"1894. Paris Journal des Voyages et Librairie Illustré 1894 - Cartonné et toilé 14 5 cm x 22 cm 382 pages cartes in-texte - Texte de R. de Saint Arroman (Raoul Jolly) - Cachets de bibliothèque bon état"
Journal des voyages, Librairie illustrée 1896 In-8, demi-basane, dos lisse, filets dorés, VII- 328 pp. Index. Illustrations dans le texte. Reliure lég. frottée. Bon exemplaire, sans le ff. de titre.
Préface de M. R. Cagnat. Nom de bibliothèque en surtitre doré au dos. Bon état d’occasion
P., Journal des Voyages et Librairie illustrée, s.d. (1894-1896), 2 vol. in-8°, viii-382 et vii-328 pp, préfaces du docteur Hamy et de R. Cagnat, 19 cartes, 14 gravures, index, reliures demi-maroquin carmin à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et tomaisons dorés, têtes dorées, couv. conservées, bon état. Bel exemplaire finement relié à l'époque
Voyageurs et explorateurs en Asie et en Afrique. On découvre au fil des pages, les grands voyages de Dutreuil de Rhins, de Grenard, de Yersin chez les Moïs... — "M. de Saint-Arroman est, depuis plusieurs années, le témoin passionné et le dévoué auxiliaire de tous ces chargés de missions dont il raconte dans son livre les courageuses entreprises. Après avoir coopéré à la préparation de la plupart des voyages scientifiques, avoir suivi avec des yeux d’ami presque tous les explorateurs, et donné bien souvent ses soins à la mise au jour de leurs découvertes, le chef du premier bureau du Secrétariat a entrepris de les faire connaître au grand public. Le “Journal des Voyages” publie depuis deux ans les Causeries géographiques dont la première série forme le volume d’aujourd’hui. Bibliothèque précieuse, lecture fortifiante ! Le service des missions est un de ceux dont le ministère de l’instruction publique a le droit d’être le plus fier. Centralisé par la création en 1874, et le fonctionnement depuis lors, de la Commission des missions, il entreprend ou soutient tant d’œuvres, qu’il embrasse le monde entier. Missions géographiques, scientifiques, archéologiques, philologiques, linguistiques, tout est de son ressort, et partout son action est féconde. On lui doit, ne l’oublions pas, la première mainmise sur le Congo : il a même fait des conquêtes ! Il étend partout l'action intellectuelle, l’infiuence, souvent les intérêts, toujours le bon renom de la France. Le volume que nous voudrions engager à lire raconte une partie importante de cette multiple action. Il débute par la Tunisie. (...) Une double mission, archéologique et scientifique, a travaillé sans relâche depuis plus de douze ans. Le groupe scientifique, sous la direction de M. Cosson, puis de M. Doumet-Adanson, a produit un ensemble de publications précieuses. Le groupe archéologique, sous la direction de M. de La Hautière, a fondé le service beylical des Antiquités et des Arts, a doté la Régence d’une législation sur ces matières avant même que la France en eut une, a créé le merveilleux musée du Bardo, et lait partout des fouilles heureuses. En même temps, les missions des Cagnet, des Saladin, des Babelon, des Reinach,de tant d’autres, renouvelaient la connaissance des antiquités du pays, et permettaient la préparation d’une carte archéologique complète de la Régence, qui est en cours. Les voyages et les travaux de ces laborieux missionnaires sont résumés dans le présent livre avec intérêt et chaleur. Entre temps, une digression nous a promenés en Arabie avec M. Deflers, au Turkestan avec MM. Bonvalot et Capus ; en Chaldée nous avons rencontré les fouilles de M. de Sarzec, en Susiane celles de M. Dieulafoy. Puis c’est l’Afriquo australe et équatoriale avec M. Dècle, le Sahara avec M. Foureau, la Perse avec M. de Morgan. L’auteur, toujours impartial et toujours narrateur ému des efforts, des travaux de nos compatriotes, laisse voir cependant une tendresse spéciale pour le plus malheureux de tous, Crevaux. C’est avec amour qu’il retrace les aventureux voyages du jeune médecin de marine, les quatre explorations dans l’Amérique du Sud, auxquelles nous devons la connaissance complète, ou peu s’en faut, de l’orographie, de l’hydrographie et des peuples des Guyanes, c’est-à-dire du pays entre l’Amazone et l’Orénoque, et des régions environnantes. (...) Le dernier chapitre du livre est des plus attachants. Sous les mers, c’est le résumé des campagnes de sondages, de dragages, de pêches en grands fonds, jusqu’à 5,000 mètres et plus, exécutés par la mission à laquelle préside M. Alph. Milne-Edwards. L’espace nous fait défaut pour indiquer, même sommairement, l’immense progrès amené par ces études dans la connaissance de ce monde sous-marin, si plein de surprises, de curieuses révélations. Le lecteur du volume remerciera l’auteur de lui en avoir rendu l’accès attrayant et facile. Le nom de M. de Saint-Arroman, aimablement connu déjà dans divers domaines littéraires, et qui a l’honneur d’être enchâssé dans un vers de Banville, sera désormais attaché à un livre digne en tout point de reconnaissance et d’estime." (Revue pédagogique, 1894) — "Mêlé depuis plus de vingt ans, par ses fonctions administratives, à la vie scientifique de nos vaillants explorateurs, M. de Saint-Arroman était mieux préparé que personne à être l’historiographe des grands voyageurs français. Un premier volume, paru en 1894, a déjà réclamé, pour ces hardis pionniers que rien ne rebute, tout ce qui leur est du d’estime et de reconnaissance. MM. l’abbé Debaize, le Dr Crevaux y ont reçu un juste tribut d’admiration et de regrets ; MM. Dècle, Foureau, Dieulafoy, de Morgan, de Sarzec, d’autres encore, y ont vu glorifier leurs recherches et les bénéfices considérables que la science en a pu retirer. La deuxième série, que nous présentons aujourd’hui aux lecteurs de la Revue, ne les intéressera pas moins. Trois cents pages de texte, de nombreuses cartes-itinéraires, et même de pittoresques gravures, forment un in-octavo d’une lecture fort attrayante. Les faits et les documents abondent. On s’attache à ces récits comme au plus extraordinaire des romans ; on parcourt avec Dutreuil de Rhins les contrées de la Haute-Asie ; on explore en compagnie du Dr Yersin le sud-est de l’Annam ; à la suite de M. Foâ on voyage allègrement du Cap au lac Nyanza. C’est un multiple voyage que l’on fait ainsi, sans quitter son fauteuil, dans les contrées les plus diverses..." (Revue pédagogique, 1896)
Paris, Journal des Voyages, Librairie Illustrée, sans date, ca 1894. 1 volume in-8, 328 pp., reliure ancienne dem-chagrin, plats cartonnés marbrés, ouvrage illustré de 14 gravures et enrichi de 6 cartes, bon état.
Voyageurs et explorateurs en Asie et en Afrique. On découvre au fil des pages, les grands voyages de Dutreuil de Rhins, de Grenard, de Yersin chez les Moïs