Bertou, Cte De / Galembert, Cte De / Salmon, André / Florio, F/ Chamard, Dom Fr. / Farge, E.
Reference : 5036
(1854)
15,5 x 23,5 Paris 1854 In-8, reliure demi-basane de l'époque, dos lisse orné de filets dorés, titre doré, regroupant 15 brochures historiques, table des matières manuscrite en tête : 1. "Examen d'un nouveau voyage en Orient" du comte de Bertou, extrait du Correspondant du 25 janvier 1855. Paris, Charles Douniol, 1855, 24 pp., recension de l'ouvrage de Van de Velde, "Narrative of a journey through Syria and Palestina in 1851 and 1852", paru en 1854. / 2. "Lettre à M. de Salcy sur les monuments égyptiens de Nahr-El-Kelb", extrait de la Revue Archéologique, XIe année, Paris, A. Leleux, 1854, 2 pl., 15 p. / 3. "De la décoration des églises de campagne par la peinture murale", par le comte de Galembert, Tours-Paris, Bouserez, Didron, 1860, 31 pp. / 4. Rapport sur les travaux de Saint-Julien, par le comte de Galembert, 15 p. / 5. Notice sur Simon de Quingey et sa captivité dans une cage de fer, par André Salmon, Tours, Imprimerie Ladevèze, 1854, 30 pp. / 6. Notes sur quelques manuscrits concernant la Touraine qui se trouvent en Angleterre, Tours, Imprimerie Ladevèze, 23 p. / 7. Documents sur quelques architectes et artistes de l'Eglise cathédrale de Tours, par A. Salmon, archiviste honoraire de la ville de Tours, ancien élève de l'Ecole des Chartes, 11 p. / 8. Essai de poison sur un chien fait par l'ordre de Louis XI, par A. Salmon, 3 p. / 9. Notices archéologiques sur Nouatre, Pouzay et Marcilly, par André Salmon, 11 p. / 10. Description de la ville de Tours sous le règne de Louis XI, par F. Florio, publiée et annotée par A. Salmon, 25 p. / 11. Notice historique sur l'abbaye de Saint-Loup près de Tours, par André Salmon, Paris, Firmin-Didot Frères, 1845, 22 p., pl. dépliantes (double exemplaire) / 12. Origines de l'Eglise d'Angers, par Dom Fr. Chamard, extrait de la Revue de l'Anjou et du Maine, 33 pp. / 13. Gilles de Tyr ou une gloire de l'Anjou sous le règne de Saint-Louis, par Dom Fr. Chamard, extrait de la Revue de l'Anjou et du Maine, 56 p. (double exemplaire) / 14. La peste noire en Anjou 1348-1362, par E. Farge, extrait de la Revue de l'Anjou et du Maine, 15 p. Rares brochures d'histoire régionale concernant la Touraine, le Maine et l'Anjou. Etiquettes de bibliothèque au dos, petit manque de papier sur le plat supérieur, solide exemplaire.(EvC153) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Aux Heures Claires, 1951. In-8 en feuillets sous double emboîtage, non paginé, illustré de 12 pointes sèches sous serpente. Bel exemplaire. Le Paris des hôtels particuliers vu par André Salmon : Hôtel de Clisson, Hôtel Sully, Hôtel de Birague, Hôtel de Beauvais.- Chemise et étui défraichis, livre en bon état, sans rousseurs.
Stock. 1924. In-12 broché. Portrait d'André Salmon par Léopold Survage en frontispice. 126 pages.
Bel envoi autographe d'André Salmon. Couverture défraîchie ; propre intérieurement.
Paris Mars 1938, 15,5x17,5cm, une feuille.
