Presses de la Cité 1972 in8. 1972. Cartonné.
rousseurs sur tranche intérieur propre bords jaquette abîmés (déchirures frottements)
Presses de la Cité, 1975, in-8°, 189 pp, broché, couv. illustrée, une marque au stylo en marge sur une page, bon état
Une étude de la tactique et de la stratégie militaires vietnamiennes, assortie d’une conclusion tonitruante. — "Ancien adjoint de Leclerc et de De Lattre, ancien commandant en chef du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient, se vantant de l'amitié que lui a témoignée Ho Chi Minh en 1945-1946 (il faudrait en préciser les circonstances), R. S. tente d'analyser les raisons du succès communiste en Indochine non sans recourir éventuellement à des raisonnements simplistes ou de mauvaise foi (ainsi l'utilisation persistante du terme Vietminh à défaut de tout autre pour désigner la résistance vietnamienne au Sud comme au Nord). Les références à Mao et à certains textes vietnamiens (pas toujours utilisés à propos) visent surtout à effrayer le lecteur en lui montrant l'imminence du danger communiste. Ainsi Giap devient-il « l'artisan d'une stratégie agressive qui conduit tout droit à une troisième guerre mondiale », et R. S. termine sur cette sombre prophétie : « Nous serons communisés ! Et l'Amérique s'enfermera chez elle... »." (Revue française de science politique, 1977) — "Dans ce document d’une qualité incontestable, Raoul Salan tente de nous faire partager sa grande expérience des pays d’extrême Orient et de nous donner une explication vraie des évènements inquiétants qui viennent de s’y dérouler. En Indochine de 1924 à 1937, il fut successivement chef de poste dans le haut Tonkin, délégué administratif à Muong Sing dans le haut Laos, chef de la province du Haut Mékong à Ban Houei Sai, puis délégué à Dinh Lap, à la frontière des provinces chinoises du Kouang Si et du Kuang Toung. En 1945 et 1946, à Hanoi, il devint l’ami d’Hô Chi Minh, le familier de Dong et de Giap avec lesquels il eut de longues conversations. Adjoint de Leclerc, il alla en Chine pour obtenir le retrait des troupes chinoises du Tonkin puis, lors de la conférence de Fontainebleau accompagna Hô Chi Minh à Paris. Revenu au Tonkin, il conduisit les opérations en 1947 et 1948, devint l’adjoint de De Lattre en 1950 , puis commissaire de la république au Tonkin et en Cochinchine et commandant en chef en 1952 et 1953. Envoyé en mission à Saigon au cours de l’année 1954, il désapprouve les accords de Genève du mois de juillet et rentre en France après avoir libéré nos prisonniers des camps de la mort. Tout au long de ces années, il n’a cessé d’étudier le communisme indochinois, rassemblant des centaines de documents sur sa pensée, sa forme, ses méthodes, ses idéaux. Breveté de laotien et de siamois, il a vécu de longues années au Laos, aux confins de la Birmanie et de la Thaïlande, pays menacé de glisser à leur tour dans l’orbite soviétique cependant que Sihanouk, que Raoul Salan connaît bien, donne le Cambodge aux Khmers rouges. C’est un monde de 50 millions d’habitants qui a fait son « unité » dans le communisme…Déjà l’URSS jette les yeux vers la baie de Cam Ranh dont les USA ont fait la plus grande base d’Extrême Orient. Et tandis que le Monde libre ne cesse de discuter stérilement sur la construction d’une hypothétique Europe, le communisme étend de jours en jours sa domination et gagne à la partie... « Prenons garde ! », dit Raoul Salan."
Coll. "L'ordre du jour", Paris, éd. La Table Ronde, 10 novembre 1965, EDITION ORIGINALE, pt. in-8, cartonnage souple, couv. photo en noir, texte en noir sur fond rose éd., 272 pp., table des matières, ex-dono sur la page de pré-titre L'histoire du général Raoul Salan depuis la Première Guerre mondiale jusqu'à la fin de la Guerre d'Algérie en 1962. Un "vrai" parcours. Très bon état
La Table Ronde, 1968. In-8 br. Lettres réunies et présentées par André Figueras. Photographies hors-texte. E.O. Signature autographe de Salan sur la page de faux titre.
