sd, ed Veuve Magnin et fils, Paris. in-8 toile rouille de 452 pages; cadres fleuris noirs en relief sur les premier et quatrième plats, ainsi que sur le dos; dorures sur dos et premier plat. Sixième édition revue, corrigée, augmentée et illustrée de nombreuses gravures sur bois. | Etat : Etat général correct; coins, haut et bas du dos légèrement émoussés; piqûres à l'intérieur de l'ouvrage, tâches sur les tranches. (Ref.: ref10351)
Librairie Louis Janet, Veuve Magnin et fils
Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]
Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable.
SAUVAITRE, Louis ; Anonyme ; [ FAURE-DECAMPS Veuve Edouard DENTU, Léonie ]
Reference : 44462
(1884)
4 documents in-4 et in-folio à savoir : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884, acte notarié de 4 feuillets in-4 signé du Notaire Duluard ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884, acte notarié de 2 feuillets in-4 signé du notaire Duluard ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884, 1 dossier in-folio de 10 feuillets sous chemise, tampon de copie conforme du commissaire de police daté du 7 mai 1886.; IV : Constat manuscrit du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître, 14 feuillets in-folio dont 23 pp. sont rédigés, manifestement par le Conseil juridique de Léonie Faure-Decamps, Veuve Decamps. Détail de la Notice : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884 ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884 ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884 [ Mention des sommes versées à de nombreux auteurs dont Victor Tissot, Henri Bataille, Alfred Assollant, Catulle Mendès, Allard (pour "L'araignée rose"), Hector Malot (6600 francs pour "Marichette"), Robert Halt, de Gastyne, Pierre Véron, Ponson du Terrail, Xavier de Montépin, Ferdinand du Boisgobey, Henri de Bornier, Alphonse Daudet (5090 fr. en compte de droits d'auteur)] ; IV : Constat du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître : [ Très important dossier de 22 pp. in-folio détaillant les accusations pour abus de pouvoir visant Sauvaître, auteur par auteur : "Assollant : Lettre du 7 septembre 1885. M. Sauvaître n'en a donné connaissance à personne et a engagé l'affaire sans mandat. - Auguste Barbier : Lemerre 1er mai 1884. Hons-Olivier 5 mai 1884, demandant le droit de reproduction de pièces de poésies de Barbier. Lettre gardées et vraisemblablement non répondues. [...] Biard : 2 et 26 août 1884. Répondu par Sauvaître qui a traité en dehors de Mme Dentu pour impression et vente d'une brochure, et encaissé 270 fr. de provisions sans ouvrir un compte spécial. [...] Bourcard : correspondance pour la réception et l'impression compte à demi d'un volume Estampes au XVIIIe siècle publications onéreuses pour la maison. [...] Champfleury : Au lendemain de la mort de Dentu cet auteur réclame des comptes et ses lettres restant sans réponse, même recommandé, il fait intervenir le Comité de la Société des Gens de Lettres. Depuis cette affaire, Sauvaître lui fait attendre un an et demi la réimpression de divers volumes, entre autres l'Histoire de l'Imagerie Populaire et la publication de plusieurs annoncés depuis longtemps, tels que Le Musée secret de la Caricature, etc. Tous ces faits et toute cette correspondance restée entre les mains de Sauvaître n'ont jamais été communiqués à Mme Dentu [...] Claretie : Correspondance personnelle avec Sauvaître restée ignorée de Mme Dentu et de ses représentants, ayant trait aux mises en vente d'ouvrages inédits ou réimprimés, à des modifications aux traitées, etc. M. Claretie a fait faire des démarches par M. Decaux, éditeur, depuis le renvoi de Sauvaître, pour obtenir la résiliation amiable de son traité, prétendant qu'il n'est plus lié depuis la mort de Dentu : il a refusé de livrer à l'impression son dernier roman, "Succession Charvet", déjà paru dans l'Illustration, sous prétexte que la qualité semi-officielle lui interdit actuellement de publier un ouvrage qui a le caractère d'une satire politique ! Se référer pour éclaircir ce point au rôle douteux joué par l'intermédiaire de M. Claretie, Decaux, tant en cette affaire que celle des Scandales de Lundi et de son compte de dépôt chez Dentu, ainsi qu'à propos de l'édition de romans à 60 centimes [etc...] Contentieux : Calmann-Lévy : Réclamation relative au titre d'un volume de Mme Carette, "L'Outrage", 9 mai 1885. M. Sauvaître n'en a rien dit à personne est a dû payer 148 fr. à Calmann. Recours contre lui. Rouveyre : même date. Réclamation concernant