saurin. / Discours prononcé à l’Académie Françoise. / Réponfe de M. le Duc de Nivernois, au Difcours de M. Saurin. / Amenophis, Tragédie. / Spartacus, Tragédie. / Les Moeurs du Temps, Comédie. / Blanche & Guifcard, Tragédie. / Beverley, Tragédie.2) L’Anglomane, Comédie. / Epître à un Jeune Poëte qui veut renoncer aux Mufes. / Epître fur la Vieilleffe, & fur la Vérité. / Le mariage de Julie, Comédie. / Mirza & Fatmé. / Zéphirine & Lindor. / Lettres. / Pieces Fugitives.
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A Paris, Chez la Veuve Duchesne, Libraire, rue Saint Jacques, au-dessous de la Fontaine Saint Benoît, au Temple du Goût. 1766. Opuscule in octavo de 54 pages, dans sa reliure postérieure en demi chagrin cognac titré au petit fer en doré. Très agréable exemplaire de cette Édition Originale. Peu courant en cet état.
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Paris. Chez N. B. Duchesne, libraire. 1776. Brochure in-8° cousue. 56 pages. Sous couverture muette (moderne). Bon exemplaire.
Représenté pour la première fois par les Comédiens Français Ordinaires du Roi, le 7 mai 1768.
[Chez Prault Chez Louis Chambeau Chez Jean Chappuisbriasson Hérissant] - SAURIN, Bernard Joseph ; DELISLE DE LA DREVETIERE, Louis-François
Reference : 54262
(1769)
1 vol. in-8 reliure de l'époque pleine basane marbrée marron, Spartacus, Tragédie, Représentée pour la première fois par les Comédiens Français ordinaires du Roi, le 20 Février 1760, Chez Prault, Paris, 1760, 46 pp. et 1 f. [ Avec : ] Rhadamiste et Zénobie, Tragédie par Monsieur de Crébillon, Chez Louis Chambeau, Avignon, 1765, 40 pp. [ Avec : ] La Fille Petit-Maistre, Comédie en Vers et en Cinq Actes, par M. de Ch... ancien Capitaine de Dragons, Représentée pour la première fois à Bordeaux, par les Comédiens du Roi, le 15 juin 1769, Chez Jean Chappuis, à Bordeaux, 1769, 80 pp. [ Avec : ] Arlequin Sauvage, Comédie en trois actes par le Sieur D***, Représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens ordinaires du Roi, Nouvelle édition, Chez Briasson, Paris, 1759, 63 pp. [ Avec : ] Le Déserteur, Drame en trois actes, en prose, mêlée de Musique, par M. Sedaine, la musique par M**** [ livret seul ], Représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens ordinaires du Roi, le Lundi 6 Mars 1769, Chez Claude Hérissant, Paris, 1769, 68 pp.
Intéressant recueil de 5 pièces de théâtre du temps dont l'édition originale, publiée à Bordeaux, de "La Fille Petit-Maistre", et l'édition originale du livret du "Déserteur" de Sedaine. Etat satisfaisant (mq. un coin et mq. en coiffe en queue). Desgraves, XVIIIe, 645
1791 Paris, Blin, Valade, 1791, 2 tomes en 2 vol. in 18 de (4)-100-(6)-X-72 pp., portrait gravé de l'auteur en front ; (2)-XII-64 pp.-XXVI-72 pp.-VI-52 pp., rel. d'ép. demi-veau brun dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titres de veau fauve, tomaisons dans cartouches de laurier dorés, fente et travail de ver à la charnière, au mors sup. du tome II, sinon bon ex.
P., Mme Dabo-Butschert, 1825. In-8, rel. postérieure, demi-percaline brune, dos orné d'un fer et d'un double filet dorés, pièce de titre rouge, couv. sup. conservée, [2]ff.-483 pp., portrait en frontispice gravé par Croutelle d’après Deveria.
Notices par Charles Nodier, P. Lepeintre et Lemazurier. Quelques rousseurs éparses. Bon ex. relié. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
S.l.n.d. (ca 1774) ? In-8° de 4 pp.[C30]
Edition originale de cet éloge en vers de Turgot. Rare.
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Paris, Chez Prault, petit-fils, Libraire, 1771. Petit in-4 (19.8 cm) 36 pages. Broché. Sous couverture muette factice de papier fort. Très bel état. Cf., Quérard VIII, 472 et Cioranescu 59505 pour l'édition originale.
[Paris, 1761]. In-8° dérelié de 58 pp., (1) f. blanc. Manque le feuillet de titre (il reste le faux-titre).[C30]
Edition originale. Cioranescu, 59505.
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4. Paris, Vve Duchesne, 1768, in-8°, viii pp + 94 pp, cartonnage marbré moderne, étiquette en cuir sur le dos. Édition originale. (Voyez BN notice FRBNF 31303057). Cioranescu 59510. Imité de la pièce '' The Gamester '' d'Edward Moore .