Lettre autographe, 33 lignes à l'encre noire sur un feuillet, signée d'André Salmon félicitant son ami Carlo Rim pour son le scénario du film Hercule, film d'Alexandre Esway : Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. En marge supérieure droite, Carlo Rim a inscrit au crayon de papier la date de "Mars 1938", probablement la date de réception de la missive. "Cher Carlo Rim, En vain ai-je espéré pouvoir vous féliciter un soir même d'un si grand et si légitime succès. Mais vous tardiez beaucoup, retenu sans doute par ceux qui ayant eu la chance de vous saisir les premiers ne vous lâchaient pas volontiers. Merci d'avoir offert la primeur d'Hercule, au spectateur solitaire de Justin, à Aix et à Toulon. Hercule vaut Justin et vous pouvez croire que Jeannot et moi avons applaudi de bon coeur. Je ne suis pas qualifié pour parler de technique. En revanche, je vous disais qu'il m'est impossible de suivre un film photographiquement parfait dont le thème est imbécile. C'est, m'a-t-on dit, ne pas aimer le cinéma. Hercule, me persuade du contraire. Si le cinéma est écriture, je veux qu'on écrive, comme dans les livres, les plus belles histoires du monde. J'aime que la trouvaille de l'esprit continue de dominer le gag. Exemple : le groupe Guirel. Trouvaille de l'esprit et non vulgaire gag. L'odeur d'imprimerie, est juste et bonne. Le texte est du bon Carlo Rim. Bravo, merci ! En l'espérance d'un : à bientôt ! Veuillez offrir notre souvenir à notre charmante femme et me croire, cher Carlo Rim, votre ami content de votre grand succès, André Salmon." Provenance : du fonds Carlo Rim, qui fut un écrivain provençal auteur notamment de"Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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bon etat - enveloppe manuscrite jointe - provenance archives Charles de Richter - RICHTER (Charles de).
André Salmon, né le 4 octobre 1881 à Paris et mort le 12 mars 1969 à Sanary-sur-Mer, est un écrivain français, poète, romancier, journaliste et critique d'art. Il fut l'un des grands défenseurs du cubisme avec Guillaume Apollinaire et Maurice Raynal.
S.n., Sanary-sur-Mer 1967, 9x9cm, une feuille.
Photographie originale en couleurs représentant le poète André Salmon, confortablement installé dans un transatlantique de sa propriété de Sanary-sur-Mer "La Hune", aux côtés de son grand ami Carlo Rim souriant légèrement et penché dans sa direction afin d'entendre sa voix. La photographie est légendée au dos par Carlo Rim : "C.R. et A.S. (enregistrant un dialogue) / La Hune Sanary 1967." au stylo bille bleu. Agréable exemplaire. Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain provençal, cinéaste et caricaturiste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Sanary-sur-Mer 1969, 15,5x19cm, une feuille.
Rare faire-part de décès d'André Salmon, disparu le 12 Mars 1969 à l'âge de 88 ans dans sa villa de Sanary-sur-Mer "La Hune". Inhérente trace de pliure centrale à la mise sous pli, petites piqûres sans gravité. Provenance : de la bibliothèque del'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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ADELSWÄRD-FERSEN Jacques d' & TAILHADE Laurent & VERHAEREN Emile & VIVIEN Renée & COLETTE & MOREAS Jean & BARBUSSE Henri & SYMONS Arthur & BERRICHON Paterne & BOIS Jules & DEREME Tristan & DEUBEL Léon & FRESNOIS André du & GHIL René & KLINGSOR Tristan & LA JEUNESSE Ernest & LEGRAND-CHABRIER & MANDIN Louis & MARINETTI Filippo Tommaso & MIOMANDRE Francis de & NAU John-Antoine & NOISAY Maurice de & OCHSE Julien & PILON Edmond & RAYNAUD Ernest & SALMON André & SAINT-POINT Valentine de & SCHEFFER Robert & VISAN Tancrède de ARMFIELD Maxwell & CIOLKOWSKI Henri Saulnier & SARLUIS Léonard & LUINI Bernardino & BAZZI Giovanni Antonio & MOREAU Gustave & VINCI Léonard de & RAPHAEL & RIBERA José de & GOYA Francisco de & RUBENS Pierre Paul & LE CORREGE
Reference : 82965
(1909)
Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes.
| «Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » |<br>* Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan... Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [...] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [...] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabattue de la pratique de la sodomie sur une sorte d'androgynie intérieure, un hermaphrodisme de l'âme. Le sodomite était un relaps, l'homosexuel est maintenant une espèce. » LES PRÉCURSEURS C'est dans ce contexte que naissent, sous la plume de Balzac, des personnages assumant pleinement leur autre sexualité, notamment Zambinella, Seraphita et surtout Vautrin, considéré comme le premier homosexuel de la littérature française. Cependant que Baudelaire qui voulait initialement titrer ses Fleurs du Mal : « les Lesbiennes » est condamné pour ses poèmes, Lesbos et Femmes damnées, célébrant les amours féminines. Car en sortant de la marginalité et en obtenant une forme de reconnaissance, les hommes et femmes homosexuels se trouvent confrontés aux regards critiques et aux stigmatisations caricaturales. Quelques écrivains, tels que Georges Eekhoud ou Renée Vivien, proclament littérairement leur homosexualité. D'autres, comme Oscar Wilde, l'assument publiquement, mais ne laissent que discrètement transparaître leur orientation dans leur uvre. Plusieurs continuent à taire leurs véritables appétences, pour s'assurer respectabilité et reconnaissance littéraire. Parmi eux, Proust et Montesquiou deviennent alors la cible de la plume assassine et fière de Jean Lorrain, « en-philanthrope » proclamé : « Mort, Yturri te salue, tante » écrit-il à Montesquiou, par voie de presse, à la mort de son amant, Gabriel Yturri. De pareilles - et véridiques - insinuations sur Lucien Daudet vaudront à Lorrain un célèbre duel avec Marcel Proust. CHASSE AUX SORCIÈRES D'Adelswärd-Fersen, né en 1880, grandit au cur de cette révolution des murs et vit les terribles conflits intérieurs entre désir personnel et morale institutionnelle, entre représentation sociale et liberté intime. Si la France représente un espace de liberté bien supérieur à ses voisines, le jugement de la société reste profondément hétéronormé. Le fameux paragraphe 175 du nouveau Code pénal allemand condamnant en 1871 les « actes sexuels contre nature » dans tout l'Empire ou la condamnation d'Oscar Wilde aux travaux forcés en 1895, soulèvent l'indignation des homosexuels déclarés et l'inquiétude silencieuse des autres. Le monde littéraire n'est pas épargné. En 1900, G. Eekhoud est poursuivi pour Escal-Vigor, premier roman à parler ouvertement et positivement d'amours masculines. En 1902 Friedrich Alfred Krupp se suicide à la suite du scandale de présumées « orgies sexuelles » de Capri. L'année suivante, d'Adelswärd-Fersen, tout juste majeur, est accusé à son tour de pratiquer des « messes noires » avec de jeunes adolescents et la participation de l'aristocratie. De la chasse aux sorcières médiévale aux théories complotistes modernes, l'accusation de rite satanique est un topos des constructions fantasmatiques des sociétés confrontées aux différentes expressions de l'altérité. Fersen avait d'ailleurs offert à ses juges le modèle littéraire de leur accusation. C'est en effet par la publication en 1902, de L'Hymnaire d'Adonis : à la façon de M. le marquis de Sade, qu'il attire l'attention du Parquet. Et s'il n'écope que de six mois de prison, pour des faits qui seraient aujourd'hui bien plus sévèrement jugés, c'est qu'on lui reproche plus l'expression publique et littéraire de sa sexualité que ses malsaines mises en scène érotiques d'adolescents en tenues antiques. Profondément affecté par le déchaînement médiatique et le violent rejet de l'homosexualité dont il témoigne, Fersen publie en 1905 : Messes noires. Lord Lyllian, roman à clefs s'inspirant de son histoire et mettant en scène les sommités homosexuelles de la fin du XIXe siècle : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Peladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp et Fersen lui-même. L'intention du jeune poète de 25 ans n'est plus seulement artistique, elle est devenue politique. D'Adelswärd-Fersen devient ainsi l'un des précurseurs du combat pour la reconnaissance et l'acceptation de l'homosexualité dans la société moderne. C'est ainsi que naît le projet d'Akademos. S'il s'inspire ostensiblement de la revue allemande d'Adolf Brand, Der Eigene, Fersen est bien plus ambitieux et souhaite entraîner avec sa revue, une mutation des mentalités. Aussi s'intéresse-t-il à des figures plus engagées comme le scientifique allemand Magnus Hirschfeld, qui crée en 1897 avec l'écrivain Franz Joseph von Bülow, le Comité scientifique humanitaire (« Wissenschaftlich humanitäre Komitee », WhK), première organisation de défense des droits des homosexuels. À la fin de l'année 1907, de la Villa Lysis à Capri, Fersen écrit ainsi à Georges Eekhoud : « La permission fort aimable que vous m'avez donnée d'écrire à Hirschfeld sous votre égide sera mise à profit. Je ne connaissais après mes passages en Allemagne que Brand et son Eigene. D'autre part, j'attendais, afin de correspondre avec les chefs allemands du parti, la réalisation d'un projet à moi, que j'ose vous confier : je voudrais, n'ayant d'ailleurs comme titre suffisant que l'orgueil de nos idées et une ardeur indicible à les savoir moins méconnues, fonder à Paris, en février prochain, une revue d'art, de philosophie, de littérature, dans laquelle petit à petit pour ne pas faire d'avance un scandale, on réhabilite l'autre Amour. J'espère, cher monsieur Eekhoud, que vous nous ferez l'honneur, un jour, de votre compagnie et de ce talent, universel aujourd'hui, qui vous range parmi les apôtres du « mouvement ». Dans tous les cas, je vous remercie pour la sympathie si délicatement exprimée, pour les espoirs que nous partageons, pour les bonheurs décrits, que tous les deux, nous avons, en marge des autres, savourés. » DER EIGENE : L'ANTI-MODÈLE Si Der Eigene, publiée dès 1896, est la première revue homosexuelle européenne et le modèle proclamé d'Akademos, elle ne poursuit pas les mêmes buts, et ne se construit pas sur le même modèle artistique et politique. Présentée comme une source de documentation des activités de nudisme et de l'histoire de l'art, la revue de l'activiste Adolf Brand ne prône pas un bouleversement social, mais une réinterprétation historique des relations hommes/femmes. Se proclamant d'un nouvel hellénisme, il s'appuie sur les usages de la pédérastie antique grecque pour réunir une communauté d'esprit viriliste, et tente de démontrer, au fil des contributions, la supériorité esthétique et érotique du corps masculin dans l'histoire de l'art et des murs. « Didier Eribon souligne de quelle manière les thèses masculinistes de Brand relèvent d'une conception universaliste de la sexualité [...], mais aussi d'une vision misogyne peu encline au changement social. L'étude du masculinisme homosexuel renvoie aussi à la construction d'une image de l'homme pensée comme outil de domination sociale envers les minorités de genre, de classe et de race. [...] la domination masculine se traduit [...] par l'exaltation des vertus morales et physiques de l'homme-machine ». Paradoxalement, la première revue homosexuelle épouse les codes de l'idéologie émergente. Dès 1903, « Brand quitte l'organisation du WhK d'Hirschfeld et fonde la Communauté des spéciaux (« Gemeinschaft der Eigenen », GdE). Influencé par le contexte de la Lebensreform, il exalte la virilité adolescente et la maîtrise de soi dans la nature. Il organise des camps collectifs, des marches sportives et des séances de nudisme, en accord avec les pratiques des Wandervogel, ces regroupements d'adolescents qui alimenteront les rangs des jeunesses hitlériennes à la fin des années 1920. » (Damien Delille, Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos) AUTRE AMOUR, AUTRE CULTURE Akademos procède d'une tout