le titre de Montépin, "Le Rastaquouère", et réponse insolente de M. Sauvaître, sans autorisation [ etc... ] Alphonse Daudet : Lettres de M. Hetzel se refusant à indemniser Mme Dentu pour la publication de Tartarin de Tarascon, faite au mépris de tout droit. M. Sauvaître a laissé sans réponse la dernière, datée du 4 février 1885, trouvée dans le volume d'Hetzel. M. Daudet a fait interdire la publication du Tartarin illustré, qui devait paraître en 1886, et dont les illustrations ont été payées à M. Jeanniot, dont M. Daudet a approuvé le dessin. Cette affaire est en suspens depuis trois ans bientôt, et M. Hippeau en a rédigé le prospectus en juillet 1885, M. Sauvaître s'étant engagé à le lancer dans la saison d'automne. M. Daudet a négocié avec M. Sauvaître la rupture du traité de Goncourt et s'est entremis dans diverses démarches dont l'objet était de procurer à la maison Charpentier des avantages au détriment des intérêts et en violation du droit de Mme Dentu [...] Debay : les ouvrages de cet auteur forment une section très important du catalogue Dentu, et leur vente est toujours très fructueuse et constante. La correspondance de M. Debay avec Sauvaître laisse voir des négligences dans le terme des comptes et dans la publication des éditions de cet auteur [...] Dubut de Laforest : grave affaire qui, intervenant après tant d'autres, a déterminé le renvoi de M. Sauvaître, aussitôt la citation du juge d'instruction à propos de la publication du "Gaga". [...] Eden Théâtre : Le traité d'annonce pour le rideau de scène a été signé par M. Sauvaître [...] Ferdinand Fabre : une note de cet auteur portant engagement de retirer de la librairie à des dates déterminées les six volumes qui appartiennent à la maison. En vertu de quel pouvoir M. Sauvaître a-t-il conclu un pareil arrangement [...] Mme Fould : Un volume, "Le Sphinx des Perles", était en manuscrit au moment de la prise de possession de Mme Dentu. M. Sauvaître s'est permis de le rendre, par l'entremise d'Olympe Audouard, prétendant que la veuve Dentu ne voulait pas le publier. Ce n'était pas vrai : elle n'en savait pas le premier mot. [...] Gaboriau : en juin 1895, M. Sauvaître se permet de déchirer les traités avantageux pour la reproduction de romans de cet auteur et de priver de ses bénéfices la librairie. [...] Galopin : pour le livre "Le Parfum de la femme", M. Sauvaître écrit à l'auteur [...] qui lui offre 40 centimes par volume, condition supérieure à celle des traités ordinaires .[...] De Goncourt : M. Sauvaître s'est pressé de rompre le traité qui liait cet auteur, pour la série des "Actrices du XVIIIe siècle". La lettre du 24 octobre 1884, citée par Goncourt, donne à ce dernier le droit de réimprimer ailleurs. De quel droit ? Pourquoi ce dommage pour la maison et sans consulter même le traité, dont M. Faure avait seul l'interprétation et le dépôt ? Recours formel contre Sauvaître ! [...] Guides Dentu : ... " Dommages à la maison alors que cette publication promettait de réaliser une somme de bénéfices considérables." [...] Abel Hermant : recommandé par M. Alphonse Daudet, cet auteur a publié deux livres, "M. Rabosson" et "la Mission de Cruchod", dont les manuscrits ont été livrés à l'impression par M. Sauvaître sans avoir été mis en lecture. [...] Lorédan-Larchey : réclamation par le canal de la Société des gens de lettres, 1er juillet 1895, restée sans réponse. [...] Malot : depuis la rupture du traité avec cet auteur M. Sauvaître a traité seul la réimpression de ces ouvrages et conservé de nombreux documents sans lesquels Mme Dentu ne pouvait en rien être au courant des affaires le concernant,... [...] Catulle Mendès : nombreuses lettres à Sauvaître qui se mêle sans cesse des affaires de cet auteur, lequel un moment donné en vient à lui dire : Si mon traité ne vous convient pas, rompez-le vous-même. [...] Montépin : c'est dans une lettre de cet auteur qu'on trouve la trace d'une opération entamée par M. Sauvaître pour la publication d'une série de romans bon marché et sur laquelle il n'a jamais voulu s'expliquer vis-à-vis de Mme Dentu [...] Ponson du Terrail : conflits occasionnés par les agissements de Sauvaître entre la veuve et la belle-soeur de Ponson du Terrail [...] Société des Gens de Lettres [ idem...] Victor Tissot : nombreuses lettres gardées et répondues par M. Sauvaître, qui semble avoir fait tout son possible pour brouiller cet auteur avec Mme Dentu. Il a même dépassé la mesure en s'efforçant de rompre le traité avec cet auteur pour la publication et la collection des chefs-d'oeuvre à 1 fr."
A la mort de son époux, le fameux éditeur Edouard Dentu, sa veuve Léonie Faure-Decamps s'efforça de remédier à une situation difficile. Mais elle fut confronté aux agissements de Louis Sauvaître, principal commis de son défunt mari, auquel elle avait confié l'administration du fonds. Ce dossier est remarquable en ce qu'il présente une version sinon impartiale, mais du moins approfondie, des relations des auteurs avec la Librairie Dentu au lendemain de la mort d'Edouard. La simple lecture des extraits que nous proposons suffira à donner une idée de la richesse de ces documents.
[Besançon, Besnans Haute-Saône] Arrêt de la chambre des vacations du parlement de Besançon qui condamne Guillaume Goguet aux galères perpétuelles ; Ignace Pepot au fouet, à la marque, & à neuf ans de bannissement ; Etienne Calame à neuf ans de galères ; Etiennette & Françoise Championnet à être enfermées pendant trois ans en la Maison de force, dite du Bon Pasteur, de Besançon ; renvoye deux inconnus à un plus amplement informé indéfini ; Simonne Bayet, femme d'Etienne Calame, à neuf ans ; Vincent Menetrey à cinq ans, & Nicolas Jannin à trois ans de bannissement ; Jeanne-Claude Championnet, veuve Dumont, à être pendue & étranglée ; le nommé Maurice, Hibernois, à trois ans de galères, &c pour vols & autres crimes. Du 7 octobre 1767.
Reference : 015625
[Besançon, Besnans Haute-Saône] Arrêt de la chambre des vacations du parlement de Besançon qui condamne Guillaume Goguet aux galères perpétuelles ; Ignace Pepot au fouet, à la marque, & à neuf ans de bannissement ; Etienne Calame à neuf ans de galères ; Etiennette & Françoise Championnet à être enfermées pendant trois ans en la Maison de force, dite du Bon Pasteur, de Besançon ; renvoye deux inconnus à un plus amplement informé indéfini ; Simonne Bayet, femme d'Etienne Calame, à neuf ans ; Vincent Menetrey à cinq ans, & Nicolas Jannin à trois ans de bannissement ; Jeanne-Claude Championnet, veuve Dumont, à être pendue & étranglée ; le nommé Maurice, Hibernois, à trois ans de galères, &c pour vols & autres crimes. Du 7 octobre 1767. [Besançon], Claude-Joseph Daclin, 1767. In-folio, 8p. Condamnation pour une étonnante affaire de moeurs à Besnans [Bennans dans le document]: Guillaume Goguet, dit le grand Guillaume, et Maurice sont deux contrebandiers et Etiennette, Françoise, Jeanne-Claude (la veuve Dumont) et Jeanne Championnet sont quatre soeurs. Le premier avait mis enceinte Françoise puis Jeanne-Claude et comptait faire pareil avec les deux autres. Le second avait payé les trois soeurs de la veuve pour coucher avec elles et avait été surpris au lit avec deux d'entr'elles. Jeanne-Claude, mis enceinte, accoucha d'une petite fille qu'elle assassina à la naissance et jeta dans la rivière Ognon. Elle sera donc pendue en place de Besnans. Beau document. [90]
CHAMPAGNE VEUVE CLICQUOT. CHIMAY (Princesse Jean de). DRIAN (Adrien Désiré ETIENNE dit).