Charles-Simon Favart ; Hugh Kelly [traduit par Marsollier ou Mme Riccoboni] ; Anonyme ; Jean-François Cailhava de L'Estandoux ; Bernard-Joseph Saurin ;
Reference : 007092
Charles-Simon Favart ; Hugh Kelly [traduit par Marsollier ou Mme Riccoboni] ; Anonyme ; Jean-François Cailhava de L'Estandoux ; Bernard-Joseph Saurin ; Recueil de pièces de théâtre à savoir, dans l'ordre de citation des auteurs : 1. Les Moissonneurs, comédie ; 2. La fausse Délicatesse, comédie ; 3. L'école du Soldat ou les Remords du Déserteur françois ; 4. Le Mariage interrompu, comédie ; 5. Spartacus, tragédie. Paris, Duchesne, 1768. [2]-88-[4]p. Paris, Duchesne, 1768. IV-98-[1]p. Paris, Duchesne, 1768. 56p. Paris, Merlin, 1769. [2]-V-[1]-78p. Paris, Duchesne, 1769. XVI-72p. Edition originale des quatre premières pièces. Reliure pleine basane, dos à nerfs orné, pièce de titre maroquin, tranches rouges. Coiffe supérieure arrachée (mais solidaire au livre), étiquette papier ancienne collée sur le premier plat, petits défauts. Bon exemplaire.
A La Haye, 1754 2 parties en 1 volume in-12 (16 x 10 cm) de (2)-322-(6) pages. Reliure de l'époque pleine basane marbrée, dos à nerfs orné, tranches rouges. Usures aux coins et aux coiffes. Petits travaux de vers à la reliure, sans gravité. Intérieur frais avec de légères salissures à quelques feuillets. Complet. Édition originale. "J'ai eu l'honneur de vous parler d'un petit roman, Mirza et Fatmé, à qui la malignité du public a donné une sorte de vogue. Ce roman est encore dans le goût de ceux du comte d'Hamilton et de Crébillon : des fées, des génies, des enchantements, des allégories ; il y a très-longtemps qu'on est excédé de toutes ces choses-là. Cependant les applications très-satiriques qu'on n'a pas manqué de trouver dans plusieurs endroits de ce roman, lui ont fait une espèce de réputation qu'il ne mérite pas ; il n'est pas absolument mal écrit, mais on n'y trouve ni plan, ni conduite, ni intérêt. Je ne sais si j'ai tort d'être tant dégoûté des allégories que je le suis. Ce genre est si froid, si puéril, si insipide. Qu'est-ce que c'est, par exemple, que cette éducation de Mirza, que la fée du malheur a élevée dans l'île des Amis ? Peut-on se résoudre à travestir aussi puérilement une idée qui, quoique commune, ne laisse pas que d'être philosophique : voilà cependant une des plus ingénieuses allégories de ce roman ; ce n'est pas ainsi que nos maîtres en l'art d'écrire avaient de l'esprit. Voici quelques traits qui ont fait le plus de bruit : Le sultan est un prince imbécile, et par conséquent tyran, qui mesure le bonheur de son peuple au poids de son individu, qui veut un ministre qui le fasse rire, et qui prend dans ses titres de qualité de toujours gai, quoi qu'il soit le plus triste des sultans." (Correspondance de Grimm, janvier 1754). La Nouvelle Bibliothèque Universelle des Romans souligne le style vif et pur, et le but vraiment utile de cet ouvrage, puisqu'il tend à démontrer que le malheur est la plus utile des écoles pour tous les hommes, et surtout pour les souverains. Ce qui caractérise particulièrement cet ouvrage intéressant, est-il écrit, c'est la multitude des allégories ingénieuses, sous lesquelles l'auteur peint successivement le malheur, le despotisme, la superstition, le fanatisme, la volupté, l'avarice, l'amour, le désespoir, l'espérance, la terreur, l'amitié, la cour, le peuple, et la philosophie. Il n'est personne de sensé qui ne souscrive aux justes éloges qu'il prodigue à la dernière. "Au commencement du troisième [jour] il se trouve vis-à-vis d'un palais brillant. Le prince approcha, et lut fur le frontispice en gros caractère de diamant : Palais de l'espérance. Il avait été bâti par la Fée de l'Imagination ; on y était introduit par le Génie du Désir : on y attendait tous les jours l'Amour et la Fidélité pour les marier ensemble : le prince, après avoir traversé plusieurs cours, entra par un vestibule de marbre vert, dans un salon tout couvert de glaces de diamant, encadrées dans des bordures d'émeraude : il y avait au milieu un trône de même matière, sur lequel une jeune Fée était assise. [...]" (extrait, pp. 137-138. Où il est question de fées, d'enchanteurs, d'anneaux d'invisibilité ... L'auteur, Bernard-Joseph Saurin (1706-1781), tour à tour avocat, poète et chansonnier, était le fils du mathématicien Jospeh Saurin. Ses tragédies sont oubliées tout autant que ses comédies. S'il ne fallait retenir qu'une seule production de cet auteur ce serait certainement ce conte indien. Bon exemplaire de cet ouvrage peu commun.
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