Lausanne. Disque L.V.A. Album de deux disques vinyle 33 tours. " Les grands documents de l'histoire ". E.O. Bande conservée : " Je suis avocat et non partisan...".
La Table Ronde, 1969, in-8°, 229 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état
"Sans doute sommes-nous bien indiscrets de nous approprier grâce à sa correspondance, la faculté d’être au courant de ce que le général Salan faisait, pensait, ressentait pendant qu’il était en prison. Il est certain, que si on lui avait demandé, il ne l’aurait jamais dit, ni jamais écrit. Par conséquent, à part quelques bien rares personnes qui se seraient d’ailleurs trouvées hors d’état de témoigner, on n’aurait pas su qui était Salan. Et qu’on l’admirât ou non, on se serait fourvoyé sur son compte. Grâce à cette indiscrétion, finie cette dommageable ignorance. Salan, le voici." (André Figueras)
[SALAN Raoul] SCHIAVON Max
Reference : FRAHISTOOOO00330324
(2014)
ISBN : 9791028300340
Paris, E-T-A-I, 2014, 22,5 x 29,5, 192 pages sous cartonnage éditeur et jaquette illustrés. Iconographie noir & blanc et couleurs. "Le général Salan (1899-1984) est l'un des chefs militaires les plus connus du grand public, mais aussi l'un des plus controversés en raison de sa participation au putsch des généraux à Alger en 1961, puis comme responsable de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). Cependant, sa vie ne peut se résumer à ces événements. Après Saint-Cyr, il choisit l'infanterie coloniale et combat près de Verdun en 1918.11 sert ensuite en Syrie où il est gravement blessé, et enfin longuement en Indochine. Après avoir organisé des sabotages en Ethiopie italienne juste avant la Seconde Guerre mondiale, il mène un bataillon de Sénégalais au combat en juin 1940, puis sert dans l'armée d'armistice avant de participer aux combats de la Libération. Promu général à 45 ans seulement, il effectue trois séjours en Indochine, occupant des postes de plus en plus élevés jusqu'à celui de commandant en chef. A partir de 1956, il commande l'armée en Algérie, qu'il quitte fin 1958 pour devenir gouverneur militaire de Paris. Illustré par près de 250 photos et documents, pour la plupart inédits, ce livre permet de comprendre qui était réellement Raoul Salan, le chef militaire, mais aussi l'homme, avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses."
Très bon état.
Presses de la Cité, Paris 1970, 13,5x20,5cm, reliure de l'éditeur.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire, iconographie. Reliure de l'éditeur en plein skyvertex rouge, dos lisse, exemplaire bien complet de sa jaquette illustrée. Envoi autographe de Raoul Salan Jean-Michel Roger. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Presses de la Cité, Paris 1969, 13,5x20,5cm, reliure de l'éditeur.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire, iconographie. Reliure de l'éditeur en plein skyvertex rouge, dos lisse, exemplaire bien complet de sa jaquette illustrée. Envoi autographe de Raoul Salan à madame Lesage : "... avec mes hommages et l'espérance de mon fidèle souvenir." - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., Albin Michel, 1962, in 8° broché, 555 pages.
PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
P., Albin Michel (Collection "Les Grands Procès Contemporains"), 1962, in 8° broché, 555 pages ; couverture fanée, tranches tachées.
PHOTOS SUR DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris, Presses de La Cité, 1975. In-8, broché, couverture illustré d'un portrait, 187 pp plus table des matières.
Bon exemplaire. Photos sur demande.