Reference : 21572
(1956)
Reims Debar & Cie 1956 1 in-8 Illustrations de DRIAN. Reims, Debar et Cie, 1956, in-8, broché, 36 pages.
Bel envoi de l'auteur qui a puisé sa documentation dans les archives de la Maison Veuve Clicquot-Ponsardin. Les hors-textes, bandeaux, culs-de-lampe sont l'oeuvre de Drian. La vie tumultueuse de cette femme d'exception qui se mariant au moment de la Révolution française et qui se retrouve, au décès précoce de son mari en 1805, à la tête du domaine champenois dont elle crée l'appellation "Veuve Clicquot, Fourneaux & Co". Ce vin remporte un vif succès notamment au prés de la cour de Russie ce qui permet le développement du domaine et lui permet de se hisser dans les plus fameuses maisons de Champagne. Très légères usures, infimes salissures. Un des 9000 exemplaires constituant la première édition sur Vélin Offset, bandeau de livraison conservé.
DENTU, Léonie ; [ FAURE DECAMP Veuve DENTU, Léonie ; CHARAVAY, Etienne ]
Reference : 44436
(1887)
1 dossier sous cartonnier usé à dos de cuir marqué "Autographes" recueillant plus de 330 feuillets (de divers formats, le plus souvent format in-folio) rédigés au recto, s.d. [ circa 1887 ]. On relève les initiales V.E.D. (Veuve Edouard Dentu) au numéro 3031.
Dossier préparatoire partiel du Catalogue de la "Collection Dentu". On notera l'impressionnant travail de rédaction de Louise Léonie Faure Decamps (dite Léonie Dentu), veuve du fameux libraire mais aussi grand collectionneur d'autographes Edouard Dentu (1830-1884). Le présent manuscrit comprend approximativement les numéros 768 à 1085, puis va des numéros 2537 au numéro 3249 (avec quelques trous et quelques compléments non indiqués) du Catalogue publié par Dentu sous la direction d'Etienne Charavay. La dernière partie correspond Au tome II, IIIe fascicule, IVe série : Littérateurs, Grands Ecrivains des XVIIe et XVIIIe siècles, Poètes et Auteurs Dramatiques ; la précédente à une partie du catalogue consacrée aux Souverains et Hommes d'Etat. La copie a été corrigée et réorganisée d'une main rapide, vraisemblablement celle de l'expert ou de l'un de ses collaborateurs. On relève sur de nombreux feuillets les noms des typographes, payés à la ligne. Prix du lot, non séparable.
Draeger 1930 1 Montrouge, Draeger, (1930), lithographie en couleurs, 37 x 28 cm.
P.L.V. Le crément Veuve Amiot s'accorde parfaitement à la pétillente jeune femme qui le déguste. Scène de dégustation féminine attribuable à l'illustrateur LIBIS.
CHAMPAGNE VEUVE CLICQUOT. CHIMAY (Princesse Jean de). DRIAN (Adrien Désiré ETIENNE, dit).
Reference : 17311
(1956)
Reims Debar & Cie 1956 1 in-8 Illustrations de DRIAN. Reims, Debar et Cie, 1956, in-8, broché, 36 pages.
Bel envoi de l'auteur. Un des 9000 exemplaires constituant la première édition sur Vélin Offset, bandeau de livraison conservé. Les hors-textes, bandeaux, culs-de-lampe sont l'oeuvre de Drian. La vie tumultueuse de cette femme d'exception qui se mariant au moment de la Révolution française et qui se retrouve, au décès précoce de son mari en 1805, à la tête du domaine champenois dont elle crée l'appellation "Veuve Clicquot, Fourneaux & Co". Ce vin remporte un vif succès notamment au prés de la cour de Russie ce qui permet le développement du domaine et lui permet de se hisser dans les plus fameuses maisons de Champagne. Petites usures, infimes taches et plis.
[Auvergne, Clermont-Ferrand, Aubière, Issoire] Anne Favard, épouse de Pierre André d'Aubière, La Veuve André, de Clermont, à ses Juges.
