Paris, Imprimerie Didot, 1812, in-8, Basane maroquinée bordeaux, dos lisse et fleuronné, pièces de titre et de tomaison noires, roulette d'encadrement sur les plats, tranches dorées, 246-[1] pp, Dos tomé "4". Ouvrage complet, formant le Supplément aux Institutions publiées en 1811, en 3 trois volumes (Paris, F. Didot), par le chimiste et minéralogiste Balthasar-Georges Sage (1740-1824). Édition originale. "Si je n'emploie pas dans mes ouvrages la nouvelle nomenclature physico-chimique, c'est qu'elle insignifiante et sans euphonie" (p. VI). L'ouvrage, produit dans la seconde partie de la carrière de Sage, fait partie d'un chapelet de volumes qui trahissent l'inadaptation du savant aux progrès scientifiques réalisés dans les années 1780-1810 et son obstination à défendre l'anachronique théorie du phlogistique. Sage était reconnu pour ses travaux de chimie minéralogique et pour le cours public et gratuit de minéralogie docimastique, qu'il donnait dans son officine familiale dès 1760. Excellent professeur, il fonda en 1783 la première Écoles des mines à l'Hôtel des Monnaies. Au tournant de la Révolution et à la chute de l'Ancien régime, cet adepte invétéré des théories formulées un siècle auparavant rencontra l'opposition de Lavoisier et de Fourcroy, perdit la faveur du public et des autorités. L'oeuvre scientifique qu'il produisit durant ses années de misère et d'aigreur se constitue principalement d'ouvrages d'arrière-garde, qui resteront sans écho. Il mourut aveugle et privé de sa pension. Todericiu Doru, "Balthasar-Georges Sage (1740-1824), chimiste et minéralogiste français, fondateur de la première Ecole des Mines (1783)". In: Revue d'histoire des sciences, tome 37, n° 1, 1984. pp. 29-46. DSB XII, p. 63 et suiv. Coupes et coins frottés. Bon exemplaire, en reliure du temps Couverture rigide
Bon Basane maroquinée bordeaux,
Paris, Firmin Didot, 1811, in-8, VIII-88 pp, Demi-basane maroquinée rouge, dos lisse et fleuronné, roulette d'encadrement sur les plats, tranches dorées, Seconde édition, la première ayant été tirée à 500 exemplaires, la même année, et distribuée gratuitement. L'auteur y traite des viandes et froments avariées, de la mort causée par l'excès de truffes, des effets des champignons nuisibles, du cuivre et de l'arsenic, des piqûres de la tarentule, de la vive ou du scorpion, des moufette acides ou encore des effets du méphitisme des latrines. Balthasar Georges Sage (1740-1824) était reconnu pour ses travaux de chimie minéralogique et pour le cours public et gratuit de minéralogie docimastique, qu'il donnait dans son officine familiale dès 1760. Excellent professeur, il fonda en 1783 la première Écoles des mines à l'Hôtel des Monnaies. Il s'est préoccupé des questions de santé, en étudiant les propriétés chimiques et physiques de divers éléments. Il ne sut s'adapter aux progrès scientifiques réalisés au tournant de la Révolution et dans les années suivantes : il rencontra l'opposition de Lavoisier et de Fourcroy, perdit la faveur du public et des autorités et mourut aveugle, privé de sa pension. Éraflure sur le plat supérieur, petits trous de ver au niveau des charnières. Agréable exemplaire, relié dans le goût du temps. Todericiu Doru, "Balthasar-Georges Sage (1740-1824), chimiste et minéralogiste français, fondateur de la première Ecole des Mines (1783)". In: Revue d'histoire des sciences, tome 37, n° 1, 1984. pp. 29-46. DSB XII, p. 63 et suiv. Couverture rigide
Bon VIII-88 pp.
Paris, Imprimerie P. Didot, 1817-1820, in-8, 8 pièces en 1 vol, Demi-basane tabac de l'époque, dos lisse et fleuronné, Précieuse et intéressante réunion de sept opuscules rares sur la désalinisation de l'eau de mer, par le chimiste et minéralogiste Balthasar-Georges Sage (1740-1824); et une pièce sur la question du lait de vache. Sage commence à s'intéresser à cette question à partir de 1778 et d'un échantillon d'eau provenant de la Mer Morte; il entreprend alors de longues recherches qui visent à procurer une solution chimique. En 1817-1818, il publie des observations plus tardives, contenue dans le présent recueil : il y reprend ses premières conclusions, analyse les procédés déjà proposés et démontre qu'une eau salubre ne peut pas s'obtenir par méthode chimique, en raison du processus de putréfaction des animaux marins. Il parvient enfin à proposer une "explication cohérente de l'origine de la salinité des mers et des océans" (Doru). Les pièces sont reliées dans l'ordre suivant : - Précis historique des mémoires publiés sur l'eau de mer. 1817. 12 pp. - Analyse de l'eau de mer. 1817. VI-[2]-24 pp. - Exposé des propriétés de l'eau de mer distillée. 1817. VIII-38 pp. - Exposé des tentatives qui ont été faites dans le premier dessein de rendre potable et salubre l'eau de mer distillée. 1817. 20 pp. - Expériences sur l'innocuité de l'eau de mer distillée, parce qu'elle contient toujours du gaz alcalin oléaginé neptunien produit par la putréfaction des êtres organisés marins. 1817. 24 pp. - But de la nature dans la formation quotidienne du sel dans l'eau des mers. 1818. 16 pp. - Phénomènes que présente la destruction des corps des animaux après leur mort. 1817. VIII-34 pp. - Analyse du lait de vache, suivie de la liste chronologique des ouvrages publiés dans l'espace de cinquante-et-un ans. 1820. 21 pp. Sage est reconnu, dans la première moitié de sa carrière, pour ses travaux de chimie minéralogique et pour le cours public et gratuit de minéralogie docimastique, qu'il donnait dans son officine familiale dès 1760. Excellent professeur, il fonda en 1783 la première Écoles des mines à l'Hôtel des Monnaies. La fin de sa carrière est marquée par la disgrâce et l'aigreur; conservateur invétéré, il refuse les progrès scientifiques des années 1780-1810 et s'obstine dans la défense de la théorie anachronique du phlogistique. Il meurt aveugle et privé de sa pension, après avoir publié de nombreux opuscules d'arrière-garde dans lesquels il déverse immanquablement son fiel. De ces années-là, seuls ses travaux sur la désalinisation de l'eau de mer trouveront écho. Deux annotations anciennes à l'encre en fin de volume. Accroc à la coiffe supérieur, dos frotté, coins usés. Sinon, bon exemplaire. Couverture rigide
Bon 8 pièces en 1 vol.
Paris, Imprimerie de Monsieur, 1780, in-8, XII-112-[3] pp, 4 pl, Basane havane de l'époque, dos lisse fleuronné de croisillons, pièce de titre rouge, Première édition, peu courante. Exemplaire entièrement interfolié de feuillets vierges; deux d'entre eux comportent des annotations anciennes à l'encre, commentant l'opération dite de départ, par laquelle on détermine le titre de l'or. L'ouvrage est illustré de quatre planches dépliantes gravées sur cuivre représentant les fourneaux et le matériel de l'artisan essayeur. Ce véritable manuel pratique offre un "tableau complet (...) de la coupellation des substances métalliques par le moyen du plomb ou du bismuth et plusieurs procédés concernant l'obtention d'un or plus pur que celui que l'on obtenait par les voies habituelles" (Doru). Il fut traduit en espagnol en 1785 et fit référence pour les artisans essayeurs jusque dans les années 1830. Sage (1740-1824) fut reconnu et admiré pour ses travaux de chimie minéralogique et pour le cours public et gratuit de minéralogie docimastique, qu'il donnait dans son officine familiale dès 1760. Excellent professeur, il fonda en 1783 la première Écoles des mines à l'Hôtel des Monnaies. Outre le présent ouvrage, il fut reconnu pour les Éléments de minéralogie docimastiques, qui retinrent l'attention des savant de l'époque pour la rigueur de leur exposé. Il ne parvint cependant pas à accepter les progrès scientifiques amorcés et accomplis au tournant de la Révolution et s'obstina à l'inverse dans la défense de la théorie désuète du phlogistique. Bolton, 795. Cole, n° 1142. Duveen, 523. Todericiu Doru, "Balthasar-Georges Sage (1740-1824), chimiste et minéralogiste français, fondateur de la première Ecole des Mines (1783)". In: Revue d'histoire des sciences, tome 37, n° 1, 1984. pp. 29-46. Couverture rigide
Bon XII-112-[3] pp., 4 pl.
Paris De l'imprimerie royale 1776 1 vol. relié in-8, relié plein veau havane, dos lisse orné de fleurons et filets dorés, pièce de titre, tranches mouchetées, (2) + VII + (1) + 118 pp. Edition originale. [Relié à la suite] : Abrégé élémentaire de botanique, à l'usage de l'Ecole de botanique de Lille. Lille, J.B. Henry, 1774. (2) + III + (1) + 49 + (3) pp. [Relié à la suite] : HILL (John). Le sommeil des plantes et la cause du mouvement de la sensitive. Genève et Paris, J.P. Costard, 1773. XII + 51 + (1) pp. Edition originale française. Manque de cuir à la pièce de titre. Sinon agréable exemplaire de cette compilation d'études botaniques.
In-8, broché, couverture papier marbré, (2) f., xvj, 76 p. Paris, Imprimerie de Monsieur, 1778.
Troisième édition augmenté publiée à l'imprimerie de Monsieur, frère de Louis XVI et comte de Provence (futur Louis XVIII), dirigée par Pierre-François Didot.Chimiste, reçu à l'Académie des Sciences à 30 ans, l'auteur témoigne de la vérification, par Lavoisier, des expériences de Priestley sur "l'air fixe" (dioxyde de carbone) et les effets de "l'alkali volatil fluor", expérience réalisée sur un oiseau à l'Académie des Sciences le 10 mai 1777 en présence de l'empereur d'Allemagne Joseph II (p. 7). (Cole, 1145. Duveen, p. 523).Exemplaire très frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Revue d'Histoire des Sciences - Pierre Dugac - Doru Todericiu sur Balthasar-Georges Sage - Pietro Corsi sur Lamarck - Louis Dulieu sur Pierre Chirac
Reference : 101024
(1984)
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Revue d'Histoire des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1984 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleu ciel grand In-8 1 vol. - 96 pages
1ere édition, 1984 Contents, Chapitres : 1. Articles : Pierre Dugac : Histoire des espaces complets - Doru Todericiu : Balthasar-Georges Sage, 1740-1824, chimiste et minéralogiste français, fondateur de la première Ecole des Mines, 1783 - Pietro Corsi : Lamarck en Italie - Louis Dulieu : Pierre Chirac et les maladies des équipages des vaisseaux - 2. Documentation, informations, analyses - Pierre Huard : Un traité chinois d'oculistique - I. Grattan-Guinness : Note sur les manuscrits de Guglielmo Libri conservés à Florence Couverture propre, bas du dos légèrement frotté sur un cm, légères pliures aux coins de la couverture, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, papier à peine jauni - paginé 1 à 96