Presses de la Cité, 1970, fort in-8°, 443 pp, 36 pl. de photos et documents hors texte, cartes, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Tome I seul (sur 4). — "Ce livre, le premier de mes Mémoires, c’est par ma jeunesse que je l’ouvre. En effet, je la considère comme une vie antérieure qui m’a marqué, décidant de ma carrière, de mon engagement. C’est pourquoi j’évoquerai en quelques pages l’école primaire, le lycée avant 1914, puis Saint-Cyr en 1917-1918, l’armistice sur la ligne de feu, le Levant d’Alexandrette à Déir ez-Zor, ma blessure, le Val-de-Grâce, Paris... Je parlerai ensuite de mes jeunes années en Indochine, mes séjours à Cao-Bang, dans le Haut-Mékong, ou tout près du Kouang Toung... période heureuse... La jeunesse est finie, la carrière bien engagée. Je raconterai mon séjour au ministère des colonies avec Georges Mandel, à mon retour en France, ma mission secrète aux frontières d’Abyssinie, la guerre 39-40, la défaite, Vichy et Dakar, au deuxième bureau, et, enfin, les bords du Rhin, à la tête d’une division F.F.I., cadeau de De Lattre. Je dirai ensuite mon nouveau départ pour l’Indochine, en 1945, aux côtés de Leclerc, tous nos efforts – négociations avec les Chinois, débarquement à Haiphong, accords avec le Viêt-minh, conférences de Dalat, de Fontainebleau – pour éviter la guerre qui s’annonce... et qui, vingt-cinq ans après, dure encore." — "Dans le premier volume de ses Mémoires, le général Salan, a retracé ses premières années d'Indochine de 1924 à 1937, alors qu'il était jeune officier au Laos et au Tonkin, ainsi que les affrontements diplomatiques et militaires qui, entre octobre 1945 et septembre 1946, ne firent que retarder l'ouverture de la guerre en Indochine du Nord où il commandait le C.E.F.E.O..." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)
Presses de la Cité, 1971, fort in-8°, 479 pp, 32 pl. de photos et documents hors texte, 23 cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Tome II seul (sur 4). — "L’Indochine française, soumise de février 1940 à août 1945 à l’occupation japonaise, connaît, dès septembre 1945, la période chinoise, l’installation du Viêt-minh, puis la « convention préliminaire » signée à Hanoi le 6 mars 1946 et la demi-rupture à la conférence de Fontainebleau au mois de septembre de la même année. Le premier livre de mes mémoires relate cette époque jusqu’au départ de France de Hô Chi Minh pour rejoindre son pays. Le président est rentré chez lui ; des incidents où nous déplorons des morts se produisent au Tonkin et en Cochinchine. Je demeure sans commandement mais ne puis me désintéresser de ce qui se passe là-bas, et c’est malheureusement inactif que je suis les événements. Des camarades, à leur retour, m’informent. Je rencontre à Paris, venu en mission, le colonel Trocard, chef du 2ème bureau du commandant supérieur des forces françaises d’Extrême-Orient, ancien officier du service de renseignement inter-colonial que je dirigeais en 1937-1939. – C’est une guerre qui s’annonce, lui dis-je, prenez vos dispositions... Trocard sera tué quelques semaines plus tard. Mon vieux camarade, le général Valluy, dans ses lettres, me fait part de ses craintes. Le général Leclerc me demande souvent d’aller le voir à l’hôtel Continental où réside son état-major. Il me dit combien il se désespère de n’avoir pas été écouté. Puis le 19 décembre 1946, c’est l’attaque soudaine de Hanoi par le Viêt-minh. Des semaines difficiles commencent. Bien que je n’en ai pas été le témoin direct, je les décris en me basant sur les documents que j’ai recueillis. Le début de l’année 1947 passe. Valluy me demande de revenir pour mener une offensive contre les forces Viêt-minh, dont le gros s’est replié en haute région dans le Cao-Bac-Lang (provinces de Cao-Bang, Bac Kan, Langson ) que je connais bien. J’accepte et en mai je repars. Désormais, il faudra se battre... les combats menés par les forces françaises se termineront par la signature des accords de Genève le 22 juillet 1954. Je quitte Saigon le 9 octobre suivant. Nous avions perdu l’Indochine, le plus beau fleuron de l’Empire Français. C’est la période qui va d’octobre 1946 à octobre 1954 que je décris dans ce tome de mes mémoires. A la fin de cet ouvrage, en quelques pages, je donne mon sentiment sur la phase actuelle de la guerre et sur la situation présente du Viêt-nam... cette guerre qui dure toujours. Elle avait commencé le 19 décembre 1946, il y a un quart de siècle. La prédiction d’Hô Chi Minh : « Nous irons vers une guerre de cent ans... » Va-t-elle se réaliser ?" — "... Le général Salan ne devait pas cesser, ensuite, d'être impliqué dans le conflit ; aux plus hautes responsabilités, puisqu'il fut l'adjoint du général de Lattre et exerça le commandement en chef par intérim à deux reprises, notamment de novembre 1951 à mars 1953 ; et jusqu'à la fin, puisqu'il retourna en Indochine en juin 1954, comme adjoint du général Ely, diriger les opérations d'évacuation du Nord. Ses souvenirs intéressent avant tout l'histoire militaire proprement dite et composent une chronique vivante des activités du haut et des principales opérations. (...) En dehors même de son intérêt pour l'histoire militaire, ce volume de Mémoires, témoignage « de l'intérieur » sur la vision des hauts responsables français en Indochine, n'est pas à négliger." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)
Presses de la Cité, 1970, fort in-8°, 443 pp, 36 pl. de photos et documents hors texte, cartes, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, envoi a.s.