Reference : 015670
[Auvergne, Clermont-Ferrand, Aubière, Issoire] Anne Favard, épouse de Pierre André d'Aubière, La Veuve André, de Clermont, à ses Juges. Issoire, imprimerie de Granier et Froin, an 3 [1794]. In-4, 8p. Très intéressante défense de Anne Favard qui, après avoir perdu son époux à cause de la vengeance d'un ancien praticien, Girard, destitué par son mari, est poursuivie car elle aurait de dilapider les biens de son mari en les soustrayant à la république. Notons aussi que Girard poussa la vengeance à faire aussi arrêter les deux filles, de 13 et 18 ans, dans la foulée de l'arrestation du père, qui sera exécuté (mitraillé) à Lyon le 17 février 1794. Plié anciennement, petit trou au dernier feuillet, mouillé anciennement. Peu commun. [92]
1729 L'Office de la Semaine Sainte, en latin et en françois, à l'usage de Rome & de Paris... Dédié à la Reine pour l'usage de sa maison. Paris, Chez la Veuve Mazieres & J. B. Garnier, Imprimeurs et Libraires de la Reine, 1729.- petit In-8 (214 x 140 mm), maroquin rouge,aux armes en partie grattées,tranches dorées (Reliure de l'époque).
Belle édition de cet office dédié à la reine Marie Leczinska, ornée d'un titre-frontispice, une vignette en-tête,exemplaire de Vaugirard ?
Paris Paul Ollendorff, 1898. 12 x 18, 271 pp., broché, bon état (couverture défraîchie).
"Préface de M. Jules Clarette; 2e édition."
Bruxelles, Veuve de Mat, 1828 in-8, 408 pp., index, demi-percaline verte à la Bradel (reliure postérieure). Qqs rousseurs.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
# AUTEUR: Correspondance avec le colonel De Guibert (publié par sa veuve).
Reference : 0326
(1809)
# AUTEUR: Correspondance avec le colonel De Guibert (publié par sa veuve). # ÉDITEUR: Léopold Colin Paris. # ANNÉE ÉDITION: 1809 # COUVERTURE: d'attente bleue # DÉTAILS: 2 vol.in 8 brochés VIII + 320pp,322pp. Correspondance de Julie De Lespinasse, nièce de Mme du Deffand, avec le colonel de Guibert. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: d'usage
LOTI Pierre D'après une photographie de Mme Veuve Delphin à Rochefort.
Reference : 137020
(1887)
- Une page 24 x 32 cm.
Vieux papier. Page extraite du supplément illustré des Annales. D'après une photographie de Mme Veuve Delphin à Rochefort. Les Annales politiques et littéraires, 18 décembre 1887.
F Dulido, veuve du fermier général François Puissant (1734-1794), guillotiné.
Reference : 013106
F Dulido, veuve du fermier général François Puissant (1734-1794), guillotiné. 3 P.A.S., 10 floréal, 8 messidor et 14 thermidor an 6 [29 avril, 26 juin et 1er août 1798], 3p in-8 oblong. Trois quittance au citoyen Dupuis en reçu suite à la succession de son mari François Puissant pour des sommes « à compter des ouvrages de la rente de cent cinquante livres constituées au profit de [son] fils », mineur, Adrien-Jacques-Joseph Puissant. Ces trois petits documents sont intéressants car ils nous apportent des informations inconnues sur la généalogie de François Puissant. En effet, il eut une première femme, Anne de Malartie, qui meurt en 1788, et le couple n'aura eu qu'un fils. Il se sera donc remarié avec cette « F Dulido » avec qui il aura un second fils, mentionné dans ces documents. [298]
***. 08-09-1948. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 1 facture ancienne de 27 x 21 cm. Illustrée d'un logo CLERIOS representant un soleil plongeant dans la mer. Perforations de classeur.. . . . Classification : 200-Affiches Corrida
Classification : 200-Affiches Corrida
***. 10-09-1948. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 1 facture ancienne de 27 x 21 cm. Illustréed'un logo CLERIOS representant un soleil plongeant dans la mer. Perforations de classeur.. . . . Classification : 200-Affiches Corrida
Classification : 200-Affiches Corrida
Art-Q-Lon, 4 square des Néerlandais, Massy. 1990. Monté comme un carnet de dessin, reliure spiralé. Impression en photocopie noir et blanc. Dim: 118 x 89 mm. Tiré à 30 exemplaires.
