Paris, Imprimerie de Mme veuve Agasse, s.d. (1824) in-8, 15 pp., broché sous couverture factice de papier crème. Rousseurs.
Benjamin Constant avait été réélu député de la Chambre des représentants aux élections de 25 février 1824 pour le IVe arrondissement de Paris. Comme ses opinions libérales déplaisaient à la majorité ultra alors en exercice, on chercha un prétexte pour invalider son élection et on le trouva dans sa nationalité (suisse), en dépit de son ascendance huguenote (ses ancêtres avaient émigré lors de l'Édit de Fontainebleau). Député des plus extrêmes, Salaberry (1766-1847) s'opposa à son acceptation, ce qui n'eut au demeurant pas d'effet.AVEC 4 PIÈCES DU MÊME AUTEUR : I. Opinion sur le projet de loi concernant l'indemnité. Prononcée dans la séance du 22 février 1825. [Paris], Imprimerie de A. Henry, s.d. [1825], 16 pp. - II. Opinion pour la loi sur la police de la presse. Séance du 14 février 1827. [Paris], Imprimerie de A. Henry, s.d. [1827], 27 pp. - III. Opinion sur la proposition de M. le marquis de La Boëssière. Séance du 21 avril 1827. [Paris], Imprimerie de A. Henry, s.d. [1827], 14 pp. - IV. Opinion contre la loi dite de l'administration communale, et de l'organisation des conseils d'arrondissemens et de départemens. Séance du 30 mars. Paris, Imprimerie de Sétier, 1829, 11 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie de Poussielgue-Rusand, 1828 10 parties en un vol. in-8, 8 pp., 8 pp., 16 pp., 12 pp., 15 pp., 14 pp., 16 pp., 14 pp., 11 pp., 16 pp., broché sous couverture factice de papier crème. Rousseurs.
Ensemble bien complet de ces lettres politiques qui forment un quasi-périodiques. À partir de la troisième, chacune possède un sous-titre particulier. La troisième : De l'Esprit de doctrines et de l'esprit de révolution ; la quatrième : Des Élections, des électeurs et du système électoral ; la cinquième : Suite de la lettre sur le système électoral ; la sixième et la septième : Du Système déplorable ; la huitième et la neuvième : Des Jésuites religieux, des Jésuites enseignans et des Jésuites politiques ; enfin, la dixième : Quelques mots à l'ordre du jour, ou De la Faveur populaire considérée comme moyen de révolution.En raison des convictions légitimistes exaltées de l'auteur, le bon Quérard résume leur contenu d'une façon quelque peu brutale : "Ce sont autant de lettres ou d'épîtres dans lesquelles cet apôtre de l'obscurantisme et de l'intolérance épanche toute l'acrimonie de son parti (...). On ne peut attribuer qu'au délire d'un cerveau malade les manifestations de M. de Salaberry, dont ses amis mêmes ont reconnu plus d'une fois le ridicule et l'exagération." C'est sévère, mais cette opinion était largement partagée à l'époque, à droite aussi bien qu'à gauche.Quérard VIII, 394-395. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, imprimerie de Crapelet, chez Maradan, [an] 7 [1799] In-8, 331 pp., demi-veau havane, dos long orné de frises et fleurons dorés, pièce de titre verte, tranches mouchetées de bleu (charnières ouvertes, coiffes manquantes, quelques petites rousseurs et taches, sans l'erratum).
Édition originale de cette relation de voyage de forme épistolaire. Elle est composée de 60 lettres décrivant l'aspect des contrées qu'il traverse lors de ce voyage exécuté entre octobre 1790 et novembre 1791 par le comte de Salaberry. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris. De l'Imprimerie de Crapelet. Chez Maradan. 7. An VII. (1799). In-8 (ca 135 x 211mm) broché, couverture de papier rose d'origine, étiquette de titre au dos portant la mention An VII, 2ff., 331 pages et 1f. Table des Lettres). Petits défauts mais bon exemplaire non rogné dans sa brochure d'origine.
François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.
Comte Salaberry, Voyage à Constantinople, Chez Maradan, An 7 ( 1799 ), Edition Originale de cet ouvrage présenté sous forme de 60 lettres, cartonnage, plats marbrés de couleur brique, dos brun foncé ( très léger manque sur le haut de la charnière, vignette de titre rouge, titre doré, tranches jaunes, 331 pages, bel exemplaire.
Photos sur demande.