Paris, Calmann-Lévy, éditeurs, 3, rue Auber, 3 Coups de coeur de Bruno Broché 1926 Rare édition originale du journal intime de George Sand publié par Aurore Sand (petite fille de George Sand), 1 des rares 100 exemplaire sur vergé de rives au format (12,5 * 20 cm), 232 pages. Ce journal concerne les périodes de 1834 à 1841 ; dos insolé, premier légèrement éclairci également, petites déchirures en marge des plats, intérieur très frais, en partie non coupé, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Au bureau de la Revue indépendante La Revue indépendante Relié 1842 In-8 (16x24 cm), relié demi-toile, pièces de titre et d'année au dos, 800 pages, tome cinquième de la Revue indépendante publiée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot, importante revue littéraire et politique qui marqua l'histoire intellectuelle française et prépara la Révolution de 1848, mensuelle puis bi-mensuellen elle est née de la rencontre de Pierre Leroux et de George Sand, laquelle s'était d'emblée reconnue dans la philosophie religieuse, progressiste et démocratique de son aîné. On doit à Pierre Leroux le célèbre 'De la Ploutocratie, ou Du Gouvernement des riches' qui parut en 1842 dans cette revue. On trouvera dans la revue indépendante deux originaux de George Sand : Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt. Ont contribué : Arago, Louis Blanc, Lamenais, Victor de Laprade, Pelletan, Ponsard, Schoelcher, Louis Viardot ; coiffes et coins un peu frottés, la pièce de titre est décollée, rousseurs aux tranches, intérieur assez frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Au bureau de la Revue indépendante La Revue indépendante Relié 1844 In-8 (16x24 cm), relié demi-toile, pièces de titre et d'année au dos, 578 pages, tome 12 de la Revue Indépendante publiée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot, importante revue littéraire et politique qui marqua l'histoire intellectuelle française et prépara la Révolution de 1848, mensuelle puis bi-mensuellen elle est née de la rencontre de Pierre Leroux et de George Sand, laquelle s'était d'emblée reconnue dans la philosophie religieuse, progressiste et démocratique de son aîné. On doit à Pierre Leroux le célèbre 'De la Ploutocratie, ou Du Gouvernement des riches' qui parut en 1842 dans cette revue. On trouvera dans la revue indépendante deux originaux de George Sand : Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt. Ont contribué : Arago, Louis Blanc, Lamenais, Victor de Laprade, Pelletan, Ponsard, Schoelcher, Louis Viardot ; coiffes et coins un peu frottés, dos légèrement sali, rousseurs aux tranches, intérieur assez frais, un tampon épreuve en page de titre, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Au bureau de la Revue indépendante La Revue indépendante Relié 1844 In-8 (16x24 cm), relié demi-toile, pièces de titre et d'année au dos, 610 pages, tome 13 de la Revue Indépendante publiée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot, importante revue littéraire et politique qui marqua l'histoire intellectuelle française et prépara la Révolution de 1848, mensuelle puis bi-mensuellen elle est née de la rencontre de Pierre Leroux et de George Sand, laquelle s'était d'emblée reconnue dans la philosophie religieuse, progressiste et démocratique de son aîné. On doit à Pierre Leroux le célèbre 'De la Ploutocratie, ou Du Gouvernement des riches' qui parut en 1842 dans cette revue. On trouvera dans la revue indépendante deux originaux de George Sand : Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt. Ont contribué : Arago, Louis Blanc, Lamenais, Victor de Laprade, Pelletan, Ponsard, Schoelcher, Louis Viardot ; coiffes et coins un peu frottés, rayures au quatrième plat, intérieur assez frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Au bureau de la Revue indépendante La Revue indépendante Relié 1843 In-8 (16x24 cm), relié demi-toile, pièces de titre et d'année au dos, 623 pages, tome 11 de la Revue Indépendante publiée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot, importante revue littéraire et politique qui marqua l'histoire intellectuelle française et prépara la Révolution de 1848, mensuelle puis bi-mensuellen elle est née de la rencontre de Pierre Leroux et de George Sand, laquelle s'était d'emblée reconnue dans la philosophie religieuse, progressiste et démocratique de son aîné. On doit à Pierre Leroux le célèbre 'De la Ploutocratie, ou Du Gouvernement des riches' qui parut en 1842 dans cette revue. On trouvera dans la revue indépendante deux originaux de George Sand : Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt. Ont contribué : Arago, Louis Blanc, Lamenais, Victor de Laprade, Pelletan, Ponsard, Schoelcher, Louis Viardot ; coiffes et coins un peu frottés, intérieur assez frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Au bureau de la Revue indépendante La Revue indépendante Relié 1844 In-8 (16x24 cm), relié demi-toile, pièces de titre et d'année au dos, 592 pages, tome 14 de la Revue Indépendante publiée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot, importante revue littéraire et politique qui