Tome I seul (sur 4). — "Ce livre, le premier de mes Mémoires, c’est par ma jeunesse que je l’ouvre. En effet, je la considère comme une vie antérieure qui m’a marqué, décidant de ma carrière, de mon engagement. C’est pourquoi j’évoquerai en quelques pages l’école primaire, le lycée avant 1914, puis Saint-Cyr en 1917-1918, l’armistice sur la ligne de feu, le Levant d’Alexandrette à Déir ez-Zor, ma blessure, le Val-de-Grâce, Paris... Je parlerai ensuite de mes jeunes années en Indochine, mes séjours à Cao-Bang, dans le Haut-Mékong, ou tout près du Kouang Toung... période heureuse... La jeunesse est finie, la carrière bien engagée. Je raconterai mon séjour au ministère des colonies avec Georges Mandel, à mon retour en France, ma mission secrète aux frontières d’Abyssinie, la guerre 39-40, la défaite, Vichy et Dakar, au deuxième bureau, et, enfin, les bords du Rhin, à la tête d’une division F.F.I., cadeau de De Lattre. Je dirai ensuite mon nouveau départ pour l’Indochine, en 1945, aux côtés de Leclerc, tous nos efforts – négociations avec les Chinois, débarquement à Haiphong, accords avec le Viêt-minh, conférences de Dalat, de Fontainebleau – pour éviter la guerre qui s’annonce... et qui, vingt-cinq ans après, dure encore." — "Dans le premier volume de ses Mémoires, le général Salan, a retracé ses premières années d'Indochine de 1924 à 1937, alors qu'il était jeune officier au Laos et au Tonkin, ainsi que les affrontements diplomatiques et militaires qui, entre octobre 1945 et septembre 1946, ne firent que retarder l'ouverture de la guerre en Indochine du Nord où il commandait le C.E.F.E.O..." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)
Presses de la Cité, 1970, fort in-8°, 443 pp, 36 pl. de photos et documents hors texte, cartes, index, broché, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état, envoi a.s.
