A Bruxelles, & se trouve à Paris, Nicolas-Fr. Valleyre, 1763 In-12 de (2) ff., L, 368 pp., (1) f. d'errata, broché non rogné sous couverture d'attente de papier beige, pièce de titre à l'encre brune.
"Édition originale de cette réplique à la Théorie de l'Impôt du marquis de Mirabeau. Vignette de titre, bandeau illustré et lettrine gravés sur bois. En 1760, la publication de ce livre dans lequel il s'attaque notamment aux fermiers-généraux, vaut à ""l'Ami des hommes"" d'être emprisonné à Vincennes, puis exilé. Trois ans plus tard, Sébastien-Alexandre Costé, baron de Saint-Supplix, présente, en réaction, d'autres opinions. Il s'oppose notamment à une liberté totale de l'économie, justifiant la nécessaire protection de certaines branches. Selon l'auteur, l'économie française est en plein essor, ""car le commerce et l'industrie sont des richesses nationales, au même titre que l'agriculture"" (I.N.E.D.). ""C'est l'ouvrage d'un homme instruit et sage qui sait douter. […]. Vous ne trouverez point dans le Consolateur de vues grandes et générales, mais des idées pratiques sur les finances, le commerce et l'agriculture, dont je crois qu'on peut tirer parti"" (Grimm, Correspondance littéraire, juil. 1763). L'adresse de Bruxelles est fausse : publié à Paris, avec permission tacite. Exemplaire d'usage. Mouillures marginales aux premières pages. I.N.E.D., 4063. - Kress, 6139."
A Bruxelles. Et se trouve à Paris, Chez Gabriel Valleyre, 1760 In-12 de (2) ff., 288 pp., basane marbrée, dos lisse orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque).
"Édition originale. L'adresse de Bruxelles est fausse : publiée à Paris, avec permission tacite. Le baron de Saint-Supplix aborde ici différentes thématiques propres à l'économie politique : comparaison entre la France et la Grande-Bretagne du point de vue du commerce et de l'économie, défense de l'agriculture et du luxe ""comme un point essentiel pour augmenter l'industrie & le commerce"". L'auteur propose également un plan pour repeupler et développer la Louisiane. On note en outre une reconsidération des effets ""funestes"" de la politique religieuse de Louis XIV : ""Si on n'avoit pas forcé les prétendus Réformés de sortir du Royaume, les Princes voisins auroient attiré des Ouvriers chez eux en les payant davantage ; les Manufactures y seroient établies depuis longtems. […] Le plus grand mal de la révocation de l'Edit de Nantes a été l'état civil des gens qui sont sortis du Royaume : c'est qu'un Religionnaire n'y peut posséder aucune Charge, & conséquemment ne peut être que Commerçant"". Bel exemplaire. I.N.E.D., 4064."