. Gravure à l’eau-forte (et /ou pointe sèche) de Jules-Armand Hanriot (1853-1930) d’après le tableau de Sarah Bernhardt. (vers 1880), 156x238mm à la cuvette. Présenté sous encadrement moderne.En 1880, Sarah Bernhardt, déjà célèbre sur les planches, mais aussi comme sculpteur, présente au Salon une œuvre peinte qui retient la curiosité des critiques. Paul Mantz, pour Le Salon : journal de l'exposition annuelle des beaux-arts, souligne l’originalité du sujet tout en relevant l’imperfection de la technique,en particulier le dessin du visage «elle a manqué de force, parce qu’elle a manqué de science». En effet, «l’exécution est inégale», mais «ce fantôme pâle qui se penche vers la jeune fille et murmure à son oreille une sorte d’invitation troublante, ce n’est pas un motif à la mode.» Le tableau fut vendu 1500fr par Sarah à un marchand qui l’expédia en Amérique. Il aurait été revendu 12000fr par un marchand New-Yorkais a un amateur qui l’offrit…à Sarah en souvenir de «la profonde impression que m’a fait votre grand talent». Le 8 mai 1886, il passe en vente à l’hôtel Drouot et s’échange pour 3000 fr. Le tableau semble avoir aujourd’hui disparu. Le tableau a été reproduit en gravure par Léon Gaucherel et publié dans la Revue L’Art, mais la gravure semble moins raffinée que dans l’interprétation donnée par Hanriot, en particulier en ce qui concerne le visage qui se veut un autoportrait de Sarah. La justification du tirage de cette gravure est inconnu