Tome I seul (sur 4). — "Ce livre, le premier de mes Mémoires, c’est par ma jeunesse que je l’ouvre. En effet, je la considère comme une vie antérieure qui m’a marqué, décidant de ma carrière, de mon engagement. C’est pourquoi j’évoquerai en quelques pages l’école primaire, le lycée avant 1914, puis Saint-Cyr en 1917-1918, l’armistice sur la ligne de feu, le Levant d’Alexandrette à Déir ez-Zor, ma blessure, le Val-de-Grâce, Paris... Je parlerai ensuite de mes jeunes années en Indochine, mes séjours à Cao-Bang, dans le Haut-Mékong, ou tout près du Kouang Toung... période heureuse... La jeunesse est finie, la carrière bien engagée. Je raconterai mon séjour au ministère des colonies avec Georges Mandel, à mon retour en France, ma mission secrète aux frontières d’Abyssinie, la guerre 39-40, la défaite, Vichy et Dakar, au deuxième bureau, et, enfin, les bords du Rhin, à la tête d’une division F.F.I., cadeau de De Lattre. Je dirai ensuite mon nouveau départ pour l’Indochine, en 1945, aux côtés de Leclerc, tous nos efforts – négociations avec les Chinois, débarquement à Haiphong, accords avec le Viêt-minh, conférences de Dalat, de Fontainebleau – pour éviter la guerre qui s’annonce... et qui, vingt-cinq ans après, dure encore." — "Dans le premier volume de ses Mémoires, le général Salan, a retracé ses premières années d'Indochine de 1924 à 1937, alors qu'il était jeune officier au Laos et au Tonkin, ainsi que les affrontements diplomatiques et militaires qui, entre octobre 1945 et septembre 1946, ne firent que retarder l'ouverture de la guerre en Indochine du Nord où il commandait le C.E.F.E.O..." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)
Presses de la Cité, 1970, fort in-8°, 443 pp, 36 pl. de photos et documents h.t., cartes, index, reliure skivertex havane de l'éditeur, titres et encadrement doré au 1er plat, dos lisse à caissons dorés, tête dorée, signet, un mors abîmé, état correct
Tome I seul (sur 4). — "Ce livre, le premier de mes Mémoires, c’est par ma jeunesse que je l’ouvre. En effet, je la considère comme une vie antérieure qui m’a marqué, décidant de ma carrière, de mon engagement. C’est pourquoi j’évoquerai en quelques pages l’école primaire, le lycée avant 1914, puis Saint-Cyr en 1917-1918, l’armistice sur la ligne de feu, le Levant d’Alexandrette à Déir ez-Zor, ma blessure, le Val-de-Grâce, Paris... Je parlerai ensuite de mes jeunes années en Indochine, mes séjours à Cao-Bang, dans le Haut-Mékong, ou tout près du Kouang Toung... période heureuse... La jeunesse est finie, la carrière bien engagée. Je raconterai mon séjour au ministère des colonies avec Georges Mandel, à mon retour en France, ma mission secrète aux frontières d’Abyssinie, la guerre 39-40, la défaite, Vichy et Dakar, au deuxième bureau, et, enfin, les bords du Rhin, à la tête d’une division F.F.I., cadeau de De Lattre. Je dirai ensuite mon nouveau départ pour l’Indochine, en 1945, aux côtés de Leclerc, tous nos efforts – négociations avec les Chinois, débarquement à Haiphong, accords avec le Viêt-minh, conférences de Dalat, de Fontainebleau – pour éviter la guerre qui s’annonce... et qui, vingt-cinq ans après, dure encore." — "Dans le premier volume de ses Mémoires, le général Salan, a retracé ses premières années d'Indochine de 1924 à 1937, alors qu'il était jeune officier au Laos et au Tonkin, ainsi que les affrontements diplomatiques et militaires qui, entre octobre 1945 et septembre 1946, ne firent que retarder l'ouverture de la guerre en Indochine du Nord où il commandait le C.E.F.E.O..." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)
Presses de la Cité, 1971, fort in-8°, 479 pp, 32 pl. de photos et documents hors texte, 23 cartes, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
Tome II seul (sur 4). — "L’Indochine française, soumise de février 1940 à août 1945 à l’occupation japonaise, connaît, dès septembre 1945, la période chinoise, l’installation du Viêt-minh, puis la « convention préliminaire » signée à Hanoi le 6 mars 1946 et la demi-rupture à la conférence de Fontainebleau au mois de septembre de la même année. Le premier livre de mes mémoires relate cette époque jusqu’au départ de France de Hô Chi Minh pour rejoindre son pays. Le président est rentré chez lui ; des incidents où nous déplorons des morts se produisent au Tonkin et en Cochinchine. Je demeure sans commandement mais ne puis me désintéresser de ce qui se passe là-bas, et c’est malheureusement inactif que je suis les