autre philosophie. Pour Fersen il est moins question d'exalter la virilité issue de l'Antiquité que d'explorer une vision littéraire de l'homosexualité héritée du symbolisme décadentiste. La ligne éditoriale de la revue est parfaitement exprimée dans une nouvelle lettre à Eekhoud. « Villa Lysis, 4 août 1908 « Cher Monsieur Eekhoud, « En décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait - sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat - d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle - les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art [et] une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une uvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage). » Akademos s'affirme dès l'origine comme une revue humaniste et un espace de tolérance, à travers lequel la figure de l'homosexuel(le), sa sensibilité spécifique, son art de vivre et l'expression artistique de sa différence puisse s'inscrire dans une quête de modernité esthétique et littéraire. ADAM L'ANDROGYNE Si Fersen et ses contributeurs cherchent dans l'art antique une légitimité historique, c'est plus pour en extraire une source d'inspiration et offrir une ascendance esthétique à la nouvelle figure artistique que promeut Akademos : l'Androgyne. À l'opposé de la polarité sexuelle défendue par Eigene, la figure de l'androgyne se pose comme une réconciliation entre les genres et une défense de l'indétermination sexuelle. Au-delà de la représentation mêlant féminin et masculin, l'androgyne acquiert dans la revue de Fersen une dimension nouvelle, politique et avant-gardiste. C'est ainsi dans Akademos que l'on trouve, sous la plume de Joséphin Peladan, la première remise en question de l'identité de genre, et les prémices d'une théorie du non-binaire. « L'Amour n'est donc plus pour le lecteur "un sentiment d'affection d'un sexe pour l'autre", mais le sentiment d'affection de l'être humain pour lui-même, qui se manifeste communément, mais non essentiellement, selon la polarisation sexuelle. Sans doute pour la correspondance des formes, l'amour peut se nommer l'attraction d'un sexe pour l'autre. Mais l'âme, quelle part a-t-elle dans la division sexuelle ? Nous avons aperçu Elohim, prenant un côté d'Adam, par une section verticale [...] Adam androgyne avait donc une âme et un esprit androgyne : et la femme serait la moitié animique et la moitié spirituelle de l'homme, comme elle est sa moitié physique ? Les théologiens, en concile, se sont posé cette question. En isolant Aïscha de Aisch, Iohah lui a-t-il donné une âme personnelle, ou a-t-il dédoublé l'âme, comme il a fait pour le corps ? Ce dédoublement a-t-il été radical, isolant le passif de l'actif ? Ou bien l'âme a-t-elle conservé son androgynisme ? En ce cas l'esprit seul attesterait le sexe intérieur. » (Joséphin Peladan, « Théorie amoureuse de l'androgyne. De l'amour », Akademos, n° 6, juin 1909) UNE ACADÉMIE SANS EXCLUS Là où Brand prônait la guerre des sexes, Fersen célèbre leur consubstantialité. Refusant tout clivage, il ouvre, dès le premier numéro, sa revue aux écrivaines lesbiennes et libérées, dont Colette, Renée Vivien et Annie de Pène, mais également aux écrivains de toutes sensibilités. Des auteurs aussi disparates que Maxime Gorki, André Salmon, Marinetti, J.-H. Rosny aîné, Arthur Symons, Henri Barbusse et Léon Tolstoï côtoient les écrivains explicitement engagés dans la cause homosexuelle. Comme l'écrit Nicole G. Albert : « Certes Fersen s'adresse aux membres de « l'Autre Amour » et conçoit Akademos comme un lieu de ralliement, voire de résistance, mais il ne veut pas les cantonner à la marginalité et vise, de façon utopique, à créer une académie sans exclus, c'est-à-dire à attirer un lectorat beaucoup plus large afin de dédiaboliser, faute de la banaliser, l'homosexualité. » (Albert, Nicole G. « Réédition d'Akademos : la renaissance d'une revue pionnière », La Revue des revues, vol. 68, no. 2, 2022) ICONOGRAPHIE D'UNE SUBCULTURE L'iconographie