marqua l'histoire intellectuelle française et prépara la Révolution de 1848, mensuelle puis bi-mensuellen elle est née de la rencontre de Pierre Leroux et de George Sand, laquelle s'était d'emblée reconnue dans la philosophie religieuse, progressiste et démocratique de son aîné. On doit à Pierre Leroux le célèbre 'De la Ploutocratie, ou Du Gouvernement des riches' qui parut en 1842 dans cette revue. On trouvera dans la revue indépendante deux originaux de George Sand : Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt. Ont contribué : Arago, Louis Blanc, Lamenais, Victor de Laprade, Pelletan, Ponsard, Schoelcher, Louis Viardot ; coiffes et coins un peu frottés, intérieur assez frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Au bureau de la Revue indépendante La Revue indépendante Relié 1842 In-8 (16x24 cm), relié demi-toile, pièces de titre et d'année au dos, 830 pages, tome 3 de la Revue Indépendante publiée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot, importante revue littéraire et politique qui marqua l'histoire intellectuelle française et prépara la Révolution de 1848, mensuelle puis bi-mensuellen elle est née de la rencontre de Pierre Leroux et de George Sand, laquelle s'était d'emblée reconnue dans la philosophie religieuse, progressiste et démocratique de son aîné. On doit à Pierre Leroux le célèbre 'De la Ploutocratie, ou Du Gouvernement des riches' qui parut en 1842 dans cette revue. On trouvera dans la revue indépendante deux originaux de George Sand : Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt. Ont contribué : Arago, Louis Blanc, Lamenais, Victor de Laprade, Pelletan, Ponsard, Schoelcher, Louis Viardot ; coiffes et coins un peu frottés, pièces de titre et d'année décollés, une déchirure papier au quatrième plat, les dernières pages sont collées entre elles et au troisième plat (se déchirent), intérieur assez frais, en l'état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Au bureau de la Revue indépendante La Revue indépendante Relié 1842 In-8 (16x24 cm), relié demi-toile, pièces de titre et d'année au dos, 768 pages, tome 4 de la Revue Indépendante publiée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot, importante revue littéraire et politique qui marqua l'histoire intellectuelle française et prépara la Révolution de 1848, mensuelle puis bi-mensuellen elle est née de la rencontre de Pierre Leroux et de George Sand, laquelle s'était d'emblée reconnue dans la philosophie religieuse, progressiste et démocratique de son aîné. On doit à Pierre Leroux le célèbre 'De la Ploutocratie, ou Du Gouvernement des riches' qui parut en 1842 dans cette revue. On trouvera dans la revue indépendante deux originaux de George Sand : Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt. Ont contribué : Arago, Louis Blanc, Lamenais, Victor de Laprade, Pelletan, Ponsard, Schoelcher, Louis Viardot ; coiffes et coins un peu frottés, pièces de titre et d'année décollés et manquants, intérieur assez frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Au bureau de la Revue indépendante La Revue indépendante Relié 1844 In-8 (16x24 cm), relié demi-toile, pièces de titre et d'année au dos, 612 pages, tome 17 de la Revue Indépendante publiée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot, importante revue littéraire et politique qui marqua l'histoire intellectuelle française et prépara la Révolution de 1848, mensuelle puis bi-mensuellen elle est née de la rencontre de Pierre Leroux et de George Sand, laquelle s'était d'emblée reconnue dans la philosophie religieuse, progressiste et démocratique de son aîné. On doit à Pierre Leroux le célèbre 'De la Ploutocratie, ou Du Gouvernement des riches' qui parut en 1842 dans cette revue. On trouvera dans la revue indépendante deux originaux de George Sand : Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt. Ont contribué : Arago, Louis Blanc, Lamenais, Victor de Laprade, Pelletan, Ponsard, Schoelcher, Louis Viardot ; coiffes et coins un peu frottés, intérieur assez frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Au bureau de la Revue indépendante La Revue indépendante Relié 1843 In-8 (16x24 cm), relié demi-toile, pièces de titre et d'année au dos, 624 pages, tome 9 de la Revue Indépendante publiée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot, importante revue littéraire et politique qui marqua l'histoire intellectuelle française et prépara la Révolution de 1848, mensuelle puis bi-mensuellen elle est née de la rencontre de Pierre Leroux et de George Sand, laquelle s'était d'emblée reconnue dans la philosophie religieuse, progressiste et démocratique de son aîné. On doit à Pierre Leroux le célèbre 'De la Ploutocratie, ou Du Gouvernement des riches' qui parut en 1842 dans cette revue. On trouvera dans la revue indépendante deux originaux de George Sand : Consuelo et La Comtesse de Rudolstadt. Ont contribué : Arago, Louis Blanc, Lamenais, Victor de Laprade, Pelletan, Ponsard, Schoelcher, Louis Viardot ; coiffes et coins un peu frottés, la pièce de titre est décollée mais non manquante, intérieur assez frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Collectif,Dumas Alexandre, Bocage Paul, Irving Washington, Nerval Gérard de, De beauvoir Roger, Soulié Frédéric, Sand George, Mayne Reid, Rivière Pierre, Souvestre Emile, Conscience Henri
