Paris, Leclere, 1866. Un vol. au format in-8 (208 x 132 mm) de 1 f. bl., 54 pp., 1 f. n.fol. et 2 ff. bl., broché.
Tirage unique à 200 exemplaires seulement de cette soigneuse réalisation, agrémentée de larges bandeaux et culispices figuratifs gravés par Aveine et Sornique, d'après Charles Eisen. ''Précieux pour l'étude du bas langage parisien du XVIIIème siècle''. (in Yve-Plessis). ''La Pipe cassée passe pour être le chef-d’œuvre de Vadé. Elle l’est, en effet, avec si l’on veut bien les « Lettres de la Grenouillère » idylle délicieuse exprimée dans une langue rauque et roide qui devait être la Langue populaire de l’époque. « La Pipe cassée » est une sorte d’épopée comique qui met en scène les Forts du Port au Blé et leurs compagnes, légitimes ou non, exerçant elles-mêmes des métiers comme « revendeuses de nippes », « marchandes de fleurs au panier » aux alentours des Halles parisiennes. On a, grâce à ce Poème en quatre chants, un tableau des mœurs populaires du temps. Elles paraissent avoir été turbulentes, sensuelles, épaisses, mais franches, et il est impossible en lisant ces scènes de ne pas évoquer les tableaux de Téniers, avec cependant quelque chose d’un peu moins lourd, et qui est spécialement parisien. Je veux parler de la « gouaille ». Car la gouaille est particulière au faubourien et à la faubourienne de Paris.'' (Jehan Rictus). Barbier III, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 898-c (pour une édition antérieure) - Cohen II, Manuel de l'amateur de livres à gravures du XVIIIème, 1003 (pour l'édition de 1750) - Yve-Plessis, Bibliographie raisonnée de l'argot, 109. Plats légèrement oxydés. Petit manque en tête du dos. Du reste, très belle condition.
[sans auteur] - [CAYLUS (Anne-Claude-Philippe, Comte de - VADE (Jean-Joseph)] & La Comtesse de VERRUE].
Reference : 29664
(1757)
A Troyes et se trouvent à Paris, chez la Veuve Oudot / chez Duchesne, s.d. [1757 ???]. Un vol. au format in-12 étroit (173 x 100 mm) de 1 frontispice gravé n.fol., 166 [164] pp., 2 ff. n.fol. et 1 f. bl. Reliure postérieure de plein chagrin maroquiné fauve, plats jansénistes, dos lisse orné de doubles filets dorés, pièce de titre de maroquin ébène, titre doré, tranches saumon.
L'exemplaire s'ouvre sur une jolie page de titre en deux tons ; en regard d'un frontispice tirée dans de jolies teintes dorées ; gravée sur bois par Caylus lui-même, d'après François Boucher? ''L'ouvrage constitue un recueil fort plaisant d'oeuvres badines et poissardes, d'anecdotes et de facéties, composées par les membres de la Société-du-bout-du-banc''. ''Le public a trop d'esprit pour être dupe des mauvais auteurs, mais il est disgrâcieux néanmoins de voir des gens assez osés pour vouloir, comme on dit, lui en couler. C'est ce qui fait qu'on lui écrit la présente pour qu'il ne prenne par son cul pour ses chausses, ou martre pour renard''. Barbier II, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 28 - Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française au XVIIIème, 16251 (donnant une collation différente) - Brunet I, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1705 - Quérard II, La France littéraire, p. 91 - Cohen I, Manuel de l'amateur de livres à gravures du XVIIIème siècle, 209. Rousseurs - claires et éparses - dans le corps d'ouvrage. Du reste, très belle condition.