Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1862 ; in-12, broché. 2ff., 288 pp., 1 f. errata non chiffré (Imprimé à Alençon par de Broise).EDITION ORIGINALE dédiée à Achille Jubinal (beau-frère de l'auteur). La plupart des pièces de ce recueil sont des vers de circonstance dédiés à des parents ou amis: à son ancien camarade Levesque, collègue à la Cour imnériale, à son frère Philippe bibliothécaire de l'Impératrice, à son fils Clémenti, à Fabre d'Eglantine, à son cousin Forbin-Janson, à l'actrice Rachel, à sa femme, à E. de Broise (l'associé de Poulet-Malassis imprimeur du livre), etc. Un poème retrace l'aventure de la statue de Malesherbe en février 1831. La muse d'Hortensius est un peu pâle, et ennuyeuse comme une fête de souspréfecture. Elle a le style des compliments assez plats que s' adresent les poètes de sociétés d'émulation de province à la fin de leurs banquets annuels. Le recueil est plus intéressant pour l'histoire de la vie mondaine des amis et visiteurs du château du Chevain que pour ses qualités poétiques. Nous y avons relevé quelques plagiats. Cela étant dit, sur le titre de son livre Hortensius s'intitule rimeur et non poète. Launay 225 - C.E.B.A. 202 - C.P.M. 52 qui cite la Revue anecdot. XIV p. 192 : « Les essais de M. de St Albin ... feront leur chemin dans le monde, car ils vont droit où l'auteur les adresse, c'est-à-dire vers les amis de la paisible et spirituelle gaîté, de celle qui s'épanouit sans contrainte au foyer de la famille et de l'amitié ». La page d'errata a été montée au début du livre et porte quelques corrections manuscrites supplémentaires. ENVOI AUTOGRAPHE de l'auteur à Mademoiselle Léonie Plaine Maison. Ex. un peu débroché, sans le second plat de couverture. Magistrat, homme politique et poète né à Lyon en 1805, Hortensius doit son prénom romain à son père, le citoyen Rousselin (de son vrai nom Cte Alexandre-Charles-Omer Rousselin de Corbeau de Saint-Albin) qui fut l'ami de Danton et le fondateur du Constitutionnel. Le jeune homme fit ses études de droit et se fit inscrire au barreau de Paris. La Biographie des 900 représentants à la Constituante et des 750 représentants à la Législative. Session de 1849. Paris, Lecou (pp. 516-519) conte de curieux événements au cours desquels le jeune Saint-Albin fit preuve d'un incroyable caractère, et d'une touchante élévation de sentiments. Lors d'un procès qui opposait les rédacteurs de la Quotidienne, feuille royaliste aux avocats du Constitutionnel, Saint-Albin défendit la mémoire de son père en des termes qui firent couler les larmes de Berryer. En 1831 le jeune avocat fut décoré pour avoir empêché le peuple de détruire le monument de Malesherbes au Palais de Justice. Député de la Sarthe, il restera fidèle aux idées libérales de son père et combattra avec l'opposition le ministère Guizot. En 1848 il fut élu représentant de la Sarthe à l'Assemblée Constituante. Républicain de conviction, ses votes, ses paroles et ses actes furent pour toujours acquis à la République démocratique et sociale. Sa femme, Céline de Saint-Albin était connue comme peintre de fleurs. Le couple habitait le château du Chevain, aux portes d'Alençon. En 1862 Hortensius de Saint-Albin donna un recueil de vers à l'éditeur alençonnais qui publia également son ami Francis Lacombe et son beau-frère Achille JubinaI. Il est mort le 25 février 1878, un mois à peine après Poulet-Malassis.
Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1862 ; in-12, demi-chagrin rouge, nerfs, tête dorée (David). 2ff., 288 pp., 1 f. errata non chiffré (Imprimé à Alençon par de Broise).EDITION ORIGINALE dédiée à Achille Jubinal (beau-frère de l'auteur). La plupart des pièces de ce recueil sont des vers de circonstance dédiés à des parents ou amis: à son ancien camarade Levesque, collègue à la Cour imnériale, à son frère Philippe bibliothécaire de l'Impératrice, à son fils Clémenti, à Fabre d'Eglantine, à son cousin Forbin-Janson, à l'actrice Rachel, à sa femme, à E. de Broise (l'associé de Poulet-Malassis imprimeur du livre), etc. Un poème retrace l'aventure de la statue de Malesherbe en février 1831. La muse d'Hortensius est un peu pâle, et ennuyeuse comme une fête de souspréfecture. Elle a le style des compliments assez plats que s' adresent les poètes de sociétés d'émulation de province à la fin de leurs banquets annuels. Le recueil est plus intéressant pour l'histoire de la vie mondaine des amis et visiteurs du château du Chevain que pour ses qualités poétiques. Nous y avons relevé quelques plagiats. Cela étant dit, sur le titre de son livre Hortensius s'intitule rimeur et non poète. Launay 225 - C.E.B.A. 202 - C.P.M. 52 qui cite la Revue anecdot. XIV p. 192 : « Les essais de M. de St Albin ... feront leur chemin dans le monde, car ils vont droit où l'auteur les adresse, c'est-à-dire vers les amis de la paisible et spirituelle gaîté, de celle qui s'épanouit sans contrainte au foyer de la famille et de l'amitié ». La page d'errata a été montée au début du livre et porte quelques corrections manuscrites supplémentaires. ENVOI AUTOGRAPHE à “Monsieur Riggs”. Reliure un peu usagée. Magistrat, homme politique et poète né à Lyon en 1805, Hortensius doit son prénom romain à son père, le citoyen Rousselin (de son vrai nom Cte Alexandre-Charles-Omer Rousselin de Corbeau de Saint-Albin) qui fut l'ami de Danton et le fondateur du Constitutionnel. Le jeune homme fit ses études de droit et se fit inscrire au barreau de Paris. La Biographie des 900 représentants à la Constituante et des 750 représentants à la Législative. Session de 1849. Paris, Lecou (pp. 516-519) conte de curieux événements au cours desquels le jeune Saint-Albin fit preuve d'un incroyable caractère, et d'une touchante élévation de sentiments. Lors d'un procès qui opposait les rédacteurs de la Quotidienne, feuille royaliste aux avocats du Constitutionnel, Saint-Albin défendit la mémoire de son père en des termes qui firent couler les larmes de Berryer. En 1831 le jeune avocat fut décoré pour avoir empêché le peuple de détruire le monument de Malesherbes au Palais de Justice. Député de la Sarthe, il restera fidèle aux idées libérales de son père et combattra avec l'opposition le ministère Guizot. En 1848 il fut élu représentant de la Sarthe à l'Assemblée Constituante. Républicain de conviction, ses votes, ses paroles et ses actes furent pour toujours acquis à la République démocratique et sociale. Sa femme, Céline de Saint-Albin était connue comme peintre de fleurs. Le couple habitait le château du Chevain, aux portes d'Alençon. En 1862 Hortensius de Saint-Albin donna un recueil de vers à l'éditeur alençonnais qui publia également son ami Francis Lacombe et son beau-frère Achille JubinaI. Il est mort le 25 février 1878, un mois à peine après Poulet-Malassis.
Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1862 ; in-12, broché. 2ff., 288 pp., 1 f. errata non chiffré (Imprimé à Alençon par de Broise).EDITION ORIGINALE dédiée à Achille Jubinal (beau-frère de l'auteur). La plupart des pièces de ce recueil sont des vers de circonstance dédiés à des parents ou amis: à son ancien camarade Levesque, collègue à la Cour imnériale, à son frère Philippe bibliothécaire de l'Impératrice, à son fils Clémenti, à Fabre d'Eglantine, à son cousin Forbin-Janson, à l'actrice Rachel, à sa femme, à E. de Broise (l'associé de Poulet-Malassis imprimeur du livre), etc. Un poème retrace l'aventure de la statue de Malesherbe en février 1831. La muse d'Hortensius est un peu pâle, et ennuyeuse comme une fête de souspréfecture. Elle a le style des compliments assez plats que s' adresent les poètes de sociétés d'émulation de province à la fin de leurs banquets annuels. Le recueil est plus intéressant pour l'histoire de la vie mondaine des amis et visiteurs du château du Chevain que pour ses qualités poétiques. Nous y avons relevé quelques plagiats. Cela étant dit, sur le titre de son livre Hortensius s'intitule rimeur et non poète. Launay 225 - C.E.B.A. 202 - C.P.M. 52 qui cite la Revue anecdot. XIV p. 192 : « Les essais de M. de St Albin ... feront leur chemin dans le monde, car ils vont droit où l'auteur les adresse, c'est-à-dire vers les amis de la paisible et spirituelle gaîté, de celle qui s'épanouit sans contrainte au foyer de la famille et de l'amitié ». La page d'errata a été montée au début du livre et porte quelques corrections manuscrites supplémentaires. Dos de la couv. un peu usagé, 1 plat détaché, bel état intérieur.Magistrat, homme politique et poète né à Lyon en 1805, Hortensius doit son prénom romain à son père, le citoyen Rousselin (de son vrai nom Cte Alexandre-Charles-Omer Rousselin de Corbeau de Saint-Albin) qui fut l'ami de Danton et le fondateur du Constitutionnel. Le jeune homme fit ses études de droit et se fit inscrire au barreau de Paris. La Biographie des 900 représentants à la Constituante et des 750 représentants à la Législative. Session de 1849. Paris, Lecou (pp. 516-519) conte de curieux événements au cours desquels le jeune Saint-Albin fit preuve d'un incroyable caractère, et d'une touchante élévation de sentiments. Lors d'un procès qui opposait les rédacteurs de la Quotidienne, feuille royaliste aux avocats du Constitutionnel, Saint-Albin défendit la mémoire de son père en des termes qui firent couler les larmes de Berryer. En 1831 le jeune avocat fut décoré pour avoir empêché le peuple de détruire le monument de Malesherbes au Palais de Justice. Député de la Sarthe, il restera fidèle aux idées libérales de son père et combattra avec l'opposition le ministère Guizot. En 1848 il fut élu représentant de la Sarthe à l'Assemblée Constituante. Républicain de conviction, ses votes, ses paroles et ses actes furent pour toujours acquis à la République démocratique et sociale. Sa femme, Céline de Saint-Albin était connue comme peintre de fleurs. Le couple habitait le château du Chevain, aux portes d'Alençon. En 1862 Hortensius de Saint-Albin donna un recueil de vers à l'éditeur alençonnais qui publia également son ami Francis Lacombe et son beau-frère Achille JubinaI. Il est mort le 25 février 1878, un mois à peine après Poulet-Malassis.
Paris, Imprimerie de J. Tastu, 1829 1 volume In-8° (13,8 x 21,5cm) Broché sous couverture "d'attente" de papier bleu. 16p. Quelques pâles petites rousseurs; fente marginale sans manque à 2 feuilles.
Poème du magistrat Hortensius de SAINT-ALBIN (1805-1878), membre de la Société philotechnique et de l'Institut historique qui fut député de la Sarthe, à la gloire du marquis de La Fayette (1757-1834); précédé du compte rendu, publié par le "Constitutionnel" en juin 1828, de la réunion des électeurs du IVè arrondissement de la Seine où l'auteur avait lu ce poème, le présentant ainsi: "un jeune avocat a lu une pièce de vers, où il a retracé la vie politique, et le dernier voyage du général La Fayette. C'était, en quelques traits, une histoire de la liberté des deux mondes." Peu courant.
Alexandre Mesnier 12,5 x 20 Paris 1832 In-8, reliure demi-basane de l'époque, en deux parties, 183 et 198 pp., portrait de Sulkowski (lith. de Engelmann) en frontispice et portrait de profil dessiné par André Dutertre, placé entre les pp. 162 et 163, portrait qui fait partie des 184 portraits que Dutertre (1753-1842) réalisa pendant la campagne d'Egypte. La deuxième partie de l'ouvrage a pour titre "Pièces historiques autographes de J. Sulkowski - Détails historiques de la campagne de 1793, faite en Lithuanie par les polonais contre les russes par un officier de l'armée polonaise". Issu d'une illustre famille polonaise, Joseph Sulkowski (1770-1798) entre dans l'armée française en 1796 et est affecté à l'armée d'Italie comme capitaine. Remarqué par Bonaparte, il rejoint l'état-major et devient un de ses aides de camp. Il fait partie de l'expédition d'Egypte, se distingue lors de la prise de Malte, est blessé au combat de Salahieh. Apprécié et loué par Bonaparte, il meurt à 28 ans au Caire lors des journées d'émeutes d'octobre 1798. Hortensius de Saint Albin (1805-1878), député de la Sarthe sous la Monarchie de Juillet, aurait eu accès à des sources manuscrites des cercles jacobins par son père Alexandre (1773-1847), qui avait été sous la Révolution membre du club des Cordeliers et secrétaire de Barras. Rares mémoires d'un des aides de camp préféré de Bonaparte. Reliure frottée, coiffe supérieure arasée, mors usagé et fendu en tête, rousseurs éparses, mais bon intérieur, bien complet des deux portraits. Etiquette de la librairie Raymond Clavreuil. Petit ex-libris moderne.(B52) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Paris, Maillet, Paris, Maillet1869 ; fort volume petit in-12, broché. VI pp., 446 pp., 1 f.ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. Elle est donnée comme la troisième. Lorentz la décrit, mais nulle part nous n'avons trouvé trace d'une 2' édition. Elle s'ouvre sur un Sonnet d'Emmanuel DES ESSARTS (un autre poète de l'écurie Malassis) saluant cette nouvelle édition. De nombreux poèmes sont nouveaux, en particulier des couplets et chansons de circonstances composés entre 1863 et 1868 (mariage de sa fille, décoration d'Achille Jubinal, banquets divers ... ). A la fin, plusieurs lettres envoyées à Saint-Albin après la première édition de son livre: Saint-Beuve, J. Travers, Viennet, Pongerville, F. Barrière, O. Pinard, Anaïs Segalas. Aucune justification ne permet d'indiquer le tirage de cette édition. Cet exemplaire est tiré sur beau papier vergé de Hollande.
Paris, E.Maillet, 1869 ; in-18°, demi-basane fauve de l'époque, dos à nerfs,pointillés dorés sur les nerfs, fleurons dorés, titre doré; VIpp.,446pp.,1f.; reliure frottée, très bon état intérieur.
Jolie édition ornée de nombreux bandeaux et letlres historiées et augmentée de lettres de Sainte-Beuve,Anais Segala , O.Pinard, Lemonnier, A.Clesse. ( GrG)