A Paris, chez Claude Barbin, 1693. Un vol. au format pt in-12 étroit (158 x 92 mm) de 12 ff. n.fol., xxxv - 196 pp. Reliure de l'époque de plein veau glacé et moucheté brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, pièce de titre de maroquin miel, titre doré, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées.
Edition en partie originale. ''On a réduit dans cette édition posthume le Discours attribué à Segrais, mais avec de nombreuses modifications de style et quelques suppressions. Sur les cinquante Maximes données comme nouvelles à la fin du volume, la moitié, à peu près, avait déjà paru, ou textuellement, ou avec des corrections de style, dans l'édition de 1678''. (in Brunet). ''Parues sous l'anonymat, Les Réflexions ou Sentences et Maximes morales font de la sentence-maxime un moyen neuf de penser la vie morale. La forme brève et volontiers paradoxale y devient outil d'investigation de la psyché. Toute la psychologie moderne est là en puissance, y compris la notion d'inconscient''. (in En français dans le texte). Dénonciation inlassable de toutes les apparences de vertu, les Maximes annoncent la fin du héros cornélien, qui se poursuivra avec Nietzsche et Cioran. Barbier IV, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 135 (pour l'édition originale de 1665) - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 845 - Quérard IV, La France littéraire, p. 564 - En français dans le texte, 102 - Varet I, Manuel de bibliographie philosophique, 375 - Tchémerzine VII, Bibliographie d'éditions originales et rares d'auteurs français, 64 - Le Petit, Bibliographie des principales éditions originales, 345 (pour la cinquième édition). Angles, coiffes et coupes élimés. Ors du dos et papier légèrement oxydés. Quelques rousseurs dans le corps d'ouvrage. Du reste, bonne condition.