de la revue joue ici un rôle fondamental. Affranchie de toute fonction illustrative, elle développe sa propre identité et définit les nouveaux codes de l'homoérotisme créant des images qui « alimente[nt] la création d'une subculture homosexuelle, à même de soutenir le partage des sensibilités et d'imaginer des alternatives aux normes sociales de genre. » Le soin apporté à la réalisation de ces gravures à pleines pages, sur un papier spécial et tirées en quadruple état dans les exemplaires de luxe, témoigne de la particulière attention portée par Fersen à cette autre expression de la sensibilité homosexuelle. De futures icônes de la culture gay sont ainsi, pour la première fois, présentées dans une optique homoérotique, comme l'Antinoüs Farnèse, le Saint Sébastien de Ribera ou Le Jeune Violoniste de Raphaël. Mais c'est dans les uvres modernes que la nouvelle imagerie homosexuelle prend véritablement forme : le poignet cassé et les costumes dandy du caricaturiste Moyano, la gestuelle du fascinant androgyne de Léonard Sarluis intitulé Inquiétude, dont l'uvre originale n'a pas été retrouvée, le Iacchos de Maxwell Armfield et surtout les compositions d'Henri Saulnier Ciolkowski dont « le style ou le pinceau effilé aux doigts - les soies furent sûrement arrachées à la perruque d'une irréprochable poupée d'Asie - attaque, ô consciencieux, la tablette blanche. » (André Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, n°9). «L'homoérotisme devient un moyen de contourner l'interdit sexuel et de le sublimer par l'art» (Damien Delille) Parallèlement, et en réaction directe à la revue de Fersen, prend forme dans les médias réactionnaires, une imagerie violente, caricature de celle d'Akademos. C'est notamment en février 1909 qu'apparaissent dans un numéro spécial de la revue de L'Assiette au beurre intitulé « Les p'tits jeun' hommes » et portant en couverture une caricature de Fersen, plusieurs des stéréotypes visuels scellant la rhétorique naissante de l'homophobie. LE SUICIDÉ DE LA COMMUNAUTÉ La plus signifiante et émouvante de ces gravures est cependant une simple photographie qui illustre le premier numéro d'Akademos. Il s'agit du portrait de Raymond Laurent, jeune poète et amant de Longhorn Whistler, neveu présumé d'Oscar Wilde, qui s'est donné la mort le 24 septembre 1908 à Venise. Plus qu'un hommage, la photographie de ce Phbus moderne s'offre en figure tutélaire de la revue, Christ païen portant tout à la fois l'espoir et la tragédie du « troisième sexe » : « Mais ne faites point de ce suicide un crime à la littérature. Laurent s'est tué. Le revolver lui a été mis au poing par une époque où la maison Tellier est la seule expression d'âme permise. Il y a des façons de syvetonner les âmes d'élite : c'est par les préjugés » (d'Adelswärd-Fersen, sous le pseudonyme de Sonyeuse, Akademos, n° 1). Dès son premier numéro, Akademos fut accueilli avec respect et admiration par le monde littéraire, comme en témoigne cet éloge de Charles-Henry Hirsch dans le Mercure de France : « Akademos [...] est une revue somptueuse, imprimée avec luxe et bon goût. Toutes les belles choses n'ont heureusement pas un destin court et il faut souhaiter la durée à ce nouveau recueil. ». Malgré la confiance et la volonté de Fersen, sa revue ne survivra qu'une année, non en raison d'une censure ou d'une campagne de dénigrement, mais du fait même des principaux intéressés par cette courageuse, mais trop précoce tentative de révolution des murs : « Les abonnements sont d'une rareté dérisoire, et pour la raison simple que l'on considère dangereux de s'abonner... Au lieu de m'aider, toute une catégorie bien peu indulgente et nullement intellectuelle d'adonisiens me tourne le dos - est-ce par habitude ? dirait un plaisantin. [...] il reste la volonté de continuer la tâche, et l'espoir de former un parti. » (Lettre à G. Eekhoud, 9 mai 1909) - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. 13 avril 1954, 21x27cm, une feuille.
