SARTRE Jean-Paul & (BEAUVOIR Simone de) & SABINO Fernando & BRAGA Rubem
Reference : 67586
(1960)
Editôra do autor, Rio de Janeiro 1960, 14x20,5cm, broché.
Rare édition originale, publiée seulement en portugais, de cet important écrit politique de Jean-Paul Sartre rédigé à Cuba en 1960. Ce texte ne fut publié en France que sous la forme d'articles dans le journal France-Soir, puis intégralement en 2008 dans la revue Les Temps Modernes. à la fois reportage sur Fidel Castro et violent pamphlet contre la politique américaine durant la dictature de Batista, cet essai sur la révolution cubaine est précédé d'une préface inédite de Sartre et suivi d'articles des intellectuels brésiliens Fernando Sabino et Rubem Braga. Envoi autographe signé de Jean-Paul Sartre adressé à Georges Raillard, surmonté de la signature de Simone de Beauvoir. Dos habilement restauré, une petite restauration de papier en marge basse de la page de titre. C'est sur l'invitation de Carlos Franqui, alors directeur du journal Revolucion, que Sartre et Simone de Beauvoir se rendent à Cuba entre février et mars 1960. Quatorze mois après la Révolution, le couple d'intellectuels accompagnent Fidel en tournée dans l'île. De ce périple et de leurs multiples rencontres, notamment avec Che Guevara, naît ce long reportage très engagé intitulé Ouragan sur le sucre qui sera divisé en une série de seize articles publiés dans France-Soir entre le 28 juin et le 15 juillet 1960 dans le but de faire connaître au grand public la jeune révolution cubaine, un an après la chute de Fulgencio Batista. En 2008, près d'un demi-siècle plus tard, la revue Les Temps Modernes publia enfin, dans un seul numéro, ce sulfureux essai de Sartre, elle y joignit les notes contemporaines inédites de l'écrivain rédigées à l'époque en vue d'une édition française. Celle-ci ne vit jamais le jour, sans doute parce que, au même moment, en France, un autre combat pour la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes occupe l'énergie du philosophe?: l'indépendance algérienne. C'est d'ailleurs avec la volonté de réunir les deux combats que Sartre et Beauvoir acceptent en septembre 1960 l'invitation du Congrès des Critiques qui se déroule à Recife au Brésil. Ils n'évoqueront que très brièvement la littérature brésilienne mais utiliseront ce voyage comme tribune pour rapprocher la Guerre d'Algérie et la Révolution Cubaine, comme le racontera Simone de Beauvoir dans La Force des Choses II. Très vite, le séjour brésilien des deux figures de proue de la gauche intellectuelle française prend une tournure hautement politique et durant les conférences de presse, Sartre concentre ses interventions sur la révolution cubaine comme réponse à la situation algérienne, parce que «?le phénomène le plus important de ce siècle est la libération des peuples coloniaux?». Affirmant que l'Amérique Latine et le Brésil en particulier seront amenés à jouer un rôle essentiel contre la politique des blocs et en faveur de cette nouvelle forme de communisme fondée sur la recherche de la paix et non du pouvoir, Sartre galvanise de nombreux intellectuels. Parmi eux, le futur grand critique littéraire et artistique Georges Raillard, alors jeune professeur à l'Université de Rio de Janeiro, et sa femme Alice, traductrice, décident avec quelques grandes figures de l'intelligentsia brésilienne de laisser une trace de cette présence historique du philosophe qui, par sa constante assimilation de la situation cubaine à celle de l'Algérie, semble porter l'espoir d'une révolution universelle. Réunissant plusieurs grands écrivains comme Jorge Amado, proche ami des Raillard, Fernando Sabino et Rubem Braga, le groupe de jeunes intellectuels décident donc de publier pour le continent sud-américain un ouvrage entièrement inédit du philosophe, avant son retour en France. En quelques semaines, un éditeur brésilien réussit ce tour de force et bientôt, cette Tempête sur Cuba (Furacão Sôbre Cuba) en déclenche une autre à la librairie française de São Paulo qui connaît alors «?la plus affolante des séances de signatures?: plus de mille cinq cents personnes se ruèrent dans la boutique, Sartre s'exécuta au cours de longues heures de paraphes, et Simone de Beauvoir fut également priée d'accoler son nom à celui de son compagnon...?» (Annie Cohen-Solal, Sartre, 1985) Avec cette signature manuscrite, Sartre, reconnaît la paternité de son brûlot offert en exclusivité au public brésilien, mais ce n'est probablement qu'aux participants de cet acte politique majeur et exploit éditorial qu'il adresse quelques envois personnels, comme celui à Georges et Alice Raillard. C'est d'ailleurs le seul exemplaire nominativement adressé de ce rare ouvrage qu'il nous ait été donné de rencontrer. L'ouvrage reprend donc le texte intégral de la visite de Sartre à Cuba, mais contient également un préambule éditorial et une préface inédite de l'auteur. Elle est l'occasion pour Sartre de reformuler son parallèle entre la France - nation colonisatrice - et Cuba - terre colonisée - et de mettre également en relation la situation de l'île avec celle du Brésil?: «?E, apesar de tôdas as características que distinguem um pais do outro, acabei compreendo que falar aos brasileiros sôbre a ilha rebelde cubana era falar dêmes proprios.?» («?Et malgré toutes les caractéristiques qui distinguent un pays de l'autre, j'ai fini par comprendre que parler aux Brésiliens de l'île rebelle cubaine, c'était leur parler de leur pays.?»). Jean-Paul Sartre souligne l'importance d'étendre les principes de la Révolution Cubaine à l'ensemble de l'Amérique latine et précède ainsi de sa plume l'imminente épopée tragique du Che. Ce texte, qui connut un grand succès au Brésil et fut même réédité, demeura tout à fait confidentiel en France. Ce silence a probablement des raisons politiques?: le 6 septembre 1960, concomitamment à la publication de Furacão Sôbre Cuba, paraît dans Vérité-Liberté le célèbre Manifeste des 121, plaidoyer dénonçant la violence et les injustices de la guerre d'Algérie et auquel Jean-Paul Sartre appose sa signature. Sans doute, Sartre découvrit-il assez tôt les limites et les dangers de la politique de Fidel Castro, et préféra concentrer son engagement sur les problèmes français. Alors qu'à sa suite se succéderont sur l'île les visites d'intellectuels envoûtés par la figure charismatique de Fidel Castro, Sartre ne retournera jamais à Cuba ni au Brésil. Ne demeureront, pour toutes traces de son engouement cubain, que les quelques articles oubliés de France- Soir et cette édition brésilienne demeurée à peu près inconnue en France. Le 22 mai 1971, le philosophe mettra un terme définitif à ses liens avec «?El Commandante?» en signant, avec une soixantaine d'intellectuels, une lettre ouverte dans Le Monde pour manifester leur soutien au poète cubain Heberto Padilla et «?leur honte et leur colère?» contre Fidel. Rarissime exemplaire de cet ouvrage unique et dédicacé à l'un des très rares français ayant participé à la courte mais intense aventure révolutionnaire internationale du philosophe germanopratin. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n. [Paysage dimanche], s.l. (Paris) s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages 1/2 in-4.
Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 21 octobre 1945 (n° 19) de Paysage dimanche. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire parue à l'occasion de la publication des deux premiers volumes de la trilogie Les chemins de la liberté de Jean-Paul Sartre: «L'Age de raison» et «Le Sursis». On joint le tapuscrit complet, comportant une biffure et une correction autographes de l'auteur. Quand paraît à l'automne 1945 cette chronique, Maurice Blanchot et Jean-Paul Sartre ont déjà témoigné de l'intérêt mutuel porté à leurs travaux respectifs, dans des articles tantôt critiques, tantôt élogieux, toujours attentifs. De même, si Les chemins de la liberté suscite l'admiration de Blanchot, c'est essentiellement par l'usage que le philosophe a su faire de l'influence de deux monuments de la littérature anglo-saxonne, Virginia Woolf et John Dos Passos: «Ce qui nous paraît frappant, c'est le caractère d'uvre d'art qu'en reçoit le livre, uvre extrêmement composée, calculée avec un souci infiniment sûr des effets, où la confusion reste claire, où le désordre est perfection, et telle qu'on y reconnaît sans cesse la présence de l'écrivain le plus lucide, capable de tout obtenir du langage dont il est maître.» Mais ce «Roman de Sartre» est avant tout l'occasion pour Blanchot de soulever la question des liens de la littérature et de la politique, sur laquelle les deux hommes auront bien du mal à s'entendre au cours des décennies suivantes. Ainsi, Blanchot résume la vision de Sartre, évoquant le problème de l'engagement: «Il est indéniable que l'art de Sartre atteint son plus grand pouvoir lorsqu'il décrit l'engloutissement des consciences par les choses qui les hantent et les débordent, et de laquelle elles coulent comme une pâte pleine d'odeurs. Le monde qu'il sent est celui d'une métamorphose, mais cette métamorphose n'est pas changement de forme, elle n'est pas la transformation d'un être en un autre être, fût-ce d'un homme en une vermine; elle va plus loin, elle est irrémédiable, car c'est la conscience même qui devient un matériel, c'est la pensée qui se fige en une substance gluante, visqueuse, sans contour, sans apparence, un dedans triste et vague, que nous ne pouvons saisir et qui, pourtant, comme tel, continue désespérément à penser. Tel est l'univers dans lequel nous sommes jetés, tant que nous n'essayons pas de le reprendre par une action qui nous engage.» Le troisième volume des Chemins de la liberté, non encore paru, laisse, aux yeux de Blanchot, peu de doutes quant à son contenu; et de résumer, un brin sarcastique: «Ce qui suivra est facile à imaginer: nous aurons la guerre, l'occupation, nous aurons la résistance, l'obscur combat, la première victoire; et nous risquons d'avoir l'aventure de personnages assez veules et désaxés qui cherchent la liberté [...] et finiront par la vivre en s'engageant pleinement dans une action collective qu'ils acceptent.» Le manuscrit comporte d'importantes variantes avec le texte tapuscrit, qui témoignent du souci de Blanchot d'utiliser à bon escient les concepts sartriens, pour mieux revenir à ce qui le préoccupe: l'usage du langage dans la vocation révolutionnaire de la littérature. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n. [Paysage dimanche], s.l. [Paris] s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages 1/2 in-4.
Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 21 octobre 1945 (n° 19) de Paysage dimanche. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Chronique littéraire parue à l'occasion de la publication des deux premiers volumes de la trilogie Les chemins de la liberté de Jean-Paul Sartre: «L'Age de raison» et «Le Sursis». On joint le tapuscrit complet, comportant une biffure et une correction autographes de l'auteur. Quand paraît à l'automne 1945 cette chronique, Maurice Blanchot et Jean-Paul Sartre ont déjà témoigné de l'intérêt mutuel porté à leurs travaux respectifs, dans des articles tantôt critiques, tantôt élogieux, toujours attentifs. De même, si Les chemins de la liberté suscite l'admiration de Blanchot, c'est essentiellement par l'usage que le philosophe a su faire de l'influence de deux monuments de la littérature anglo-saxonne, Virginia Woolf et John Dos Passos: «Ce qui nous paraît frappant, c'est le caractère d'uvre d'art qu'en reçoit le livre, uvre extrêmement composée, calculée avec un souci infiniment sûr des effets, où la confusion reste claire, où le désordre est perfection, et telle qu'on y reconnaît sans cesse la présence de l'écrivain le plus lucide, capable de tout obtenir du langage dont il est maître.» Mais ce «Roman de Sartre» est avant tout l'occasion pour Blanchot de soulever la question des liens de la littérature et de la politique, sur laquelle les deux hommes auront bien du mal à s'entendre au cours des décennies suivantes. Ainsi, Blanchot résume la vision de Sartre, évoquant le problème de l'engagement: «Il est indéniable que l'art de Sartre atteint son plus grand pouvoir lorsqu'il décrit l'engloutissement des consciences par les choses qui les hantent et les débordent, et de laquelle elles coulent comme une pâte pleine d'odeurs. Le monde qu'il sent est celui d'une métamorphose, mais cette métamorphose n'est pas changement de forme, elle n'est pas la transformation d'un être en un autre être, fût-ce d'un homme en une vermine; elle va plus loin, elle est irrémédiable, car c'est la conscience même qui devient un matériel, c'est la pensée qui se fige en une substance gluante, visqueuse, sans contour, sans apparence, un dedans triste et vague, que nous ne pouvons saisir et qui, pourtant, comme tel, continue désespérément à penser. Tel est l'univers dans lequel nous sommes jetés, tant que nous n'essayons pas de le reprendre par une action qui nous engage.» Le troisième volume des Chemins de la liberté, non encore paru, laisse, aux yeux de Blanchot, peu de doutes quant à son contenu; et de résumer, un brin sarcastique: «Ce qui suivra est facile à imaginer: nous aurons la guerre, l'occupation, nous aurons la résistance, l'obscur combat, la première victoire; et nous risquons d'avoir l'aventure de personnages assez veules et désaxés qui cherchent la liberté [...] et finiront par la vivre en s'engageant pleinement dans une action collective qu'ils acceptent.» Le manuscrit comporte d'importantes variantes avec le texte tapuscrit, qui témoignent du souci de Blanchot d'utiliser à bon escient les concepts sartriens, pour mieux revenir à ce qui le préoccupe: l'usage du langage dans la vocation révolutionnaire de la littérature. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.d. (1952), 12 feuillets.
Manuscrit autographe de 12 pages sur feuillets à carreaux, rédigé à l'encre bleue, nombreux passages soulignés. Ensemble de réflexions inédites de Jean-Paul Sartre portant sur la structure sociale et l'idéologie bourgeoise écrites probablement en 1952 dans le cadre d'un projet de scénario sur la période révolutionnaire. Cette série de dialogues intérieurs sur la nature du pouvoir individuel et collectif constituent une première ébauche des idées développées dans son chef-d'uvre de 1960, la Critique de la raison dialectique. à travers l'exemple de la Révolution française et de la Terreur, Sartre s'interroge sur le rôle du citoyen et de la propriété en invoquant les écrits de Kant, Marx, Rousseau, Hobbes, Saint Paul et Luther. Cet ensemble de feuillets présente de nombreuses similarités dans son contenu et sa forme avec deux manuscrits antérieurs à 1953 et aujourd'hui conservés à l'Université d'Austin, Texas (manuscrit «?Liberté - Egalité?», fonds Harry Ransom Humanities Research Center) et à l'Université d'Ottawa (manuscrit «?Scénario / Joseph Le Bon?»). Une référence dans notre manuscrit à une étude de Jean Vialatoux sur Hobbes, rééditée en 1952, corrobore davantage sa datation dans le courant de cette année. On reconnaît à travers ces feuillets le style de notation sartrien, composé d'affirmations et de notes fulgurantes s'attaquant aux systèmes et structures sociales?: «?car le bourgeois ne peut tirer son sacré que de lui-même?», «?On est sacré en tant qu'esclave du souverain qui défend chacun de ses esclaves contre les autres esclaves?». C'est l'occasion pour le philosophe de déployer de nombreux raisonnements et syllogismes, ainsi que pour le lecteur de suivre en détails son cheminement intellectuel?: «?Qu'est-ce que donc que le souverain par rapport à moi?? 1/ Ma propre volonté mais aliénée. On me la renvoie comme autre. C'est-à-dire que je la réintériorise sous la forme de commandement, de devoir et de loi. Ex?: je possède et cultive ma terre. Je donne mon droit au souverain. Il me confirme dans cette possession?». Au travers d'une série de mises à l'épreuve d'affirmations idéologiques, Sartre analyse le phénomène de la dévolution du pouvoir et la place de la volonté individuelle, et déconstruit ainsi la mystique de l'État dont Hobbes s'est fait le chantre. Le début des années 1950 correspond à une période de grande productivité de l'écrivain, qui créée au théâtre sa scandaleuse pièce Le diable et le bon dieu et se mobilise pour la libération d'Henri Martin, condamné à la suite de son action contre la guerre d'Indochine. En 1952, il se consacre à des projets biographiques avec la publication de son Saint Genet et débute également la rédaction d'un scénario resté inachevé sur la vie d'un révolutionnaire méconnu, le montagnard Joseph Le Bon, destiné à être «?une sorte de biographie philosophique filmée qui repensait les données mises en avant par l'historiographie de la Révolution?» (Philippe Gilles, Construction du personnage et argumentation philosophique (sur un scénario inédit de Jean-Paul Sartre)) dont les ébauches sont aujourd'hui conservées à l'Université d'Ottawa et d'Austin. Ces notes manuscrites font probablement partie d'un ensemble de réflexions préalables à la rédaction de ce scénario, de larges passages étant consacrés à une approche anthropologique et particulièrement novatrice de la Terreur ayant pour but de comprendre l'apparition de la violence dans l'Histoire (dans le manuscrit le «?germe de la Terreur?»)?: «?Il y a terreur quand le pessimisme se change en optimisme sans que la conception originelle de l'homme soit changée. Là alors le Mal devient une broussaille parasitaire à écarter pour retrouver le bien. Le Mal est niant. Si non partons de l'idée que l'Homme est métaphysiquement mauvais par suite d'un acte libre sur lequel on ne peut revenir, il y a pessimisme et non terreur.?» Au-delà de la période révolutionnaire abordée en quelques pages, ce manuscrit reflète les préoccupations et le débat interne sous-jacent de la philosophie sartrienne, entre individuel et collectif, réel et idéel, souverain et masses. En effet, ces notes portent en germe les thèmes principaux de la Critique de la raison dialectique, sa monumentale étude qui après L'Etre et le Néant assure le volet social de sa pensée et demanda de nombreuses années de maturation. Dans le manuscrit datant de quelques années avant sa publication, se trouve la même démarche visant à créer une anthropologie d'inspiration marxiste, alors que Sartre se rapproche progressivement du PCF après une longue période de désaveu et signe la même année sa série d'articles élogieux dans les Temps modernes, intitulée «?Les communistes et la paix?». Véritable «?archéologie?» de la dialectique sociale, ces notes reprennent et confrontent avec grand sens critique les théories de ses aînés, Rousseau et Hobbes en tête?: «?N'oublions pas que le système de Hobbes est engendré par la peur (la peur est ma passion dit-il). Il réclame la paix. Mais la paix civile (contre la guerre civile). Il s'agit donc de vivre en sécurité. 'N'avoir rien à craindre des autres hommes, acquérir sans rivaux, conserver sans envieux'. La paix mercantiliste du bourgeois anglais?». On remarque l'influence nettement plus positive qu'exerce le Contrat social, cité à plusieurs reprises et dont le marxisme lui-même est largement redevable?: «?Mais chez Rousseau la somme des actes d'engagement se fait à un être d'abord purement fictif et non existant mais qui «?à l'instant (du pacte)?» nait reçoit son unité, son moi commun, sa vie, sa volonté?». Par ailleurs, Sartre insiste avec beaucoup de force sur l'assouvissement des masses et la passivité qui semblent être les immuables conditions de la dialectique sociale qu'il condamne?: «?C'est que la personne du Monarque (ou de l'assemblée) étant aussi une personne individuelle ne peut pas s'identifier à une pure volonté du général. Sans doute elle incarne les volontés de tous mais elle est aussi volonté d'un seul. Et comme telle elle peut aller me chercher dans ma particularité et ma vie comme telle. Si je m'aliène à une personne, je suis esclave.?» Ces notes de travail en vue d'un projet cinématographique inachevé s'avèrent également d'une importance capitale pour la génétique de l'uvre philosophique sartrienne, par leur parenté explicite avec la Critique de la raison dialectique. Aux confins de la sociologie et la philosophie, ces pages de Sartre encore inédites comblent les lacunes de la philosophie marxiste et jettent les bases mêmes d'une nouvelle anthropologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
PRESSES D'AUJOURD'HUI. DECEMBRE 1967. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 953 à 1144.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JEAN-PAUL SARTRE. — Le génocide.JEAN GOYTISOLO. — Pièces d’identité.EXPOSÉSJEAN MONOD. — Watts Happening.JACQUELINE ORMOND. — Héros de l’Impossible et de l’Absolu..DAVID COOPER. — Une expérience d’anti-psychiatrie..TÉMOIGNAGEALAIDE FOPPA. — Entretien avec ClementeCHRONIQUESRENÉE SAUREL. — Au pain sec et au whiskyCHRISTIAN ZIMMER. — La vie précaire et révocable..SYLVAIN ROUMETTE. — Au sens du noble termeCorrespondance.Communiqué Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JULLIARD. AOUT 1950. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 193 à 384.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JEAN-PAUL SARTRE. — Jean Genêt (Fragments, suite).JEAN CAU. — Le coup de barreG. LEGMAN. — Avatars de la garce.TEWFIK EL HAKIM. — Journal d’un substitut de campagne (I).TÉMOIGNAGESMIMICA CRANAKI. - Journal d’exil.EXPOSÉSÉTiEMBLE : Chronique littéraire. — Horace et Cûchulaïnn .MAURICE M.-L. SAVIN. - Reprise de « L’Otage »MICHEL LEIRIS. — L’ethnographe devant le colonialisme.NOTESJEAN-HENRI ROY : « Barrage contre le Pacifique », parMarguerite Duras.—« La deuxième guerre ou les secrets de la paix man-quée », par Pierre et René GossetM. M.-L. S. : « Le Carthaginois », de Plaute; « L’Assemblée des femmes », d’Aristophane; « Les fourberiesde Scapin », de Molière.J.-H. R. — « Le gardien du Tombeau », de Kafka; « Cece », de Pirandello; «Je rêvais (peut-être) », de Pirandello . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JULLIARD. NOVEMBRE 1950. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 769 à 960.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JACQUES CERVIONE. — La femme du docteur (fragments). E.-N. DZELEPY. — Le drame de la politique américaine(fin).JEAN-PAUL SARTRE. — Jean Genêt (fragments, suite).V/ESPHILIO. — Journal (fragments, fin)DOCUMENTSDOMINIQUE TRAORt. — Mariage entre femmesEXPOSÉSÉTIEMBLE : Chronique littéraire. — Balzac critique.GEORGES LIMBOUR. — André Masson et la nature.FRANCIS JEANSON. — Pirandello et Camus, à travers « Henri IV » et « Caligula ».NO TESDr J. MALLET. — « L’homme impuissant », par Wilhelm Stekel.JEAN-HENRI ROY. — « Orphée », film de Jean Cocteau; « La vie commence demain », film de Nicole Védrès . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1937 TRÈS IMPORTANTE ET LONGUE LETTRE DAVANT-GUERRE À SON AMANTE : SARTRE ÉVOQUE LÉCRIVAIN AMERICAIN DOS PASSOS LONGUEMENT (un article de Sartre sur Dos Passos avait été publié dans la NRF en février 1938], HEMINGWAY, SES AMIS STEPHA, DE ROULET ET POUPETTE [la sœur de Simone de Beauvoir], LANSCHLUSS, LULTIMATUM DE LALLEMAGNE À LA LITUANIE… SON FUTUR MARIAGE AVEC WANDA…Sartre commence sa lettre en exprimant un sentiment de nervosité contre Lionel de Roulet [futur époux dHélène de Beauvoir, la sœur cadette de Simone] : …Je vous écris, voilà mon seul moment agréable dici quatre heures de laprès-midi. Il y a du sombre en perspective : De Roulet quon vient de radiographier a authentiquement le mal de Pott ; Poupette [Hélène de Beauvoir] est venue le dire au Castor hier, les yeux gonflés de larmes (...). Nous sommes bien surpris le Castor et moi de cet acharnement qua De Roulet à célébrer ces malheurs avec pompe. Il ne me viendrait pas à lidée de faire ainsi des invitations à me voir crever. Je sais bien que si je devais crever, jaurais dabord une violente envie de vous voir et je ferais tout pour cela. Mais je pense que je ne vous dirais pas que je vais crever, pour pouvoir une dernière fois vous voir comme si de rien nétait. Tandis que là, on va tous être paralysé et dans le glacial (...). Et puis le Castor râle disant : « ces gens sont des apparences. Que Lionel veuille vous voir ça se comprend. Mais pourquoi moi, quil naime pas, qui ne laime pas, sinon par une volonté à vide de pompe funèbre ? ». De toute façon nous le plaquerons tôt. Mais laissons cela...Pour ce qui est de la guerre, et bien elle a été menaçante pendant deux ou trois jours et puis maintenant cest un peu moins immédiat. Entre autres sujets de souci je me demandais ce que vous deviendriez si je partais, puisque je naurais plus dargent (sauf 2 sous par jour : on ne me paye plus mon traitement) et jai décidé de vous épouser rapidement, si cela devait se produire, de façon que vous touchiez à Paris lallocation de 1000 francs (à peu près) quon verse aux femmes de fonctionnaires. Je me renseignerai. Naturellement nous nen dirions rien ni à vos parents ni aux miens et divorcerions en douceur après la guerre. Mais tout cela nest que pour vous rassurer et vous persuader que de toute façon je marrangerai pour quau mois doctobre votre prison souvre. Pour ce qui est des causes de la « tension internationale » comme disent les journaux, ça memmerde un peu comme bien vous penser de vous en écrire ici des tartines mais je vous ferai un exposé complet de la chose depuis le traité de Versailles jusquà lAnschluss, le 2 mars à Rouen ; ça prendra une petite heure creuse ici ou là… Puis, il fait une longue digression sur Dos Passos, lauteur de Manhattan Transfer : …je ne sais presque rien sur John Dos Passos. Vous allez trouver que, dans ce cas, je suis bien imprudent, outrecuidant et bien léger décrire un article sur lui. Cest que vous nêtre pas au courant des mœurs littéraires : ça se fait. Et puis javais des petits trucs à dire sur son livre. Sur son livre mais pas sur lui. Jai fini mon article par les mots (vous lai-je dit ?) « Je tiens Dos Passos pour le plus grand écrivain de notre temps » et si ce mec est poli, il menverra un petit mot pour me dire « merci » et je vous donnerai ce petit mot pour que vous voyiez comment il écrit. Voici tout de même quelques petites choses : dabord je pense que cest un Américain Espagnol (mais vous vous en seriez doutée toute seule). Ensuite je pense que, bien que socialiste, cest plutôt un intellectuel petit-bourgeois dorigine : il me parait certain quil a été dans les meilleures universités américaines et je le soupçonne de sêtre occupé dart pur - genre surréaliste ou autre quand il était jeune - et je ne sais trop comment il est devenu socialiste. Peut-être est ce venu de la guerre. Il a sûrement fait la guerre en France et en a été profondément marqué : finalement presque tout ce quil a écrit (Three Soldiers - 42th Parallell, 1919) raconte ce qui sest passé à New York et en France pendant la guerre. Il a même fait un petit livre qui sappelle Initiation dun homme et qui raconte je crois sa propre histoire pendant la guerre, ses dégoûts, ses peurs au front, ses noces à larrière et pour finir son écœurement profond. Cest donc, vous le voyez, exactement le genre de type après-guerre, cest à dire ceux pour qui la guerre fut une initiation, ceux pour qui elle compta et qui ont pu dire « après ». Ni vous ni moi ne sommes de ces gens là parce que la guerre na pas compté pour nous. Vous ne lavez pas vécue - moi si, mais jétais môme et naturellement je dirais que je « détestais les Boches » parce que jétais salaud. Mais jai commencé de vivre après et je men foutais. Pour ces gens si plaisants et dégoûtés de 1919-1925 dont je vous parlais (entre autres dadaïstes et surréalistes) ce sont des après-guerre. Je pense vous comprenez quon ne peut pas vivre une guerre sans en être marqué jusquaux moelles, à moins dêtre le dernier des ignobles. Maintenant la période daprès-guerre est finie, un nouvel « avant-guerre » commence et Dos Passos est déjà légèrement du passé [Sartre sétait intéressé aux auteurs US, Faulkner et Dos Passos] (…) Mais la vraie raison de lantipathie de Stepha [amie de Beauvoir] cest quil y avait avec elle à Madrid un écrivain américain plus jeune (ferme) que Dos Passos, Hemingway, qui en dit pis que pendre. Cest un type qui a du talent et qui a lair sympathique, toujours saoul et menteur comme un arracheur de dents. Il habitait un hôtel dans la région la plus souvent bombardée et son plus grand plaisir les nuits dalerte était daller écouter aux portes pour entendre les soupirs de peur et de plaisir des couples dérangés dans leurs étreintes et partagés entre la terreur et le désir de continuer à faire lamour. Je vous livre le fait pour ce quil vaut...À propos de sympathique, si on parlait un peu de vous, petite merveille ? Savez vous que vous êtes fameusement sympathique ? Jaimerais savoir si vous êtes bien aise en dedans et un peu vaine. Il le faut. Pour moi je peux enfin penser à vous, que jaime tant, comme à quelquun qui naura pas un destin (cest à dire quelque chose qui se fait sans quon y soit pour rien) mais une vie [Sartre sopposera au Déterminisme]. Vous me faites encore plus émouvante et précieuse mais moins fragile et je vous sens toute proche de moi. Tant que jétais sans lettre de vous, jétais morose et je croyais que cétait à cause de la guerre. Mais dès que votre lettre mest parvenue, jai vu le monde en rose. Et chaque fois quon apprenait quelque chose de plus déplaisant et de plus sombre (la défaite des Espagnols, qui est une infecte saloperie ou les menaces allemandes ou lultimatum de la Pologne à la Lithuanie) jaccusais le coup un moment mais je pouvais men distraire quand je voulais en pensant à vous, comme à quelquun de patient et dobstiné à se faire une vie humaine. Je vous aime. Je suis tellement heureux que vous ne soyiez (sic) pas seulement toute gracieuse et charmante, avec un bonheur immérité dans les pensées, mais aussi morale et prête à conquérir des terres sur vous même, comme les Hollandais conquièrent des terres cultivables sur la mer. Les charmantes et précieuses petites terres qui vont sortir de lOcéan. Il faut menvoyer tous les dessins et croquis [Wanda prenait des cours de dessin], même ceux dont vous nêtes pas trop contente, je les emporterai chez Poupette et vous les renverrai bientôt. Je vais vous acheter un livre formidable : la métamorphose de Kafka (avez vous lu le Procès ? Aviez vous aimé ?). Je vous apporterai le tout à Rouen. Je vous dis tout de suite que vous avez un train pour Rouen à 10 heures 23 du matin, qui arrive à midi. Moi je ne pourrai être à Rouen quà 13 heures, les trains ne collent pas et je mexcuse de ne pas arriver le premier. Il faut mécrire si vous avez besoin de sou pour venir et je vous enverrai 100 francs.Adieu, Wanda des Merveilles,…Simone et Hélène de BEAUVOIR : Lune blonde, lautre brune. Lune peintre, lautre écrivain ; lune sage, lautre rebelle. Malgré leurs différences, Hélène et Simone de Beauvoir sont unies par un amour indéfectible que ni le temps ni les divergences esthétiques ou politiques ne parviendront à entamer. Alors que Simone obtient lagrégation de philosophie et rencontre Jean-Paul Sartre, Hélène réalise sa première exposition de peinture sous le regard de Picasso. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, les deux sœurs sont séparées. Hélène épouse à Lisbonne lun des élèves de Sartre, Lionel de Roulet, défenseur actif de la France libre, et réalise une première série de tableaux sur la vie quotidienne au Portugal. Restée en France pendant lOccupation, Simone publie son premier roman, LInvitée.
JULLIARD. JUIN-JUIL 1955. In-12. Broché. Bon état, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 2017 à 2304.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JEAN-PAUL SARTRE. - Nekrassov (I)SIMONE DE BEAUVOIR. — Merleau-Ponty et le pseudo-sartrismeJORGE LUIS BORGES. — Le rêve de Coleridge, et autres essais.MICHEL LEIRIS. - Vois! déjà l’ange. (fin).EXPOSÉSGEORGES POULET. — L’univers circonscrit d’Edgar Poe.ISAAC DEUTSCHER. - « 1984 » : le mysticisme de la cruauté .S. de B. — La pensée de droite, aujourd’hui (fin)CHRONIQUESRAYMOND BORDE. — Syndicalisme et cinéma.EDGAR MORIN. — Notes pour une sociologie du Festival de CannesNOTESCOLETTE AUDRY. — « Clair-Obscur », de Jean Cocteau.ROBERT MISRAHI -JEAN CAU. - A propos de la corrida.Table des matières contenues dans le tome X (Juillet 1954-Juillet 1955) Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
København [Copenhagen], 1964. 8vo. Original printed yellow wrappers with green and black lettering. Minor soiling and minor creasing to wrappers. Internally near mint condition. Uncut and unopened. 371 pp.
Signed presentation-copy for Michelle Léglise (A Michell/ 11 Janvier 66/ Jean Pauls S"") of the first edition of the first Danish translation of ""Le Sursis"". This is a higly interesting presentation-copy, since Michelle Léglise (or Michelle Vian as she was named at the time), was both the wife of a close friend of Sartre, herself a close friend, and eventually - around the time of this presentation - his lover.In 1940 Michelle Léglise had met the French multi-artist and author Boris Vian, whom she married already in 1941. Boris Vian (1920-1959) is best known today for his novels (many of which were published under the pseudonym Vernon Sullivan). He was also of great importance to the French jazz-scene and served as liason for Duke Ellington and Miles Davis in Paris. He was also a popular musician in his own time. When he met Michelle, she taught him English and introduced him to American literature. They had a son together in 1942. In the middle of the 40'ies, Vian was struggling to have his novels acknowledged, but those that he published in 1945 were not very successful. He did, however, in 1946 have the luck of meeting, and later befriending Jean-Paul Sartre and Simone de Beauvoir, as well as Albert Camus, and he began publishing in ""Les Temps Modernes"". Thus, also Michelle got acquainted with the most famous couple in France at the time - and very well acquainted with Sartre! In fact the two became lovers and began an affair that lasted throughout Sartre's life, in 1980. Michelle and Boris Vian thus divorced in 1951 under messy circumstances. Both Beauvoir and Sartre were very fond of Boris Vian and had promoted him often, but the messy divorce seems to have created spite between the different parties involved - Sartre sided with Michelle, and Simone de Beauvoir with Boris Vian. ""Le Sursis"" originally appeared in 1945 as part II of ""Chemins de la liberté"". When the first Danish edition appeared in 1965, Sartre and Michelle were still lovers.
JULLIARD. OCTOBRE 1959. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 577 à 768.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : T. M. — Algérie : ouverture ou échappatoire ?.JEAN-PAUL SARTRE. — Les séquestrés d’Altona.(pièce en 5 actes)HENRI GUILLEMIN La capitulation de Paris (III)NOUVEAUX TÉMOIGNAGES SUR LES DISPARITIONS ET LES TORTURES EN ALGÉRIEJACQUES VERGÉS et MICHEL ZAVRIAN. - Pour une commission d’enquête sur les « villas de la mort »Le second « Cahier vert ».Témoignages sur un centre de tortures : la Cité Ameziane, à Constantine Lettre d’un interné au camp de Bossuet.DOCUMENTSA quoi rêvent les enfants d’Algérie ? .EXPOSÉSMARC BARBUT. — Quelques aspects mathématiques de ladécision rationnelle.ALBERT-PAUL LENTIN. — L’Algérie de papa. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
PRESSES D'AUJOURD'HUI. MAI 1966. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1921 à 2112.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JEAN-PAUL SARTRE. — La conscience de classe chez FlaubertDISCUSSIONNICOS POULANTZAS. — Vers une théorie marxisteROBERT PARIS. — En deçà du marxisme..JEAN POUILLON. — Du côté de chez MarxEXPOSÉHENRI EDME. — Révolution en Amérique latine ?DOCUMENTLa « camaraderie ».CHRONIQUESRENÉE SAUREL. — Les technocrates de la mort..BERNARD DORT. — Une démence exemplaireCHRISTIAN ZIMMER. — « Nos yeux reçoivent la lumière d’étoiles mortes ».NOTESSYLVIE LE BON : « Marcel Proust », de George Painter.ANNIE LECLERC : Maurice Pons, « Les saisons »CLAUDE GLAYMAN : Colin Turnbull, « L’Africain désemparé »..CORRESPONDANCE Galileo Galilei à Gallazone Gallanzoni, à Rome Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1898 P., Films Marceau, 1952, 1 dépliant in-4° (306 x 235) broché sous couverture illustrée d'une photographie en noir et blanc imprimée en rouge et noir, de (8) pp.Petite tache en marge gauche, très bon état par ailleurs.
Rare Scénario-Affichette original imprimé en héliogravure. Une fois totalement déplié, il dévoile une affichette de 610 x 470 mm, reproduite en première de couverture, la quatrième de couverture nous révélant le matériel publicitaire du film.
JULLIARD. MARS 1951. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1537 à 1728.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JEAN-PAUL SARTRE. — Gide vivantPIERRE SCHNEIDER. — Barbey d’Aurevilly l’extrême. GILBERT LELY. — La belle-sœur du marquis de Sade :Mlle Anne-Prospère de LaunayANDRÉ MASSON. - L’instant.VIOLETTE LEDUC. - Au villageIGNAZIO SILONE. — Une poignée de mûres (fin)WILLIAM FAULKNER. — Palmiers sauvages (III)TÉMOIGNAGESDr MIKLOS NYISZLI. — S.S. Obersturmführer Docteur MengeleEXPOSÉSÉTIEMBLE : Chronique littéraire. — Habeant sua fatalibelli!CLAUDE BOURDET. — La fausse guerre et les vraisdangers YVON BELAVAL. — Le monologue hambourgeoisJEAN EPSTEIN. — Le film et le monde.JEAN-HENRI ROY. — Bernanos et le cinéma.NOTESJ.-H. R. — « Élise architecte », par Marcel Jouhandeau. LOUIS GUILLERMIT. — « L’homme et le sacré », par Roger Caillois. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JULLIARD. FEVRIER 1956. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1153 à 1344.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JEAN-PAUL SARTRE. — Le Réformisme et les fétiches. DANIEL GUÉRIN. — Un futur pour les Antilles? (fin).WILLIAM BRADFORD HUIE. - L’exécution du soldatSlovik (fin).TÉMOIGNAGESROBERT MISRAHI. — De la question juive à l’existence d’Israël.EXPOSÉSBERNARD DORT. — Introduction à la télévision, ou une machine sans rêvesVERRIER ELWIN. — Les Muria et leur ghotul (finj) (Une méthode d'éducation sociale et sexuelle)CHRONIQUESJEAN POUILLON. — Confessions d’un mangeur d’opium.GEORGES MOUNIN. — Poésie et chanson populaire.ELENA DE LA SOUCHÈRE. — L’Espagne est-elle devenue une nation libre ?NOTESD. G. — « Bourgeoisie noire », de Franklin FrazierRAYMOND BORDE. — « Racines », de Benito Alazraki. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JULLIARD. NOV 1956 - JANV 1957. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 577 à 1063. Rhodoïd recouvrant la revue.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JEAN-PAUL SARTRE. — Le fantôme de Staline.MARCEL PÉJU. — Du rapport Khrouchtchev à la tragédie hongroise : le communisme à l’heure de la vérité.LA RÉVOLTE DE LA HONGRIEFRANÇOIS FEJTÔ. - IntroductionLES ANNÉES DE LA TERREUR INTELLECTUELLE (1949-1953) .LE PREMIER GOUVERNEMENT IMRE NAGY : UNE TENTATIVE DE RETOUR A LA DÉMOCRATIE.LA REVANCHE DE RAKOSI.L’OFFENSIVE GÉNÉRALE DES INTELLECTUELS APRÈS LE XXe CONGRÈS .LE COMBAT POUR LA VÉRITÉ.SOUS LA TEMPÊTE.•TRIBUNE LIBRERAYMOND BORDE. — La fin du stalinismeCLAUDE ROY. — Réponses à une interview de « Nowa Kultura ». Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JULLIARD. NOVEMBRE 1959. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 769 à 958.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : ROBERT JAULIN. — Entre noir et blanc JEAN-PAUL SARTRE. - Les séquestrés d’Altona (fin)HENRI GUILLEMIN. — La capitulation de Paris (IV)TÉMOIGNAGESJEAN BIOU. — Le temps du refusEXPOSÉSPATRICK KESSEL. — Que s’est-il passé au Laos ?CHRONIQUESSERGE MALLET. — Raymond Aron, ou le dernier des « libéraux ». .DOCUMENTSX.X.X. — Note sur la répression au Kamerun.NOTESCOLETTE AUDRY. — « Le commandant d’Auschwitz parle ». Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JULLIARD. OCTOBRE 1963. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 577 à 768.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JEAN-PAUL SARTRE. - Les mots (I).ALEXANDRE SOLJENITSYN. - Pour le bien de la cause (I).EXPOSÉSANATOL RAPOPORT. — Bon et mauvais usages de la théorie des jeux..LAURA CONTI. — Les conditions du développement culturel en U. R. S. S..ENTRETIENM. LACHERAF. — L’avenir de la culture algérienne..CHRONIQUESHEINZ ABOSCH. - La fin d’un règne..RENÉE SAUREL. — Une concession perpétuelle. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JULLIARD. NOVEMBRE 1963. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 769 à 959.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JEAN-PAUL SARTRE. - Les mots (II)ALEXANDRE SOLJENITSYN. — Pour le bien de la cause (fin).EXPOSÉSDr LOUIS LE GUILLANT. — L’affaire des soeurs PapinCHRONIQUESOTTO HAHN. — Staline en veston..RENÉE SAUREL. — Le manteau, le dolman et les tchins.. BERNARD PINGAUD. - Clés pour Muriel..HUGH DEANE. — La guerre au Vietnam Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
PRESSES D'AUJOURD'HUI. JUIN 1966. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 2113 à 2304.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : JEAN-PAUL SARTRE. — La conscience de classe chezFlaubert (fin)JANINE MATILLON. — Une sciatique internationale.EXPOSÉSFAUSTA BELLINI. — L’émigration des travailleurs grecsFRÉDÉklC BON et M. A. BURNIER. — Les intellectuels dans la société..DOCUMENTFRANCE HELM. — La matinée d’aujourd’hui.CHRONIQUESISAAC DEUTSCHER. — Lukacs critique de Thomas Mann RENÉE SAUREL. — Forces de vie, forces de mort.CHRISTIAN ZIMMER. — Deux précis de décompositionJEANINE ROVET. — Vladimir Nabokov : le démon de l’analogieGÜNTHER ANDERS. — Nuremberg et le Vietnam..I. L. HOROWITZ. — La « sélection »..Table des matières du tome XXI (juillet 1965 - juin 1966). Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
PRESSES D'AUJOURD'HUI. SEPTEMBRE 1966. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 385 à 576.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire :MALCOLM X. — La révolution noire :C’est une révolution qu’il vous fautLe bulletin de vote ou le fusil•JEAN-PAUL SARTRE. — Flaubert, du poète à l’Artiste (II.)..ALFRED MÊTRAUX. — L’Anthropophagie rituelle des Tupinamba..YOURI TCHERNITCHENKO. — Le blé russe.CHRONIQUESANNE-MARIE LE GALL. — Saint-Domingue ou le piège de la démocratie ..CLAUDE GLAYMAN. — Points de repère sud-africains..RENÉE SAUREL. — Impuissance et espoir du théâtre.CHRISTIAN ZIMMER. — D’Estoril à Curalha.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
PRESSES D'AUJOURD'HUI. OCTOBRE 1966. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 577 à 768.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : GERSCHON SCHOLEM. — Juifs et Allemands..JEAN-PAUL SARTRE. — Flaubert, du poète à l’Artiste (fin)..EXPOSÉSDIDIER ANZIEU. — Œdipe avant le complexe ou De l’interprétation psychanalytique des mythes.RENÉ MICHA. — Le nouvel urbanisme aux États-Unis et au CanadaENQUÊTEANNE GUÉRIN. — Tunisie : Les coopérateurs parlent.CHRONIQUESRENÉE SAUREL. — Halte entre le passé et l’avenir.CHRISTIAN ZIMMER. — Mon frère William.. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
La Nouvelle Revue Française , N° 286 -01/07/1937-184 pages- SARTRE, Jean Paul. “Le Mur”.
The first appearance of the famous short story, “Le Mur” (“The Wall”), which explores the Sartrean existential human condition: anguish, abandonment, and despair. Pablo, a political prisoner facing execution, is confronted with the inauthenticity of most human choices as he is confronted by the question of meaning for himself. A classic short story of existentialism, commonly read by most undergraduate students.
Paris Galerie Pierre Domec 1961 1 vol. broché in-8, broché, non paginé, portrait de l'artiste et 11 reproductions dont 1 en couleurs. Edition originale de la préface "Le peintre sans privilèges" de Jean-Paul Sartre. Très bon état.
L'ARBALETE, revue de littérature n° 8 - GENET Jean - SARTRE Jean-Paul - CLAUDEL Paul - DOSTOIEVSKI Fédor - LEIRIS Michel - QUENEAU Raymond - MOULOUDJI
Reference : 16376
L'ARBALETE, revue de littérature n° 8 - Edition originale - Marc Barbezat (Lyon - Avril 1944) - In-4 broché de 176 pages - Couverture rouge dessinée par Jean Martin - Exemplaire numéroté sur papier velin pur fil à la forme (n° 772 / 1100) - Intérieur très frais mais des tâches sur la couverture
Ce numéro contient deux pré-originales : Le texte de Jean Genet " Notre-Dame-des-Fleurs " et " Les Autres " de Sartre qui préfigure Huis-Clos..