Reference : rr220
(1863)
Les Bons romans Relié 1863 In-4, (21.5x31.5 cm), relié demi-basane, dos titré, du numéro 382 (4 décembre 1863) au n°484 (25 novembre 1864), illustrations en noir et blanc, contient des oeuvres de Dumas : la dame de Monsoreau (complet) et les Quarantes Cinq (complet) ainsi que les puritains de Paris (suite) par Paul Bocage, le marquis de Fayolle (suite) par Gérard de Nerval, le spectre-fiancé (complet), la légende du vallon endormi (complet) par Washington Irving, Henri de Lérac (complet), le Moulin d'Heilly (complet) la famille d'Arlequin (complet), neuf heures (complet), la vie du peintre Ragotin (complet), les cheveux du marquis (complet), les tueurs de rats (complet) par Roger de Beauvoir, Mauprat (complet) par Georges Sand, les chasseurs de chevelure (complet) par Mayne-Reid, Pierre Rivière (complet), Pors-Moguer (complet), les pêchés de jeunesse (complet) par Emile Souvestre, le démon du jeu (incomplet) par Henri Conscience, un malheur complet (incomplet) par Frédéric Soulié texte sur 3 colonnes ; bordures légèrement frottées, intérieur un peu jauni, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Editions des Arceaux Reliure d'éditeur sous emboîtage In-4 (19,8 x 24,7 cm), reliure d'éditeur pleine peau sous emboîtage, 222 pages, sans date, 1 de 150 exemplaires numérotés sur vélin chiffon Renage, préface d'Aurore Sand, illustrations en couleurs de Philippe Ledoux (avec une suite en noir non signalée dans la mention de tirage + 3 dessins en couleurs hors texte), complet du dessin au crayon inédit de Vicente Santaolaria ; quelques infimes marques d'usage sur le cuir, très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Nohant 21 décembre 1867, 13,4x20,7cm, deux feuillets sous chemise et étui.
Lettre autographe de George Sand adressée à Gustave Flaubert datée du 21 décembre 1867, 8 pages sur deux feuillets rempliés. Publiée dans la Correspondance, XX, pp. 642-645. Issue d'une des plus belles correspondances littéraires du siècle, cette lettre écrite à la veille de Noël 1867 est un sublime témoignage de la franche amitié entre George Sand, le «?vieux troubadour?» et Gustave Flaubert baptisé «?cul de plomb?» après avoir décliné son invitation à Nohant pour achever l'Éducation sentimentale. Malgré les dix-sept ans qui les séparent, leurs tempéraments opposés et leur conception de la vie divergentes, le lecteur est saisi par la tendresse mais aussi l'étonnante verdeur de cette longue confidence de George Sand. Alors au faîte de sa gloire littéraire et à la joie de son théâtre de Nohant, Sand s'entretient longuement de politique, de leur séparation, de leur conception du travail d'écrivain, de la vie même. Dans cette lettre à l'allure de «?courant de conscience?», Sand couche naturellement et librement sur le papier huit pages de conversations avec l'écrivain, qui ne fait que de trop rares et brèves apparitions à Nohant?: «?Mais comme je bavarde avec toi?! Est-ce que tout ça t'amuse' Je le voudrais pour qu'une lettre de causerie te remplaçât un de nos soupers que je regrette aussi, moi, et qui seraient si bons ici avec toi, si tu n'étais un cul de plomb qui ne te laisses pas entraîner, à la vie pour la vie?», tandis que chez Flaubert, alors plongé dans l'écriture de l'Éducation sentimentale, la devise est plutôt l'art pour l'art. Cette fin d'année 1867 est marquée par la douleur de la disparition d'un «?presque frère?», François Rollinat, que Sand apaise par ses lettres à Flaubert et les soirées animées à Nohant?: «?Voilà comme je vis depuis 15 jours que je ne travaille plus. [...] Ah'?! quand on est en vacances, comme le travail, la logique, la raison semblent d'étranges balançoires?». Sand lui reprochait volontiers de travailler sans relâche dans sa robe de chambre, «?l'ennemi de la liberté?», alors qu'elle, courait par monts et par vaux, de Cannes à la Normandie, jusque sur les terres de l'écrivain qu'elle avait visitées en septembre. À cette occasion, Sand avait relu avec bonheur Salammbô dont quelques lignes se retrouvent dans Mademoiselle Merquem, sa dernière uvre en date. Leur amitié littéraire et virile, comme celle avec Rollinat, défia toute la vieille garde des littérateurs qui affirmaient l'impossibilité d'une liaison sincère entre l'homme et la femme. Sand, qu'on a tour à tour qualifié de lesbienne, de nymphomane, rendue célèbre pour ses amours retentissantes et si diverses, entame une longue et riche correspondance avec Flaubert pour qui elle est une mère et un vieil ami. Le «?vieux troubadour?» ou «?vieux cheval?» ne se considérait même plus comme femme, mais comme un être quasi-homme, rappelant ses travestissements de jeunesse et son formidable mépris des barrières entre les sexes. À Flaubert qui avait écrit à celle qu'on surnomma la «?papesse des gynandres?»?: «?Pour mieux tirer à l'arc, elles s'écrasaient le téton?», en évoquant les Amazones?; Sand répond «?Je ne suis pas dans ton idée qu'il faille supprimer le sein pour tirer l'arc. J'ai une croyance tout à fait contraire pour mon usage et que je crois bonne pour beaucoup d'autres, probablement pour le grand nombre?». Guerrière certes, mais guerrière pacifique, Sand a volontiers adopté les usages d'un monde de lettrés misogynes, tout en ayant su rester elle-même?: «?Je crois que l'artiste doit vivre dans sa nature le plus possible. À celui qui aime la lutte, la guerre?; à celui qui aime les femmes, l'amour?; au vieux qui, comme moi, aime la nature, le voyage et les fleurs, les roches, les grands paysages, les enfants aussi, la famille, tout ce qui émeut, tout ce qui combat l'anémie morale.?» ajoute-t-elle ensuite. Belle évocation de sa «?période verte?», ce passage consacre le temps des romans champêtres de Sand, qui, assagie par les années, s'était tout entière livrée à la contemplation pour l'écriture de François le Champi, La Mare au diable, et La Petite Fadette. Mais son amour de la nature ne l'a pas empêché de conquérir sur les hommes le terrain du langage, elle qui encore à 63 ans «?scandalisait les inscandalisables?», selon les frères Goncourt. Fidèle à ses idéaux socialistes, elle laisse libre cours à son aversion pour Adolphe Thiers «?Étroniforme est le mot sublime qui classe cette espèce de végétaux merdoïdes [...] Oui, tu feras bien de disséquer cette âme en baudruche et ce talent en toile d'araignée?!?». Devenu le chef de l'opposition libérale au Second Empire de Napoléon III, Thiers venait de prononcer un discours affirmant la défense des États pontificaux et faisant volte-face à Garibaldi, futur père de la patrie italienne. On avait en effet bien ri à Nohant de la logorrhée de Flaubert, envoyée trois jours auparavant?: «?Rugissons contre Monsieur Thiers?! Peut-on voir un plus triomphant imbécile, un croûtard plus abject, un plus étroniforme bourgeois?!?» écrit-il. Sand renchérit sur le même ton et décline le néologisme?: «?Maurice trouve ta lettre si belle [...] Il n'oubliera pas étroniforme, qui le charme, étronoïde, étronifère?». Dans ce contexte d'intense polémique, Sand met également en garde Flaubert, qui court le risque de reléguer son uvre au statut de roman de circonstance en incluant sa critique de Thiers dans l'Éducation sentimentale?: «?Malheureusement quand ton livre arrivera, il sera peut-être claqué et peu dangereux, car de tels hommes ne laissent rien après eux. Mais peut-être aussi sera-t-il au pouvoir. On peut s'attendre à tout. Alors, la leçon sera bonne.?» Leurs aspirations socialistes et leur anticléricalisme ne les empêchent pas d'entretenir des avis très divergents sur l'essence du roman et le travail de l'écrivain?: «?l'artiste est un instrument dont tout doit jouer avant qu'il joue des autres. Mais tout cela n'est peut-être pas applicable à un esprit de ta sorte qui a beaucoup acquis et qui n'a plus qu'à digérer.?». Le détachement de Flaubert, son cynisme affiché pour ses personnages à l'instar de Madame Bovary, sévèrement jugée par le narrateur, se distinguait nettement du rapport affectif et personnel de Sand à l'écriture. Cette attitude presque schizophrène de Flaubert la confond volontiers et lui fait craindre pour sa santé mentale?: «?Je n'insisterais que sur un point, c'est que l'être physique est nécessaire à l'être moral et que je crains pour toi un jour ou l'autre une détérioration de la santé qui te forcerait à suspendre ton travail et à le laisser refroidir.?» Flaubert ne se trahit et ne se révèle jamais à travers ses romans, au contraire de Sand, qui se jette corps et âme dans ses uvres?: «?Je crois que l'art a besoin d'une palette toujours débordante de tons doux ou violents suivant le sujet du tableau?». Alors que Flaubert, besogneux et pétri d'angoisses littéraires, est reclus à Croisset, Sand jouit cependant de sa liberté à Nohant, lieu de félicité familiale mais aussi de vie égalitaire où elle «?[s']amuse à en être éreintée?». Elle troque volontiers les séances de tête à tête avec l'encrier pour les planches du petit théâtre à Nohant?: «?Ces pièces-là durent jusqu'à 2 h du matin et on est fou en sortant. On soupe jusqu'à 5 h. Il y a représentation deux fois par semaine et le reste du temps, on fait des trucs, et la pièce (qui) continue avec les mêmes personnages, traversant les aventures les plus inouïes. Le public se compose de 8 ou 10 jeunes gens, mes trois petits-neveux et les fils de mes vieux amis. Ils se passionnent jusqu'à hurler.?». Persévérante, elle incite une nouvelle fois son «?cul de plomb?» à sortir de sa retraite forcée?: «?Je suis sûre que tu t'amuserais follement aussi, car il y a, dans ces improvisations, une verve et un laisser-aller splendides, et les personnages sculptés par Maurice ont l'air d'être vivants, d'une vie burlesque, à la fois réelle et impossible?; cela ressemble à un rêve.?» Deux ans plus tard, Flaubert fera une entrée fracassante à Nohant et Sand en sortira «?courbaturée?» après des jours de fête. Le Normand fit la lecture intégrale de son Saint-Antoine et dansa la cachucha habillé en femme?! Exceptionnelles pages de George Sand en communion spirituelle avec son illustre confrère?; Flaubert fut l'un des seuls à qui elle s'adressa aussi librement, crûment, mais tendrement, scellant par les mots sa profonde amitié avec le «?grand artiste [...] du petit nombre de ceux qui sont des hommes?» (lettre à Armand Barbès, 12 octobre 1867). Notre lettre est présentée sous une chemise en demi maroquin noir, plats de papier caillouté, contreplat d'agneau velours noir et en regard garde de plexiglas protégeant la lettre, étui bordé de maroquin noir, plats de papier caillouté, ensemble signé P.Goy & C. Vilaine. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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2 volumes in-8 (207 x 122 pp) de 4 ff.n.ch. (faux-titre, titre, dédicace, exergue) et 350 pp. pour le premier volume ; 3 ff.n.ch. (faux-titre, titre, vers d Alfred de Musset) et 383 pp. pour le second (comme dans la plupart des exemplaires reliés à l époque, le relieur a supprimé le dernier feuillet blanc du tome I et le premier feuillet blanc du tome II) ; demi-veau fauve, dos lisses, compartiments de filets et chaînettes ornés de grands fleurons géométriques dorés, roulette en pied, plats recouverts de papier marbré, tranches marbrées dans les mêmes tons (reliure de l époque).
Édition originale. L’un des chefs-d’œuvre de George Sand, un récit d’un lyrisme et d’un symbolisme échevelés. Admiré, critiqué, honni et mis à l’Index, ce roman-poème connut un grand succès de scandale. Se risquant sur les chemins ouverts par Nodier, Senancour, Chateaubriand et Madame de Staël – mais aussi Goethe et Byron –, George Sand provoqua la surprise dans les milieux littéraires. «Avec la “grande Lélia”, sorte de Byron de l’autre sexe, impérieuse mais clamant son impuissance et son mal du siècle, souffrante mais rebelle, se livrant à des confidences impudiques sur sa sexualité qui rendent un son trop vrai pour n’être que littérature, c’est en d’autres parages du féminin, bien plus modernes, que Sand a voulu se risquer. De quoi s’adresser au meilleur de sa “génération”, en explorant à sa façon le paradigme du romantisme du désenchantement. De quoi s’adresser également à nos contemporains du xxie siècle – eux aussi conviés à se risquer à Lélia, excités plus que rebutés, gageons-le, par les difficultés d’une telle lecture –, et leur parler au plus intime. » (José-Luis Diaz) L’exemplaire est enrichi d’un très beau dessin original signé de George Sand. La composition (90 × 106 mm), signée en bas à droite des initiales « G. S. » et protégée d’une fine serpente, a été montée à l’époque sur un feuillet de papier orné au recto d’un décor de feuillage bleu pâle finement gaufré, et insérée dans le tome I entre les feuillets de dédicace et d’exergue. Ce dessin au lavis de brun délicatement rehaussé à l’encre de Chine et à la gouache blanche – une version primitive de « dendrite » – montre une clairière entourée d’arbres et de rochers qu’un ciel tourmenté surplombe ; un rayon de lune perce les nuages en éclairant une scène étrange : un chien aboyant devant un calvaire ; l’atmosphère est mystérieuse, oppressante et onirique. George Sand dessinatrice : les « dentrites ». Romancière et épistolière de génie – ses œuvres très nombreuses et sa correspondance monumentale forment un saisissant tableau de la génération romantique au féminin –, George Sand fut aussi une dessinatrice talentueuse et, sur certains points, singulière. La question de l’art l’a toujours occupée (elle hantait les musées et les salons de peinture) et, depuis ses plus jeunes années, elle maniait avec passion la mine de plomb et le pinceau, aussi bien au couvent des Augustines anglaises que dans la demeure familiale de Nohant. Un talent hérité de sa mère et encouragé par sa grand-mère, qu’elle-même suscitera et contribuera à développer chez son fils, Maurice. Au début des années 1830, alors qu’elle venait de se séparer de son mari, George Sand fit même de son goût pour le dessin et la miniature un métier destiné à lui assurer, pour un temps, son autonomie financière. (Elle prit des cours avec Jules Decaudin en 1831 afin d’affermir sa technique et s’initier à l’aquarelle.) Plus tard, tout au long des années de la retraite berrichonne, le dessin et l’aquarelle deviendront une activité quasi quotidienne, ainsi qu’elle le confie dans une lettre datée de 1874. Une technique particulière, la « dendrite », est attachée à son nom. Elle consiste à appliquer sur une feuille, préalablement tachée de couleur, un papier épais ou un carton absorbant (« écrasage »), obtenant par cette manière de monotype des formes mousseuses et nervu- rées qui sont ensuite retravaillées à l’encre, à l’aquarelle ou à la gouache. Ces compositions évoquent parfois des paysages fantastiques – landes et marécages désolés –, très roman- tiques. George Sand a souvent associé son fils Maurice à ses expérimentations graphiques et chromatiques ; un témoignage éclatant de leur collaboration verra le jour en 1858 sous le titre de Légendes rustiques. Les surréalistes, et tout particulièrement Max Ernst, se souviendront des innovations de George Sand, dont ils adapteront la technique mêlant dessin conscient et aléatoire dans quelques-unes de leurs œuvres. Exemplaire avec de grandes marges, dans une belle reliure de l’époque. La structure du décor et les fers employés, ainsi que des détails de dorure – le point après le nom de l’auteur et la faute « L’Élia » dans le titre – semblent prouver que cette reliure n’a pas été réalisée en France, mais plutôt dans l’aire germanique, très probablement en Suisse. Rousseurs éparses et inégalement prononcées; tampon anciennement et soigneusement effacé sur le feuillet de dédicace du tome I ainsi que sur quelques autres feuillets (peut-être la marque d’un cabinet de lecture) ; petit manque de cuir au mors inférieur du tome I, en pied. Références : G. Sand, Romans, I, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2019, notice de J.-L. et B. Diaz, pp. 1587-1621. – N. Savy, « Une table à dessin ou un bureau ? George Sand et les arts visuels (1804-1837)», inMémoires en hommage à Françoise Cachin, Gallimard-RMN, 2002. – Clouzot, p. 242 : « rare et très recherché ».
Nohant 3 juin 1858, 13,4x20,9cm, 4 pages sur un feuillet remplié.
Lettre autographe signée de George Sand adressée à son amie Stéphanie Bourjot, fille d'Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet remplié au chiffre de George Sand. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été partiellement publiée dans Correspondance, t. XIV, n° 7846. Très belle lettre, en partie inédite, dans laquelle George Sand évoque l'ouvrage de Marie Pape-Carpantier et l'éducation de sa jeune servante Marie Caillaud?: «?C'est un excellent livre, dans lequel j'apprends à lire à ma jeune servante, une fille extraordinairement intelligente et dont ce livre ouvre l'esprit à toutes sortes de bonnes notions. Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée. Donc tous les soirs, nous lisons les historiettes de Marie Carpentier, et je m'y intéresse autant que mon élève.?» Marie Caillaud n'a que onze ans lorsque George Sand la fait entrer à son service afin de s'occuper de la vaisselle et du poulailler, ce qui lui vaudra le sobriquet de «?Marie des poules?». Mais l'écrivaine repère bien vite l'intelligence de la jeune paysanne?: elle en fait rapidement sa gouvernante et à partir de 1856, la jeune fille participe aux séances du petit théâtre de Nohant. C'est au début des années 1858 que l'on trouve mention de son apprentissage notamment dans une lettre de George Sand à son ami Charles Duvernet?: «?Dans mes soirées d'hiver, j'ai entrepris l'éducation de la petite Marie, celle qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu'elle était, je l'ai élevée d'emblée à la dignité de femme de charge que sa bonne cervelle la rend très apte à remplir. Mais un grand obstacle, c'était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n'existe plus. En trente leçons d'une demi-heure chacune, total quinze heures en un mois, elle a su lentement, mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l'admirable méthode Laffore, appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette.?» (16 février 1858) Intime de l'écrivaine, Marie Caillaud deviendra finalement une comédienne influente de la scène de Nohant et côtoiera les illustres invités de George Sand?: Delacroix, Gautier, Dumas, le prince Jérôme Bonaparte... Mais Marie ne fut pas la première élève de George Sand, qui demeura toute sa vie durant intéressée par la question de la pédagogie et apprit à lire non seulement à ses enfants, mais aussi à ses petits-enfants et à plusieurs personnes de son entourages (domestiques, paysans). Cette lettre montre toute l'implication qu'elle eut dans son rôle de maîtresse, réfléchissant sans cesse à des manières pertinentes et efficaces d'enseigner?: «?Mais ce qui manque, du moins à ma connaissance, c'est une méthode de lecture. J'en ai fait une (pour mon usage, je ne l'ai pas écrite.) tirée d'abord de celle de Laffore, et modifiée à mon idée. Mais ce que je n'ai pas trouvé dans les manuels à l'usage de l'enfance et des écoles primaires, c'est un livre d'exercices bien faits pour apprendre à lire logiquement tout en se rendant compte de l'orthographe des mots. Ce livre existe-t-il??» Loin d'être un simple passe-temps, l'éducation revêtit pour George Sand une importance capitale et, comme le souligne Georges Lubin, elle ne se borna donc pas à alphabétiser les plus jeunes. Il faut dire que la mère de Sand lui apprit elle-même à écrire dès l'âge de cinq ans?: «?Elle se rendit compte très tôt que la seule voie pour atteindre à l'égalité était l'émancipation intellectuelle. L'ignorance où les femmes étaient tenues était la cause de leur esclavage. L'ignorance où le peuple était tenu était le fondement de l'inégalité qui régnait entre les classes. L'éducation était le sésame qui ouvrirait les portes fermées.?» («?George Sand et l'éducation?» in Nineteenth-Century French Studies, 1976) Beau et important témoignage du combat sans relâche que mena George Sand pour l'émancipation féminine par l'éducation. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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s.d. (23 février 1838), 11x20,4cm, 1 page sur feuillet.
| Sand publie sa riposte à Lerminier |<br>* Lettre autographe signée de George Sand adressée à François Buloz. Une page à l'encre noire sur un feuillet. Traces de plis, feuillet renforcé par un papier au verso. Publiée dans sa correspondance (éd. Georges Lubin), t. IV, p. 331-332. Exaspérée par l'attitude de la Revue des deux mondesde son ami Buloz, George Sand décide de prendre la défense dupenseur progressiste Félicité Lammenais, visé par une critique cinglante publiée dans la revue. Elleprend ici sa plume et ordonne à Buloz de publier son article de riposte, sans en changer une ligne. Mon cher Buloz, voici la lettre à M. Lerminiern'y changez rien. Relisez-en vous même et vous seull'épreuve. Corrigez les fautes de typographie. Veuillez à la ponctuation et aux guillemets. Il va sans dire que les blancs de mon manuscrits sont le résultat de coupureset de transcriptions que j'ai faites, et ne demandent que de simples alinéas. Bonjour et amitié, George Cette lettre constitue la parfaite illustration de lacollaboration aussi houleuse que fructueuse qui unitFrançois Buloz et George Sand. Ce dernierdonnependant de nombreuses années à Sand une tribune et un moyen de vivre de sa plume. Elle publiedans la Revueun grand nombre de chefs-d'oeuvre, dont Lettres d'un voyageur (1834-1836), Mauprat (1837), Spiridion (1839), Gabriel (1839), Mademoiselle La Quintinie (1863), Césanne Dietrich (1870). Par son biais, elleparticipe aussiactivement aux débats politiques de son temps. En 1838, Buloz est le grand orchestrateur d'unduel idéologique lorsque Sand"décide de prendre à partie le critique Lerminier, qui venait de faire dans la revueune analyse très critique du Livre du peuple, Buloz par désir de publicité permet à ses deux collaborateurs d'échanger publiquement leurs coups dans la revue. Par l'intermédiaire de Lerminier et de son ton supérieur, la revue dévoile alors sa vision plutôt misogyne de la littérature et de la philosophie : « le temps est venu pour vous de donner à vos opinions philosophiques plus de consistance et d'étendue car vous entrez dans une nouvelle phase de la vie et du talent. L'inspiration et la fantaisie vous ont élevée à une hauteur où elles ne suffiraient pas à vous maintenir. Puisez maintenant, madame, de nouvelles forces dans la réflexion et la science » (Marie-Eve Thérenty, George Sand, François Buloz et la Revue des Deux Mondes). Sand réagit aussitôt et envoieson article de riposte accompagnédecette missive comminatoire, ordonnant à Buloz depublier son texte en l'état. Lamennais sera très touché de son geste :« Je compterai toujours parmi les circonstances heureuses de ma vie, où je n'en compte pas beaucoup, d'avoir été défendu par vous. En publiant mon dernier livre, je savais bien qu'il choquerait à peu près tout le monde, légitimistes, juste-milieu, catholiques, républicains même, ceux du moins qui ne veulent ni de Dieu ni de la liberté, et le nombre en est grand, et ils ont une terrible foi en eux-mêmes. Je n'ai espéré que dans le peuple qui ne fait pas de systèmes, et qui, sous l'influence des instincts humains primitifs et impérissables, juge par le coeur, et juge seul infailliblement. Sans lui je ne sais ce que deviendrait la liberté sur la terre. M. Lerminier et bien d'autres se figurent que je parle au hasard, selon que m'importe l'idée du moment. Ils se trompent » (Yves Chastagnaret, George Sand, Lerminier et le Livre du Peuple de Félicité Lamennais). Volantau secours d'un défenseur du peuple, Sand rédige cette cinglante missiveà un moment clé de sa relation tumultueuse avecBuloz. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, collection Calmann Lévy, maison Quantin, compagnie générale d'impression et d'édition, 7 rue saint Benoît, 7 Broché sous couverture rempliée 1889 In-8 broché (16 * 23 cm) 196 pages, édition enrichie de 17 illustrations composées et gravées à l'eau forte par Edouard Rudaux, tirage à 1000 exemplaires sur vélin à la cuve ; couverture légèrement salie, une fente au pied de la charnière du premier plat, intérieur très frais, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Editions G. P. Bibliothèque Rouge et Or Cartonné avec jaquette 1949 In-8 (15,6 x 21,1 cm), cartonné avec jaquette, 191 pages, illustrations en couleur et en noir et blanc ; jaquette jaunie, déchirures avec et sans manques sur les bords de la jaquette et réparation au ruban adhésif au dos en tête et en queue, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Maison Mame Broché 1941 In-12 (11,6 x 16,6 cm), broché, 70 pages, illustrations en noir et blanc ; pliures et petite déchirure au dos, mors frottés, coins cornés, rousseurs aux plats et à l'intérieur, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Balzac Honoré de,Baude L.,Bernard P.,Collectif,Grandville,Janin Jules,La Bédollière Emile de,Lemoine Ed.,Nodier Charles,Sand George,Stahl P.-J.
Reference : bf3781
(1852)
Marescq et Compagnie, Havard Gustave Relié 1852 Grand in-4 relié, demi basane verte, 218 pp. sur deux colonnes, PREMIÈRE ÉDITION POPULAIRE de ce monument de l'édition au dix-neuvième siècle, frontispice et 23 planches de GRANDVILLE ; menus frottements à la reliure, quelques rousseurs et mouillures dans l'ouvrage, état plus que très correct. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
GAVARNI, BERTALL, BALZAC, Eugène SUE, George SAND, P.-J. STAHL, Alphonse KARR, Octave FEUILLET, de STENDHAL, Léon GOZLAN, S. LAVALETTE, Armand MARRAST, Éduard OURLIAC, Charles de BOIGNE, ALATAROCHE, Eug. GUINOT, Jules JANIN, E. BRIFAULT, Auguste BARBIER, Marquis de VARENNES, Alfred de MUSSET, Charles NODIER, Frédéric BÉRAT, A. LEGOYT
Reference : 023630
Paris Publié par J. HETZEL, 1845-1846 0 quatre volumes grand in-8° (275 x 185mm), [4] ff. (couverture, faux-titre, frontispice, titre) XXXII 380 pp., [3] ff. (couverture, faux-titre, titre) LXXX 364 pp., (105), (81). Reliure de l'époque en demi-chagrin aubergine, dos lisses ornés du titre, de filets et de fers romantiques dorés, gardes de papier caillouté. (volumes un peu frottés, coins légèrement émoussés, IL MANQUE LE PLAN DE PARIS, rares rousseurs). Premier tirage de cet excellent tableau des parisiens, qui en fait un des grands livres illustrés du XIXe. Les 2 premiers volumes de texte sont tels que décrits par Carteret avec les couvertures conservées mais le relieur les a inversées; en revanche il manque des gravures hors-texte aux 2 volumes de gravures (18-99 au tome 1, 7-112 au tome 2). Au tome 1 portait-frontispice par BRUGNOT. Environ 800 vignettes gravées sur bois dans le texte. Intérieur très frais.
Edition originale
Sans mention d'éditeur Relié In-4, (31x22 cm), relié demi-basane, dos titré, sans date ni mention d'éditeur, texte sur 2 colonnes, illustrations en noir et blanc, 4 récits ; traces et rousseurs dans le texte, plats et coins frottés avec petits manques, manques sur les mors et les coiffes, état correct. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
GARNIER Frères 1845 Deux tomes en un fort volume in-16°, (4) 372 - (4) 444 pp. Reliure de l'époque en demi-chagrin vert, dos à nerfs orné du titre. (dos décoloré, coupes un peu frottées). Ex-libris manuscrit sur le titre. Intérieur frais.
Gerard & C° Collection Gerfaut Dos carré collé In-12 (11,6 x 18,1 cm), dos carré collé, 441 pages, sans date ; pliures au dos, coins du premier plat corné, intérieur bruni, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Calmann Lévy Broché In-4 (20.5 x 29.5 cm), broché, couverture illustrée d'origine partiellement conservée, 48 et 96 pages, sans date, illustrations en noir in-texte, non-rogné ; rousseurs et marques d'usure aux plats salis, intérieur jauni, préface et notice nouvelle, déchirures au 1er plat de la mare au diable, état correct. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.