événements. Des camarades, à leur retour, m’informent. Je rencontre à Paris, venu en mission, le colonel Trocard, chef du 2ème bureau du commandant supérieur des forces françaises d’Extrême-Orient, ancien officier du service de renseignement inter-colonial que je dirigeais en 1937-1939. – C’est une guerre qui s’annonce, lui dis-je, prenez vos dispositions... Trocard sera tué quelques semaines plus tard. Mon vieux camarade, le général Valluy, dans ses lettres, me fait part de ses craintes. Le général Leclerc me demande souvent d’aller le voir à l’hôtel Continental où réside son état-major. Il me dit combien il se désespère de n’avoir pas été écouté. Puis le 19 décembre 1946, c’est l’attaque soudaine de Hanoi par le Viêt-minh. Des semaines difficiles commencent. Bien que je n’en ai pas été le témoin direct, je les décris en me basant sur les documents que j’ai recueillis. Le début de l’année 1947 passe. Valluy me demande de revenir pour mener une offensive contre les forces Viêt-minh, dont le gros s’est replié en haute région dans le Cao-Bac-Lang (provinces de Cao-Bang, Bac Kan, Langson ) que je connais bien. J’accepte et en mai je repars. Désormais, il faudra se battre... les combats menés par les forces françaises se termineront par la signature des accords de Genève le 22 juillet 1954. Je quitte Saigon le 9 octobre suivant. Nous avions perdu l’Indochine, le plus beau fleuron de l’Empire Français. C’est la période qui va d’octobre 1946 à octobre 1954 que je décris dans ce tome de mes mémoires. A la fin de cet ouvrage, en quelques pages, je donne mon sentiment sur la phase actuelle de la guerre et sur la situation présente du Viêt-nam... cette guerre qui dure toujours. Elle avait commencé le 19 décembre 1946, il y a un quart de siècle. La prédiction d’Hô Chi Minh : « Nous irons vers une guerre de cent ans... » Va-t-elle se réaliser ?" — "... Le général Salan ne devait pas cesser, ensuite, d'être impliqué dans le conflit ; aux plus hautes responsabilités, puisqu'il fut l'adjoint du général de Lattre et exerça le commandement en chef par intérim à deux reprises, notamment de novembre 1951 à mars 1953 ; et jusqu'à la fin, puisqu'il retourna en Indochine en juin 1954, comme adjoint du général Ely, diriger les opérations d'évacuation du Nord. Ses souvenirs intéressent avant tout l'histoire militaire proprement dite et composent une chronique vivante des activités du haut et des principales opérations. (...) En dehors même de son intérêt pour l'histoire militaire, ce volume de Mémoires, témoignage « de l'intérieur » sur la vision des hauts responsables français en Indochine, n'est pas à négliger." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)
Presses de la Cité. 1975. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 190p. . . . Classification Dewey : 944.171-Histoire coloniale
Expérience de Salan en Extrême-orient qui nous donne un explication vraie des évènements inquiétants qui viennent de s'y dérouler. Classification Dewey : 944.171-Histoire coloniale
Paris, Presses de la Cité, 1970, 450 pp. in-8, ill. phot. fac simil. lettres. Cart. édit. rouge sous jaquette ill. tome 1.
Bel ex.
P., La Table Ronde, 1969, in-8, br., 230 pp., planches de photos h.-t. (Alg)
Lettres réunies et présentées par André FIGUERAS.
P., Presses de la Cité, 1974, in-8, cart. toilé rouge et jaquette éd., gardes ill., 379 pp., fac-similés, 10 cartes, 3 cahiers de photos en noir hors-texte, table des documents reproduits dans le texte, index alphabétique. (S5B14)
- Tome 4, seul. Fin d'un Empire. "L'Algérie, de Gaulle et moi" 7 juin 1958 - 10 juin 1960". Collection "Coup d'oeil".
Couverture rigide. Reliure de l'éditeur. 443 pages. Jaquette.
Livre. Photos hors texte. Presses de la Cité, 1970.
PRESSES DE LA CITE. 1970-72. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 442 + 479 + 444 pages. Nombreuses photos en noir et blanc, hors textes. 3 jaquettes en bon état. Cartes en noir et blanc sur tous les contreplats. Titres, auteur, tomaisons et édition dorés aux dos.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Presses de la cité. 1970. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 479+ 442 pages. Jaquette en bon état. Quelques planches photos en noir et blanc. 2 photos disponibles.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Tome 1 le sens de l'engagement juin 1899 - septembre 1946 + tome 2 le viet-minh mon adversaire octobre 1946 - octobre 1954. Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires