Paris, chez l'auteur, s.d. (1789) in-8, 8 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
Publié après le renvoi de Necker.Originaire de Rodez, Jean-Baptiste-André Sanchamau (1756- ?) est le fils de Jean-Baptiste Sanchamau (1729-1795), musicien gagiste au chapitre cathédral de Notre-Dame de Rodez. Reçu novice chez les Doctrinaires de Toulouse, il commença une carrière d'enseignant (1786-1789, La Flèche). Monté à Paris en 1789, il mit ses talents littéraires au service des idées nouvelles. En l'an VI, il présentera sa candidature à l'École centrale de la Haute-Vienne ; le jury d'instruction, suivant les directives de Paris, et apparemment contre l'avis de l'administration départementale elle-même, le nomma professeur de belles-lettres le 7 germinal an VI [27 mars 1798]. Démissionnaire dès novembre 1798 à la suite de l'hostilité locale, il finit par obtenir un poste à Lyon. Faisant partout état de convictions républicaines outrancières, y compris après Brumaire et après 1804, il s'attirait systématiquement l'opposition de ses confrères et du public. Il sombra progressivement dans la folie à partir de 1805, et on ignore sa fin. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT