Plon, 1965, gr. in-8°, 327 pp, 42 illustrations sur 24 pl. hors texte, généalogie, broché, couv. illustrée à rabats, état correct, envoi a.s.
Saint-Paulien est le pseudonyme de Maurice Yvan Sicard. Il adhère au Parti Populaire Français de Jacques Doriot dès sa fondation en 1936. Mobilisé en 1939, il combat jusqu’à l'armistice. Secrétaire à la presse et à la propagande du PPF, il devient, pour finir, adjoint politique de son chef à la présidence du Comité de libération anti-bolchevique, créé par Doriot en Allemagne au début de 1945. Réfugié en Espagne fin 1946, il est condamné par contumace aux travaux forces à perpétuité. Il renonce alors à toute activité politique, sans pour autant renier aucun de ses engagements passés et prend le pseudonyme littéraire de Saint-Paulien en 1950 pour des livres d'histoire de l'art (Velasquez, Goya, Wateau) et des romans. En 1957, après treize ans d'exil, il se livre à la justice française et fait l'objet d'une grâce amnistiante. Maurice Yvan Sicard est décédé le 10 décembre 2000 à l’âge de 90 ans. Cinq de ses ouvrages ont été couronnés par l’Académie française.
P., L'Esprit Nouveau, 1964, gr. in-8°, xi-610 pp, index, broché, couv. à rabats, bon état, envoi a.s.
La Collaboration vue par un des adjoints de Doriot à la tête du PPF, Maurice Yvan Sicard (1910-2000), le futur écrivain Saint-Paulien, originaire de l’extrême gauche antifasciste sans être passé par le Parti communiste. Violemment hostile aux « morveux de l’Action française », aux « cafards des Jeunesses patriotes », méfiant à l’égard de tout rapprochement avec la bourgeoisie. Sicard bascule en 1936 lorsqu’il prône le rapprochement franco-allemand et attaque les Juifs qui poussent à la guerre. Il rejoint le Parti Populaire Français de Jacques Doriot, dirige les jeunesses doriotistes, devient rédacteur en chef de « L’Emancipation nationale », l’organe du parti. Ses éditoriaux pendant la guerre sont hostiles aux Juifs. Dans son “Histoire de la Collaboration” parue en 1964, une histoire de la collaboration vue du PPF qui accorde une place importante à ses propres souvenirs, Saint-Paulien évoquera sans la renier sa jeunesse internationaliste et pacifiste. — "L'auteur fut un des plus fidèles lieutenants de Jacques Dorîot. La version qu'il donne de la collaboration est une version doriotiste : c'est à travers le chef du P.P.F., ses prises de position, ses inimitiés et ses amitiés que Saint-Paulien nous raconte l'histoire de ces quatre années. Un livre engagé, violent, parfois hagiographique, mais qui, en raison même de son engagement, est d'un réel intérêt." (Revue française de science politique, 1965)
P., L'Esprit Nouveau, 1964, gr. in-8°, xi-610 pp, index, broché, couv. à rabats, dos passé, état correct
La Collaboration vue par un des adjoints de Doriot à la tête du PPF, Maurice Yvan Sicard (1910-2000), le futur écrivain Saint-Paulien, originaire de l’extrême gauche antifasciste sans être passé par le Parti communiste. Violemment hostile aux « morveux de l’Action française », aux « cafards des Jeunesses patriotes », méfiant à l’égard de tout rapprochement avec la bourgeoisie. Sicard bascule en 1936 lorsqu’il prône le rapprochement franco-allemand et attaque les Juifs qui poussent à la guerre. Il rejoint le Parti Populaire Français de Jacques Doriot, dirige les jeunesses doriotistes, devient rédacteur en chef de « L’Emancipation nationale », l’organe du parti. Ses éditoriaux pendant la guerre sont hostiles aux Juifs. Dans son “Histoire de la Collaboration” parue en 1964, une histoire de la collaboration vue du PPF qui accorde une place importante à ses propres souvenirs, Saint-Paulien évoquera sans la renier sa jeunesse internationaliste et pacifiste. — "L'auteur fut un des plus fidèles lieutenants de Jacques Dorîot. La version qu'il donne de la collaboration est une version doriotiste : c'est à travers le chef du P.P.F., ses prises de position, ses inimitiés et ses amitiés que Saint-Paulien nous raconte l'histoire de ces quatre années. Un livre engagé, violent, parfois hagiographique, mais qui, en raison même de son engagement, est d'un réel intérêt." (Revue française de science politique, 1965)
P., L'Esprit Nouveau, 1964, gr. in-8°, xi-610 pp, index, broché, couv. à rabats, tranche inf. lég. salie, bon état
La Collaboration vue par un des adjoints de Doriot à la tête du PPF, Maurice Yvan Sicard (1910-2000), le futur écrivain Saint-Paulien, originaire de l’extrême gauche antifasciste sans être passé par le Parti communiste. Violemment hostile aux « morveux de l’Action française », aux « cafards des Jeunesses patriotes », méfiant à l’égard de tout rapprochement avec la bourgeoisie. Sicard bascule en 1936 lorsqu’il prône le rapprochement franco-allemand et attaque les Juifs qui poussent à la guerre. Il rejoint le Parti Populaire Français de Jacques Doriot, dirige les jeunesses doriotistes, devient rédacteur en chef de « L’Emancipation nationale », l’organe du parti. Ses éditoriaux pendant la guerre sont hostiles aux Juifs. Dans son “Histoire de la Collaboration” parue en 1964, une histoire de la collaboration vue du PPF qui accorde une place importante à ses propres souvenirs, Saint-Paulien évoquera sans la renier sa jeunesse internationaliste et pacifiste. — "L'auteur fut un des plus fidèles lieutenants de Jacques Dorîot. La version qu'il donne de la collaboration est une version doriotiste : c'est à travers le chef du P.P.F., ses prises de position, ses inimitiés et ses amitiés que S.-P. nous raconte l'histoire de ces quatre années. Un livre engagé, violent, parfois hagiographique, mais qui, en raison même de son engagement, est d'un réel intérêt." (Revue française de science politique, 1965)
Liège Editions Dynamo, Pie 1969 Plaquette in-12, brochée, couverture imprimée.Seconde édition de ce texte consacré à Abel Bonnard. Le tirage non précisé aurait été de 100 exemplaires non numérotés.
Plaquette en parfait état.