Lettre autographe signée d'André Salmon adressée à son grand ami Carlo Rim. 41 lignes écrites à l'encre noire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, une déchirure en marge gauche de la lettre au niveau de la pliure. Belle lettre dans laquelle Salmon s'excuse de son mutisme après la sortie d'un ouvrage, probablement Mélisande et l'automate : " Cher Carlo, tu entreprends assez, sans toujours trop d'aises, pour, je l'espère, me comprendre et me pardonner. Tu voudras bien aussi penser que ramant comme je rame, je le fais en vieux rameur. Tout ça pour t'exprimer, en quête d'excuses, ma confusion de ne pas t'avoir écrit plus vite mon ravissement à la lecture de ton livre. J'envie (mot illisible) d'avoir été plus libre que moi. Président malgré moi, j'ai dû m'incliner devant un règlement inexistant, mais certaines considérations : le temps manquait à la plupart de lire le livre non envoyé "au titre de la candidature" outre que deux membres non parisiens n'en pouvaient avoir aucune connaissance. Il y avait beaucoup à dire sur les votes par correspondance dont la valeur n'est à reconnaître, selon moi, qu'au premier jour. Ton livre, je te le dis tout net, était le meilleur et j'ajoute le mieux capable de "porter le prix". D'abord c'est un livre de poète servi par l'art d'un vrai romancier. J'attends sans patience le film que tu dois en tirer. Avec ce livre, cher Carlo, tu fais revivre tout un printemps poétique dont il reste ... quoi ?... Un vieux bourgeon, si j'ose cette image, ton vieil ami ! Il est malséant de parler de soi, pourtant c'est le plus commode pour s'exprimer sans phrase : quand, moins de trente pas, j'écrivis les Fééries ça n'était pas pour le Châtelet, mais les fééries du quotidien. A te lire, j'ai moins de trente ans... alors tu peux concevoir l'effet que ça me fait ! Et c'est bien joliment écrit. Nous allons partir aux champs, vers le midi, par un détour... à déterminer encore." Carlo Rim, auteur de "Ma belle Marseille", fut un écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste et l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Au bureau de la revue. 1935. In-4. Broché. A relier, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Papier jauni. Environ 50 pages. Pliures. Accrocs et manques au dos.Couverture désolidarisée. Nombreuses photos en noir et blanc, in texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: La vie ardente de César Borgia par Louis Saurel- Trois Femmes en une par Andre Salmon- La belle des berges par André Warnod- Nuits de l'Orient par Jean Mezerette- Fruits du verger et fruits de chair par Pierre Legourmand- etc: Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Paris Editions du Tambourinaire, 1952. In-8, broché, couverture rempliée, texte imprimé sur papier bleu clair, 154 pp.
Belle édition imprimée sur les presses de " La Ruche " un des exemplaires numérotés sur vélin azur de Lana. Dessin en frontispice et illustrations dans le texte. Photos sur demande.
1936 P., Gallimard - Nrf, 1936. In-8, broché, 174 pp.Fait parti de l' edition originale limitée à 30 exemplaires sur alfa des papeteries Lafuma Navarre, n°18. Bel ex., non rogné Avec un envoi de l'auteur " a Man Collot dont la peinture enchante les poètes , de toute mon amitié, André Salmon"
Ray BC6
Paris, Librairie des Arts Décoratifs, s.d. In-4, en feuilles, sous étui rouge. (23,5 x 30 cm), 20 pp avec le faux-titre, titre, table des matières et 56 pages de planches.
Ouvrage illustrée de 56 planches de reproductions en couleurs et en noir et blanc : Bosshard, Alexeieff, Cocteau, Laboureur, Picasso, Foujita, Pascin, Marquet, Kars, Vertès, Marty, Chimot, etc..). Bel ex. Photos sur demande.
La Sirène, 1921. In-12 br. Poèmes d'André Salmon avec un portrait inédit de l'auteur par Pablo Picasso. E.O. ex. num. sur pur fil des Manufactures Lafuma.
SALMON André, ESPEZEL Pierre d', PILLEMENT G, FOLLAIN Jean, PHILIPPON Henri, etc.
Reference : 31611
(1950)
Paris, Éditions L'Ermite, 1950. Un volume in-8, broché, non coupé, bien complet de sa jaquette illustrée en couleurs, 313 pp.
Avec 53 dessins de Marianne Perreti. "Publié à la grande époque de Saint-Germain-des-Prés, cet almanach passe en revue toute les bonnes adresses et particularités du quartier : restaurants, bars et cabarets, galeries et antiquaires, libraires, éditeurs"... Textes inédits de Jean Follain, André Salmon, Georges Pillement, Cardinne-Petit etc... en fin d'ouvrage la liste des signes astrologiques des écrivains et la liste du "gotha de Saint-Germain-des-Prés " : liste des 400 personnalités du quartier avec leurs adresse personnelles. Photos sur demande.
Éditions de La Nouvelle Revue Critique, 1928. In-12 br. Coll. " Les maîtres du roman ". E.O. ex. num. sur papier bouffant. Envoi autographe d'André Salmon à Raymond Lécuyer.
Tours, Imprimerie Ladevèze, 1864 in-8, XLIV pp., 118 pp., un f. vierge, pp. 121-245, avec un fac-similé dépliant, cartonnage Bradel modeste de papier crème (reliure de l'époque). Manque la pièce de titre, dos frotté.
La première édition remonte à 1845, et ne comprenait que 118 pp. Il s'agit de la publication du Liber de servis Majoris Monasterii, manuscrit du XIIe siècle sur parchemin (in-4 de 44 ff.), conservé à la Bibliothèque de la ville de Tours.André Salmon (1818-1857) connut une brève carrière (1843-57) pendant laquelle il fut archiviste de Tours.Stein, Cartulaires, 2352. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
SALMON (André). JACOB (Max). PAULHAN (Jean). FOLLAIN (Jean). DAGUET (Dominique). LABORDE (Denise).
Reference : 44745
Troyes: Centre Culturel Thibaud de Champagne. Directeur: Dominique Daguet. Un volume broché (21x29,4 cm), 105 pages. Bon état. De nombreux hommages à André Salmon de la part de ses amis écrivains et artistes: fac-similé de lettres, envois, dessins. Illustré de photographies. Bon état.
Créés en 1975 à Troyes par Dominique Daguet (1938-2021), poète et ancien secrétaire de Jean Paulhan, les Cahiers bleus compteront 70 numéros jusqu’en 2007. Bonne revue de poésie et de littérature qui propose des numéros thématiques et monographies d’auteurs.
Nrf, Paris 1920, 13x19,5cm, broché.
Edition originale, un des 1040 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après les 120 réimposés. Dos insolé comportant deux petits manques, une mouillure en angle inférieur droit des derniers feuillets. Envoi autographe daté et signé d'André Salmon à Robert de Wotrenge : "Cher Robert de Wotrenge, vous me demandez de vous signer, à l'instant de votre départ, hélas, ce livre que je n'ai pu vous offrir dans l'instant heureux de votre arrivée. Que ce roman de jeunesse vous montre ce qui survit aux écroulements, nous nous retrouvons ! A bientôt, de tout coeur. André Salmon Paris / II / 1943"." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Nrf, Paris 1921, 13x19,5cm, broché.
Edition originale, un des 940 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après les 120 réimposés. Dos insolé comportant une petite déchirure en pied. Envoi autographe daté et signé d'André Salmon à Robert de Wotrenge : "Peinture d'un monde à la veille d'une guerre faite au lendemain de cette guerre signée pour mon cher Robert de Wotrenge au long - si long - d'une autre guerre. Ah ! la belle époque ! Mais la poésie n'a pas d'âge. A vous, de toute mon amitié. André Salmon Paris / II / 1949"." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Ed. des Quatre Chemins, 1926. In-8 en feuilles. E.O. ex. num. sur vergé à la cuve. Signature autographe d'André Salmon. Gravure originale de Pascin tirée sur Japon et signée par l'artiste.
Editions de la Sirène. 1919. In-12 broché. Non paginé [62 pages]. E.O. 1/750 sur papier anglais. [25 vergé de Rives / 750 papier anglais]. Envoi autographe signé d'André Salmon. Bon état.
" PRIKAZ est un premier essai de poésie substituant aux saisons du vieux lyrisme le climat instable de l'inquiétude universelle " - " PRIKAZ : Traduction du sentiment transmis par les inconnues plus fortes qu'aucune " information " de l'événement le plus poétique de ce temps, la révolution bolchevik ".
Paris, Éditions des quatre chemins, (15 juin) 1926. In-8 broché (20,2 x 15,2 cm), couverture rempliée et imprimée, 96 pages, [2]. Edition brochée et cousue, illustré en frontispice d'une EAU-FORTE originale de Pascin. - 190g.- Quelques rousseurs claires, bon exemplaire au tirage limité, celui-ci l'un des 300 exemplaires numérotés sur vergé à la cuve de Montval (n° 216), avec la signature autographe de André Salmon sur le premier feuillet.