A Paris, chez Claude Mazuel, 1691. In-12 de (14)-297-(1) pp., maroquin rouge, dos orné à nerfs, filet doré d'encadrement sur les plats, coupe ciselée, dentelle interieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Envoi autographe signé de Santeul sur la garde supérieure : « A Madame Boisroger par son très humble serviteur Santeul de S Victor ce 5 juin 1691 ». Une signature ancienne Angélique d'Hapigny a été ajoutée par une autre main au milieu de l'envoi.Première édition française, traduite par Saurin, des hymnes latins de Santeul, « le plus célèbre des poètes latins modernes » (Larousse).Ces poèmes étaient initialement parus en 1689 et avaient notamment été choisis pour être chantés dans les églises parisiennes. « Comme les Hymnes de Monsieur de Santeul, que quelques-unes de nos plus célèbres Eglises ont substituées dans les divins Offices à la place de celles qui s'y chantoient auparavant, ont un degré d'excellence ou personne dans les derniers siècles n'avoit porte la Poésie Ecclésiastique ; c'est sans doute un Ouvrage tres-difficile que de les rendre en autant de vers François, avec toutes les beautez qu'elles ont dans leur Original. On peut cependant assurer que le pieux Ecclésiastique qui a tenté ce pénible travail, l'a fait avec beaucoup de succès ; et qu'en suivant le fidèle Traducteur exactement le sens du Latin, il ne lui a rien oté de ce qui le fait regarder avec justice comme un Ouvrage très-accompli » (Approbation).Bel exemplaire réglé, relié a l'époque en maroquin.
SANTEUL (JEAN DE. APPELE AUSSI JEAN-BAPTISTE SANTEUL, OU SANTEUIL. DIT SANTOLIUS. 1630-1697).
Reference : 3077
(1695)
AMSTELODAMI. APUD GEORGIUM GALLET. 1695. IN-12 (10,5 X 16,5 X 3 CENTIMETRES ENVIRON) DE (22) + 362 PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS A CINQ NERFS ORNE D'UN DECOR DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE, DENTELLE DOREE SUR COUPES, TRANCHES MOUCHETEES ROUGES. ILLUSTRE D'UN PORTRAIT EN FRONTISPICE. PLATS AUX ARMES DOREES NON IDENTIFIEES. BON EXEMPLAIRE.
Parisiis, Dionysium Thierry, 1696. In 12 relié plein veau de l’époque, dos à nerfs orné, 12 ff. prél. Non ch., (portrait et titre compris, 362 pp., 1 portrait frontispice.
"Santeul, 1630-1697; poète véritable et humaniste de grand talent, ses vers classiques sont d’une latinité irréprochable. Poète officiel de Paris et de Bourgogne. Une des plus singulières figures de son siècle. Protégé de Charles Perrault, Jean-Baptiste Santeuil (ou Santeul, en latin Santollius) s’entoura des plus grands hommes de son siècle: Fénelon, Rancé, Ménage, Bossuet, la duchesse du Maine, Nicole, Arnault, Boudaloue, les Condé. Il est considéré comme le plus célèbre des poètes latins modernes. «Concevez un homme facile, doux, complaisant, traitable et tout d’un coup violent, colère, fougueux, capricieux. Permettez lui de se livrer à un génie qui agite en lui, j’ose dire sans qu’il y prenne part et comme à son insu, quelle verve! quelle élévation! quelles images! quelle latinité.» La Bruyère)."
[Ex Officina Westenian] - SANTOLIO, Victorino ; [ SANTEUIL, Jean-Baptiste ; SANTEUL, Jean de ]
Reference : 62927
(1760)
Auctore Santolio Victorino, Editio novissima, In qua Hymni omnes, quos Auctor usque ad mortem concinverat, reperiuntur, 1 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marbrée, Ex Officina Westeniana, Amstelodami [ Amsterdam ], 1760, 24-256 pp. et 3 ff. n. ch.
Eminent latiniste, Jean de Santeul (1630-1697) fut croqué par la Bruyère sous le personnage de Théodas. D'après Saint-Simon qui relate la chose dans ses Mémoires, il mourut victime d'une mauvaise plaisanterie du Duc de Bourbon qui avait mis du tabac dans son vin "pour voir ce qui arriverait". Etat très satisfaisant (restauration au second plat, coins frottés, coiffe sup. arasée)
A La Haye, Joseph Crispin, 1717 ; in-12°, pleine basane brune de l'époque, dos à nerfs très orné, titre doré sur pièce de maroquin vieux rouge, roulette sur les coupes, tarnches rouges mouchetées de jaune; 224p.,138pp.,1f.; reliure un peu frottée, piqûres et des feuillets jaunis .
