Paris, Veuve de Claude Barbin, 1703. In-12 (162 x 95 mm), 2 ff. n. ch., 1 envoi, 1 p. titre., 4 ff. n. ch., XV p., 3pp. n. ch. (approbation et privilège), 340 p., 22 ff. n. ch. (table des matières) puis 2 ff. n. ch. Veau blond, triple filet d’encadrement doré sur les plats, dos à nerfs ornés, caissons dorés, filets dorés sur la coupe, tranches dorées sur papier rouge, guirlande dorée sur les chasses, garde et étui de papier peigné, signet en soie, rousseurs au premier feuillet, page 279 mal chiffrée (Bauzonnet-Trautz).
Rare édition originale, l’ouvrage publié en 1703 est divisé en 3 parties. Le privilège nous précise la date de première impression qui est celle du 30 janvier 1703. “La première édition est de 1703. L’auteur s’était proposé Cicéron pour modèle. L’ouvrage est divisé en trois livres, dans lesquels l’auteur disserte successivement sur la nature de l’amitié, les devoirs qu’elle impose, et les moyens de prévenir les ruptures. Ce livre fut critiqué par Dupuy, dans ses Réflexions sur l’amitié, 1728, contre lesquelles on vit paraître, la même année, une Défense du Traité de l’amitié, écrite d’un style un peu trop vif.” Quérard. Louis De Sacy, né en 1654 à Paris où il est mort le 26 octobre 1727, était un homme de lettres et avocat français. Il fréquenta le salon de littérature de Madame de Lambert qui lui marquait une grande préférence. Cet ouvrage est d’ailleurs dédié à Madame de Lambert. “Louis Silvestre De Sacy, avocat au Conseil, fut reçu en 1701 à l'Académie Française à la place de Toussaint Rose. La traduction des Lettres de Pline le Jeune, dont il donna les quatre premiers livres en 1699, et les six autres deux ans après, lui valurent cet honneur.” Celui-ci “n'avait pas moins approfondi le Droit que les Belles Lettres.” Moreri. L’exemplaire comporte un envoi de De Sacy pour Monsieur Gilles Dongois (1636-1708), le neveu de Boileau chez qui celui-ci a résidé. Précieux exemplaire avec un envoi probablement unique. Gilles Dongois, né le 9 mars 1636 et baptisé le même jour à Saint-Séverin, était fils de Jean Dongois, greffier de la Grande Chambre du Parlement, et d’Anne Boileau. Elevé au collège de Beauvais, il obtient des lettres d’Aumônier du Roi dès 1655 et en 1658 le Prieuré de Pont Sainte Maxence près de Senlis. Son père le fit, la même année, avocat au Parlement. Il fut bachelier en théologie l’année suivante, puis mêlant le profane au sacré, fut reçu, en 1662, Conseiller de la Chambre Souveraine des Décimes établie au Palais. Enfin, il prit l’ordre de Sous-Diacre pendant qu’il préparait sa licence. Le 9 mars 1663, il fut agréé Chanoine par la résignation que lui fit Nicolas Sanguin. Il fut conseiller et aumônier du Roi ainsi que chanoine à la Sainte-Chapelle. Il fut d’ailleurs enterré dans le cimetière de celle-ci. “Pour Monsieur Dongois de la part de son très obéissant serviteur De SACY” On trouve un commentaire d’une seconde main d'une écriture ancienne dans lequel on cite Boileau et Voltaire mentionnant Dongois. “Boileau a dit quelque part: Monsr Dongois, mon illustre neveu.» C’était un greffier qui demeurait dans la Cour du palais avec toute la famille de Boileau. [note de l’Epître de Voltaire à Boileau]” Voltaire écrit aussi à son propos: “Chez ton neveu Dongois je passai mon enfance ; Bon bourgeois qui se crut un homme d'importance.” (Epitre à Boileau ou Mon Testament (1769), Voltaire) Bel exemplaire en veau blond de Bauzonnet-Trautz. Moreri, Grand dictionnaire historique ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, VII (P-SEG), à S p. 14-15; Quérard, La France littéraire, VIII, p.302; Cioranescu: n°58062, p.1609, Bibliographie de la littérature française du dix-huitième siècle, Tome III.
La Haye Henri De Sauzet 1745
In-8 illustré d'une vignette au titre, de bandeaux, culs-de-lampe et lettrines, 16f. (titre, preface), 264p. et 25f. (table); suivi de Dissertation… : 1f. de titre et LV p. :: Nouvelle édition, la première en 1715. :: Louis de Sacy (1654-727), avocat et homme de lettres. Il fut reçu à l'Académie français en 1701. :: "Il n'est pas nécessaire de remarquer qu'il n'étoit point parent de l'illustre solitaire de Port-Royal ( ) Très-peu de personnes ont entrepris de lire le Traité de la Gloire et cependant on y trouve, surtout sur la vaine gloire, des maximes très-conformes à celles qu'on lit dans le Télémaque de M. de Fénelon" (J.F. Adry, Notice sur la vie & les ouvrages de M. de Sacy, 1808). :: Reliure de l'époque, dos lisse orné, pièce de titre rouge. Coins très frottés, coiffes limées, une charnière fendue, épidermure à un coin.
1715 In-12 (154 x 94 mm), plein veau brun de l'époque, dos janséniste à 5 nerfs orné de caissons encadrés de filets au noir, pièce de titre de maroquin, roulette dorée sur les coupes et les chasses, tranches dorées, (36), 312 p. Paris, En la boutique de la veuve Barbin, chez Pierre Huet, 1715.
Edition originale. Avocat, Louis Silvestre de Sacy (1654-1727) fréquenta le salon de Mme de Lambert et fut admis à l'Académie française en 1701. L'ouvrage a été conçu dans le contexte d'un débat sur les questions de la "gloire" dans le salon de madame Lambert qui avait, elle-même, publié sur ce sujet sur ce concept central de la littérature française du Grand siècle, non seulement dans la philosophie, la littérature morales, mais aussi dans des oeuvres dramatiques.Ce livre fut reçu avec un vif intérêt dans le cercle de Madame Lambert et contribua à un travail de redéfinition de la notion entrepris dans le salon. L'ouvrage est cité comme une source de Montesquieu; celui-ci succéda à l'auteur à son fauteuil de l'Académie.Coins émoussés, petit accroc à la coiffe supérieure. Taches en pied du coin inférieur.Bon exemplaire, relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
[Par la compagnie des Libraires] - PLINE LE JEUNE ; [ SACY, Louis-Silvestre de ]
Reference : 54277
(1721)
3 tomes en 1 vol. fort in-12 reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, tranches marbrées, Par la compagnie des Libraires, Paris, 1721, xxiv-358 pp., 5 ff., LXXIV pp., 3 ff., 280 pp., 6 ff., 346 pp. et 1 f. blanc
C'est l'édition originale de cette traduction, par Louis de Sacy (1654-1727), publiée en 1699, qui lui valut d'entrer à l'Académie Française en 1701. Bon état (dos lég. frotté et très petits mq. aux mors en coiffe sup., bel état par ailleurs)Barbier, II, 8745
P.,Vve de C. Barbin, 1704.In-12 reliure pleine peau d'époque, dos à nerfs, avec caissons ornés, pièce de titre en maroquin grenat, tranches mouchetées, (10)-XV-(3)-349-(44) pp. ; cuir manquant à la coiffe supérieure, manque de cuir à un angle. Bon état pour le reste.