Illustré de onze dessins réalisés à trois, Y5P5, Veuve Clito et Dom Tom.
Paris, Paul Ollendorff, s.d. (ca 1900). 12 x 19, 271 pp., reliure tissu décoré d'étoiles dorées et argentées, bon état (papier jauni).
"2e édition; ex-libris au nom de Paul Pouleur; belle reliure d'E. Hotat (à Bruxelles) : pleine toile rouge parsemée de nombreuses étoiles or et argent ; préface de Jules Claretie."
[ AFFAIRE DOUHAULT - Adélaïde-Marie Rogres Lusignan de Champignelles, veuve de Louis-Joseph de Douhault ]
Reference : 34712
Delamarre, imprimeur, 1809 (sur étiquette contrecollée en page de titre : adressé à sa Majesté le 23 mars 1809) - in-8 demi-veau (210X135mm) , dos manquant, (4) + 90 pp; IV + 202 pp. L'ouvrage est orné en frontispice du portrait de l'auteur présentant son mémoire à Napoléon, d'une épître dédicatoire gravée dans le texte et de deux tableaux dépliants : analyses graphologiques et analyse comparée de causes similaires. Le titre annonce trois gravures et deux tableaux, mais les 2 autres gravures ne sont pas présentes, et ne sont signalées dans aucune édition. RARE. Mémoire sur un cas célèbre de machination familiale ou d'usurpation d'identité selon les protagonistes. Adélaïde de Champignelles avait fait enfermer son mari, le marquis de Douhault, à Charenton pour une violente épilepsie. En 1786, elle disparut mystérieusement et fut déclarée morte à l'état-civil. Une femme réapparut deux ans plus tard qui revendiquait cette identité et accusait la famille du marquis de l'avoir enlevée pour attenter à sa fortune. Malgré de nombreuses preuves, dont l'authenticité est aujourd'hui mise en doute, et des défenseurs comme Berryer, elle ne put convaincre ses juges et fut alors connue dans Paris comme la femme sans nom, toujours déboutée malgré vingt ans de procédure. Elle tenta en 1808 un recours devant l'Empereur, qui échoua. Elle renouvela en vain sa requête auprès de Louis XVIII et de Louis-Philippe. Dos manquant, 1er plat fragilisé, intérieur en très bon état, rares rousseurs.
Louise-Eléonore Mignan, veuve Delille (1806-1882), actrice. P.S., 1846, 1p In-8 oblong. Billet pour le bal de l'Association des Artistes Dramatiques signé par Delille, qui était le commissaire. Ce bal eut lieu le samedi 14 mars 1846. Anciennes collections Henri Bachimont, JL Debauve. [234]
1813 Extraits du Moniteur courant l'année 1813 du 4 mai au 7 novembre , et ( 24 decembre 1813 colmar a sept du soir ) ces nouvelles de 3 a 7 pages forment l'équivalent des bulletins de la Grande Armée et commencent par la phrase rituelle : "Sa Majesté l'Impératrice-Reine et Régente a reçu les nouvelles suivantes sur la situation des armées" format in 8 reliure demi chagrin rouge dos a nerfs avec titre en lettres dorées , se vendent a metz chez la veuve VERRONNAIS imprimeur place napoleon OUVRAGE EN TRES BON ETAT
S.l., Marvel , 2001; in-8, 70 pp., broché, couverture illustr. Tome 1.
Tome 1.
(Paris, Waltz et Puget, Editions Publicitaires), sans date ( vers 1940); brochure in-8°, couverture illustrée en noir et rose par André Giroux; 32pp.Carte en couleurs au verso du 1er plat de la couverture et illustrations dans le texte en noir et rose par André Giroux.
History of the Champagne Wine. The Champagne vineyard. Grape-gathering and wine-making. Garantees of the Quality of Champagne. Brochure publicitaire pour la Maison Veuve Cliquot à Reims. ( CLsp)