Comme le souligne Quérard, en accord avec Barbier,cette édition des Bons de Mots de Santeul est sans doute due à Pinel de la Martilière qui avait déjà publié les oeuvres du célèbre poète latin moderne. (S2)
S.l.n.d. (c. 1686 ?). 8 pages. (23x17,5 Cm). Dérelié. Cette édition, datant approximativement de 1686, présente un ensemble de poèmes dédiés à Louis II de Bourbon, prince de Condé, une figure emblématique de la noblesse française du XVIIe siècle. L'auteur, Jean de Santeuil, reconnu pour son talent en poésie latine, rend hommage au "grand Condé" à travers ses vers. Vivant à une époque où la littérature et la poésie étaient des moyens privilégiés de célébrer les hauts faits et la grandeur des personnalités de la cour, Santeuil se distingue par son style et sa capacité à capturer l'essence de son sujet. L'ouvrage, agrémenté d'un bandeau gravé par Sébastien Le Clerc, témoigne de l'importance de la transmission des louanges et des valeurs aristocratiques à travers la poèsie. Marge supérieure réduite. Petites taches.
"6. Paris, apud Dionysium Thierry, 1698, in-8°, (22)nn pp + 397 pp ; (8)nn pp + 19 pp , bound in contemporary full leather with raised gilt spine, marbled endpapers, sprinkled edges , binding with only minimal wear at extremities, fine copy. The preliminary leaves with a nice frontispiece portrait of the author engraved by Pitau. Second edition of the complete works of Jean-Baptiste Santeul. He is known as the author of the theatre epitaph '' castigat ridendo mores '' or laughter corrects customs."
Paris THIERRY 1694 un volume petit in-8°, 9 [ff.]. 472 pp. Reliure époque en veau brun, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés dorés, roulette sur les coupes, tranches mouchetées. (dos frotté, la dorure des lettres du titre au dos a disparu, feuillet de garde manquant, numérotation fantaisiste sur six pages : entre pp. 164 et 167, quelques rousseurs pâles). Marque au titre. Bandeau, lettrine et culs-de-lampe. Annotations manuscrites anciennes en marge de quelques pages. Peu courant.
1694 Paris, Thierry, 1694; fort volume petit in-8°, plein veau brun de l' époque, dos à nerfs très orné de fleuons et petits fers dorés, titre doré sur étiquette de maroquin vieux-rouge,tranches mouchetées de rouge; (9)ff., - 472pp. Poésie latine, dont quelques pièces sont suivies de la traduction en français, et quelques unes d'autres auteurs dont Benserade, Corneille. Nombreux panégyriques, Piéces de circonstance ou historiques.
Mention manuscrite d'appartenance ancienne au 1er feuillet blanc. Manques de cuir aux coiffes. (Reu-Bur)
4. Paris, apud Dionysium Thierry, 1698, in-8°, (20)nn pp + 306 pp + (6)nn pp (index) + 12 pp (scores) , bound in contemporary full leather with raised gilt spine, marbled endpapers, marbled and gilt edges (!), binding with some wear at extremities, two stains on front cover but still a fine / good copy..
Parisiis, Apud Spiritum Billiot, 1729, complet en 3 volumes in-12 de 170x95 mm environ, Tome I : 1 f. blanc, 1 frontispice, xxxij-328 pages, 1 f.blanc, Tome II : 1 f.t blanc, 350-(1) pages, 1 f. blanc, Tome III : 1 f. blanc, 220 pages, 1 f. blanc, plein veau granité brun, dos à 5 nerfs portant titres dorés sur pièces de titre havane, ornés de caissons à fleurons dorés aux entre-nerfs, tranches mouchetées de rouge, coupes dorées, gardes marbrées. Petit trou de ver sur les mors des tomes II et III, une coiffe ébréchée (tome III), plis sur un coin du tome III, bordures des pages garde brunies, sinon bon état général.
Jean de Santeul, appelé aussi Jean-Baptiste Santeul ou Jean-Baptiste Santeuil, dit Santolius (né le 5 décembre 1630 à Paris et mort le 5 août 1697 (à 66 ans) à Dijon) est un poète français néolatin du XVIIe siècle. Santeul fut un éminent représentant du latin vivant, à une époque où cette langue disputait encore sa prééminence sur le français et les autres langues vulgaires. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Parisis apud Dionysum Thierry 1689 ( E.O.) 1 vol. in-8 carré ( 14 X 10 cm )t., (7) ff., 248 pp., (3) ff., 12 pp. de musique gravée. ( En latin )Avec dédicaces en latin au cardinal E. Th. Bouillon , prince de La Tour d ' Auvergne et abbé de Cluny , et à P. Pelisson Fontanier , Approbatio et permissio R.P. Ludovici de Bourges , Monitum , et , in fine, Index et Extrait du privilège du Roy. Les compositions musicales en plain-chant sont signées Du Mont , Robert , Mignon , Le Bègue , Chastelain , Hébert , Droüaux et " M Dubois de l'hôtel de Guise ". Une vignette sur le titre ; bandeaux , lettrines. Exemplaire entièrement réglé . Veau fauve de l ' époque . Dos à 5 nerfs , caissons dorés , p. de titre rouge . Roulettes sur les coupes . Tranches dorées . Mors frottés . Qqs petits accidents et salissures à la reliure.
Les textes liturgiques furent remaniés en France dans la seconde moitié du XVII s . Ainsi , en 1680 parut le Bréviaire parisien , à l ' initiative de Harlay de Champvallon , archevêque de Paris. Déjà , son prédécesseur , Hardouin de Beaumont de Péréfixe avait demandé de remplacer les anciennes hymnes par de nouvelles inspirées des Saintes Ecritures ; il fallut les mettre en musique . " L ' auteur le plus connu de ces textes est Jean de Santeul dont le recueil d ' Hymni sacri et novi est publié en 1689." ( Itinéraires du Cantus firmus, V , Réminiscences , référence et pérennité. Etudes présentées par E. Weber. Groupe de recherche sur le patrimoine musical. P U Paris-Sorbonne ).Jean de Santeul (Paris 1630 - Dijon 1697) : élève des Jésuites. Son régent , le célèbre Père Cossart " prédit qu'il deviendroit un des plus grands poëtes de son siècle (...) Son amour pour l'étude le fit entrer, à l ' âge de 20 ans, chez les chanoines réguliers de l' abbaye de Saint- Victor . Son nom fut bientôt parmi les noms les plus illustres du Parnasse latin . " (L. M. Chaudon , Nouveau dictionnaire historique...,VIII, p. 311) " Le plus célèbre peut-être des Français qui ont cultivé la poésie latine ", selon le Dictionnaire Encyclopédique de Ph. Le Bas (XII, p.312) qui cite Saint-Simon : " le plus grand poète latin qui eût paru depuis deux siècles. "" Le plus illustre peut- être de tous ceux qui , en France , ont cultivé la poésie latine (...) L'Eglise de Paris , l'ordre de Cluni ayant fait des changements à leurs bréviaires, voulurent substituer de nouvelles hymnes à celles qui s'y trouvaient, Santeul se chargea du travail, auquel l'engagea un de ses frères qui partageait son talent (...) Dès qu' elles parurent, on admira l'enthousiasme poétique, la sublimité des pensées , la grandeur des images, la majesté de l' élocution qui éclatent partout. De toutes parts, on lui en demanda de nouvelles. "( Michaud , Biographie universelle ancienne et moderne, XL, pp.367-368 . ) " Il eut toute sa vie une inclination très forte pour la poésie à laquelle il s'occupa jusqu'à la mort. Aussi remarquait-on en lui ce feu qui produit la fureur poétique et l'enthousiasme (...) Le célèbre M. Bossuet évêque de Meaux l'avoit long-temps sollicité à abjurer les muses profanes (...) Il ne lui manquoit plus qu'une occasion d'éclat ; ce fut celle qui se présenta de composer les nouvelles hymnes du bréviaire de Paris. M. Pelisson l'excita fort à entrer dans cette nouvelle carrière (...) Il y entra si bien qu'on ne vit rien de plus achevé dans ce genre : ce qui lui ayant attiré un surcroît de réputation, l'encouragea dans la suite à composer les nouvelles hymnes du bréviaire de Cluni. Toutes les églises de la ville en voulurent avoir de sa composition ; celles des provinces même l' invitèrent de leur en donner de nouvelles à la place des anciennes inintelligibles par leur barbarie." (Moreri, Goujet, Drouet . Le grand dictionnaire historique...IX, p.147-148)
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